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  • Un prêtre français populaire est poursuivi en justice pour avoir déclaré que l'homosexualité est un péché

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    D'Hélène de Lauzun sur European Conservative :

    Un prêtre français populaire est poursuivi en justice pour avoir déclaré que l'homosexualité est un péché

    "La morale chrétienne est attaquée", explique l'abbé Raffray, qui n'a fait que citer le catéchisme de l'Église catholique.

    22 mars 2024

    Le gouvernement français intente une action en justice contre un prêtre catholique qui a qualifié l'homosexualité de péché. Si cette nouvelle attaque contre l'enseignement moral catholique traditionnel a peu de chances d'aboutir, elle témoigne de l'animosité croissante et de l'incompréhension du catéchisme de l'Église catholique par une société qui a fait de la promotion de l'homosexualité l'un de ses principaux chevaux de bataille.

    L'abbé Matthieu Raffray, un prêtre qui célèbre la messe traditionnelle en latin et qui est bien connu des catholiques français sur les médias sociaux, a publié une courte vidéo sur les tentations sur son compte Instagram dans le cadre de ses enseignements de Carême, dans laquelle il explique que l'homosexualité est une "faiblesse" : "Nous avons tous des faiblesses : le cupide, le colérique, l'homosexuel", explique-t-il à son auditoire. Il considère l'homosexualité comme l'un de "tous les péchés, tous les vices qui peuvent exister dans l'humanité". Aurore Bergé, ministre française chargée de la lutte contre les discriminations, a qualifié ses propos d'"inacceptables". 

    Dans un message posté sur X, elle indique avoir "demandé à la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l'antisémitisme et la haine anti-LGBT (DILCRAH) de procéder à un signalement au procureur de la République sur le fondement de l'article 40" du code de procédure pénale. La DILCRAH a pris acte du message du ministre et a confirmé avoir "signalé au procureur de la République les propos homophobes tenus par M. Raffray sur ses réseaux sociaux". Dans son message, la délégation ajoute : "Parler de l'homosexualité comme d'une faiblesse est honteux".

    L'abbé Raffray est également attaqué parce que le ministre considère que ses propos font indirectement la promotion des "thérapies de conversion", interdites en France depuis 2022. En janvier, jouant sur les mots, le prêtre avait déclaré sur son compte Twitter que "toute retraite spirituelle est une thérapie de conversion", mais ses propos avaient déclenché une vague de commentaires hostiles de la part des associations LGBT.

    L'abbé Raffray s'est félicité sur X de la publicité que les "polémiques grotesques" ont donné à son compte, qui a dépassé en peu de temps les 20 000 followers. 

    Mais dans une interview accordée à l'hebdomadaire catholique Famille Chrétienne, l'ecclésiastique s'est inquiété de cette nouvelle tentative d'intimidation de l'enseignement moral traditionnel de l'Église catholique : "C'est la morale chrétienne qui est attaquée", a-t-il expliqué, ajoutant qu'il ne faisait que citer le Catéchisme de l'Église catholique, et en particulier le §2357 :

    L'homosexualité désigne les relations entre des hommes ou des femmes qui éprouvent une attirance sexuelle exclusive ou prédominante pour des personnes du même sexe. Elle a pris des formes très diverses au fil des siècles et des cultures. Ses origines psychologiques restent largement inexpliquées. S'appuyant sur l'Ecriture Sainte, qui la présente comme une grave dépravation, la Tradition a toujours déclaré que "les actes d'homosexualité sont intrinsèquement désordonnés".

    Ce n'est pas la première fois que la position de l'Église catholique sur l'homosexualité est portée devant la justice française. En 2022, un procès a été intenté à l'association Renaissance Catholique, pour des propos tenus dans un article publié en 2019, qui qualifiait l'union homosexuelle de "péché grave". La plainte a été déposée par trois associations de défense des droits LGBT. Le jugement, confirmé en appel, a estimé que les propos, qui reprenaient l'enseignement de l'Église catholique, n'étaient en rien discriminatoires. Il est donc peu probable que le rapport du gouvernement aboutisse à une condamnation. Néanmoins, la réaction violente et disproportionnée de la ministre Aurore Bergé prouve le degré d'hostilité des gouvernants français à la morale chrétienne.  

    Hélène de Lauzun a étudié à l'École Normale Supérieure de Paris. Elle a enseigné la littérature et la civilisation françaises à Harvard et a obtenu un doctorat en histoire à la Sorbonne. Elle est l'auteur de Histoire de l'Autriche (Perrin, 2021).

  • Belgique : la Chambre des représentants a adopté un nouveau système de sanctions en cas de violation de la loi sur l’euthanasie

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    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    Euthanasie en Belgique : la Chambre adopte le système de sanctions « graduel »

    22 mars 2024

    Le 21 mars, la Chambre des représentants belge a adopté en séance plénière un nouveau système de sanctions en cas de violation de la loi sur l’euthanasie, pour répondre aux demandes de la Cour constitutionnelle après l’affaire de Tine Nys (cf. Belgique : aucun dommage et intérêt contre le médecin qui a euthanasié Tine Nys, Euthanasie en Belgique : vérifier la volonté du patient serait seulement « formel » ?).

    La nouvelle loi prévoit une peine de 10 à 15 ans de prison en cas de violation des conditions « de base » exigées dans le cadre du recours à l’euthanasie, et une peine de 8 jours à 3 ans en cas de violation des conditions « procédurales » comme la consultation d’un deuxième médecin ou, si nécessaire, d’un pédopsychiatre (cf. Belgique : un système de sanctions « graduel » en cas de non-respect de la loi sur l’euthanasie). Les autres violations ne seront plus considérées comme des infractions pénales.

    Le texte adopté répond aussi à des arrêts précédemment rendus par la Cour constitutionnelle ou de la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH)

    Le « formulaire d’inscription » rempli par le médecin après l’euthanasie, pour examen par la Commission de contrôle et d’évaluation de l’euthanasie, sera  simplifié et numérisé pour suite à un arrêt de la CEDH.

    La Chambre a par ailleurs adopté une disposition sur la gestation par autrui (GPA) afin de répondre à un arrêt de la Cour constitutionnelle rendu le 30 mars 2023. Elle prévoit qu’en cas de GPA, la présomption de paternité du mari de la gestatrice puisse être contestée, quand les époux n’ont pas de projet parental commun. Enfin, le projet de loi adopté limite la possibilité de demander la révision d’une adoption à la personne adoptée elle-même, ce dès sa majorité.

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    Source : RTBF (22/03/2024) 

  • Avortement : regrets, pressions, mensonges; trois femmes témoignent

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    De l"ECLJ :

    Il faut que vous écoutiez ces femmes et partagiez ces témoignages bouleversants. Des milliers de femmes sont traumatisées parce qu'on ne les a pas mises en garde.

    Ce sont elles qui le disent : les séquelles psychologiques ne sont pas "une idée reçue". C'est une réalité parce qu'absolument personne ne peut souhaiter accoucher d'un fœtus mort dans ses toilettes et tirer la chasse comme si de rien n'était !

    L'avortement est le service après-vente d'une libération sexuelle délirante. Comme dit l'une des témoins : l'encouragement à la sexualité juvénile et inconséquente est la racine du problème. Qui dit sexualité dit responsabilité...

    Merci à ces trois femmes d'avoir accepté de témoigner. Pour les raisons expliquées dans la vidéo leur visage n'est pas montré et leurs voix ont été modifiées.

  • Le cardinal Müller dénonce l'"idéologie" synodale qui veut transformer l'Église en "ONG" (I)

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    De Michael Haynes sur LifeSiteNews :

    EXCLUSIF : Le cardinal Müller dénonce l'"idéologie" synodale qui veut transformer l'Église en "ONG".

    Le cardinal Müller a suggéré que la Voie synodale et le Synode sur la synodalité ont un "programme pour changer l'essence de l'Église en une organisation aidée par le monde intérieur".

    Le cardinal Müller interviewé par LifeSite, mars 2024.

    22 mars 2024

    L'ancien préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, le cardinal Gerhard Müller, a déclaré que les dirigeants de la Voie synodale allemande et du Synode sur la synodalité du pape François ne sont "pas intéressés par la mission de l'Église", mais qu'ils promeuvent un "agenda" visant à changer l'Église.

    Dans une interview exclusive et de grande envergure avec LifeSiteNews à Rome, le cardinal Müller a critiqué la voie synodale dans son pays natal, l'Allemagne, ainsi que le synode sur la synodalité actuellement en cours pour l'ensemble de l'Église. (Note de l'éditeur : l'intégralité de l'interview sera publiée en trois articles distincts, avec la transcription complète de chaque partie de la discussion présentée à la fin de chaque article. Les parties II et III seront publiées dans les prochains jours).

    La voie synodale allemande, entamée en 2019, a été une source de controverse depuis son lancement, les prélats et les laïcs allemands faisant pression pour des questions hétérodoxes dans le processus - telles que les bénédictions homosexuelles, les diacres féminins, les transsexuels admis à la prêtrise, et la gouvernance laïque de l'Église. Mgr Müller a régulièrement critiqué le processus, ses déclarations prenant une importance considérable en raison de sa nationalité allemande mais aussi de son statut au Vatican. 

    La voie synodale allemande et la mission de l'Église

    Lors de leur récente assemblée de printemps, les évêques allemands se sont finalement pliés aux ordres du Vatican et n'ont pas voté sur l'établissement d'un "Conseil synodal" permanent, qui aurait vu un mélange de laïcs et de clercs gouverner l'Église en Allemagne. Le Vatican a toujours exprimé ses inquiétudes au sujet du Conseil synodal, et la récente proposition des évêques allemands revêt une importance particulière. 

    S'adressant à ce journaliste, Mgr Müller a souligné l'inquiétude du Vatican à l'égard du Conseil synodal : "Le Comité synodal contredit absolument la constitution sacramentelle de l'Église catholique, [avec une] forme d'idées protestantes ou plus anglicanes où l'Église est gouvernée par le roi ou directement par un comité d'évêques, de prêtres et de laïcs".

    Le cardinal a déclaré que le gouvernement de l'Église "n'a rien à voir avec la gouvernance politique, mais est une représentation de l'œuvre pastorale de Jésus-Christ".

    Jésus, le pasteur, est le bon berger, qui conduit les gens non pas vers un but défini par nous ou un paradis terrestre, mais vers Dieu, vers la connaissance de Dieu dans cette vie, dans ce court laps de temps. Nous avons notre existence sur terre, mais nous avons la vocation pour la vie éternelle et c'est pourquoi les bons pasteurs doivent donner leur vie pour conduire tous les gens à Dieu et à la vie éternelle.

    Mgr Müller a affirmé que "derrière le Comité synodal se cache une idée erronée de ce qu'est une Église et de ce qu'est la mission de l'Église". Cela est dû au fait que les responsables de la Voie synodale considèrent "l'Église comme une réalité plus politique, idéologique, pour le progrès de l'humanité dans un paradis terrestre plus socialiste ou libéral, qui n'arrivera jamais".

    L'ancien préfet de la CDF a félicité le Vatican d'avoir empêché le Conseil synodal de voir le jour, mais il a ajouté qu'"il aurait été préférable de comprendre ce qui se passe, de ne pas vaincre le mal au dernier moment, mais dès le début".

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