Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Saints et grands témoins du christianisme : un outil contre l'amnésie

    IMPRIMER

    Résultat de recherche d'images pour "Dictionnaire des saints et grands témoins du christianisme"

    Editorial de Xavier Darcos sur Canal Académie :

    Chers amis, chers auditeurs,

    Les éditions du CNRS ont récemment publié un Dictionnaire des saints et grands témoins du christianisme réalisé sous la direction d’André Vauchez et de Jean-Robert Armogathe, respectivement membre et correspondant de l’Académie des inscriptions et belles-lettres (1).

    De A comme Aaron à Z comme Zénon de Véron, cet ouvrage monumental présente la vie d’une sélection de plus de trois cents saints et figures marquantes des différentes Églises chrétiennes. De la sorte, il ne raconte pas seulement l’histoire du christianisme et de ses inflexions, mais aussi notre histoire commune. En effet, comme le rappelle André Vauchez dans l’entretien qu’il nous a accordé, les saints ont profondément imprégné le paysage des pays tels que le nôtre : lieux-dits, prénoms, patronymes, jusqu’aux gares et stations de métro, les noms de saints nous sont devenus familiers alors même que leurs vies réelles se sont pourtant effacées progressivement de nos mémoires”. (...)

    (1) Dictionnaire des saints et grands témoins du christianisme, par André Vauchez et Jean-Robert Armogathe, CNRS Éditions, octobre 2019, 1392 p., 42 €.

     

    Dictionnaire des saints et grands témoins du christianisme : un outil contre l’amnésie historique (et spirituelle)

    Entretien avec André Vauchez, de l’Académie des inscriptions et belles-lettres
    Noms de communes, d’hôpitaux, de gares, de rues et de stations de métro, sans oublier un nombre encore très important de prénoms usuels et de patronymes… Les noms des saints chrétiens em-plissent notre vie quotidienne et sont si familiers à nos oreilles que l’on ne s’interroge plus guère sur la vie qui fut la leur. Le Dictionnaire des saints et grandes figures du christianisme récemment pu-blié par les éditions du CNRS sous la direction d’André Vauchez et de Jean-Robert Armogathe, respectivement membre et correspondant de l’Académie des inscriptions et belles-lettres, permet de remédier à cette amnésie. En 1400 pages, l’ouvrage présente les vies réelles de quelque 300 saints et figures marquantes des différentes églises chrétiennes des premiers siècles de notre ère à nos jours. Si bien que, par petite touche, biographie après biographie, c’est aussi une histoire de la sainteté - voire de la notion plus laïque d’exemplarité - qu’il nous propose. Témoins de leur foi et de leur temps, les saints d’hier et d’aujourd’hui portent aussi témoignage de l’évolution de nos sociétés.
     
  • The Voice : quand cinq séminaristes offrent un moment de grâce, « spirituel et magnifique »

    IMPRIMER

    De Bérengère Dommaigné sur aleteia.org :

    Quand des séminaristes offrent un moment de grâce à la télévision

    the voice séminaristes russes
    Capture écran The voice TF1

    Bérengère Dommaigné | 20 janvier 2020

    Samedi soir, en prime time sur TF1, quelque 5,2 millions de téléspectateurs de The Voice ont pu apprécier la performance vocale de cinq séminaristes du séminaire orthodoxe d’Épinay-sous-Sénart (Essonne). Ils ont offert un moment de grâce, « spirituel et magnifique », d’après les coachs eux-mêmes.

    Samedi soir, TF1 lançait la neuvième saison de son émission phare The Voice. Et dès la première diffusion du télé-crochet, les téléspectateurs ont été servis en surprises et en émotions. Comme avec le Schola Fratrum, « le chœur des frères » en latin, composé de Cyril, Arthur, Pierre, Denis et Vladimir. Originaires de Russie et étudiants au séminaire orthodoxe d’Épinay-sous-Sénart, ils chantent ensemble depuis plusieurs années. Et leur complicité vocale a scotché toute l’assistance. Ils ont débarqué sur le plateau en soutane pour interpréter a capella le chant orthodoxe « Ô mon âme ».

    Sans titre.png

    Pour ceux qui l’ignorent encore, le concept de l’émission The Voice, est de découvrir « à l’aveugle » des chanteurs qui intègreront ensuite l’équipe d’un des quatre coachs afin de gagner le télé-crochet. Cette année, Pascal Obispo, Amel Bent, Marc Lavoine et Lara Fabian sont ces coachs qui se retournent, ou pas, sur les voix. Et c’est d’abord la stupéfaction qui paralysent les quatre coachs aux premières notes des Schola Fratrum. Combien peuvent-ils être ? Comment les coacher par la suite alors que tout sonne parfaitement ?

    « J’ai médité en vous écoutant »

    Pris par ces questionnements puis par la beauté de l’instant « hors du temps », les coachs ne se retourneront pas et les cinq séminaristes ne poursuivront donc pas l’aventure télévisuelle. Mais qu’importe ! Comme le dit Marc Lavoine, « on a affaire à quelque chose de tellement spirituel et magnifique […]. J’ai médité en vous écoutant ». Quant à la chanteuse Lara Fabian, émue à son tour, elle propose de les inviter à son prochain concert en Russie pour associer leurs voix le temps d’une chanson. Au milieu du show, des lumières et du bruit d’une émission de télévision, ces séminaristes ont offert trois minutes de spiritualité et de transcendance aux 5,2 millions de téléspectateurs qui ont regardé l’émission samedi soir. Assurément, ce sont eux les vainqueurs !

    Ce ne sont d’ailleurs pas les seuls candidats à avoir surpris le public. Parmi les autres concurrents, Maria Boyle, qui a interprété « Danny Boy », un chant traditionnel irlandais. Née à Dublin, elle vit aujourd’hui en France avec son mari et ses sept enfants. Cinq d’entre eux l’accompagnaient d’ailleurs sur scène avec leurs instruments et les deux derniers les ont rejoints au moment de l’échange avec le jury. La singularité de cette mère de famille souriante ? Elle est aveugle. « C’est moi l’aveugle dans l’histoire », lance-t-elle aux coachs en riant. « Quand j’étais petite, j’étais fascinée par les étoiles et maintenant, ça fait plus de 40 ans, les étoiles, je ne les vois plus. Mais ce n’est pas grave parce qu’au fil des années, les étoiles sont venues jusqu’à moi. Et ça c’est mes sept enfants, mes étoiles à moi », a-t-elle poursuivi sous les applaudissements du public.
  • Mgr Gänswein joue les pompiers pour éteindre la polémique concernant le livre du cardinal Sarah et de Benoît XVI

    IMPRIMER

    De Xavier Le Normand sur le site du journal La Croix :

    Des profondeurs de nos cœurs : Mgr Gänswein veut clore la polémique

    Les faits 

    Benoît XVI n’est pas coauteur du livre « Des profondeurs de nos cœurs » et le pape François n’est pas intervenu dans la polémique. C’est en substance ce qu’a affirmé Mgr Georg Gänswein, secrétaire particulier du pape émérite, dans un entretien au journal allemand « Die Tagespost » selon un article paru vendredi 17 janvier.

    Xavier Le Normand (avec Cath.ch et Die Tagespost), 

    Mgr Georg Gänswein veut définitivement clore la polémique. Celui qui est à la fois secrétaire particulier de Benoît XVI et préfet de la Maison pontificale est revenu auprès du Tagespost sur le livre Des profondeurs de nos cœurs qui aura suscité bien des interrogations, à Rome et ailleurs, sur le statut du pape émérite et sur ses relations avec son successeur argentin.

    Comme il l’avait déjà affirmé, l’archevêque allemand a déclaré que Benoît XVI n’avait pas écrit « à quatre mains » cet ouvrage défendant vivement le célibat sacerdotal avec le cardinal Robert Sarah, préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements. Selon Mgr Gänswein, l’ancien pape s’est contenté d’écrire un texte - il est signé du 17 septembre dernier, soit avant le synode sur l’Amazonie - et de le remettre au cardinal Sarah en raison de son projet de livre sur le sacerdoce. De même, le préfet de la Maison pontificale a réitéré que Benoît XVI n’avait pas coécrit l’introduction et la conclusion du livre.

    À en croire Mgr Gänswein, aucun exemplaire de Des profondeurs de nos cœurs ne serait parvenu à Mater Ecclesiae - la résidence de Benoît XVI dans les jardins du Vatican - avant lundi 13 janvier, soit après la parution d’extraits dans le quotidien français Le Figaro. La couverture avec les noms et les photos de Benoît XVI et du cardinal Sarah n’a donc en aucun cas été approuvée par l’ancien pape. Enfin, précise Mgr Gänswein, ce dernier n’avait pas de contrat avec l’éditeur Fayard et ne peut pas être qualifié de « coauteur ». Pour l’archevêque, qui refuse de mettre en doute la « bonne volonté » du cardinal Sarah, il s’agit en somme d’un « malentendu ».

    Une réponse orchestrée avec Andrea Tornielli

    Face aux réactions parfois très virulentes contre Benoît XVI suscitées par l’article du Figaro - certains l’accusant de vouloir faire pression sur le pape François au sujet de l’ordination de diacres permanents mariés préconisée par le document final du synode sur l’Amazonie - Mgr Gänswein s’est entretenu avec Andrea Tornielli, directeur éditorial du Dicastère pour la communication, pour lui exposer l’ensemble de ces points. C’est ainsi que le journaliste italien a publié dès lundi 13 janvier un éditorial exposant ces éléments.

    De même, il a été décidé de demander aux éditeurs de ne pas faire apparaître le pape émérite comme coauteur, mais d’indiquer plutôt : « avec la collaboration de Benoît XVI ». Cette requête a été diversement reçue par les différents éditeurs, certains l’acceptant, d’autres non. Déjà imprimée, la première édition française est parue avec l’ancien pape et le cardinal guinéen comme coauteurs.

    Pas d’intervention du pape François

    L’entretien de Mgr Gänswein au Tagespost est également l’occasion pour lui de démentir certaines informations au sujet de la réaction du pape François à la suite de la parution de l’ouvrage. Selon lui, soutenir que l’actuel pape soit intervenu en personne et se soit mis en colère relève du « mensonge ». François n’aurait ainsi « rien » dit au sujet de Des profondeurs de nos cœurs lorsque Mgr Gänswein l’a rencontré au cours de la semaine dans le cadre de ses fonctions de préfet de la Maison pontificale.

    Le même jour que la parution de l’article du Tagespost, vendredi 17 janvier, le cardinal Sarah a publié une série de trois messages successifs sur Twitter. Il indique avoir rencontré - toujours le 17 janvier - l’ancien pape et avoir pu constater « combien il n’y a aucun malentendu » entre eux. Il a également remercié « chaleureusement [s]on éditeur, Nicolas Diat, ainsi que la maison Fayard, pour la rigueur, la probité, le sérieux, et le professionnalisme dont ils ont fait preuve ».