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  • Le pape aussi doit obéir

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    Lu cette réflexion sur le site « Benoît et moi » (extrait de la traduction d’une note d’Antonio Socci) :

    « Il y a beaucoup de confusion dans l'Eglise pour le Synode qui s'ouvre aujourd'hui et discutera de la communion pour les divorcés remariés. Beaucoup de croyants sont perdus face à la voie «révolutionnaire» indiquée par le cardinal Kasper, qui avait été chargé par François de lancer la nouveauté au Consistoire de Février et qui dit toujours parler au nom du Pape («J'ai parlé avec le Saint Père. Nous sommes d'accord sur tout»). 
    L'écrasante majorité des cardinaux est en total désaccord avec lui. Alors maintenant, que va-t-il arriver? 

    Le pape peut-il vraiment prendre un chemin qui renverse ce que l'Eglise, selon les paroles de Jésus et les textes pauliniens, a toujours enseigné pendant deux mille ans? Est-il possible de mettre en discussion les commandements de l'Evangile et les sacrements? Certains croient que les Papes peuvent le faire et les médias alimentent cette attente. En réalité, il n'en est rien, parce que - comme l'a toujours dit Benoît XVI - l'Eglise est au Christ et pas aux papes, qui en sont les administrateurs temporaires et non les maîtres. 

    Ils sont soumis à la loi de Dieu, et à la Parole de Dieu et doivent servir le Seigneur et de garder le «depositum fidei» qui leur est confié. Ils ne peuvent pas s'en emparer ou le modifier en fonction de leurs propres idées. Ce que beaucoup - même parmi les croyants - ignorent, ce sont les limites très strictes que l'Église a toujours imposées aux Papes, tout en reconnaissant l'«infaillibilité» pétrinienne dans les déclarations «ex cathedra» sur les questions de foi et de morale. Justement dans la Constitution dogmatique «Pastor Aeternus» par laquelle le Concile Vatican I définit l'infaillibilité pontificale, on lit: 

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  • France : La Manif pour tous partie pour durer ?

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    Un phénomène sociétal à prendre aussi en compte par les « pères » synodaux de l’Eglise catholique  réunis  à Rome pour scruter  à nouveaux frais les signes des temps (formule un peu usée) sur la famille. Réunissant des dizaines de milliers de personnes dans la rue le 5 octobre contre la GPA et la « théorie du genre », la Manif pour tous confirme sa capacité de mobiliser des foules et de renouveler ses thématiques. De Henrik Lindell et Pierre Jovanic sur le site web de « La Vie » :

    « On n’a jamais vu une mobilisation aussi durable sur une question de société. » Dans cette formule, Franck Meyer résume probablement l’originalité de la Manif pour tous dont il est un des porte-parole. Maire d’une petite commune, Sotteville-sous-le-val (Seine-Maritime), il fait partie de cette nombreuse foule qui vient de défiler sans incidents dans les rues de Paris le 5 octobre. Ils étaient 70 000, selon la police. Plutôt 500 000, selon les organisateurs.

    La réalité est sans doute entre les deux. Ces chiffres confirment en tout cas que La Manif pour tous a réussi son pari de mobiliser à peu près autant de personnes que la dernière fois, le 2 février, où ils étaient 80 000, selon la police, et 500 000, selon les organisateurs. Et cela même si elle n’atteint pas les scores records enregistrés en 2013 (les 13 janvier et le 24 mars de l’année dernière, la police comptait plusieurs centaines de milliers de personnes, alors que les organisateurs revendiquaient plus d’un million de manifestants). Aujourd’hui, il serait difficile de contredire le jeune coordinateur général Albéric Dumont qui juge que « aucun mouvement ne pourrait mobiliser autant de monde dans la rue sur des enjeux politiques ». Un propos souvent repris par les militants ce dimanche, comme un slogan

    « J’avais peur en arrivant que les manifestants seraient moins nombreux aujourd’hui, mais je suis agréablement surpris du nombre de personnes présentes, avec beaucoup de jeunes », nous confie Nicolas Dhuicq, député UMP de l’Aube. Il fait partie de ces quelques parlementaires de droite (une petite dizaine) qui ont marché ce dimanche. Ni lui, ni aucun des poids lourds politiques présents - comme Laurent Wauquiez et Hervé Mariton - ne dictent le jeu ici, mais semblent au contraire suivre ce mouvement populaire qui les dépasse largement. A droite, à l’UMP comme à l’UDI, les leaders se situent par rapport à LMPT et à leur demande d’abroger la loi Taubira, non l’inverse. « On ne se laisse instrumentaliser par personne », nous dit Ludovine de La Rochère, présidente de LMPT. Qui se félicite par ailleurs du revirement de Manuel Valls en matière de GPA. Jeudi dernier, dans une interview à La Croix, le Premier ministre expliquait qu’il était favorable à une interdiction totale de la GPA, en France, et même au niveau mondial.

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