Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • La névrose médiatique par temps de Covid

    IMPRIMER

    Lu sur le site web « aleteia » :

    « Le bombardement d’informations massives, constantes, répétées, crée un climat de dépendance névrotique qu’analyse le journaliste  Louis Daufresne. Au lieu de responsabiliser, ce bombardement aliène entre les mains des experts… qui ne s’y retrouvent plus eux-mêmes.

    overdose médiatique 61EUYuHrpPL.jpgMichel Lejoyeux dirige le service psychiatrique de l’hôpital Bichat. Voici quinze ans, il publia un petit essai remarqué, Overdose d’info, guérir des névroses médiatiques (Seuil, 2006). À relire par temps de Covid. Le médecin réfléchit aux dépendances à ce que nos grands-parents appelaient « les nouvelles ». Qui pouvait imaginer que l’information fonctionne comme l’alcool ou la cigarette ? Lejoyeux distingue trois symptômes et ceux-ci jouent à plein régime depuis l’épidémie de la Covid.

    La rhétorique de la peur : « moi » est la cible

    La personnalisation, d’abord : « Je suis la première victime de tout ce qui arrive. » L’actualité s’abat sur mes épaules comme la misère sur le monde. Sans pare-chocs intellectuel ou spirituel, les bolides du malheur percutent ma pauvre carcasse et à chaque gnon, c’est tout mon être qui s’en retrouve plus cabossé. De la rue, par la fenêtre des living-rooms, on voit les ombres du dieu TV se dilater sur les écrans géants. Tout le domicile s’ordonne à son adoration. Ces ombres montent jusqu’au plafond, enveloppent l’atmosphère, la terrorisent. L’être solitaire et urbain communie tous les jours à ce spectacle.

    Lire la suite sur Aleteia.org : la névrose médiatique par temps de Covid

    Lire aussi :Alerte sur les effets du Covid sur la santé mentale des jeunes

  • Quand le pape compare les camps de réfugiés aux camps d'extermination d'Hitler et de Staline

    IMPRIMER

    Lu sur Riposte catholique :

    Camps de réfugiés comparés aux camps nazis: la bourde du Pape François ?

  • L'optimisme prudent des pro-vie américains

    IMPRIMER

    D'Ermes Dovico sur le site de la Nuova Bussola Quotidiana :

    La Cour suprême maintient les espoirs des pro-vie

    4-12-2021

    Les neuf juges de la Cour suprême des États-Unis ont entendu les arguments des parties dans l'affaire Dobbs. À la lumière des questions des juges, la possibilité de renverser Roe ou, à tout le moins, d'approuver la loi du Mississippi interdisant l'avortement après 15 semaines reste ouverte. Dans ce dernier cas, le vote du juge Roberts pourrait être le vote décisif.

    L'arrêt Roe v. Wade sera-t-il annulé ou restera-t-il en vigueur ? Depuis quelques jours, cette question, qui divise les Américains depuis près d'un demi-siècle, est plus pressante que jamais, à l'intérieur et à l'extérieur des frontières des États-Unis. Mercredi 1er décembre, la Cour suprême a entendu les arguments des parties impliquées dans l'affaire Dobbs contre Jackson Women's Health Organization, qui oppose l'État du Mississippi aux organisations pratiquant l'avortement. L'administration Biden est du côté de ces derniers. L'objet du litige est le HB 1510, une loi qui interdit les avortements après 15 semaines de gestation, sauf en cas d'urgence médicale et d'anomalie grave du fœtus. La principale question qui se pose à la Cour est de savoir si toutes les interdictions d'avorter avant la viabilité, c'est-à-dire avant que la conception puisse survivre en dehors de l'utérus, sont inconstitutionnelles.

    L'affaire Dobbs est considérée par les experts comme la plus importante depuis l'arrêt Casey v Planned Parenthood de 1992, qui a confirmé le droit à l'avortement introduit par Roe en 1973, mais qui, en ce qui concerne la possibilité pour les États d'introduire des restrictions, a remplacé la norme des trois trimestres (aucune restriction à introduire au cours du premier trimestre, certaines au cours du deuxième, interdiction possible au cours du troisième sauf pour des raisons de "vie ou de santé" de la mère) par une évaluation de la probabilité de survie de l'enfant.

    Eh bien, après le débat général qui s'est déroulé le 1er décembre au matin, les parties ayant présenté leurs arguments dans le respect des délais impartis et répondu aux questions des neuf juges suprêmes, les commentateurs pro-vie conservent généralement, avec quelques distinctions, un optimisme prudent quant à la possibilité de renverser Roe ou du moins de le limiter, avec des effets en cascade sur l'ensemble du système d'avortement. Un scénario également considéré comme réaliste par l'autre camp, étant donné l'inquiétude exprimée par plusieurs médias libéraux après l'audience de la Cour suprême.

    Cet optimisme prudent repose sur les questions et le raisonnement des juges nommés par les Républicains (6), qui ont les moyens, s'ils le souhaitent, de réécrire l'histoire judiciaire américaine en faveur de la vie. Du côté des conservateurs, le vote du juge Clarence Thomas, qui, bien avant Dobbs, avait souligné que rien dans la Constitution américaine n'empêche un État fédéral d'interdire l'avortement, semble acquis. À ses côtés, l'avocat le plus fiable du banc était Samuel Alito, qui, dans son interrogatoire, a pressé Julie Rikelman, représentante légale de la Jackson Women's Health Organization et d'autres avorteurs, sur un point précis : l'incohérence et l'arbitraire de la loi dans l'établissement de la ligne avant et après laquelle il est légal ou non de prendre la vie d'un enfant à naître. Alito a également mis Elizabeth Prelogar, procureur général du gouvernement fédéral, en grande difficulté sur le principe du stare decisis (s'en tenir à ce qui a été décidé précédemment), lui faisant valoir qu'une décision "manifestement erronée" devrait être annulée à tout moment, sans autre considération. Le juge conservateur a rappelé le tristement célèbre arrêt Plessy contre Ferguson, un jugement de 1896 qui a confirmé la légitimité de la ségrégation raciale et qui, 58 ans plus tard seulement, a commencé à être démantelé (par l'affaire Brown et les suivantes).

    Lire la suite

  • Peut-on questionner le rapport Sauvé ?

    IMPRIMER

    L'Homme Nouveau publie dans son numéro 1748 du 4 décembre huit pages exceptionnelles sur les décisions prises par les évêques de France lors de leur assemblée à Lourdes. Pour analyser ces décisions il était nécessaire de revenir sur le rapport de la Commission Indépendante sur les Abus Sexuels dans l'Eglise (CIASE) qui est à l'origine d'une grande partie des décisions sus-mentionnées. En parallèle de la sortie de ce numéro, huit membres de l'Académie catholique de France ont rédigé une note divulguée dans la presse et mettant en doute la méthodologie du rapport Sauvé. Face à ce travail de fonds Mgr Emmanuel de Moulin-Beaufort a annoncer démissionner de cette instance, sans répondre sur le bien-fondé de cette note. Est-ce à dire qu'il n'est plus possible de dialoguer dans et avec l'Eglise ? Philippe Maxence recevait pour parler de ce sujet : le Père Michel Viot, l'abbé Celier, l'abbé Guelfucci et Guillaume de Thieulloy.

  • RDCongo: l’Eglise du Réveil du Congo préside la Plateforme des confessions religieuses

    IMPRIMER

    RDC : six confessions religieuses ultra minoritaires héritent de la plate-forme pilote de la CENI (Commission électorale nationale indépendante) sous la direction de l’église du Réveil du président Tshisekedi. Lu sur le site web de la Libre Afrique, sous la signature de Marie-France Cros :

    « A la suite de la rupture des Eglises protestante et catholique avec les six autres dénominations membres de la Plateforme des confessions religieuses, chargée de choisir les dirigeants de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), ce sont les églises du réveil qui prennent la tête de ce qui reste de la plateforme, sous la direction d’un homme imposé par le cabinet du président Félix Tshisekedi.

    Le 27 octobre dernier, l’Eglise du Christ au Congo, principale institution protestante du pays, avait, dans un communiqué, annoncé sa « rupture » avec les confessions religieuses « signataires du procès-verbal de désignation du président » de la Ceni – Denis  Kadima, jugé proche du chef de l’Etat. Un président de la Ceni proche de l’ex-président Joseph Kabila avait précédemment permis d’importantes fraudes électorales dans le passé.

    https://afrique.lalibre.be/13362/le-pouvoir-des-eglises-en-afrique/

    Ces six confessions religieuses sont les musulmans, les kimbanguistes, les orthodoxes, les « églises indépendantes », l’Armée du Salut et « l’Eglise du réveil », qui regroupe différentes églises du réveil. Les catholiques sont majoritaires au Congo, tandis que les protestants de toute dénomination forment un peu plus d’un tiers des croyants, la majorité d’entre eux appartenant à l’ECC. Les kimbanguistes et les musulmans regroupent chacun 5% des Congolais.

    Pas les mêmes valeurs

    Le communiqué du 27 octobre constatait notamment que « l’Eglise du Christ au Congo ne partage pas les mêmes valeurs » que ces six membres, accusés de défendre « la thèse de la soumission totale au pouvoir » politique au lieu de soutenir « la mission prophétique de l’Eglise consistant à encourager le bien, dénoncer le mal et proposer des pistes de solution ». Le communiqué, long de cinq pages, dénonçait aussi « les menaces, les insultes et la campagne de dénigrement dont sont victimes l’Eglise du Christ au Congo et ses responsables ».

    Ce 29 novembre, l’Eglise catholique a, à son tour, annoncé suspendre sa participation à la Plateforme des Confessions religieuses, pour la même raison. « Avec la désignation des animateurs de la Ceni, les évêques se sont rendus compte de la grande divergence de doctrines et des perceptions de valeurs éthiques avec certaines confessions religieuses », les même six courants minoritaires.

    https://afrique.lalibre.be/13711/rdc-les-eglises-du-reveil-appelees-a-la-rescousse-par-le-pouvoir/

    Eglise du Réveil et Communauté islamique

    Ce 2 décembre, un communiqué de la Plateforme des Confessions religieuses, signé par les six courants minoritaires, a pris acte du retrait des deux courants religieux majoritaires et annoncé la désignation de « nouveaux animateurs ». Elle a élu à sa tête le représentant légal de l’Eglise du réveil, l’évêque général Israël Dodo Kamba Balanganay, qui remplace à ce poste Mgr Marcel Utembi, archevêque de Kisangani et président de la Conférence épiscopale catholique. La vice-présidence revient au représentant des musulmans, cheikh Abdallah Mangala Luaba, en remplacement du président de l’ECC, le Dr André Bokundoa-Bo-Likabe.

    Dodo Kamba IMG-20200917-WA0067.jpgSelon les informations de La Libre Afrique.be, le pasteur Dodo Kamba (photo) a été imposé en septembre 2020 à la tête de l’Eglise du Réveil du Congo par le pasteur Jacques Kangudia, membre du cabinet du président Félix Tshisekedi et « coordinateur pour le changement des mentalités ». Avant cela, Israël Dodo Kamba, faisait des prédications sur YouTube au nom de la Mission sacerdotale Royale (sic). Son accession à la tête de l’Eglise du Réveil du Congo avait nécessité la destitution – en contravention avec les statuts légaux, selon lui – de son président, le Général Sony Kafuta Rockman. Le président Tshisekedi est lui-même un adepte de l’Eglise de Réveil du Congo depuis sa conversion au pentecôtisme en 2015, sous l’influence du pasteur Jacques Kangudia. »

    Ref. RDCongo: l’Eglise du Réveil du Congo préside la Plateforme des confessions religieuses

  • La démission de Mgr Aupetit : pourquoi tant de précipitation ?

    IMPRIMER

    D'Aline Lizotte sur Smart Reading Press :

    LE VERDICT EST TOMBÉ : LE PAPE ACCEPTE DE DÉMETTRE L’ARCHEVÊQUE DE PARIS DE SA CHARGE ÉPISCOPALE

     
    Il n’a fallu que huit jours depuis la parution le 25 novembre de l’article accusatoire du Point, pour que l’on en arrive à l’acceptation par le pape, le 2 décembre, de la démission de l’archevêque de Paris ! Face à un tel séisme, le peuple chrétien, déjà sous le coup du rapport Sauvé, doit chercher à comprendre. Sans se laisser impressionner par le manteau de la honte dont on veut couvrir l’Église…C’est ce jeudi à midi que l’on a su la nouvelle, un semaine après que Mgr Michel Aupetit, ayant pris connaissance de l’article publié dans Le Point du 25 novembre, remettait sa charge épiscopale entre les mains du pape François. L’acte était parfait. Puisque c’est le pape qui nomme les évêques là où s’exercera leur pouvoir épiscopal de sanctifier, gouverner et enseigner cette partie du peuple de Dieu qu’est un diocèse, c’est à lui de juger et de démettre celui qui en est le titulaire. Il est le seul à déterminer la pertinence de son acte. Le peuple de Dieu n’a rien à dire !

    LE PEUPLE CHRÉTIEN DOIT CHERCHER À COMPRENDRE

    Rien à dire ne signifie pas ne rien comprendre. Pour le peuple chrétien de France, l’autorité morale de l’archevêque de Paris est plus forte que le périmètre de son autorité juridique. Si ce peuple n’a rien à dire, cela ne signifie pas qu’il ne doit rien comprendre. Du côté de Mgr Aupetit, il ne s’agit pas d’une décision émotionnelle. Préoccupé avant tout d’assurer, du mieux qu’il le pouvait, sa charge épiscopale que, de droit, il avait reçue du Christ lui-même par l’autorité du Pontife suprême, il a pris conseil auprès du cardinal Ouellet, préfet de la Congrégation pour les évêques, et de Mgr Celestino Migliore, nonce apostolique en France. Les deux prélats lui auraient conseillé de remettre sa charge, afin d’éviter une plus grande division dans le peuple chrétien.

    Si le peuple chrétien de France n’a rien à dire, cela ne signifie pas qu’il ne doit rien comprendre.
    Mgr Aupetit le dit très bien dans sa lettre qui commente la décision du pape. Cette lettre est un modèle d’humilité, de grandeur et de sens ecclésial. Faisant allusion à cette histoire de relation ambiguë avec une femme, il ajoute : ce n’est pas pour ce j’ai fait ou n’ai pas fait, avant de recevoir la charge du diocèse de Paris, que je remets ma charge au pape – si cela était, j’aurais démissionné bien avant – mais pour le bien du diocèse. Le pape François a donc pris rapidement sa décision, afin d’éviter une plus grande division chez les catholiques de France !Rien à dire, rien à comprendre exige-t-il de ne pas ouvrir la bouche ? Le peuple de France a-t-il quand même le droit de dire sa tristesse ou sa souffrance ? L’archevêque est condamné pour sa brutalité et son absence d’écoute, qui se seraient manifestées, entre autres, dans l’affaire du collège Saint-Jean-de-Passy et surtout dans l’affaire de la paroisse Saint-Merry. Mais était-ce la décision de l’archevêque d’envoyer les huissiers, en plein congé scolaire, au directeur de Saint-Jean-de-Passy, pour lui annoncer son congédiement comme directeur de l’établissement ? Cette décision, l’archevêque ne l’a connue que la veille au soir de son exécution. Est-ce une faute grave de la part de Mgr Aupetit de fermer le Centre pastoral de Saint-Merry, qui semblait avoir adopté le style de son premier curé, Daniel Duigou, célèbre pour ses fantaisies liturgiques et ses théories morales radicalement contraires à l’enseignement de l’Église ? Il prétendait aider les «pauvres», les divorcés remariés, les homosexuels, les adeptes du LGBT, non pour leur permettre de trouver une voie de vérité, mais pour les conforter dans leur comportement ! Mgr Aupetit a-t-il été insensible à la charité apostolique du cardinal Marty, fondateur de la paroisse et de son centre pastoral, en la confiant à l’œuvre de Sant’Egidio, dont on sait le charisme d’assistance aux pauvres ? A-t-il fait une faute, alors que les deux curés précédents avaient été contraints de démissionner, incapables de continuer à recevoir les insultes et les sarcasmes venus des directeurs de ce centre ?Mais il y a l’histoire de cette femme qui porte le scandale et qu’une certaine presse ressort, trop heureuse de donner un peu de sexe en pâture à ses lecteurs. Alors qu’il était vicaire général à Paris, Mgr Aupetit aurait fait une erreur de distribution de courrier à sa secrétaire, lui donnant une lettre à envoyer, sans se rendre compte que ce qu’il donnait était écrit pour la femme avec laquelle il aurait eu des relations «intimes et ambiguës». Cela passe comme du caramel sur une tartine. Quelle secrétaire avait donc Michel Aupetit, qui n’aurait pas fait connaître à son patron direct cette erreur ? Comment aurait-elle gardé cette lettre et l’aurait-elle remise à un membre plus élevé de sa hiérarchie ? Et le vicaire général ne s’en serait pas aperçu ? Si cette secrétaire a vraiment fait cela, elle a trahi son chef immédiat ! Et la chose n’aurait été connue qu’en 2020, alors que l’accident de distribution daterait de 2012 ? Il y a un certain nombre d’invraisemblances dans cette histoire !Mgr Aupetit a répondu discrètement. Sans nier l’existence d’une femme qui, à un moment donné, est intervenue dans sa vie, il semble nous laisser entendre que cette dernière a tenté de prendre trop d’importance. Ce qui est bien loin d’être rare. Il n’y a pas que les prêtres «célibataires» qui abusent des femmes consentantes. Il y a aussi – et ô combien ! – des femmes qui harcèlent les prêtres. S’il y avait eu relations sexuelles clandestines, le prêtre en aurait-il d’abord parlé à son chef hiérarchique et non à son confesseur ? Mgr Aupetit nie complètement toute relation d’intimité sexuelle. Pourquoi ne pas l’entendre et se délecter de cette petite histoire grasse qui salit l’archevêque et renforce le parti pris médiatique contre lui ?

    Lire la suite