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Reconfinement : interdiction des messes. Après les français, les évêques anglais s'y opposent aussi

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Alors que le Royaume-Uni a entamé le jeudi 5 novembre un reconfinement pour au moins quatre semaines, le chef de l'Église catholique d'Angleterre et du Pays de Galles, Mgr Vincent Nichols, a déclaré que l'interdiction des célébrations religieuses pendant le confinement "n'est pas fondée" sur des preuves scientifiques. De Marzena Devoud sur le site web « Aleteia » :

« Après la France, le Royaume Uni ? Dans le cadre du reconfinement entamé au Royaume Uni le 5 novembre pour au moins quatre semaines, les offices religieux publics sont, comme en France, suspendus. Une mesure à laquelle s’oppose le président de la Conférence des évêques catholiques d’Angleterre et du Pays de Galles, Mgr Vincent Nichols, qui s’est joint aux chefs religieux britanniques pour écrire au Premier ministre Boris Johnson afin de lui rappeler que cette interdiction n’est « pas fondée » sur des preuves scientifiques. Pour le cardinal Nichols, cette décision « démontre clairement un malentendu sur l’importance de la foi religieuse ». Il a également ajouté que selon lui, les églises sont « parmi les endroits les plus sûrs ».

D’après Boris Johnson cette mesure est nécessaire pour lutter contre la hausse du nombre de personnes positives au Covid-19. Contrairement à la première vague du virus au printemps dernier, le gouvernement a cependant autorisé l’ouverture des églises et autres lieux de culte mais uniquement pour la prière privée. En revanche, à l’exception des funérailles qui sont autorisées, toutes les célébrations sont suspendues pour toute la durée du confinement.

Le gouvernement britannique a pour le moment répondu à la lettre par le refus. Toutefois, le cardinal Nichols, a déclaré au micro de la BBC qu’il pensait qu’un changement de décision allait probablement survenir : « Je pense que cela va changer. Au cours des deux derniers jours (depuis la mise en œuvre du confinement, ndlr), la décision du gouvernement démontre clairement sa méconnaissance de l’importance de la foi religieuse. Je pense que les choses vont changer. Dès que possible, j’espère voir à nouveau les lieux de culte ouverts aux offices ».

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« Le secrétaire d’État à la Santé a indiqué continuer à travailler en étroite collaboration avec les représentant religieux et le groupe de travail sur les lieux de culte, « comme nous l’avons fait tout au long de la pandémie ». « Nous savons que les lieux de culte apportent un grand réconfort, en particulier pendant cette période difficile, et c’est pourquoi ils restent ouverts pour la prière privée et les funérailles », a-t-il précisé.

Interdiction des messes en France

En France suite à l’annonce du gouvernement du reconfinement national avec suspension des messes publiques au moins jusqu’au 1er décembre, Mgr Eric de Moulins-Beaufort, président de la Conférence des évêques de France (CEF) a déposé, après consultation de tous les évêques de France réunis en Assemblée plénière ce lundi 2 novembre, un référé devant le Conseil d’État afin de dénoncer une atteinte à la liberté de culte et permettre la reprise des offices religieux publics. »

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Ref. Reconfinement : interdiction des messes. Après les français, les évêques anglais s'y opposent aussi

Words, words, words, comme on dit Outre-Manche: les mots sont des mots. Et les actes des actes : il sera donc surtout intéressant de lire les attendus de la décision du juge français des référés, quelle qu’elle soit.

JPSC

Commentaires

  • Il serait presque inconcevable que les évêques de Belgique suivent pareille initiative....
    Hélas ! les catholiques français, Civitas et les Evêques et associations diverses n'ont pas réussi cette fois... Ils auront au moins le mérite d'avoir réveillé les catholiques pratiquants. de France. Il en sera sans doute de même au Royaume-Uni, mais en Belgique, le silence et la soumission aux pouvoirs anti-cléricaux sont de mise dans notre Eglise;.La solidarité sanitaire l'emporte sur la liberté de culte qui apparait à nos hiérarques comme subordonnée aux "diktat" laïques sans concession !....

    L'honneur que l'on doit rendre à Dieu par la participation au Saint Sacrifice de la Messe, renouvelant celui de Jésus au Calvaire pour le salut de l'humanité, passe au second plan, à l'arrière - plan aujourd'hui.

    On est bien loin du témoignage des martyrs chrétiens d'au-jourd'hui qui souffrent et meurent par fidélité à leur Baptême, à ce Jésus toujours sacrifié dans la tradition liturgique "extraordinaire" ( Benoît XVI

    Pauvre Eglise de Belgique !

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