Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 4

  • Les jeunes enfants soumis à une campagne de promotion des travestis

    IMPRIMER

    Du site "Pour une école libre au Québec" :

    Les jeunes enfants sont soumis à une campagne de promotion des travelos

    Dans les écoles, les bibliothèques ou les médias, les petits Français sont soumis depuis quelques mois à une campagne de promotion des « drag-queen ». Quel est l'objectif si ce n'est de déstabiliser tous leurs repères dans une période où ces jeunes enfants se construisent ?

    En Grande-Bretagne, un spectacle de travelos pour bébé provoque la colère et l’indignation

    • Dans ce numéro destiné aux bébés, un homme à moitié nu et chaussé de cuissardes exécute un numéro de bondage (asservissement) devant des enfants et des parents lors d'un "événement sensoriel".

    • Le cabaret "CabaBabaRave" se présente lui même comme « une "petite tranche de plaisir de l'après-midi" qui mêle cabaret et "moments sensoriels captivants pour les bébés" avant de "se terminer en rave". » (plus de détails en anglais)

  • En route vers le totalitarisme nouveau du « monde d’après » …

    IMPRIMER

    Profitez tant qu’il est encore temps de votre liberté d’expression. L’ONU envisage d’autoriser des logiciels d’IA à censurer toutes vos interventions sur Internet. Si vous osez émettre des objections contre l’avortement, contre l’idéologie du genre, contre le néo-féminisme intersectionnel ou contre tout autre rengaine de la pensée unique, vous serez censuré(e), voire poursuivi(e) en justice !

    En route vers le totalitarisme nouveau du « monde d’après » …

    De zenit.org :

    L’intelligence artificielle au service de la censure de ceux qui s’opposent à l’avortement et à l’idéologie du genre

    Les gouvernements occidentaux progressistes encouragent la censure mondiale par le biais de l’intelligence artificielle

    Les premiers programmes d’intelligence artificielle viennent de commencer à émerger, mais les pays progressistes ont déjà l’intention d’utiliser la nouvelle technologie pour faire taire les conservateurs et tous ceux qui s’opposent à l’avortement et aux revendications homosexuelles/trans.

    Les gouvernements occidentaux progressistes encouragent la censure mondiale par le biais de l’intelligence artificielle pour lutter contre la « violence sexuelle et sexiste facilitée par la technologie », un nouveau terme qui peut être utilisé pour consolider l’opposition à l’avortement et aux droits des homosexuels/trans comme une forme de violence en ligne et la réprimer.

    La violence sexiste facilitée par la technologie comprend « le harcèlement, la manipulation d’informations, la désinformation et la cybercriminalité, la misogynie en ligne et l’incitation à la haine », selon les propositions présentées cette semaine par l’Union européenne, les États-Unis, le Canada et d’autres pays progressistes dans le cadre des négociations de l’accord annuel de la Commission des Nations Unies sur le statut juridique et social de la femme.

    Les propositions de l’Union européenne appellent à un « changement de paradigme » dans la technologie qui « contribue à transformer les normes sociales », notamment en programmant des algorithmes « qui adoptent une approche de la numérisation basée sur les droits de l’homme, centrée sur les personnes et sensible aux questions de genre, avec des principes féministes d’inclusion, d’intersectionnalité et de changement.

    Ces mesures sont nécessaires pour surmonter les « préjugés sexistes » dans les données et la technologie, selon l’Union européenne. Ils recommandent « de prendre des mesures algorithmiques équitables pour corriger les préjugés et les obstacles de la vie réelle », notamment « en améliorant la conservation et la modération du contenu ».

    L’administration Biden ne s’est pas opposée à ces appels à restreindre la liberté d’expression malgré les récentes critiques selon lesquelles les agences fédérales auraient mené des campagnes de censure massives par le biais de plateformes de médias privés, notamment les géants des médias sociaux Google, Facebook et Twitter.

    La proposition américaine dans les négociations appelait le « secteur privé » à continuer de modérer et de gérer le contenu à la demande des gouvernements, en essayant de contourner les critiques selon lesquelles la censure sanctionnée par le gouvernement, même si elle est menée par un intermédiaire privé, viole la liberté d’expression du premier amendement de la Constitution américaine.

    Les négociations sur les conclusions concertées de la Commission de la condition de la femme ont commencé cette semaine par un stratagème des pays occidentaux progressistes pour clore le débat sur tout langage lié à la « santé sexuelle et reproductive et aux droits reproductifs ». Lors des dernières négociations, ils se sont montrés inflexibles en affirmant que ce langage est immuable et ne peut être retiré de la politique de l’ONU.

    Parmi les autres sujets qui devraient être négociés, citons le droit des enfants à la confidentialité en ligne. Le projet d’accord proposait de manière controversée l’adoption d’une « approche fondée sur les droits de l’homme » et recommandait de suivre « les normes des droits de l’homme ». Les récentes déclarations du système des Nations unies sur le droit à la vie privée sont très controversées.

    Selon un expert de l’ONU sur les droits de l’homme liés à la vie privée, le droit des enfants à la vie privée comprend le droit d’« explorer en toute sécurité et en privé leur sexualité à mesure qu’ils grandissent, que ce soit hors ligne ou en ligne », le droit aux « soins de santé trans » et à la « reconnaissance légale du genre », ainsi que le droit de se livrer à « des activités sexuelles consensuelles entre pairs, y compris des informations et des services de sexting ». Par conséquent, les agences des Nations Unies affirment que le droit des enfants à la vie privée inclut l’accès à la pornographie.

    Les conclusions concertées devraient être intégrées aux normes et aux bonnes pratiques environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) que l’Assemblée générale est prête à adopter pour toutes les plateformes technologiques par le biais du « Digital global compact », un nouvel accord international sur la réglementation technologique, y compris la technologie artificielle, qui devrait être adopté en septembre 2024 dans ce qui a été surnommé « le Sommet du futur ».

  • Dans le livre 'El Pastor', le Pape François clarifie les points clés de son pontificat : vaincre la corruption, le centralisme du Vatican et la pédophilie

    IMPRIMER

    Lu sur Il Sismografo :

    EL PASTOR - SERGIO RUBIN - FRANCESCA AMBROGETTI - SBS Librerias

    Dans le livre 'El Pastor', le Pape François clarifie les points clés de son pontificat : vaincre la corruption, le centralisme du Vatican et la pédophilie.

    Dans le nouveau livre de Sergio Rubin et Francesca Ambrogetti sur le Pape François, "El Pastor", est clarifiée, du moins en partie, une phrase que le Souverain Pontife a répétée plusieurs fois au cours des dix dernières années et dont la portée totale et définitive est toujours restée ambiguë. La phrase en question, contenue dans de nombreuses interviews, est la suivante : "Ce que j'ai mis en marche, c'est ce que les cardinaux m'ont demandé" (Télam, juillet 2022). Et qu'ont demandé les cardinaux dans les congrégations pré-conclaves ?

    Selon ce que dit le pape en partant du cœur de son ministère, "revitaliser l'annonce de l'Évangile", les demandes du collège des cardinaux étaient, il y a dix ans :
    (1) de mettre fin à la corruption qui pillait le patrimoine du Saint-Siège,
    (2) mettre fin au centralisme du Vatican et aux courtisans de la papauté
    (3) écraser la pédophilie

    Le Pape François a répondu à la première demande, selon la majorité des observateurs, par la création du Secrétariat pour l'économie et par un ensemble substantiel d'actes juridiques nécessaires et urgents pour articuler et donner effet à cette soi-disant "réforme économique".

    La réponse à la deuxième demande a été la Constitution Apostolique Praedicate Evangelium qui réforme la Curie et articule un nouvel organigramme en vigueur depuis plus de six mois et élaboré par le Conseil des Cardinaux sur une période de huit ans.

    Enfin, dans le cas de la lutte contre la pédophilie, deux aspects ressortent : d'une part, des dizaines d'interventions du pape, certaines de nature législative et disciplinaire ; d'autre part, plusieurs gestes pastoraux avec une attention particulière aux victimes, souvent définies comme " prioritaires ".

    Extrait du livre "El Pastor" :

    Rubin et Ambrogetti : Concrètement, à la fin, vous avez reçu une Eglise avec beaucoup de problèmes, pas de petits défis ...

    François : Mon programme de gouvernement est d'exécuter ce que les cardinaux ont exprimé dans les congrégations avant le conclave.

    Rubin et Ambrogetti : Revitaliser l'annonce de l'Evangile, diminuer le centralisme du Vatican, éradiquer la pédophilie ...

    François : Et combattre la corruption économique ... Je suis désolé si quelqu'un n'a pas vu cela venir. [1]

    Pour le Saint-Père, les réformes les plus importantes dans le bilan de ses dix années de pontificat sont les défis qu'il a énumérés.

    Si, dans le passé, le patrimoine et les ressources du Saint-Siège ont fait l'objet, pendant de nombreuses décennies, de vols, de mauvaise gestion, de mauvais investissements, de blanchiment d'argent et de connivences avec des groupes maçonniques et mafieux de la haute finance, tout cela serait désormais terminé.

    Ces derniers temps, la pourriture qui, pendant trop d'années, a été couverte et protégée même par des hommes d'Église, apparaît au grand jour, grâce au travail de nettoyage et de transparence de son pontificat.

    D'autre part, dans la ligne de mire du projet de François, depuis qu'il est encore en Argentine, se trouve la nomenklatura vaticane, "la cour qui est la lèpre de la papauté", a-t-il dit un jour à Eugenio Scalfari qui lui posait une question sur la Curie.

    François a immédiatement précisé : "Non !, dans la Curie il y a parfois des courtisans, mais la Curie dans son ensemble est autre chose. C'est ce qu'on appelle dans les armées l'intendance, elle gère les services qui servent le Saint-Siège. Mais elle a un défaut : elle est vaticano-centrée. Elle voit et s'occupe des intérêts du Vatican, qui sont encore, pour la plupart, des intérêts temporels. Cette vision vaticane néglige le monde qui nous entoure. Je ne partage pas cette vision et je ferai tout pour la changer. L'Église est ou doit redevenir une communauté du peuple de Dieu, et les presbytres, les curés, les évêques ayant le souci des âmes, sont au service du peuple de Dieu. " [2]
    _________________________

    [1] Original en espagnol. Page 230 "El Pastor" :
    — Al fin de cuentas, recibió una Iglesia con muchos problemas que implicaban desafíos no menores…
    — Mi programa de gobierno es ejecutar lo que los
    cardenales manifestaron en las congregaciones genera les en vísperas del cónclave.
    — Revitalizar el anuncio del Evangelio, disminuir el centralismo vaticano, desterrar la pedofilia…
    — Y combatir la corrupción económica… Lamento si alguno no se dio cuenta de cómo iba a terminar esto.
    [Le Pape conclut cette réponse, selon la version d'Eugenio Scalfari dont l'interview a suscité une grande polémique, en ajoutant : " L'Église est ceci, un mot qui n'est pas par hasard différent du Saint-Siège, qui a sa propre fonction importante mais qui est au service de l'Église. Je n'aurais pas pu avoir une pleine foi en Dieu et en son Fils si je n'avais pas été formé dans l'Église et j'ai eu la chance de me trouver, en Argentine, dans une communauté sans laquelle je n'aurais pas pris conscience de moi-même et de ma foi".

  • Agitation africaine; non à la bénédiction des couples homosexuels, oui à l’intolérance entre tribus

    IMPRIMER

    Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso, en traduction française sur Diakonos.be :

    L’Afrique s’agite. Non à la bénédiction des couples homosexuels, oui à l’intolérance entre tribus

    Le Pape François aime beaucoup la messe en rite congolais. Et ça lui plaît également – il l’a dit – que la communauté congolaise à Rome soit « dirigée par une sœur qui commande comme si elle était évêque ». Les statistiques le confirment : aujourd’hui, la République Démocratique du Congo est le troisième pays au monde avec les plus hauts indices de fréquentation de la messe catholique, avec 37,5 millions de pratiquants réguliers, précédé seulement par les Philippines et le Mexique. Quatre autres pays africains complètent le Top 10 : le Nigéria, l’Ouganda, la Tanzanie, l’Angola. Tous devant l’Italie.

    L’Afrique est aussi le seul continent où les catholiques sont aujourd’hui en croissance. Lors de son récent voyage au Congo et au Soudan du Sud, François a été accueilli par des foules imposantes. Il a effectué cette seconde visite en compagnie du primat de l’Église anglicane, Justin Welby, et le modérateur de l’Église presbytérienne d’Écosse Iain Greenshields : tous les trois ensemble pour montrer à ce peuple déchiré par une guerre civile la bonté d’une paix entre trois frères de foi.

    Mais il y également l’autre visage de l’Afrique catholique, bien plus inquiétant celui-là, pour le Pape François et pas seulement pour lui, en bien comme en mal.

    Le premier signe d’inquiétude est donné par ce qui est arrivé à l’Église anglicane, immédiatement après le voyage au Soudan du Sud, les premiers jours du mois de février.

    Pour faire bref, l’Église d’Angleterre présidée par Welby a approuvé la bénédiction des couples de même sexe, sous la pression des factions nord-atlantiques de l’anglicanisme, mais avec l’opposition de celle des pays du Sud, et plus particulièrement de l’Afrique, qui représente les trois quarts de l’ensemble.

    Avec pour résultat le refus d’obéissance au primat anglican de la part du Global South Movement de l’anglicanisme, qui a justement comme président l’archevêque du Soudan et du Soudan du Sud, Justin Badi Arama.

    En substance, on a assisté à une scission. Arama a déclaré que l’archevêque de Cantorbury Welby a trahi l’Église anglicane et a donc cessé d’être considéré comme le primat de l’ensemble de la communion.

    Ce qui est frappant, c’est la similitude entre la cause de cette scission et ce qui se passe chez les catholiques. Parce que là aussi, il y a une faction du Nord, avec à sa tête l’Église d’Allemagne, qui veut la bénédiction des couples homosexuels et qui la pratique déjà, avec l’opposition d’une bonne partie du Sud, en particulier en Afrique : une opposition qui se fait encore plus intransigeante dans le champ politique, comme le monde le cas du Soudan du Sud.

    Le Pape François a jusqu’ici laissé aller cette tension à distance des différentes positions, se montrant à compréhensif pour tous, à sa manière. Mais quand le synode mondial qui le Pape a convoqué en octobre se trouvera face à une telle question et à d’autres semblables, il est prévisible que l’opposition africaine éclatera au grand jour.

    « Nous préférons une Église qui soit une maison avec des règles et des principes, et non une tente dans laquelle n’importe qui peut rentrer », a déclaré le Père Vitalis Anaehobi, Nigérian, secrétaire général de la Conférence épiscopale régionale de l’Afrique de l’Ouest qui comprend le Nigéria, la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, la Guinée, le Bénin, le Mali, le Togo, le Ghana, le Sénégal, l’Île Maurice, le Cap-Vert, la Guinée Bissau, la Gambie et la Sierra Leone, en présentant les résultats des synodes locaux préparatoires à la session de Rome.

    Les déclarations d’Anaehobi étaient clairement une pique polémique visant le slogan « inclusif » choisir par Rome pour le synode, repris par le prophète Isaïe : « Élargis l’espace de ta tente ».

    Mais il y a également un autre élément inquiétant dans le catholicisme africain. C’est le fait qu’il soit empreint d’oppositions tribales.

    Au Soudan du Sud, il y a eu un évêque, le missionnaire italien Christian Carlassare, qui est arrivé à pieds (photo) de son diocèse de Rumbek pour rencontrer le Pape à Djouba, accompagné par des dizaines de fidèles fervents mais qui, peu après sa nomination, dans la nuit du 25 avril 2021, a été victime d’une embuscade. On lui a tiré dans les jambes, le contraignant à une longue convalescence et à reporter de presque un an à consécration épiscopale. Ses agresseurs étaient un prêtre et quatre fidèles du diocèse, ensuite condamnés à sept ans de prison. Ils appartenaient à la tribu Dinka, la même que Salva Kiir, le président du Soudan du Sud, et ils ne toléraient pas que le nouvel évêque, un étranger, remplace le coordinateur diocésain, lui aussi Dinka, qui avait jusqu’ici assuré l’administration provisoire du diocèse.

    En Afrique, il est fréquent que des faits de tribalisme éclatent lors de la nomination des évêques. Le 11 février dernier, le Pape François, quelques jours après être rentré de son voyage en Afrique, a nommé John Hassam Koroma évêque de Makemi en Sierra Leone. Ce diocèse n’avait plus d’évêque depuis 2012. Ou plutôt, on lui en avait bien envoyé un, mais qui n’a jamais pu y mettre les pieds. Il s’appelait Henry Aruna et sa seule faute était d’appartenir à la tribu Ende, mal vue des Temne qui sont dominants à Makemi. Trois ans plus tard, Rome a fini par assigner à Aruna un autre diocèse, celui de Kenema. Mais il aura fallu sept ans de plus et deux administrateurs provisoires avant de trouver un nouvel évêque pour Makemi qui soit enfin accepté.

    Il y ensuite les affaires encore non résolues de diocèses encore vacants à cause d’oppositions tribales. Le cas le plus emblématique est celui d’Ahiara au Nigeria. En décembre 2012, Peter Ebere Okpaleke est nommé évêque mais est empêché d’y entrer parce qu’il appartient à une sous-tribu adverse. Le blocage se prolongera pendant cinq ans jusqu’à ce qu’en 2017, le Pape François ne prenne lui-même la question en mains et convoque à Rome les protagonistes de l’affaire : l’évêque pris en otage, une représentation du clergé et des fidèles locaux ainsi que les principaux responsables de l’épiscopal nigérian.

    La terrible réprimande que le Pape réserva aux récalcitrants fut ensuite rendue publique. Il les a accusés de « détruire l’Église », de commettre « un péché mortel » et a ordonné à chaque prêtre du diocèse de remettre dans les trente jours une lettre de soumission totale, sous peine d’encourir la suspension « a divinis ».

    Mais malgré cette mesure extrême, François n’a pas obtenu ce qu’il voulait. En 2018, le Pape a accepté la démission d’Okpaleke de l’évêché d’Ahiara et lui a confié en 2020 un nouveau diocèse créé exprès pour lui, celui d’Ekwulobia. Et le 27 août 2022, il l’a même créé cardinal.

    Et le diocèse d’Ahiara ? Toujours sans évêque. Okpaleke appartenait à la même tribu, les Igbo, que les habitants du diocèse. Mais par malheur « je parle un dialecte Igbo et la population d’Ahiara en parle un autre », a-t-il déclaré dans une interview au journal « Avvenire » il y a quelques jours. « On s’est retrouvé devant un refus de dépasser un particularisme sous-ethnique pour construire une identité à un niveau plus élevé, non seulement dans la vision chrétienne qui considère les baptisés comme étant tous frères et sœurs, mais également au niveau d’une appartenance commune à une même tribu ou groupe ethnique ».

    *

    Sur les possibles effets des divergences entre Nord et Sud dans l’ensemble du christianisme, pas seulement protestant, le théologien vaudois Fulvio Ferrario a posé un jugement clair dans le numéro de mars 2023 du magazine « Confronti » :

    « Le scénario suivant semble se profiler : d’un côté le monde riche, fortement sécularisé ; de l’autre, une minorité nordique chrétienne conservatrice et un christianisme du Sud qui n’a pas traversé les révolutions culturelles modernes. Dans un tel contexte, le protestantisme classique, en tant qu’expression d’un christianisme ouvert au dialogue avec le monde séculier finirait broyé ». Et avec lui également « ces pans du monde catholique, suspectés de ‘protestantisme’ qui, plus ou moins timidement, affirment vouloir se différencier du monolithisme romain ».

  • Philo à Bruxelles, 7 mars : « Se moquer de la philosophie, c’est vraiment philosopher » avec Stéphane Mercier

    IMPRIMER

    Philosophie à Bruxelles à la Grand-Place

    Retrouvons-nous ce mardi
    7 mars, à 19 h 30, pour la

    Conférence de Stéphane Mercier sur le thème :

    « Se moquer de la philosophie, c’est vraiment philosopher » :

    à propos de l’humour, de jeu et de la détente en philosophie.

    Adresse sur place :
    À la Bécasse
    Rue de Tabora 11, 1000 Bruxelles
    salle à l’étage

    Je m’inscris

    Depuis chez vous :
    Vous pouvez également suivre la conférence en direct ici.

    L’héritage stoïcien en régime chrétien

    L’époque moderne va porter l’intégration du stoïcisme à des sommets inégalés. Mais, on le sait, il n’y a pas loin du Capitole à la Roche tarpéienne. Ce basculement remarquable formera le point de départ de cette sixième conférence : la faveur dont a joui le stoïcisme cède la place à un scepticisme généralisé chez les moralistes : toute cette belle philosophe n’est-elle pas qu’une façade de l’orgueil, voire de l’hypocrisie ? C’est le sens d’un frontispice fameux aux Maximes de La Rochefoucauld : le philosophe démasqué, Sénèque contraint de mettre bas le masque de la morgue philosophique. S’il peut être corrupteur ou dissolvant, comme on l’a vu dans la première conférence avec la pénétration du poison kantien dans les consciences, le scepticisme à l’endroit de la philosophe peut servir de garde-fou afin de préserver le philosophe lui-même de l’orgueil.


    Ici, nous parlerons donc des façons dont on peut se ménager, en philosophie, une posture de retrait. « Se moquer de la philosophie, c’est vraiment philosopher », écrit Pascal. Car l’humour n’est pas étranger à la tradition philosophique : le sérieux Platon n’a pas oublié de sourire ; les prédicateurs cynico-stoïciens employaient volontiers l’arme du rire pour rappeler leurs auditeurs à l’ordre ; Lucien de Samosate se moquait des pédants qui, en se présentant comme des philosophes, faisait certes grand tort à la vraie philosophie ; et saint Thomas, enfin, nous rappelle les vertus de l’antique « eutrapélie » d’Aristote : signe distinctif du bon convive, l’eutrapélie est l’enjouement, la qualité de qui sait être plaisant quand le moment est venu de se donner un peu de relâche.

    Car il y a, chez saint Thomas, une doctrine du jeu, de la détente nécessaire à l’épanouissement d’une pensée saine : c’est de tout cela qu’il sera question dans notre sixième conférence.

    Cette conférence vous intéresse ?

    Je m’inscris pour assister sur place

    Vous habitez trop loin ?

    Je définis un rappel YouTube

    Quand ? Mardi 7 mars à 19 h 30

    À la Bécasse Rue de Tabora 11, 1000 Bruxelles Salle à l’étage

    Infos supplémentaires

    Séance de questions & réponses à la fin de la conférence, sur place. Pour les téléspectateurs, envoyez vos questions par chat, en direct sur YouTube ou par SMS, Telegram, Signal, emailformulaire de contact etc.)

    Plus d’informations