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  • La FAFCE a besoin de votre aide

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    Un message important de la Présidence de la FAFCE (Fédération des Associations Familiales Catholiques en Europe) 

    Chers amis de la FAFCE,

    Aujourd'hui, c'est la journée internationale de la famille. Depuis 2009, le bureau de la FAFCE à Bruxelles est au service de la famille au niveau européen, donnant une voix à tant de parents et d'enfants qui ne se reconnaissent pas toujours dans les développements politiques des dernières années, ni au niveau des pays.

    Notre Fédération a une double mission :

    • représenter les familles auprès de l'Union européenne et du Conseil de l'Europe, en amplifiant leur voix dans la perspective de l'enseignement social de l'Église catholique.
    • inspirer le développement des associations familiales en Europe et au-delà, une vocation qui va au-delà des frontières de l'Europe, comme en témoignent les 28 associations membres de la FAFCE provenant de 18 pays d'Europe (et comme souligné lors de notre dernier webinaire).

    Avec quelques autres volontaires, nous avons voyagé et nous avons beaucoup travaillé, complètement gratuitement, en consacrant notre temps et nos énergies personnelles à cette mission.

    Nous devons dire que nous sommes toujours soutenus par notre bureau à Bruxelles et qu'avec notre équipe, nous sommes heureux de faire ce travail.

    Nous n'avons pas l'habitude d'écrire ce genre de messages. Pourtant, nous sommes aujourd'hui confrontés à une difficulté financière sans précédent qui requiert notre attention.

    Afin de maintenir le niveau actuel de nos activités, nous devons conserver une équipe professionnelle à Bruxelles. Cela signifie que, pour équilibrer notre budget cette année, nous avons encore besoin de 25.000€.

    En raison des nombreuses difficultés financières que rencontrent nos propres associations familiales membres, nous aurons l'année prochaine un solde impayé de 75.000€.

    Si chaque personne qui lit ce courriel pouvait donner ne serait-ce que 1, 5 ou 10 euros, nous pourrions facilement combler ce manque.

    Malgré cette difficulté, nous nous sentons honorés que vous nous ayez confié cette énorme responsabilité, tant envers la famille qu'envers l'Eglise. Maintenant, nous sommes sûrs que vous seriez heureux de partager notre responsabilité d'assurer le soutien et la croissance des familles.

    Notre budget annuel est publié sur le registre de transparence des institutions européennes et il sert exclusivement à financer le travail quotidien de notre bureau (deux employés à temps plein, un stagiaire et des frais de voyage occasionnels).

    Vous souhaitez voir ce que nous pouvons faire avec notre équipe de Bruxelles ?

    Veuillez consulter notre site web ou n'hésitez pas à nous contacter en répondant simplement à ce courriel.

    Vous avez d'autres questions sur notre mode de financement et sur la manière de mieux soutenir notre travail ?

    Notre bureau de Bruxelles est toujours à votre disposition pour un entretien privé en ligne/hors ligne. Vous pouvez demander un rendez-vous en répondant simplement à cet e-mail.

    Sans votre aide, la voix de FAFCE deviendra de plus en plus faible jusqu'à ce que toutes les voix des familles européennes concernées soient réduites au silence.

    Au fil des années, nous avons témoigné de la beauté de la famille, avec calme et un sens de la responsabilité envers le Bien Commun. En fait, nous sommes conscients que la précarité fait partie intégrante de notre mission et nous ne nous décourageons donc jamais. Aucune somme n'est trop petite, tout comme aucun obstacle n'est trop grand.

    Merci beaucoup,

    Vincenzo Bassi, Président
    Antoine Renard, Président d'honneur
    Cornel Barbut, Vice-président
    Alfred Trendl, Trésorier

    SOUTENIR LA FAFCE

    La Fédération des Associations Familiales Catholiques en Europe représente 28 organisations nationales et locales : nous sommes la voix des familles d'une perspective catholique au niveau européen. La FAFCE détient un statut participatif auprès du Conseil de l'Europe depuis 2001 et est membre de la Plateforme des droits fondamentaux de l'Union européenne.

  • Gaza : une réaction israélienne disproportionnée ?

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    Une dépêche de l'Agence Fides :

    ASIE/ TERRE SAINTE - Des maisons de chrétiens bombardées à Gaza. Mgr Marcuzzo : la réaction israélienne n'est pas "proportionnée"

    14 mai 2021

    Jérusalem (Agence Fides) - "Les incursions massives de l'armée de l'air israélienne sur la bande de Gaza ont également touché les maisons des familles chrétiennes situées près de la paroisse catholique de la Sainte Famille, causant même des dommages au couvent et au jardin d'enfants des Sœurs du Rosaire."

    L'évêque Giacinto-Boulos Marcuzzo, vicaire patriarcal du Patriarcat latin de Jérusalem pour la Palestine et la Ville Sainte le confirme à l'Agence Fides. "Les incursions israéliennes font suite aux roquettes tirées par le Hamas sur le territoire d'Israël, mais d'après ce que nous voyons, les considérations de ceux qui ont qualifié la réaction militaire de l'État juif de 'proportionnée' aux États-Unis sont totalement infondées. Ils bombardent à distance. Une bombe est tombée près du Couvent des soeurs. Parmi les plus de cent victimes, on compte des femmes et des enfants. Et encore, les fameuses 'bombes guidées' font mal à tout le monde, sans pouvoir distinguer les cibles militaires de la population civile".

    Alors que les campagnes de propagande envahissent le réseau mondial des médias, Mgr Marcuzzo - né en Italie, mais devenu prêtre en Palestine, après avoir étudié au séminaire patriarcal de Beit Jala - nous invite lucidement à ne pas perdre de vue la chaîne d'événements et de provocations qui a déclenché la nouvelle violence en Terre Sainte, si nous voulons vraiment trouver des moyens de mettre fin à la violence et au sang innocent répandu. Le vicaire patriarcal rappelle que le conflit israélo-palestinien dure depuis des décennies, et surtout l'occupation israélienne des territoires palestiniens. Tant que les causes profondes du conflit ne sont pas abordées et résolues, une étincelle suffit toujours à tout relancer. Nous l'avons déjà vu avec la première et la deuxième Intifada". L'actuelle flambée de violence - souligne Mgr Marcuzzo - est due à l'accumulation d'une série de "circonstances malheureuses" qui ont ravivé les tensions autour de Jérusalem, véritable nœud du conflit : l'expropriation de maisons palestiniennes dans le quartier de Sheikh Jarrah à Jérusalem, puis les entraves imposées par les Israéliens aux fidèles musulmans qui voulaient se rendre à la mosquée al Aqsa le dernier vendredi du Ramadan, lorsque les musulmans célèbrent la "Nuit du destin" (Laylat al Qadr), au cours de laquelle l'ange Gabriel a révélé le Coran au prophète Mahomet. Puis vint la "Journée de Jérusalem", avec la "Marche des drapeaux" qui n'a pas suivi son itinéraire habituel cette année et durant laquelle les nationalistes et extrémistes israéliens traversent chaque année les quartiers arabes de la vieille ville pour réaffirmer la domination israélienne sur l'ensemble de la ville sainte. Et nous ne devons pas oublier", ajoute le vicaire patriarcal Marcuzzo, "le refus israélien de permettre la tenue d'élections politiques palestiniennes à Jérusalem-Est, qui devaient avoir lieu le 22 mai et qui a été reportée précisément à cause de cela. Et puis, il faut garder à l'esprit les causes de la situation actuelle également le plan très malheureux du président américain Donald Trump, qui en reconnaissant Jérusalem comme capitale indivise d'Israël a alimenté le ressentiment des populations arabes". A présent, les affrontements actuels sur le territoire israélien entre Arabes et Juifs sont un autre facteur très préoccupant. "Dans les villes dites "mixtes", comme Haïfa, Ramla, Jaffa ou Lod, la coexistence était plutôt pacifique. Nous avons maintenant de nouveaux attaques, d'assauts sur les maisons, d'affrontements dans les rues entre les membres des deux communautés. Et nous avons également plusieurs confirmations du fait que les forces de sécurité n'interviennent pas toujours de manière impartiale", souligne Marcuzzo. Face à la violence qui déchire à nouveau le cœur de Jérusalem et de la Terre Sainte, "nous essayons toujours en tant qu'Églises locales de travailler pour la paix", conclut Mgr Giacinto-Boulos Marcuzzo. Et comme l'a écrit Sami el Yousef , l'administrateur du Patriarcat latin de Jérusalem sur le site web patriarcal "un miracle est encore une fois nécessaire dans le pays de Jésus". (GV) (Agence Fides 14/5/2021)

  • Un véritable fléau : les homélies interminables

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    Le dimanche, et même en semaine, des prédicateurs sévissent aux ambons de nos églises débitant ce qu'ils croient être la bonne parole durant de très longues minutes, parfois quinze ou même vingt. C'est tout simplement insupportable et en contradiction avec les instructions romaines à ce sujet...

    Le 11 février 2015, Antoine-Marie Izoard, sur Aleteia, publiait l'article suivant :

    7, 10, 15 minutes ? Combien de temps doit durer une homélie ?

    Un Directoire sur l'homélie a été publié au Vatican, présentant sa fonction, son contenu et la manière de la préparer.

    Des homélies « brèves » et bien préparées qui permettent de « nourrir la vie chrétienne » des fidèles. C’est en substance ce que recommande le Directoire sur l’homélie publié le 10 février 2015 par la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements. Ce manuel homilétique de plus d’une centaine de pages s’adresse aux quelque 460 000 évêques, prêtres et diacres à travers le monde à qui il offre quelques règles générales et des « ébauches » d’homélie pour les différents temps liturgiques de l’année.

    Véritable compendium des textes sur l’art de la prédication, le document romain rappelle que « l’homélie est strictement réservée aux évêques, aux prêtres et aux diacres » et que, si « des enseignements et des exhortations à la fois de bonne qualité et efficaces peuvent être dispensés par des responsables laïcs bien préparés de certaines communautés, (…) de telles interventions doivent être faites dans d’autres contextes ». Rome a par exemple rappelé à l’ordre le Chemin néocatéchuménal en 2005 et 2008 en invitant ses membres à bien distinguer l’homélie prononcée par le prêtre ou le diacre des monitions qui peuvent être par ailleurs prononcées par des laïcs.

    L’homélie, rappelle le document en citant le pape François, « doit être brève et éviter de ressembler à une conférence ou à un cours », et elle n’est pas « un sermon sur un sujet abstrait ». Ainsi, « pour le prédicateur, la messe ne doit pas être l’occasion de tenir des propos complètement étrangers à la célébration liturgique et aux lectures, ou de ne pas respecter les textes prévus par l’Eglise, en les tordant dans tous les sens pour les soumettre à une idée préconçue »« L’homélie n’est pas non plus un exercice d’exégèse biblique », précise le document à l’intention des prédicateurs pour qui, « le plus important » est « de montrer que la Parole de Dieu est en train de s’accomplir ici et maintenant ».

    « Un prédicateur qui ne se prépare pas, qui ne prie pas, est malhonnête et irresponsable », voire « un faux prophète, un escroc ou un charlatan sans consistance », assure le document en citant à nouveau le pape François.

    Lire la suite sur cath.ch

    Lors d'une rencontre avec des séminaristes, le pape a insisté : il faut ajuster les homélies, pour qu’elles soient accessibles (…). Elles doivent être brèves, concises et fortes.

    Pas plus de 10 minutes

    Pour faire revenir ses paroissiens, il réduit ses sermons à 5 minutes