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  • L'Église est en pleine crise, mais elle peut se relever même dans ses heures les plus sombres. La leçon de l'histoire

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    De Sandro Magister sur Settimo Cielo (traduction de Diakonos.be):

    L'Église est en pleine crise, mais elle peut se relever même dans ses heures les plus sombres. La leçon de l'histoire

    Pascal

    Dans la réflexion en vue d’un futur conclave – un raisonnement qui va crescendo parmi les cardinaux, comme Settimo Cielo est en train de le relayer – l’urgence de remettre au centre les questions capitales sur Dieu et sur l’homme se fait de plus en plus pressante, ces questions sur lesquelles l’Église tient ou tombe, pas pour seulement ralentir la décadence de l’Église actuelle, qui s’étale sous les yeux de tous, mais au contraire pour avoir confiance en une renaissance de vitalité chrétienne, même dans un monde largement indifférent et hostile.

    L’Église a déjà, par le passé, connu des périodes de décadence. La déchristianisation actuelle en fait partie. Mais rien ne dit que celle-ci doive être irréversible ni inéluctable, comme aucune des décadences précédentes ne l’a d’ailleurs été.

    Parce que dans l’histoire de l’Église, il y a eu aussi des saisons de renaissance religieuse. Qui n’ont d’ailleurs pas toujours été à l’initiative ni sous la conduite de la hiérarchie catholique. Au contraire, il n’est pas rare que celles-ci aient été animées de manière autonomie par des hommes cultivés, des intellectuels chrétiens cependant capables d’interpréter et d’inspirer même des mouvements de masse importants.

    Pour celui qui s’interroge sur l’Église d’aujourd’hui, il est donc plus instructif que jamais de retracer le déroulement de ces saisons. Et c’est ce que fait Roberto Pertici, professeur d’histoire contemporaine à l’Université de Bergame, dans cet essai qu’il a rédigé pour Settimo Cielo.

    Le professeur Pertici identifie au moins trois renaissances religieuses dans les cinq cents dernières années. La première est encouragée par le concile de Trente mais plonge ses racines dans le quinzième siècle et prend corps surtout dans le dix-septième siècle en France, le siècle de Pascal (portrait) et de « Port-Royal », pour ensuite décliner avec l’avènement des Lumières.

    La seconde fleurit après la Révolution française et Napoléon, dans le climat du romantisme et des nouvelles libertés. Elle est à la fois culturelle et politique, elle va de Chateaubriand à Rosmini, du « Génie du Christianisme » aux « Cinq plaies de la sainte Église ». Elle s’éteint après le raidissement anti-libéral de la hiérarchie ecclésiastique et l’émergence du positivisme scientifique.

    On retrouve la troisième à la croisée du dix-huitième et du vingtième siècle, il s’agit de celle du « Renouveau catholique », des grands convertis, de Bernanos à Eliot en passant par Chesterton, Papini avec son « Histoire du Christ ». Elle s’éteint à la moitié du siècle dernier avec le déclin du paradigme conservateur comme l’a analysé le professeur Pertici sur Settimo Cielo le 31 août 2020.

    Et la quatrième ? Le concile Vatican II a essayé de la lancer, celle fois sous l’impulsion des autorités de l’Église elles-mêmes. Mais sans y parvenir, par les raisons que Pertici a examinées dans un autre article de Settimo Cielo du 14 septembre 2020.

    L’Église d’aujourd’hui se trouve à ce croisement, entre une renaissance religieuse inachevée et l’avancée inexorable de la déchristianisation, face à un futur dans lequel tout peut encore arriver.

    Voici ci-dessous la première partie de l’essai de Pertici. La seconde partie et la conclusion suivront dans quelques jours.

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  • Un "converti littéraire" : Joris-Karl Huysmans

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    De KTO Télévision :

    Joris-Karl Huysmans, Le converti littéraire

    18/04/2022

    Alors qu’il vient d’achever son chef d’oeuvre A rebours, Joris-Karl Huysmans entame un cycle de quatre romans qui retracent les étapes successives de sa lente et douloureuse conversion à la religion catholique. Cette entreprise inédite soulève son cortège de questions non résolues qu’exprime le personnage de Durtal, alter ego de l’auteur, écrivain comme lui. Aux interrogations spirituelles et morales: que faire de sa propre vie ? Quels choix devons-nous prendre pour nous réaliser en tant qu’être humain ? S’ajoute une interrogation propre au métier d’écrivain : comment décrire sous forme de roman une conversion, événement unique et tortueux qui relève de l’inexprimable ? Dans cette recherche, celui qui est « entré en catholicisme comme dans une gouttière » (Léon Bloy), place l’Art face à la foi. La quête spirituelle n’est jamais loin de la quête esthétique. Une production Baïkal Production 2021 - Réalisée par Paul Bégin

  • Ce dimanche 24 avril : la Marche pour la Vie

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    Ce dimanche a lieu la Marche pour la Vie

    Est-ce qu'on se verra aussi dimanche?

    C'est comme si nos politiciens le faisaient exprès; justement cette semaine, un parti politique a (encore) présenté la proposition d'autoriser l'euthanasie pour les personnes atteintes de démence... ! La pente glissante n'a pas de fin. Nous devons montrer en masse que nous ne voulons pas d'une société avec une vision aussi négative de l'humanité et, une vision aussi négative de la dignité des autres êtres humains dont la qualité de vie ne correspondraient plus à une vision de la vie "parfaite". Il faut défendre les soignants et les médecins qui voient l'acte de provoquer intentionnellement la mort, s'imposer de plus en plus comme "un acte médical ordinaire", contre leur gré, dans les responsabilités du beau métier qu'ils ont choisi.

    La Marche pour la Vie ne souhaite aucun compromis à cet égard. Nous demandons que de tels plans soient arrêtés immédiatement, tout autre choix est inhumain et constitue un pas de plus sur la pente glissante... Nous demandons également une réforme totale de la commission euthanasie, qui travaille de manière médiocre et ne contrôle pas effectivement si les conditions d'euthanasie ont été bien respectées. Une émission "Pano" (VRT) l'a récemment mis en lumière : la commission lui-même se prend pour le juge, n'est pas transparent et ignore les médecins qui enfreignent la loi.

    "La commission lui-même se prend pour le juge. Elle ne contrôle pas le respect de la loi, elle l'enfreint... Les membres de la commission savent qu'ils peuvent toujours se protéger les uns des autres, cette impunité est effrayante.”

    L'ancien membre de la commission, Ludo Vanopdenbosch, a rompu l'omerta avec sa lettre de démission de la commission d'euthanasie.

    Cet événement parlera également de la déclaration du président français Emmanuel Macron, qui a déclaré en janvier vouloir inscrire le "droit à l'avortement" dans la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne...

    Il est très important que vous soyez là le dimanche. Soutenez-nous et soyez au rendez-vous ce dimanche au Mont des Arts à Bruxelles (près de la Gare Centrale), à ​​14h !

    Vous pouvez également soutenir la Marche en nous aidant à payer les frais. D'après notre budget et nos calculs actuels, nous avons un manque de 4.000 euros ! Chaque contribution est la bienvenue ; Si vous pensez pouvoir nous aider, nous serions très heureux de recevoir votre soutien via l'un des canaux suivants :

    J'espère vous voir alors dimanche !

    Wouter Suenens
    Président

    Je veux participer aux frais

    20 années d'euthanasie en Belgique

    Non à un « droit fondamental à l'avortement » !