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  • Coronavirus : le Doyenné de Liège-Ville a communiqué l’horaire des églises de Liège restant ouvertes aux visites individuelles de prière

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    Églises de Liège ouvertes pour la méditation personnelle:

    La Cathédrale Saint-Paul

    tous les jours de 8h00 à 17h00

    Rive gauche :

    • Saint-Denis

    → tous les jours de 10h à 12h

    • Saint-Sacrement

    → tous les mardis de 17h à 19h

    → tous les jeudis de 10h à 12h et de 14h à 17h

    → tous les vendredis de 12h à 14h

    → tous les samedis et tous les dimanches de 14h00 à 17h00

    • Sainte-Marie des Anges

     → tous les jours de la semaine de 9h à 16h

    → tous les samedis de 9h à 12h

    • Saint-Gilles

    → tous les jours de 9h à 12h

    Rive droite :

    • Notre-Dame du Rosaire Bressoux

    → sas d’entrée ouvert tous les jours de 9h à 17h

    JPSC

  • Comme un Samedi Saint prolongé...

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    Le témoignage d'un ami, Joseph B. :

    Oui, nous sommes confinés. Curieuse situation en effet.

    Personnellement je vis cela comme un samedi saint prolongé (et pas spécialement comme un carême forcé, selon le mot de beaucoup d'autres) : 

    un grand silence, recueillement, pas ou très peu de mouvement, temps d'attente, nul ne sait encore de quoi demain sera fait

    mais après le samedi saint il y a la nuit pascale, la résurrection, la mort vaincue, une lumière éclatante, le jaillissement de la vie en Jésus-Christ.

    Et cela me réjouit profondément.

    Alors oui j'ai confiance, entre les mains de Jésus, la tendresse de Marie, et l'attention de mon saint Patron.

    Seigneur, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux !
  • Coronavirus : Le « Dio vi Salvi Regina » diffusé dans les rues d’Ajaccio

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    En souvenir du vœu que firent les « Magnifiques Anciens » d’Ajaccio - les responsables de la ville – de consacrer la ville à Notre-Dame de Miséricorde, alors que la peste sévissait dans l’Italie voisine, ce vœu, renouvelé et diffusé publiquement mercredi dernier dans les rues de la capitale de la Corse en la fête de la Madonuccia, revêt une importance toute particulière en ces temps de pandémie. « Dio vi salvi, Regina / E Madre universale / Par cui favor si sale / Al Paradisu », « Que Dieu vous garde, Reine, / Et Mère universelle / Par qui on s’élève / Jusqu’au Paradis. » ...

    JPSC

  • Face aux épidémies : préserver la diversité humaine

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    PRÉSERVER LA DIVERSITÉ HUMAINE POUR FAIRE FACE AUX ÉPIDÉMIES ?

    20 mars 2020

    « On parle sans cesse de l’importance de préserver la biodiversité pour les oiseaux ou les ours, mais jamais de l’urgence à sauvegarder la diversité humaine. Or cette dernière est en danger, et sans elle, les futures épidémies n'épargneront personne », explique le biologiste Jacques Testart. 

    Alors que la pandémie conduit à des situations inédites, des questions se font jour quant aux conséquences des lois de bioéthique « sur la résistance des humains face aux futures épidémies ».

    En effet, le projet de loi a relancé la question du diagnostic préimplantatoire, un tri qui permet d’éliminer les embryons issus d’une FIV « pour détecter et éliminer ceux porteurs d’une anomalie identifiée chez ses géniteurs », précise Jacques Testart. Alors que le diagnostic prénatal (DPN) « effectué alors que le foetus est dans le ventre de la mère » ne prend en charge qu’un embryon, le diagnostic préimplantatoire (DPI), réalisé en laboratoire, soit avant implantation dans l’utérus, en contrôle de (très) nombreux. Son champ d’action n’a cessé de s’élargir depuis des premières lois de bioéthique en France, en 1994. « Aujourd’hui, on envisage sérieusement de trier les embryons non plus seulement pour des maladies ou des facteurs de risque, mais pour l'ensemble des maladies que l'on connaît », ce qui fait craindre l’émergence d’un « eugénisme à grande échelle ».

    « Concernant la trisomie 21 par exemple, constate Didier Lacombe, Directeur du service de génétique médicale du CHU de Bordeaux, il y a un vrai paradigme éthique : c’est une des déficiences intellectuelles les moins sévères, et une des mieux intégrées dans la société puisque les enfants atteints peuvent suivre une éducation dédiée, bénéficier d’emplois protégés et profiter d’une offre de logements adaptée. Et pourtant, on observe une chasse anténatale à la trisomie 21 ». Demain, avec le DPI, « qui choisira délibérément un embryon présentant des risques de trisomie 21 par rapport à un embryon standard ? »

    Cette sélection n’est pourtant pas sans risques. D’abord parce que notre maîtrise du génome « est très limitée ». Toute modification du génome risque de générer des conséquences en cascade qui ne sont pas maîtrisées. « On connaît depuis longtemps le gène de la résistance au SIDA puisqu’il existe chez un peu moins de 1% de la population. Mais on sait aussi que ce gène favorise la grippe », explique Jacques Testart. Didier Lacombe ajoute : « En Afrique centrale, 30 à 50% de la population est atteinte de la drépanocytose, une maladie des globules rouges. Pourquoi ? Tout simplement parce que cela correspond aux personnes protégées contre le paludisme ».

    Ensuite, parce que ces techniques vont à l’encontre de la « préservation de la diversité de notre patrimoine génétique » qui est pourtant essentielle.

    Pour Jacques Testart, « avec des techniques comme celle du DPI, on va droit vers la catastrophe génétique ». Il ajoute : « Dans un contexte comme celui-ci, une épidémie comme celle du coronavirus épargnera encore moins de monde. Si demain tout le monde est sensible aux mêmes pathologies, de nouvelles maladies pourraient détruire l’ensemble de l’humanité. Or des nouvelles maladies, nous allons en avoir de plus en plus avec le réchauffement climatique ». Même évidence pour Didier Lacombe : « Quand on étudie le génome de deux individus, on trouve entre 6 et 10% de variations. C’est cette variabilité qui fait richesse de l’espèce humaine et qui fait que certains d’entre nous survivent à des épidémies, et que l’humanité perdure ».

    Il est impératif de « remettre de l’éthique dans la médecine, et prévoir des garde-fous pour éviter les dérives ». Une tendance qui ne semble pas d’actualité dans un monde politique qui, fasciné par la technologie, n’a pas pris la mesure des enjeux.

    « Je suis pour la science et la technologie lentes, explique encore Jacques Testart. Maîtriser une technique, ce n’est pas simplement être capable de faire quelque chose de nouveau et spectaculaire, c’est être capable d’en supporter les conséquences, de les mesurer et d’installer les garde-fous adéquats ».

  • Carême et confinement; feuillet du samedi 21 mars : Récits et expériences eucharistiques; "La faim du pauvre"

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    2020_03_21_09_45_00_Greenshot.pngTélécharger le PDF

  • L'équipe de la Basilique Notre-Dame d'Avioth nous invite à prier avec elle; commençons par la prière à Marie en ce samedi 21 mars

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    AVIOTH À DOMICILE

    À l’heure du coronavirus, l’Équipe de la Basilique vous rejoint dans la prière. Un confinement ne doit pas nous empêcher de nous recueillir auprès de Notre Dame d’Avioth. Au contraire : il doit être l’occasion de nous transporter autrement. Voici donc une prière quotidienne, préparée par l’Abbé Daniel Vannesson, curé de la basilique.

    samedi 21 mars – prière avec Marie

    C’est peut-être ce samedi après-midi que vous seriez venu visiter la basilique ; occasion, pour certaines et certains parmi vous, de déposer leur prière entre les mains de Marie. Que nous soyons touriste ou pèlerin, l’entrée dans la basilique nous met sur le chemin de la prière.

    C'est ICI

  • Comment saint Charles Borromée, archevêque de Milan, affrontait l'épidémie

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    De Roberto de Mattei sur le site "Correspondance européenne" :

    Coronavirus: comment Saint Charles Borromée a affronté l’épidémie de son époque

    Saint Charles Borromée (1538-1584), cardinal de la Sainte Eglise Romaine et archevêque de Milan de 1565 à 1583, a été défini, dans le décret de sa canonisation, comme « un homme qui, tandis que le monde lui sourit et le flatte abondamment, vit comme crucifié au monde, vit de l’Esprit, méprisant les choses terrestres, cherchant continuellement les choses du Ciel, imitant sur terre, dans ses pensées et dans ses actes, la vie des anges » (Paul V, Bulle Unigenitus du 1er novembre 1610).

    La dévotion aux anges a accompagné toute la vie de Saint Charles, que le comte d’Olivares, Enrique de Guzmán, ambassadeur de Philippe II à Rome, a défini comme un être « plus ange qu’homme » (Giovanni Pietro Giussano, Vita di San Carlo Borromeo, imprimerie de la Chambre apostolique , Rome 1610, p. 441). De nombreux artistes, tels que Teodoro Vallonio à Palerme et Sébastien Bourdon à Fabriano, ont représenté dans leurs tableaux Saint Charles Borromée contemplant un ange qui remet son épée sanglante dans son fourreau, pour illustrer la fin de la terrible peste de 1576.

    Tout a commencé en août de cette même année. Milan était en liesse pour accueillir l’infant don Juan d’Autriche, qui passait par la ville avant de rejoindre les Flandres, dont il avait venait d’être nommé gouverneur. Les autorités de la ville étaient tout absorbées par leurs préparatifs pour recevoir en grande pompe le prince espagnol. De son côté, Charles Borromée, archevêque depuis six ans du diocèse, suivait avec inquiétude les nouvelles qui lui parvenaient de Trente (Tyrol Sud), de Vérone, de Mantoue, où la peste avait commencé à faire des victimes. Les premiers cas éclatèrent à Milan le 11 août, juste le jour où Don Juan d’Autriche devait y faire son entrée. Le vainqueur de Lépante, suivi du gouverneur Antonio de Guzmán y Zuñiga, s’éloignèrent de la ville, tandis que Charles, qui se trouvait à Lodi pour les funérailles de l’évêque, se précipita à Milan. La confusion et la peur régnaient à Milan, et l’archevêque se consacra entièrement à aider les malades, à ordonner des prières publiques et privées. Dom Prosper Guéranger résume ainsi son inépuisable charité :  «  Les autorités locales faisant défaut, il a organisé les services sanitaires, il a fondé ou rénové des hôpitaux, il a recherché des fonds et des équipements, décrété des mesures de prévention. Et surtout, il a organisé et dispensé l’assistance spirituelle, la présence auprès des malades, l’enterrement des morts, l’administration des Sacrements aux habitants confinés chez eux par mesure de prudence. Sans crainte d’être contaminé, il a payé de sa personne, visitant les hôpitaux, prenant la tête des processions de pénitence, se faisant ” tout à tous “, comme un père et comme un vrai berger » (L’Année liturgique – II. Pâques et après la Pentecôte, Paoline, Alba 1959, p. 1245-1248).

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  • Le cardinal Gerhard Müller commente le coronavirus, occasion de se tourner vers Dieu

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    De Maike Hickson sur LifeSiteNews :

    Il est temps de «placer toute notre espérance en Dieu»: l’ancien responsable de la doctrine du Vatican commente le coronavirus

    "Le croyant sait: notre vie est entre les mains de Dieu", écrit le cardinal Müller lors du verrouillage de Rome.

    Jeu.19 mars 2020

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    Le cardinal Gerhard Müller, ancien préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, a écrit une petite réflexion spirituelle (voir la réflexion complète ci-dessous) sur la situation mondiale depuis le début de la crise des coronavirus.

    Il nous rappelle qu'en tant qu'êtres humains, nous nous rappelons maintenant nos limites, malgré nos progrès médicaux et autres.

    "Bien que la situation ne soit certainement pas comparable aux dangers et à l'agitation de la guerre, l'expérience de l'impuissance est similaire", écrit le cardinal allemand.

    Mais cette situation peut aussi devenir une occasion de se tourner vers Dieu.

    «Il y a aussi une chance, explique-t-il, de réfléchir à ce qui est important sans que notre attention soit distraite par les nombreuses distractions de la vie moderne.»

    Le cardinal Müller conclut: «Maintenant, pendant le Carême avant Pâques, mettons toute notre espérance en Dieu. Son Fils est le Serviteur de Dieu tel que prophétisé dans l'Ancien Testament qui «a porté nos maladies et a porté nos douleurs».

    «Et nous confessons donc Jésus:« Par ses blessures, nous sommes guéris », ajoute-t-il.

    ***

    Confiance en Dieu en temps de crise

    Par le cardinal Gerhard Müller, Rome

    Le coronavirus mortel s'est propagé et a envahi presque le monde entier. Il n'y a toujours pas de vaccin qui pourrait empêcher la propagation de la maladie contagieuse et guérir les personnes touchées.

    Les dirigeants politiques prennent toutes les mesures à leur disposition pour protéger la population. Ils restreignent la vie publique et invitent les gens à éviter autant que possible les contacts sociaux. Les scientifiques des laboratoires travaillent intensément pour trouver un antidote à cette maladie insidieuse, qui a déjà coûté la vie à des milliers de personnes.

    Bien que la situation ne soit certainement pas comparable aux dangers et à l'agitation de la guerre, l'expérience de l'impuissance est similaire. Personne ne sait si et quand cela l'affectera ou si des personnes proches de lui seront en danger. Comme en période de peste et de choléra, de récoltes ratées et de famines, nous ressentons à nouveau les limites de nos possibilités. Tout le monde le sait: les possibilités de se protéger des infections sont limitées. Il n'y a aucune garantie que cela ne m'affectera pas. Nous sommes assis à la maison et passons le temps. Beaucoup d'entre nous s'ennuient et manquent de possibilités d'activité au travail et pendant leurs loisirs.

    Mais lorsque nous sommes renvoyés à nous-mêmes de cette manière, il y a aussi une chance de réfléchir sur ce qui est important sans que notre attention soit distraite par les nombreuses distractions de la vie moderne.

    Le croyant le sait: notre vie est entre les mains de Dieu. Nous n'avons pas de domicile permanent sur terre. Après notre mort, nous devrons répondre devant le siège du jugement de Dieu de nos actes et de tout le cours de notre vie. Mais nous pouvons compter sur la miséricorde de Dieu dans la vie et la mort, si seulement nous nous y confions.

    Même si nous faisons tout ce qui est humainement possible en médecine et utilisons la raison que Dieu nous a donnée pour optimiser les conditions de vie humaine, nous atteignons toujours les limites de nos possibilités. Nous ne savons pas quand, mais nous savons que l'heure de prendre congé de ce monde viendra.

    L'apôtre Paul a toute la misère de l'humanité sous les yeux lorsqu'il écrit à la jeune communauté chrétienne de Rome: "J’estime, en effet, qu’il n’y a pas de commune mesure entre les souffrances du temps présent et la gloire qui va être révélée pour nous. (...) La création garde l’espérance d’être, elle aussi, libérée de l’esclavage de la dégradation, pour connaître la liberté de la gloire donnée aux enfants de Dieu." (Romains 8: 18-21).

    A présent, plaçons, pendant le Carême avant Pâques, toute notre espérance en Dieu. Son Fils est le Serviteur de Dieu comme prophétisé dans l'Ancien Testament qui «a porté nos maladies et a porté nos douleurs». Nous confessons donc Jésus: «Par ses blessures, nous sommes guéris» (Ésaïe 53: 4seq).
    Utilisons le temps à la maison pour réfléchir: qui suis-je? Comment puis-je servir la communauté avec mes talents dans la vie? Est-ce que j'aime Dieu de tout mon cœur et de toute mon âme et est-ce que j'aime mon prochain comme moi-même? Est-ce que je mets mon espérance en Jésus-Christ seul, dans la vie et la mort?

    Avant sa souffrance et sa mort sur la croix, Notre-Seigneur a réconforté ses disciples dans leur peur et leur confusion avec les mots: «Dans le monde, vous êtes dans la tribulation. Mais ayez courage: j'ai vaincu le monde. » (Jean 16:33).