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  • L'Eglise protestante évangélique d'Allemagne a perdu un demi-million de membres en 2022

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    Lu sur kath.net/news :

    Nouveau record : l'Eglise protestante évangélique d'Allemagne a perdu un demi-million de membres en 2022

    8 mars 2023

    L'EKD, que beaucoup perçoivent dans l'opinion publique comme l'antichambre des "Verts", enregistrera également pour la première fois en 2022 plus de départs que de décès.

    En 2022, le nombre de membres de l'Église protestante évangélique en Allemagne a diminué de plus d'un demi-million de personnes. En chiffres absolus, cela représente une baisse de près de 3 % et un nouveau record. Ainsi, seuls 22,7 % de la population sont encore membres d'une église qui n'est presque plus perçue par le public que comme une organisation en amont des "Verts". L'année dernière, le nombre de sorties d'Eglise a pour la première fois dépassé le nombre de décès au sein de l'EKD. Pour Annette Kurschus, la présidente, ce chiffre est "déprimant".

  • Pas de dépénalisation de l'avortement en Suisse

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    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    Suisse : pas de dépénalisation de l’avortement

    8 mars 2023

    En Suisse, le Conseil national a rejeté ce mardi, par 99 voix contre 91 et 6 abstentions, une initiative parlementaire visant à retirer l’avortement du code pénal.

    Une « initiative purement symbolique, absurde », estime Yves Nidegger, un de ses membres. En effet, aucune poursuite pénale liée à un avortement n’a été menée depuis 20 ans. Le « régime des délais » « rend de facto licite l’avortement, s’il est effectué dans le délai de 12 semaines », rappelle-t-il.

    « Il y aura toujours une tension entre le droit à la vie du fœtus et le droit individuel d’une femme à avorter », juge Yves Nidegger. « Le régime des délais est un compromis entre ces deux tensions ».

    La Suisse a l’un des taux d’avortement les plus bas d’Europe.

    Source : SwissInfo (07/03/2023)

  • Un prêtre kidnappé et assassiné au Cameroun

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    Une dépêche de l'Agence Fides :

    AFRIQUE/CAMEROUN - Un prêtre kidnappé et assassiné

    7 mars 2023

    Yaoundé (Agence Fides) - Un prêtre catholique a été enlevé et assassiné au Cameroun. Le père Olivier Ntsa Ebode a été retrouvé mort le 1er mars à Obala, une commune du département de la Lékié, dans la région centrale du Cameroun.

    Selon la presse locale, des hommes se sont présentés à son domicile dans la nuit du 28 février au 1er mars, affirmant qu'un de leurs proches était malade et avait besoin de ses services religieux. Le prêtre a accepté de monter avec eux dans une voiture pour se rendre sur place. En chemin, il a été assassiné puis jeté hors du véhicule.

    Le corps du prêtre a été retrouvé au petit matin et transporté à la morgue d'Obala. L'annonce de sa mort a suscité une grande émotion parmi les fidèles de l'Église catholique et la communauté locale, où le père Olivier était connu pour son engagement en faveur de la paix et de la justice sociale. (LM)

  • Refusons le radicalisme de l’idéologie transgenre

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    Emanant de personnalités libérales, publiée sur le site de la Libre, cette opinion ("contribution externe") dont nous ne partageons évidemment pas les considérations préliminaires nous paraît intéressante dans la mesure où elle dénonce les dérives du transgenrisme dans notre pays et invite à les combattre :

    Stop à la déconstruction du genre !

    Suppression de la mention du sexe sur nos cartes d’identité, remplacement du mot “mère” par “parent ayant accouché”, invitation aux enfants de 5 et 9 ans à se positionner sur leur identité sexuelle : ces projets inquiètent. Continuons à protéger et à soutenir les minorités sexuelles mais refusons le radicalisme de l’idéologie transgenre.

    Corentin de Salle, directeur scientifique du Centre Jean Gol et Jolan Vereecke, avocat et conseiller spécial du président du MR.

    Nous vivons dans l’un des pays les plus tolérants au monde envers les minorités sexuelles. C’est loin d’être le cas partout et cela n’a pas toujours été le cas sur notre continent : l’humiliation, la stigmatisation et la persécution ont longtemps été la règle en la matière. Succédant à de nombreuses avancées (égalité entre femmes et hommes, mariage entre personnes du même sexe, adoption homoparentale, etc.), la loi transgenre permet, depuis 2018, à toute personne majeure qui le désire de changer de prénom et de sexe sans devoir invoquer une raison médicale, sans procéder à une opération génitale ni même procéder à une transformation physique. Nous saluons ce droit à l’auto-détermination. Pourtant, sous prétexte de politiques “inclusives”, nous voyons aujourd’hui s’imposer au plus haut niveau une tendance lourde qui, niant la binarité des sexes, prône des solutions d’une radicalité aussi stupéfiante qu’inquiétante. C’est le cas de trois projets discutés dans différents gouvernements.

    Suppression de la mention du sexe sur nos cartes d’identité

    Premier d’entre eux : la suppression, pour tous, de la mention du sexe masculin ou féminin sur nos cartes d’identité. Rappelons tout d’abord que le sexe est le fait biologique donné (homme, femme ou personne intersexe) et le genre, l’identité sexuelle choisie (homme, femme ou non binaire). Deux éléments distincts qui – eux-mêmes – ne doivent pas être confondus avec l’orientation sexuelle (hétérosexuelle, homosexuelle, bisexuelle, asexuelle, etc.). Vu qu’il appartient à chacun de décider librement de ces diverses identités et à être traité avec respect, chacun devrait pouvoir exiger la suppression de la mention du sexe sur sa carte d’identité, peu importe la raison, par exemple si son genre ne coïncide pas avec son sexe. Pourquoi, dès lors, ne pas carrément supprimer cette mention pour tous, même pour le citoyen lambda qui n’a rien demandé à personne ? C’est le débat qui a agité le gouvernement fédéral à la fin de l’année dernière. Parce que, pour l’écrasante majorité des gens, l’identité de genre coïncide avec le sexe, et que, pour eux, le fait d’être homme ou femme constitue un des éléments fondamentaux de leur identité. N’est-il pas disproportionné, sous prétexte de satisfaire une infime minorité, de gommer cette mention pour tous ? Pourquoi le souci louable de satisfaire aux demandes légitimes des minorités devrait-il être rencontré d’une manière qui porte nécessairement atteinte au souci tout aussi légitime des personnes de la majorité à être reconnues dans leur identité ?

    Ne dites plus “mère “mais “personnes menstruées” ou “personnes à utérus”

    Autre dossier : le projet de suppression des filiations paternelle et maternelle. Il est en effet question de remplacer, dans le Code civil, le mot “mère” par l’expression “parent ayant accouché” et de gommer ainsi les notions de “paternité” et de “maternité” considérées par certains comme vexatoires pour les parents transsexuels. Cette suppression, en décalage radical avec la réalité sociologique dominante, est parfaitement inutile car il est tout à fait possible de créer une filiation transsexuelle, à l’image de la filiation adoptive et de la co-maternité qui existent déjà. Nul besoin de jeter par-dessus bord les notions de paternité et de maternité, dont l’ancrage sociétal, institutionnel, historique et culturel rend tout à fait légitime le maintien dans notre Code civil. De plus, cette proposition a pour effet de gommer la notion-même de femmes, ce qui heurte à raison de nombreuses féministes. En effet, parler, au nom de cette idéologie, de “personnes menstruées” ou de “personnes à utérus” ne conduit-il pas paradoxalement à invisibiliser les femmes ?

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  • Une application catholique bat Netflix, Instagram et TikTok dans les applications Google

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    De Rafael Llanes sur zenit.org :

    L’application catholique qui bat Netflix, Instagram et TikTok dans les applications Google

    100 millions de prières jusqu’à maintenant

    Apparue à l’université de Notre-Dame en 2018, Hallow s’est répandue dans 150 pays, réalisant 100 millions de prières jusqu’à maintenant, soutenues par l’application.

    (ZENIT News / Mexico, 05.03.2023) – L’application pour téléphone mobile appelée Hallow, avec des suggestions de prières, a été la plus utilisée ce mercredi des Cendres, battant Netflix, Spotify, Instagram et TikTok. Que se cache-t-il derrière cette réaction populaire, non promue par des intérêts commerciaux ?

    Apparue à l’université de Notre-Dame en 2018, Hallow s’est répandu dans 150 pays, réalisant 100 millions de prières jusqu’à maintenant, soutenues par l’application.

    Alex Jones, son fondateur, a déclaré au Daily Wire qu’ils ne s’attendaient pas à une telle réaction. Dans un monde où la présence de la prière et de la culture spirituelle est minime dans les informations grand public et les réseaux de télévision laïque, des millions d’individus cherchent à prier et à se rapprocher de l’exemple de Jésus, à savoir le jeûne et le dialogue avec Dieu. Se pourrait-il que l’inclination du cœur à se rapprocher de Dieu soit plus grande que ne le prétend la culture athée généralisée ?

    Cet événement numérique nous rappelle que chaque prêtre et chaque responsable pastoral est invité à répondre aux besoins spirituels actuels des personnes, souvent cachés et silencieux.

    Promouvoir la prière, la pénitence et la charité généreuse en ce temps liturgique du Carême devient une nécessité réclamée par une grande majorité de personnes silencieuses et ouvertes au mystère.

  • 11 - 19 mars : neuvaine de saint Joseph avec Hozanna.org

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    Neuvaine du 11 mars 2023 au 19 mars 2023

    Comment être une famille heureuse et rayonnante ? Saint Joseph, choisi pour être le chef de la sainte famille, est l'exemple à suivre par excellence pour guider sa famille vers le bonheur !

    Saint Joseph : le plus grand saint !

    Après la Très Sainte Vierge Marie, Saint Joseph est incontestablement le plus grand saint du ciel. Pourquoi le plus grand ? Parce qu'il a eu dans ses bras de père le Dieu Incarné, et dans ses bras d'époux la Reine du Ciel !

    Il a rempli sa mission tel que Dieu l'espérait et à la manière des grands... Dans le silence de son atelier, dans l'humilité de sa maison, tandis que ses mains travaillaient le bois,
    son cœur ne se reflétait que dans les images de Jésus et de Marie, la raison de toute son existence. 

    En ces 9 jours, posons nos regards sur Joseph, l'homme de confiance du Père qui lui confie son Fils unique et Celle dont il a pris chair : Il est « Joseph, l'époux de Marie, de laquelle est né Jésus » (Mt 1,16). 

    L'Évangile ne nous apprend aucune parole exprimée par lui, évidemment pas parce qu'il ne parlait pas, mais parce que ses paroles les plus éloquentes étaient ses œuvres, ses actes de foi, d'espérance et d'amour ; ses paroles les plus éloquentes étaient son service, son écoute, sa patience, son partage, sa joie, son unité et sa présence.

    Pourquoi ne pas suivre l'exemple du « bon pape Jean XXIII » qui avouait en toute simplicité : « saint Joseph, je l'aime beaucoup, à tel point que je ne puis commencer ma journée, ni la finir, sans que mon premier mot et ma dernière pensée soient pour lui. » ?

    Sœur Maria Clara, sœur de Mater Dei du sanctuaire Saint Joseph du Bessillon

    Comment s'inspirer du modèle de la sainte famille au XXIème siècle ?

    Dans notre société moderne où l'individualisme croît terriblement, il est difficile de construire un foyer saint, où chaque membre trouve sa place et où règne le partage et l'amour mutuel. Le plus souvent, nos agendas surchargés nous amènent à avoir des vies parallèles, et nous perdons le trésor de se construire en famille. 

    Comment y remédier ? Comment remettre au sein de sa famille des vertus trop longtemps égarées ?

    Posons notre regard sur la sainte famille et imitons là !

    Demandons à saint Joseph, chef de la sainte famille, de faire de nous des familles saintes et véritablement heureuses, où règnent la joie, le service, la prière, la bienveillance, l'écoute, l'unité, la patience, le partage et la présence.

    9 méditations sur 9 vertus (en texte et vidéo) de saint Joseph 

    • La Prière
    • La présence
    • Le service
    • L'unité
    • La bienveillance et l'amour
    • L'écoute
    • La patience
    • Le partage
    • La joie et l'humour 

    par 9 prêtres en mission sur les réseaux sociaux

    L'abbé Martial Merlin, prêtre diocésain et président de l'Observatoire Socio-Politique

    L'abbé Matthieu Raffray, prêtre catholique de l'Institut du Bon Pasteur, docteur en philosophie, professeur d'université, à Rome

    Père Benoît Pouzin, prêtre diocésain et frère de Benjamin et Thomas Pouzin, membres du groupe Glorious

    Le père Jean-Baptiste Siboulet et le père Grégoire Sabatié-Garat de Padre Blog

    Le père Mustapha Amari de la communauté du chemin neuf 

    Le père René-Luc, prêtre fondateur de CapMissio

    -  Don Louis Hervé, père de la communauté saint Martin

    Frère Benjamin, prêtre salésien et chanteur

    Belle neuvaine à tous !


    Confiez dès maintenant votre famille à saint Joseph en cliquant ici !

    Prière de la neuvaine

    Notre Père

    Notre Père qui es aux cieux,

    que ton nom soit sanctifié,

    que ton règne vienne,

    que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.

    Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour.

    Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.

    Et ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du Mal.

    Amen

    Priez dès maintenant pour cette neuvaine en cliquant sur "je prie"

  • Jusqu'où peuvent aller le blasphème et la provocation

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    Jusqu'où peuvent aller le blasphème et la provocation (très certainement subsidiée par des fonds publics) :

    Une programmation queer au "Central" "moteur principal du maillage culturel régional de La Louvière" :

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    Chantaaaal de Lourdes à Rome

    date à déterminer | Le Palace 

    ​Chantaaaal arrive à Lourdes, en voyage organisé avec ses amies du club de macramé de son petit village du sud-ouest de la France, pour implorer le miracle de l’amour. Devant le tombeau de Bernadette de Soubirou, ce n’est pas la Vierge Marie qui lui apparaît mais le Pape François. Elle l’entend lui susurrer : « Chantaaaal je t’aime ! ». Convaincue par cette révélation papale, Chantaaaal décide de prouver son amour à François en lui rendant une visite surprise au Vatican. Pour marquer le coup de façon spectaculaire, Chantaaaal prépare une demande en mariage sous forme de comédie musicale. En chansons, Chantaaaal s’inspire de la Bible (qu’elle n’a pas lue) pour révéler son amour à François et devenir la toute première Papesse de l’Histoire.

    Seul en scène de et avec Jordan Deschamps co-écrit et co-mis en scène avec Camille Fievez. Coproduction Central et Cabaret Mademoiselle | projet produit par En Scène Production durée : 1h15

    plus de détails et de photos : ICI

    Autre objectif de ces entreprises subversives : casser les codes de notre folklore

  • Le pape François ajoute le cardinal Hollerich et quatre autres cardinaux au Conseil chargé de l'assister "dans le gouvernement de l'Église universelle"

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    De Courtney Mares sur le National Catholic Register :

    Le pape François ajoute le cardinal Hollerich et quatre autres cardinaux à son conseil de conseillers

    Le groupe des cardinaux conseillers, également appelé C9 pour ses neuf membres, a été créé par le pape François un mois après son élection en 2013 pour conseiller le pape sur la réforme de la Curie romaine.

    7 mars 2023

    Le pape François a nommé mardi cinq nouveaux membres à son conseil de cardinaux conseillers, dont le cardinal Jean-Claude Hollerich, organisateur du Synode, et le cardinal canadien Gérald C. Lacroix.

    Le Vatican a annoncé le 7 mars les neuf membres du Conseil des cardinaux du pape François chargés d'assister le pape "dans le gouvernement de l'Église universelle".

    Le pape a nommé le cardinal brésilien Sérgio da Rocha, le cardinal espagnol Juan José Omella Omella et le cardinal Fernando Vérgez Alzaga, président du gouvernorat de l'État de la Cité du Vatican, comme nouveaux membres du Conseil, aux côtés des cardinaux Hollerich et Lacroix.

    Avec ces nouvelles nominations, le cardinal hondurien Óscar Rodríguez Maradiaga, 80 ans, et le cardinal allemand Reinhard Marx, 69 ans, ne sont plus membres du Conseil des cardinaux. Le cardinal Giuseppe Bertello, président retraité du gouvernorat de l'État de la Cité du Vatican, âgé de 80 ans, a été remplacé par son successeur.

    Le groupe des cardinaux conseillers, également appelé C9 en raison de ses neuf membres, a été créé par le pape François un mois après son élection en 2013 pour le conseiller sur la réforme de la Curie romaine, en particulier sur la nouvelle constitution apostolique, Praedicate evangelium, publiée l'année dernière.

    Le groupe a continué à se réunir après la publication de la constitution et a discuté du Synode sur la synodalité et du travail de la Commission pontificale pour la protection des mineurs lors de sa dernière réunion en décembre.

    L'inclusion du cardinal Hollerich, un jésuite qui est l'un des principaux organisateurs du Synode sur la synodalité en cours, suggère que le Conseil continuera à jouer un rôle de conseil auprès du Pape sur le processus synodal global. 

    Cette nomination témoigne également de l'estime que le pape porte au cardinal-archevêque de Luxembourg, âgé de 64 ans, qu'il a nommé en 2021 rapporteur général de la 16e assemblée générale ordinaire du synode des évêques. L'automne dernier, le cardinal Hollerich a déclaré dans un entretien avec les médias du Vatican qu'il pensait que la possibilité de bénédictions de l'Église pour les unions de même sexe n'était pas une question réglée.

    Trois membres originaux du C9 demeurent au sein du conseil : Le cardinal américain Seán Patrick O'Malley, le cardinal indien Oswald Gracias et le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d'État du Vatican. 

    Le cardinal congolais Fridolin Ambongo Besungu, nommé en 2020, restera également dans le conseil des conseillers et Mgr Marco Mellino continuera d'être le secrétaire du groupe.

    La prochaine réunion du Conseil des cardinaux se tiendra le 24 avril à la Casa Santa Marta, la résidence du pape au Vatican, à 9 heures.

  • Le patron des hôpitaux, des infirmiers et des malades

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    image_10.jpg8 mars - source : missel.free

    Saint Jean de Dieu naquit le 8 mars 1495 à Montemor-O-Novo, au diocèse d’Evora, dans la province portugaise d'Alemtéjo, des artisans André et Thérèse Ciudad. Ses parents l’élevèrent dans des sentiments chrétiens. Jean avait huit ans lorsque ses parents donnèrent l’hospitalité à un prêtre qui se rendait à Madrid ; ce prêtre dit tant de bien des œuvres de bienfaisances qui s’accomplissaient en Espagne, que l’enfant s’enfuit en secret de la maison paternelle pour le rejoindre. Ses parents le rechèrent sans succès puis sa mère tomba malade. Un soir, elle dit à son mari : «  André, ne le cherche plus, nous ne reverrons pas notre enfant en ce monde ; son ange gardien m’est apparu pour me dire : Ne vous désespérez pas, mais bénissez le Seigneur, je suis chargé de le garder et il est en lieu sûr. » Thérèse ajouta : «  Pour moi, je quitte ce monde sans regret ; lorsque je ne serai plus, André, pense à assurer ton salut, consacre-toi à Dieu. » Vingt jours après la disparition de son fils, Thérèse mourut et André, renonçant au monde, entra dans un couvent franciscain de Lisbonne.

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  • Inde : le premier ministre invité à mettre fin à la montée des violences contre les minorités chrétiennes

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    Du site des Missions Etrangères de Paris :

    Un groupe d’anciens fonctionnaires appelle Modi à mettre fin aux attaques contre les chrétiens

    07/03/2023

    Le 4 mars, un groupe de 93 anciens fonctionnaires et membres du Constitutional Conduct Group a adressé une lettre ouverte au Premier ministre indien Narendra Modi afin de l’appeler à mettre fin à la montée des violences contre les minorités chrétiennes dans le pays. L’Inde compte moins de 2,4 % de chrétiens. « Nous sommes profondément troublés par ce harcèlement continu contre les groupes minoritaires », ont dénoncé les signataires, dont certains ont été ambassadeurs en Europe.

    Des chrétiens indiens, le 8 janvier à New Delhi lors d’une veillée aux chandelles contre les violences faites aux minorités.

    Un groupe d’anciens fonctionnaires indiens a appelé le Premier ministre Narendra Modi à mettre fin à la montée des violences contre les minorités chrétiennes dans le pays. Dans une lettre datée du 4 mars, signée par 93 anciens fonctionnaires et membres du Constitutional Conduct Group, ils ont demandé au gouvernement BJP (Bharatiya Janata Party) pro-hindou d’assurer un traitement équitable et impartial vis-à-vis de la communauté chrétienne. « Il est urgent que vous, Premier ministre, leur donniez cette assurance », ont-ils insisté dans la lettre ouverte.

    Selon le Forum chrétien unifié (UCF), une organisation œcuménique basée à New Delhi, l’Inde a enregistré 598 cas de violences contre les chrétiens dans 21 États du pays en 2022. Ce chiffre s’élevait à 279 en 2020 et à 505 en 2021, selon un rapport de l’UCF. Ces attaques, qui comprennent du boycott social, des profanations d’églises et des arrestations de leaders chrétiens, ont eu lieu en majorité dans les États de l’Uttar Pradesh, du Madhya Pradesh, du Karnataka et du Gujarat, tous dirigés par le parti de Modo, ainsi qu’en Odisha, au Chhattisgarh et au Maharashtra, où le parti PJB est fortement présent.

    « Nous sommes inquiets des actions toujours plus viles contre une petite minorité »

    La plupart de ces États indiens ont voté des lois controversées anti-conversion, que les groupes nationalistes hindous utilisent pour cibler les chrétiens et leurs célébrations. « Nous sommes profondément troublés par ce harcèlement continu via des actions criminelles et des discours de haine, contre les groupes minoritaires dans le pays », ont déploré les signataires. Ils ont ajouté que « nous sommes inquiets des actes et des paroles de haine contre toutes les minorités, et des insultes et actions toujours plus viles contre une petite minorité religieuse, les chrétiens ».

    Selon la lettre, la Constitution indienne stipule que tous les citoyens indiens, quelle que soit leur religion, sont égaux en droits. « Mais nous sommes forcés de protester contre la multiplication des affaires discriminatoires contre les chrétiens ces derniers temps », ont insisté les signataires. La lettre a également observé que les chrétiens sont régulièrement accusés de conversions forcées, alors qu’ils représentent moins de 2,4 % de la population indienne, sur 1,3 milliard d’habitants.

    D’autant plus que cette proportion est restée plus ou moins la même depuis le recensement de 1951. « Pourtant, dans l’esprit de certains, ce chiffre minuscule est une menace pour les hindous qui forment plus de 80 % de la population », ont ajouté les anciens fonctionnaires, dont certains ont été ambassadeurs d’Inde dans plusieurs nations européennes.

    (Avec Ucanews)

  • Des experts de 75 pays demandent l’abolition de la GPA

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    De gènéthique.org :

    Des experts de 75 pays demandent l’abolition de la GPA

    5 mars 2023

    Une centaine d’experts de différentes disciplines et de 75 nationalités ont signé vendredi 3 mars la déclaration de Casablanca demandant aux Etats l’abolition de la GPA.

    Juristes, médecins ou psychologues, chercheurs et praticiens, de toutes cultures et de tous continents, ils travaillent depuis longtemps sur le sujet de la gestation par autrui (GPA), et de ses effets sur les personnes comme dans la société. Ils sont parvenus à ce constat partagé que la dimension internationale de la GPA exige une réponse mondiale, et qu’une Convention internationale serait le seul moyen efficace d’obtenir l’abolition de la GPA (cf. GPA : « la seule solution est l’abolition »).

    La GPA porte atteinte à la dignité humaine

    Convaincus de la nécessité de travailler ensemble sur les moyens de susciter une telle initiative pour protéger femmes et enfants, ils ont décidé de rédiger une proposition de Convention internationale. Malgré les divergences, les experts ont fédéré leurs efforts afin d’avancer et de « défendre une cause juste », la dignité des enfants et de la femme (cf. La GPA : « une violence faite à toutes les femmes ») mais aussi « de l’humain dans sa globalité », se félicitent les organisateurs. « Un combat contre un paradigme ».

    Parmi les participants de cette initiative mondiale, on retrouve notamment des Français comme Aude Mirkovic, maître de conférences en droit et porte-parole de l’association Juristes pour l’enfance ou Olivia Sarton, avocate et directrice scientifique de l’association.

    Les signataires de la déclaration de Casablanca sont « conscients de la souffrance des personnes qui ne peuvent pas procréer », mais aussi « de l’enjeu international d’une protection efficace de la dignité humaine » comme ils le mentionnent. Ils sont aussi « convaincus que le contrat de gestation pour autrui […], porte atteinte à la dignité humaine et contribue à la marchandisation des femmes et des enfants » (cf. GPA : la femme exploitée).

    « Condamner la GPA dans toutes ses modalités et sous toutes ses formes »

    Les experts demandent « aux États de condamner la GPA dans toutes ses modalités et sous toutes ses formes, qu’elle soit rémunérée ou non, et d’adopter des mesures pour combattre cette pratique ».

    Cinq recommandations sont également adressées aux Etats : «  interdire la GPA sur leur territoire » , « refuser toute valeur juridique aux contrats comportant l’engagement pour une femme de porter et remettre un enfant », « sanctionner les personnes (..) qui se proposent comme intermédiaires, qui recourent à la GPA sur leur territoire, les ressortissants qui recourent à la GPA en dehors de leur territoire », mais aussi « agir en vue de l’adoption d’un instrument juridique international emportant abolition universelle de la GPA ».

    En annexe, un projet de Convention internationale est proposé. Il est « à la libre disposition des Etats qui voudront s’engager dans cette démarche » précisent les organisateurs.

    « Aucun encadrement ne peut la rendre acceptable »

    Le texte de la déclaration est délibérément bref. Il ne développe pas les motifs et n’exige pas de se mettre d’accord sur tout, mais de se concentrer sur le résultat expliquent les organisateurs. « La Déclaration de Casablanca se démarque des autres initiatives internationales existant en matière de GPA car elle demande l’abolition et non l’encadrement de la GPA » précisent-ils également.

    « La GPA est intrinsèquement contraire à la dignité humaine et aux droits humaines. Aucun encadrement, quel qu’il soit, ne peut la rendre acceptable. La GPA éthique est un leurre car elle n’existe pas et ne peut pas exister » rappellent-ils (cf. « Ceux qui utilisent le mot éthique comme complément de la GPA sont des menteurs, des ignorants ou des candides »). « Le petit enfant est le grand oublié » ajoute Anne Schaub, psychologue en Belgique (cf. GPA : un enfant conçu avec le mauvais sperme abandonné).

    Le Maroc, une référence

    À ce jour, environ quinze pays autorisent la gestation par autrui, dont certains en Europe. La Russie, l’Ukraine (cf. GPA en Ukraine : deux naissances par semaine de commanditaires français), une partie du Mexique ou certains Etats des Etats-Unis le font sans condition, d’autres la limitent à leurs seuls ressortissants, ou encore à la « GPA altruiste » (cf. Royaume-Uni : augmentation du nombre de mères porteuses). Le Maroc, qui accueille le séminaire, fait, lui, figure de référence. Sa législation interdit et sanctionne pénalement le recours à la GPA. Quant à la France, la pratique est illégale, mais les enfants nés par GPA à l’étranger peuvent être inscrits à l’état civil (cf. GPA : la « complaisance » de la France ?).

    Il n’existe pas de chiffre du nombre de GPA pratiquées au niveau mondial. En revanche, l’un des experts indique que, dans le monde, le marché de la GPA s’évalue à 27 milliards de Dollars. La répartition est particulièrement marquante : 63% irait vers les cliniques, 33% vers les avocats et autres « prestataires », et seulement 1% de ce marché reviendrait aux mères porteuses.

    De nombreuses questions abordées

    Au cours du séminaire, de nombreuses interventions ont permis d’apporter un éclairage pluriel et complémentaire sur ce sujet complexe.

    Différents points ont été évoqués : la dignité de la mère porteuse, sa liberté et son consentement, mais aussi la négation de sa douleur. Le regard anthropologique sur la GPA, la dimension internationale du commerce des mères porteuses, les aspects juridiques de la GPA, la filiation de l’enfant né de la GPA ou encore les enjeux psychologiques de la GPA pour l’enfant, y compris lors de la vie prénatale, ont aussi été abordés.

    Le début d’une dynamique

    Cette réunion n’est que la première étape, le début d’une dynamique à développer. Sur le modèle, par exemple, de la COP sur le climat, suggèrent les organisateurs. Sensibiliser le grand public, mais aussi les pouvoirs publics et les institutions afin de promouvoir à terme un traité international mettant fin à la pratique de la GPA partout dans le monde, tel est l’objectif.

    Les différents experts présents vont désormais aller à la rencontre des instances gouvernementales de leurs propres pays pour poursuivre le travail.

    A Casablanca, Luis Ernesto Pedernera Reyna, membre et ancien président du Comité des droits de l’enfant de l’ONU, ainsi que Suzanne Aho Assouma, membre et ancienne vice-présidente de cette même institution, étaient présents comme observateurs au séminaire. Un « bon signal » relèvent les organisateurs.

    En attendant que l’ONU et les chefs d’Etat réfléchissent ensemble, il serait déjà bien que les Etats commencent par respecter les engagements actuels de leurs législations. Tel n’est pas le cas de la France. La loi française sanctionne en théorie, mais n’est pas appliquée (cf. GPA : Emmanuel Macron réaffirme « les lignes rouges ». Et en pratique ?).

  • Woelki et Cordes : des cardinaux contre la dérive allemande

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    De Nico Spuntoni sur la Nuova Bussola Quotidiana :

    Woelki et Cordes : les cardinaux contre la dérive allemande

    07-03-2023

    L'archevêque de Cologne Woelki et ses frères "tirent l'oreille" à la Voie synodale qui pousse l'agenda ultra-progressiste en Allemagne. Même le cardinal Cordes, dans un article à paraître, rejette l'assemblée qui s'achève face à l'opposition de Rome. 

    De l'Assemblée plénière de printemps de la Conférence épiscopale allemande qui s'est tenue à Dresde la semaine dernière, on retiendra surtout le sermon de l'archevêque de Cologne, le cardinal Rainer Maria Woelki, qui a invité ses confrères évêques à revenir à l'essentiel et à recommencer à prêcher " la nécessité de se convertir à Dieu et à sa volonté ". Dans le texte prononcé par le cardinal, il était difficile de ne pas lire une critique de la ligne majoritaire de l'épiscopat allemand qui s'est exprimée dans la voie synodale qui s'achève. Les réformes préconisées par l'assemblée ont en effet été présentées dès le départ comme une réponse nécessaire à la crise des abus dans l'Église.

    Cependant, ce point de départ n'a pas empêché les travaux du Chemin d'aborder des questions et de parvenir à des conclusions qui n'ont pas grand-chose à voir avec le véritable problème des abus commis par des clercs. Contre ces positions se sont élevées ces dernières années les voix de ceux qui ont accusé le chemin synodal d'utiliser la lutte contre les abus pour redessiner la doctrine et l'Église en général en suivant l'agenda ultra-progressiste. 

    Le cardinal Woelki a tiré les oreilles de ses confrères, les exhortant à essayer de "prendre conscience de nos péchés, non par haine de soi, mais par amour de Dieu". Le sermon du cardinal a renvoyé l'Église allemande à sa responsabilité pour avoir négligé la tâche de "répondre de plus en plus à la volonté et aux intentions de Dieu".

    Malgré les assurances du président de la Conférence épiscopale, Monseigneur Georg Bätzing, la voie synodale allemande restera surtout dans les mémoires comme une tentative de désengagement à l'égard de Rome en vue de lancer une sorte d'Église nationale, liquidée par François avec une boutade plutôt efficace : "En Allemagne, il y a une très bonne Église évangélique. Nous n'avons pas besoin de deux". Le fait que les travaux sur le tracé aient dépassé les voies autorisées par Rome est démontré par le fait qu'il y a quelques mois, le préfet du dicastère des évêques de l'époque, le cardinal Marc Ouellet, avait demandé en vain que les travaux soient suspendus.

    Parmi les points de friction avec le Saint-Siège figure la proposition approuvée sur la création d'un conseil synodal permanent pour l'Église en Allemagne, composé d'évêques et de laïcs. Dans une lettre datée du 16 janvier, les cardinaux Parolin, Ouellet et Ladaria ont confirmé à cinq évêques allemands qu'ils n'étaient pas obligés de participer au groupe de travail chargé de préparer la création de cet organe. Les trois chefs de dicastère, avec l'approbation de François, avaient expliqué dans cette missive que "ni la Voie synodale, ni un organe établi par elle, ni une conférence épiscopale n'ont la compétence d'établir le Conseil synodal au niveau national, diocésain ou paroissial". 

    Or, un cardinal allemand résidant au Vatican depuis des décennies, le président émérite de Cor Unum Paul Josef Cordes, s'est ouvertement prononcé contre la réalisation de cet organe voté lors des sessions du Chemin. Le cardinal, très proche de Joseph Ratzinger, a justifié son opposition dans un article qui sera publié en avril dans la revue - déjà chère à Benoît XVI - 'Klerusblatt' et que La Nuova Bussola Quotidiana a pu consulter à l'avance.

    Le cardinal Cordes y dénonce la façon dont "l'identité mutilée de l'évêque (...) apparaît également dans le parcours synodal allemand", à partir duquel il apparaît "privé de moyens de grâce spécifiques" et perd "sa responsabilité et son autorité particulières dans le diocèse". Le cardinal a critiqué la proposition du Conseil synodal, estimant que "plus regrettable encore que la réduction du ministère spirituel à des catégories politico-empiriques" est "l'auto-sécularisation ecclésiastique à travers le nouveau modèle proposé", où "on omet la référence formelle à Dieu pour l'établissement et la conduite de la communauté de foi", alors que "dans la liturgie de l'ordination épiscopale, (...) l'Église demande à Dieu de lui donner la vie et de la guider", tandis que "dans la liturgie de l'ordination épiscopale, (...) l'Église demande à Dieu de lui donner la vie et de la guider. ...] l'Église demande au candidat "la force qui vient de toi, ô Père, ton Esprit qui gouverne et guide" par l'imposition des mains et la prière".

    L'article de l'ancien collaborateur de Benoît XVI rappelle que "selon la foi de l'Eglise, cependant, une telle demande est plus qu'un vœu pieux" car "un sacrement y est célébré", concluant ainsi que "le leadership de l'Eglise a formellement besoin de l'aide de Dieu". Un rejet sans réserve de l'idée d'un conseil synodal permanent où l'avis des évêques pourrait même être renversé en cas de vote contre à la majorité des 2/3.