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  • Vouloir une Église sans prêtres est-ce encore appartenir à celle de Pierre ?

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    Une opinion signée par un ensemble de catholiques (voir ci-dessous) publiée sur le site de La Libre :

    4 mars 2023

    Non, nous ne voulons pas une Église sans prêtres

    Nous tenons à réagir et à nous opposer au contenu d'une brochure publiée par neuf liégeois qui plaident pour l'abolition du clergé. Le vieillissement du clergé était prévisible. Les chrétiens se préparent à y remédier. Afin de soulager les clercs toujours moins nombreux, ils prennent prioritairement en charge les services juridiques, administratifs, financiers et surtout sociaux.

    Concernant ces derniers, il faut souligner d’emblée (en plagiant à peine la réplique de Valéry Giscard d’Estaing à François Mitterrand) que “les chrétiens n’ont pas le monopole du cœur” !

    Autrement dit, la générosité et le partage ne suffisent pas à distinguer le disciple du Christ. L’axe horizontal de la croix symbolise certes l’amour du prochain, mais il est supporté par la poutre verticale qui, plantée dans la réalité du sol, s’élève vers Dieu. Ce qui différencie vraiment le disciple de Jésus du philanthrope, c’est la conviction que l’amour humain (fait de compassion et d’entraide mais aussi de don et de pardon) n’est pas d’origine humaine mais qu’il vient du Père, celui que Jésus a fait connaître au monde (Jn 4, 7).

    C’est donc fort opportunément qu’un média pose régulièrement la question : “Et Dieu dans tout cela ? ”. Une manière de répondre aujourd’hui serait de la formuler autrement : “Et le prêtre dans tout cela ? ”.

    De plus en plus souvent, des chrétiens dits “engagés” (soit autant d’apôtres dévoués au prochain que de théologiens pointus) n’hésitent pas à contester, non tant la place du prêtre dans la société, que son véritable rôle au sein de nos communautés. Ambitionnant de rendre l’Église au Peuple de Dieu (selon le titre d'une brochure de 60 pages publiée par neuf catholiques liégeois NdlR1), ils en viennent à contester la plupart des sacrements et, plus spécifiquement, celui de l’ordre qui confère le pouvoir de les administrer. À leurs yeux, lesdits sacrements ne sont que des rencontres privilégiées avec le Seigneur et des signes de fraternité ; selon eux, ils subsisteraient dans l’avenir mais pourraient être conférés par des laïcs (hommes et femmes) spécialement formés, lesquels exerceraient leurs fonctions pendant un mandat temporaire.

    Envisageant de la sorte des communautés “sans prêtres”, ces audacieux promeuvent “un modèle de célébration (eucharistique) indépendant du sacrement de l’ordre”, une messe qui, selon eux, devrait d’ailleurs occuper une place moins importante qu’aujourd’hui dans la pratique religieuse. Comme pour nos frères protestants, seul le baptême est, à leurs yeux, fondamental et, de ce fait, peu sujet à discussion. Considéré civilement comme une institution juridique obsolète, le mariage religieux semble leur apparaître, quant à lui, de moindre intérêt ; fondateur de la famille, il est pourtant le gage de la qualité, de la pérennité et de la fécondité de l’union conjugale.

    Paraissant confondre l’aveu de la faute et le repentir, comme la demande de pardon et son obtention, les mêmes théologiens préconisent de remplacer la confession faite au prêtre par un entretien avec un simple confident. Ils perdent ainsi de vue que le pardon ne peut être accordé que par l’offensé et non par un tiers (à moins qu’il ne soit préalablement investi d’un tel pouvoir). Dans notre monde égoïste, beaucoup en sont d’ailleurs venus à reconnaître leurs torts, bien plus pour retrouver “la paix intérieure” que pour faire “la paix avec autrui” ; c’est dire qu’il importe de garder au sacrement toute sa signification, soit sa valeur de signe visible d’une miséricorde divine invisible !

    Minimisant de la sorte la grâce sacramentelle et craignant que le cléricalisme conduise l’Église à la dérive, ces penseurs suggèrent une solution radicale : supprimer le clergé et confier la responsabilité de la communauté aux chrétiens eux-mêmes. Ils donnent en exemple les premières communautés chrétiennes et rappellent que Jésus n’a expressément ni nommé ni expliqué chacun des sept sacrements aujourd’hui reconnus. Il reste que les apôtres et leurs successeurs en ont affiné la perception et que ce serait certainement une erreur – ici comme en d’autres matières – de faire fi des acquis de vingt siècles d’études, de réflexions et d’expériences. Nos prêtres d’aujourd’hui sont les auxiliaires des évêques, lesquels assurent la succession apostolique. Voici ce qui en fait davantage les gardiens des sacrements que les “pasteurs” du “petit troupeau”. S’ils sont en nombre insuffisant pour absoudre, les visiteurs de prison, d’hôpital et de maison de repos, doivent rappeler autour d’eux qu’à côté de la “communion de désir”, la possibilité existe d’être pardonné lorsque le pécheur exprime un repentir sincère ainsi que l’intention de se confesser dès que possible à un prêtre.

    Ce rapide survol de la contestation met en évidence qu’elle conduit, non à une adaptation de l’eucharistie et de la réconciliation, mais à une sorte de révolution touchant les sacrements essentiels et le rôle du prêtre catholique.

    Vouloir une Église sans prêtre est-ce encore appartenir à celle de Pierre ?

    “Il est plus d’une demeure dans la maison du Père”. C’est parole d’évangile (Jn 14, 2) et c’est une réalité ! Ce qui fait la richesse des familles, des groupes et associations de toute nature, c’est la complémentarité de leurs différences, leur cohésion fondamentale autour d’un même objectif. Comme toujours, la contradiction loyale favorise la compréhension et le progrès. Du respect à la confiance, puis de celle-ci à l’amour, tous tendent – au sein du groupe – à pacifier, parce que seule la paix conduit à l’unité. Comme sa dénomination l’indique, l’Église catholique est universelle, autrement dit “ouverte à tous” ; quels qu’ils soient, Dieu les y invite.

    La révolution annoncée quant au rôle du prêtre se veut à ce point progressiste qu’elle en heurte plus d’un et risque de ne pas convaincre. Dans le prolongement de ce qui vient d’être rappelé du pluralisme des opinions, une réflexion paraît alors s’imposer. Une Église qui confisquerait aux prêtres leur mission apostolique serait-elle toujours cette “maison du Père” ? Pour formuler autrement la question : vouloir une Église sans prêtre – et, partant, sans sacrements – est-ce encore appartenir à celle de Pierre ? L’œcuménisme est un superbe mouvement, mais il ne pourrait écarter les catholiques de leur “Credo”. Il s’impose que les responsables de la catéchèse et de la pastorale soient conscients du danger que présente un tel projet, surtout lorsqu’il s’agit d’évangéliser, comme nous avons tous reçu mission de le faire (Mat. 28, 18-19).

    Si Jésus n’est pas Dieu et si son incarnation cesse de se prolonger de nos jours – grâce aux prêtres – dans l’eucharistie, le christianisme n’est plus une religion. En ce cas, il ne “relie” plus l’être humain à la divinité et le disciple de Jésus est pareil à celui de tout autre leader ou gourou ; ce chrétien veut vivre et s’accomplir le mieux possible, mais il ne le fait pas consciemment “à l’image et à la ressemblance” de celui dont il provient et auquel il retourne.

    À supposer qu’il soit possible “sans prêtre” de se comporter en enfant de Dieu et frère (ou sœur) des humains, n’est-il pas à craindre surtout que la soif de pouvoirs des laïcs s’avère plus grande demain que ne l’est aujourd’hui celle des clercs ?

    Signataires :

    Réginald de Changy; Frédéric Close; Jean de Codt; Jacques Galloy; Bernadette Glidden-Huybrechts; Evelyne Guillemare; Philippe Jeanfils; Etienne Jehoulet; Pierre de Macar; Renier Nijskens; Philippe Olivier; Yves d’Oultremont; Philippe Prévinaire; Pierre Reginster; Charles Roberti; Alick Sytor; Louis Thonon; Anne-Victoire d’Ursel; Dominique Verpoorten

    (1) Romain Blondiaux, Roger Franssen, Gaby Hansenne, Jean-Philippe Kaefer, Xavier Lambrecht, Sébastien Louis, Bérengère Noel, Rosalie Speciale et Caroline Werbrouck, Rendons l’Église au peuple de Dieu ! – Pour en finir avec le cléricalisme, Liège 2023, justice.633@hotmail.compp. 60.

  • Le dimanche de la Transfiguration

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    theophanes5.jpgDe BENOÎT XVI, lors de l'ANGÉLUSPlace Saint-Pierre, le dimanche 20 mars 2011

    Chers frères et sœurs!

    (...) Ce deuxième dimanche de carême est appelé dimanche de la Transfiguration, parce que l'Evangile raconte ce mystère de la vie du Christ. Après avoir annoncé sa passion à ses disciples, Jésus «prend avec lui Pierre, Jacques et Jean son frère, et il les emmène à l'écart, sur une haute montagne. Il fut transfiguré devant eux; son visage devint brillant comme le soleil, et ses vêtements, blancs comme la lumière» (Mt 17, 1-2). Pour les sens, la lumière du soleil est la plus intense que l'on connaisse dans la nature, mais pour l'esprit, les disciples virent, pendant un bref moment, une splendeur encore plus intense, celle de la gloire divine de Jésus, qui éclaire toute l'histoire du salut. Saint Maxime le Confesseur affirme que «les vêtements devenus blancs portaient le symbole des paroles de l'Ecriture Sainte, qui devenaient claires et transparentes et lumineuses» (Ambiguum 10: PG 91, 1128 B).

    L'Evangile dit qu'aux côtés de Jésus transfiguré, «apparurent Moïse et Elie, qui s'entretenaient avec lui» (Mt 17, 3); Moïse et Elie, figures de la Loi et des prophètes. Ce fut alors que Pierre, en extase, s'exclama: «Seigneur, il est heureux que nous soyons ici! Si tu le veux, je vais dresser ici trois tentes, une pour toi, une pour Moïse et une pour Elie» (Mt 17, 4). Mais saint Augustin commente en disant que nous avons une seule demeure: le Christ; lui, «est la Parole de Dieu, Parole de Dieu dans la Loi, Parole de Dieu dans les Prophètes» (Sermo De Verbis Ev. 78, 3: PL 38, 491). En effet, le Père lui-même proclame: «Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis tout mon amour; écoutez-le!» (Mt 17, 5). La Transfiguration n'est pas un changement de Jésus, mais elle est la révélation de sa divinité, «l'intime compénétration de son être de Dieu, qui devient pure lumière. Dans son être un avec le Père, Jésus lui-même est Lumière née de la Lumière» (Jésus de Nazareth, 2007). En contemplant la divinité du Seigneur, Pierre, Jacques et Jean sont préparés à affronter le scandale de la Croix, comme on le chante dans un hymne ancien: «Tu t'es transfiguré sur la montagne, et, autant qu'ils en étaient capables, tes disciples ont contemplé ta Gloire, Christ Dieu afin que lorsqu'ils Te verraient crucifié, ils comprennent que ta passion était volontaire et qu'ils annoncent au monde que Tu es vraiment le rayonnement du Père» (Liturgie byzantine, Kontakion de la fête de la Transfiguration).

    Chers amis, nous participons nous aussi à cette vision, et à ce don surnaturel, en faisant place à la prière et à l'écoute de la Parole de Dieu. En outre, spécialement en ce temps de carême, je vous exhorte, comme l'écrit le serviteur de Dieu Paul VI, à «répondre au précepte divin de la pénitence par quelque acte volontaire en dehors des renoncements imposés par le poids de la vie quotidienne» (Constitution apostolique Pænitemini, 17 février 1966, III, c: AAS 58 [1966]). Invoquons la Vierge Marie, afin qu'elle nous aide à écouter et à suivre toujours le Seigneur Jésus, jusqu'à la passion et la croix, pour participer aussi à sa gloire

  • Heureux ceux qui ont appris à leur cœur à faire toute confiance à Dieu (homélie pour le 2ème dimanche du carême)

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    Homélie du 2e dimanche de carême de l'abbé Christophe Cossement (archive 8 mars 2020) :

    La confiance ouvre la grande vie

    À quoi se mesure la réussite de la vie ? Certains pensent qu’une vie belle est une vie où on a pu vivre plein de petits bonheurs. Cela me paraît trop court. Cela ressemble à un collier de perles où il n’y a pas de fil pour tout relier. Cela ne fait pas une vie belle, mais simplement une vie où on s’est bien occupé et qui termine en queue de poisson devant la mort. Car alors la mort est ce qui vient nous ravir ce qui faisait notre vie. Quel serait plutôt le fil qui permet de faire une belle vie. Il me semble que c’est la confiance, celle que nous avons patiemment tissée tout au long de nos choix, qui peut donner la consistance de notre vie.

    Heureux ceux qui ont appris à leur cœur à faire toute confiance à Dieu, à travers vents et marées. Heureux aussi ceux qui ont osé faire confiance à un ami, une amie, et ont ainsi guéri d’un isolement plus ou moins superbe. Heureux ceux qui ont pu s’engager sur le chemin du mariage pour y vivre la confiance. Le carême nous fait découvrir le geste d’Abraham, qui part sans savoir vers le pays que Dieu lui montrera pas à pas. Les chemins de la confiance vont le transformer en profondeur et le conduire toujours plus loin, là où il n’aurait jamais cru devoir aller, comme nous l’entendrons à la Veillée pascale (Gn 22). Abraham, le père des croyants, a marché dans la vie sous le signe de la confiance en Dieu, parfois défaillante mais toujours redonnée.

    La confiance permet de tout traverser. C’est une confiance pareille que Jésus veut faire naître dans le cœur des 3 apôtres choisis, lorsqu’il les emmène sur la montagne de la Transfiguration. Bientôt ils vont connaître la condamnation de leur maître et sa mise à mort affreuse. Ils seront complètement désorienté. Alors, pour affronter l’incompréhensible, Jésus veut qu’ils éprouvent d’une façon spéciale qu’il est bien le Fils de Dieu et que son Père est vraiment avec lui. Et aussi, que ce qu’il va vivre ne sera pas déconnecté de l’espérance de tout le peuple juif, mais qu’au contraire il reçoit la caution de Moïse et d’Élie. Jésus fortifie ainsi la confiance dans le cœur de ses amis, comme il veut la fortifier également dans notre cœur lorsque nous buttons sur toute sorte d’épreuves et que pourtant son apparent silence nous dit : crois en moi et tu vivras.

    Mais pourquoi chercher à aller si loin dans notre cœur, si loin dans la confiance ? Parce que la confiance vécue dans l’amour, que l’on donne même dans l’apparente absence ou dans l’épreuve, c’est comme un branchement du plus profond de notre cœur, sur le cœur de l’autre ou sur le cœur de Dieu. Dans ces moments, on s’unit avec nos tripes. Et c’est important de creuser à un tel niveau. Parce que nous sommes faits pour l’infini, parce que l’image de Dieu en nous a soif de la vie la plus grande. Ouverture ou racrapotement, cela se passe dans chaque geste quotidien. C’est bien plus que les petits bonheurs. C’est la direction de notre vie vers le ciel, vers la grande vie de cœur à cœur qui nous attend dans la vie éternelle si nous la désirons et la préparons. Bon carême !

  • Académie de Chant Grégorien à Liège : "Du plain chant aux instruments musicaux". Huit activités au choix. Activités cumulables. Une découverte de mars à juin 2023

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  • Comment va l'Eglise ? Les données statistiques du 1er décembre 2021 au 30 novembre 2022

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    De l'Osservatore Romano :

    Publication de l'Annuaire pontifical 2023 et de l'Annuarium Statisticum Ecclesiae 2021

    3 mars 2023

    L'Annuario Pontificio 2023 et l'Annuarium Statisticum Ecclesiae 2021, édités par le Bureau central des statistiques ecclésiastiques, sont actuellement distribués en librairie, aux éditions Libreria editrice vaticana.

    La lecture des données de l'annuaire pontifical fournit des informations sur la vie de l'Église catholique dans le monde, du 1er décembre 2021 au 30 novembre 2022.

    Au cours de cette période, quatre évêchés ont été érigés (trois diocèses et une éparchie) ; deux diocèses ont été unis ; une prélature territoriale a été élevée au rang de diocèse ; et un diocèse est devenu un exarchat apostolique.

    L'Annuarium Statisticum Ecclesiae fournit des données sur les principales dynamiques qui caractérisent l'action pastorale de l'Église catholique dans les 3 030 districts ecclésiastiques du monde.

    Nous présentons ci-dessous quelques notes sur les aspects quantitatifs qui semblent constituer les tendances les plus claires et les plus importantes pour l'Église catholique entre 2020 et 2021.

    Au niveau mondial, le nombre de catholiques baptisés passera de 1 360 millions en 2020 à 1 378 millions en 2021, soit une variation relative de +1,3%. Cette augmentation n'est que légèrement inférieure à celle de la population terrestre, qui passera de 7 667 à 7 786 millions au cours de la même période, soit une variation positive de 1,6 %.

    Ces augmentations sont imputables de manière différenciée aux différentes situations continentales : alors qu'en Afrique, on observe une augmentation de 3,1% du nombre de catholiques, à l'autre extrême, on trouve une situation de stabilité pratique en Europe ; il y a également des augmentations en Asie (+0,99%) et en Amérique (+1,01%). En 2021, les catholiques représenteront 17,67% de la population mondiale. La proportion de catholiques dans la population est restée pratiquement inchangée au cours des dernières années, montrant ainsi un comportement de stabilité substantielle dans la diffusion des catholiques. De même, on peut noter que la proportion la plus élevée se trouve dans les Amériques avec 64,1 catholiques pour 100 habitants, suivies par l'Europe avec 39,6 catholiques, l'Océanie avec 25,9 et l'Afrique avec 19,4 ; l'incidence la plus faible se trouve en Asie avec 3,3 catholiques pour 100 habitants, en raison, comme on le sait, de la grande diffusion dans ce continent des confessions non chrétiennes.

    Si l'on considère le nombre de catholiques présents dans les différentes zones continentales par rapport au total mondial, la tendance à l'augmentation du poids de l'Afrique (dont les catholiques passent de 18,9% à 19,3% du total mondial) se confirme au cours des deux années considérées, tandis que le poids de l'Europe, dont le pourcentage par rapport au total mondial diminuera de trois points en 2021, par rapport à 21,1% en 2020, diminuera. Même s'il y a une très légère baisse en 2021, l'Amérique reste le continent auquel appartiennent 48% des catholiques du monde. Parmi eux, près de 57% résident en Amérique du Sud, dont 27% pour le seul Brésil, qui se confirme comme le pays comptant le plus grand nombre de catholiques baptisés au monde : près de 180 millions de Brésiliens sont de confession catholique. L'incidence du continent asiatique apparaît en croissance modérée, avec un poids de plus de 59% de la population de la planète, et elle se maintient autour de 11% des catholiques dans la période considérée. En Océanie, le poids des catholiques sur le total mondial reste stable, même si avec une constance qui n'atteint pas 0,8% de la population mondiale.

    Les données les plus récentes, se référant à 2021, indiquent que le nombre de clercs dans le monde est de 462 388, avec 5 340 évêques, 407 872 prêtres et 49 176 diacres permanents. Par rapport à 2020, le nombre de clercs a diminué de 0,39 %.

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  • Birmanie : les chrétiens de l’État Chin subissent de plus en plus de restrictions sur les activités religieuses

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    Du site des Missions Etrangères de Paris :

    Les chrétiens birmans face à de nouvelles répressions sur les activités religieuses

    04/03/2023

    Depuis la mise en œuvre de la loi martiale début février, les chrétiens de l’État Chin, dans le centre du pays, sont de plus en plus affectés par les restrictions imposées par la junte. Les communautés locales expliquent notamment que les autorités demandent aux paroisses de fournir les noms des prêtres et des fidèles présents durant les célébrations. « C’est une situation difficile et l’organisation des activités religieuses et liturgiques est très délicate dans le cadre de ces nouvelles règles », confie une source ecclésiale locale.

    À cause de la loi martiale, les chrétiens de l’État Chin subissent de plus en plus de restrictions sur les activités religieuses, y compris sur les célébrations dominicales.

    Les chrétiens de l’État Chin, une région particulièrement affectée par les conflits internes en Birmanie, subissent de plus en plus de restrictions sur leurs activités religieuses, y compris concernant les célébrations dominicales, en raison de la loi martiale qui a été étendue récemment. L’armée impose un couvre-feu strict de 18 heures à 6 heures du matin et une interdiction sur les rassemblements de plus de sept personnes dans neuf cantons de cette région majoritairement chrétienne de l’ouest du pays.

    Une source ecclésiale de l’État Chin confie que les nouvelles règles en vigueur affectent les chrétiens locaux alors que la junte veut qu’ils demandent l’autorisation sept jours à l’avance pour pouvoir célébrer la messe le dimanche : « C’est une situation difficile et l’organisation des activités religieuses et liturgiques est très délicate dans le cadre de ces nouvelles règles. »

    Face à cette situation, des responsables chrétiens de plusieurs confessions à Hakha, capitale de l’État Chin, ont rencontré récemment les responsables militaires de la région afin de réfléchir à une solution, et depuis, les célébrations dominicales sont à nouveau autorisées. Mais les autorités locales demandent aux paroisses de fournir les noms des prêtres, les listes des fidèles présents et leurs numéros de téléphone.

    « On nous a demandé d’informer les autorités locales sur les pratiquants réguliers »

    Un pasteur du canton de Mindat, dans le sud de l’État Chin, qui souhaite rester anonyme, explique : « On nous a demandé d’informer les autorités locales sur les pratiquants réguliers et aussi sur d’autres rassemblements comme les funérailles. » Il ajoute que les communautés locales à Mindat subissent également des coupures d’Internet et du réseau mobile. Par conséquent, cela devient difficile de rester informé sur la situation dans la région.

    Ces nouvelles règles strictes ont été mises en œuvre par la junte le 2 février dernier après la déclaration de la loi martiale dans 37 cantons de Sagaing, Magway, Bago et Tanitharyi (dans les États Kayah, Karen et Mon). La veille, l’armée birmane avait également étendu l’État d’urgence pour six mois supplémentaires dans le pays en crise.

    Le 22 février, la junte a aussi annoncé l’extension de la loi martiale dans trois cantons supplémentaires dans le nord-ouest de la région de Sagaing, dans le centre du pays, afin d’imposer un contrôle renforcé face à la résistance des milices armées. Selon l’organisation HRW (Human Rights Watch), l’application de la loi martiale permet une répression renforcée des « droits fondamentaux à la liberté d’expression, de rassemblement pacifique et d’association ».

    La Birmanie classée 14e par l’Indice Mondial de Persécution des Chrétiens 2022

    « En fin de compte, ces nouvelles règles ne font rien d’autre que garantir la poursuite des abus de l’armée de manière incontrôlable et en toute impunité », a réagi Manny Maung, chercheur birman pour la branche asiatique d’HRW, dans un rapport publié le 27 février.

    L’État Chin, une région pauvre et montagneuse qui compte près de 478 000 chrétiens soit 85 % de la population locale, est en première ligne de la résistance contre la junte depuis le coup d’État du 1er février 2021. Par conséquent, les habitants y subissent des attaques brutales lancées en représailles contre les groupes ethniques, dont des bombardements et des tirs d’artillerie lourde qui ciblent la population civile sans distinction.

    Les diocèses de Hakha et de Kalay, qui couvrent l’État Chin et une partie de la région de Sagaing, ont été particulièrement affectés par les conflits en cours. Plusieurs centaines de résidents ont été détenus arbitrairement et plusieurs dizaines ont été tués, tandis que plus de 70 édifices religieux, dont plusieurs dizaines d’églises, ont été détruits depuis que la junte a pris le pouvoir il y a deux ans, selon l’organisation Chin Human Rights.

    Le pays d’Asie du Sud-Est a été classé au 14e rang par l’organisation Portes Ouvertes USA dans son Indice Mondial de Persécution des Chrétiens 2022, qui évalue les pays où les chrétiens rencontrent le plus de persécutions. Les chrétiens représentent près de 6 % de la population birmane sur plus de 54 millions d’habitants, contre presque 89 % de bouddhistes.

    (Avec Ucanews)

  • Nigeria : Une vague de meurtres après les élections oblige le personnel d'un diocèse catholique à évacuer les lieux

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    D'Agnes Aineah sur Catholic News Agency :

    Une vague de meurtres après les élections au Nigeria oblige le personnel d'un diocèse catholique à évacuer les lieux

    ACI Afrique, 3 mars 2023

    Des dizaines de personnes auraient été assassinées lors d'attaques post-électorales dans des villages de l'État de Benue au Nigeria mercredi, selon un responsable diocésain.

    Dans une interview exclusive accordée vendredi à ACI Afrique, le père Remigius Ihyula, directeur de la Commission Justice et Paix (JPC) du diocèse catholique de Makurdi, a décrit les violences. Il a déclaré que les membres du personnel du diocèse ont été évacués par l'armée. Au cours des attaques, des hommes peuls armés de matériel militaire sont descendus dans la capitale de l'État de Benue, Makurdi, a déclaré Ihyula. "Nous nous demandons sans cesse comment des éleveurs ordinaires peuvent mettre la main sur des équipements militaires. Le seul scénario possible est qu'ils reçoivent de l'aide des autorités", a spéculé le prêtre. La grande majorité des tribus Fulani sont musulmanes, tandis que la majorité des victimes sont chrétiennes. Ihyula a déclaré que ses collègues aidaient à réinstaller les villageois qui avaient été déplacés de leurs maisons par des bergers armés à des dates différentes entre le 23 février et le 1er mars. "Au moment où je vous parle, des attaques sont en cours dans plusieurs endroits. Un témoin oculaire m'a appelé le jour des élections [le 25 février] pour m'informer que des personnes étaient massacrées dans le village de Tyopav. Puis d'autres attaques ont été signalées dans le village d'Anwase. Les rapports d'attaques n'ont cessé d'arriver", a déclaré le prêtre nigérian.

    Les observateurs internationaux établissent un lien entre ces attaques et les résultats des élections générales nigérianes récemment annoncés, qui ont vu la victoire d'un ticket présidentiel entièrement musulman. Il a ajouté : "Les villages attaqués sont proches du camp d'Agagbe où notre personnel travaille pour aider les personnes déplacées à l'intérieur du pays. Le 1er mars, notre personnel n'a pas pu quitter le camp car les attaquants armés étaient tout près. Ils ont dû être escortés à l'extérieur par les militaires." "Les attaques sont nombreuses. Hier, on m'a envoyé des listes de personnes qui avaient été tuées, et d'autres déplacées. Je dois encore les compiler", a déclaré Ihyula à ACI Afrique. Le prêtre a compilé des mises à jour mensuelles des attaques dans la zone desservie par le diocèse de Markuda. Il a déclaré que les premiers rapports indiquaient qu'une trentaine de personnes ou plus avaient été tuées.

    Selon le prêtre, plusieurs villages, dont Ityuluv, Ugbe, Iyon, Tyopav, Kendev, Anwase et Maav, tous situés dans la zone de gouvernement local (LGA) de Kwande, dans l'État de Benue, ont été attaqués par des militants les 23 et 25 février. Il a ajouté que les militants progressaient vers d'autres villages dans l'État nigérian, déplaçant les habitants. Des attaques sont également en cours dans l'AGL de Gwer West, où de nombreuses personnes ont été tuées et d'autres sont toujours portées disparues, a-t-il ajouté. Il a ajouté que les habitants de Makurdi protestent après avoir été déplacés de leurs villages.

    Ihyula a déclaré que le personnel du diocèse catholique de Makurdi travaillant au camp d'Agagbe est confronté chaque jour au danger d'attaques et que tous vivent avec un traumatisme après avoir été témoins de nombreux meurtres. "Le 9 février, nos employés ont été témoins de meurtres près du camp alors qu'ils revenaient du travail. Le 21 janvier, ils ont été confrontés à une autre attaque. Ils sont tous traumatisés, et certains restent absents du travail pendant plusieurs jours", a déclaré le membre du clergé du diocèse de Makurdi, ajoutant que le siège épiscopal nigérian rassemblait des fonds pour lancer un programme de soutien psychosocial pour son personnel.

    En outre, le diocèse prévoit d'évacuer les personnes déplacées du camp d'Agagbe, où elles sont entourées de dangers, vers le camp de Naka, qui est plus sûr, a déclaré Ihyula. Pendant ce temps, le responsable du CPJ du diocèse de Makurdi prévoit une augmentation des attaques dans l'État de Benue après les élections du 25 février qui ont déclaré Bola Ahmed Tinubu, 70 ans, vainqueur du scrutin présidentiel très contesté du Nigeria. "Les attaques des Fulanis se poursuivent depuis des années maintenant. En fait, il ne se passe pas un jour sans que nous recevions des rapports d'attaques dans un village ou un autre. Mais avec leur peuple [les attaquants islamistes] profondément ancré dans le pouvoir, tout ce que nous voyons à l'avenir, ce sont de nouvelles attaques", a déclaré Ihyula. "D'autres villages seront déplacés", a-t-il ajouté, précisant que l'Église catholique de Makurdi "continuera cependant à raconter au monde entier l'histoire" de la persécution des communautés agricoles et chrétiennes au Nigeria.

    Un rapport que le Denis Hurley Peace Institute (DHPI) a partagé avec ACI Afrique le 3 mars indique qu'à peine un jour après les élections, des éleveurs ont envahi Tse Alaa dans la communauté d'Udaaya, dans le Guma LGA de l'État de Benue, vers 21 heures, et ont ouvert le feu, tuant environ huit personnes avant de se déplacer vers le village voisin de Tse Magum. Là, des attaques continues ont fait plusieurs morts, bien que le nombre exact n'ait pas encore été confirmé.  Le DHPI rapporte que des Fulanis armés ont attaqué plusieurs villages de Turan, en particulier Moon, Mkômon, Mbadura et le district de Yaav, tous situés dans l'AGL de Kwande. Jato Aka dans la région est maintenant rempli de villageois en fuite, selon DHPI, l'entité de paix de la Conférence des évêques catholiques d'Afrique australe (SACBC), qui fait des recherches sur le conflit armé dans l'État de Benue au Nigeria.

    DHPI, qui a décrit les violences perpétrées par les Fulanis armés comme "une tempête qui se rassemble", lie les attaques au résultat de l'élection présidentielle. "Les [bergers] n'ont jamais caché leur préférence pour le All Progressives Congress, dont ils pensent qu'il les protégera s'il remporte les élections dans l'État de Benue. Les résultats des élections ont motivé les tueurs qui sont devenus plus audacieux", indique le DHPI dans son rapport du 3 mars.

    Agnes Aineah est une journaliste kenyane ayant une expérience du journalisme numérique et de la presse écrite. Elle est titulaire d'une licence en linguistique, médias et communications de l'université Moi du Kenya. Agnes est actuellement journaliste pour ACI Afrique.

  • Bart De Wever part en guerre contre le mouvement woke

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    De Bart Haeck sur De Tijd :

    De Wever entre dans la bataille culturelle avec le mouvement woke

    Bart De Wever, président de la N-VA : "Toutes les bonnes et mauvaises choses que nos ancêtres ont faites ont fait de nous ce que nous sommes aujourd'hui".

    3 mars 2023

    Le président de la N-VA Bart De Wever voit dans le mouvement woke de la gauche radicale une menace pour le fonctionnement de la démocratie en Flandre. Il a écrit un livre à ce sujet.

    Quatre ans après avoir écrit "sur l'identité", le président de la N-VA Bart De Wever a publié un nouveau livre, sur le mouvement woke. Il s'agit de la pensée qui soutient que nous devons nous "réveiller" et réaliser à quel point le racisme et l'injustice sociale sont enracinés dans les fibres les plus profondes de notre société.

    Elle donne lieu à des discussions sur la question de savoir si la VRT doit continuer à diffuser des épisodes de 'FC De Kampioenen' dans lesquels quelqu'un s'habille en noir pour l'Épiphanie, s'il est approprié pour un Blanc de traduire un poème d'un poète noir et s'il est transphobe de diviser la population binaire en hommes et femmes.

    La ligne de fond

    Le président de la N-VA, Bart De Wever, a publié un livre intitulé "about woke". Il y aborde la bataille culturelle avec un mouvement qui affirme que nous devons prendre conscience de la façon dont l'inégalité sociale a pénétré les fibres les plus profondes de notre vie quotidienne.

    Selon De Wever, il s'agit d'un "poison rampant" qui rend malade notre société, construite sur la citoyenneté et les idées des Lumières, de l'intérieur. Selon lui, le mouvement woke se manifeste "par la criminalisation de la société occidentale et la glorification de tout ce qui pourrait s'en écarter".

    Cette pensée se trouvait déjà dans "On Identity", dans lequel il explique ce que signifie être un citoyen d'un État-nation construit sur les idées des Lumières. "Je crois que le climat intellectuel dominant d'autodestruction postmoderne a imprégné notre culture ces dernières années, avec une auto-honte et un relativisme culturel inutiles", écrit-il.

    Universités

    Alors que la guerre du woke fait particulièrement rage dans les universités américaines, De Wever a donné des conférences dans certaines universités flamandes à l'automne 2022. Contrairement à ce que le marxisme voudrait faire croire, ce sont les idées qui déterminent l'histoire", écrit-il. Et comme le poisson pourrit par la tête, les campus sont l'endroit logique pour commencer à raconter une contre-histoire.

    Le mouvement woke se manifeste, selon Bart De Weaver, "comme la criminalisation de la société occidentale et la glorification de tout ce qui pourrait s'en écarter".

    Ces conférences ont maintenant abouti à un livre, dans lequel il dénonce le mouvement de balancier qui va trop loin. La critique justifiée de ce que Léopold II a fait au Congo a abouti à une historiographie dans laquelle il n'y a de place que pour la honte. L'accent mis à juste titre sur l'inégalité des chances pour les femmes s'est transformé en une vision de la masculinité comme une "construction culturelle pernicieuse qui doit être éliminée". À cet égard, De Wever cite un article de De Morgen intitulé "Les entreprises qui font des profits créent un environnement de promiscuité".

    Et les personnes ayant un statut de victime deviennent impensables dans un rôle d'agresseur. De Wever explique que lorsque Will Smith a donné un coup de poing au présentateur Chris Rock lors de la cérémonie des Oscars de 2022, une opinion est parue dans The Guardian, selon laquelle la couverture exagérée de l'incident était problématique car, après tout, les Blancs aiment désormais présenter les hommes noirs comme des agresseurs.

    Programme politique

    Si De Wever souhaite que la guerre culturelle autour du mouvement "woke" figure en bonne place dans l'agenda politique, c'est parce qu'il la considère comme une menace pour un débat politique sérieux et ouvert. Aux États-Unis, ce mouvement a non seulement radicalisé les démocrates, mais a également renforcé la réaction de la droite radicale de Trump.

    De Wever voit également dans le mouvement woke une menace pour la notion de citoyenneté et pour une identité flamande qui devrait être le liant de la res publica. Tout ce que nos ancêtres ont fait de bien et de mal a fait de nous ce que nous sommes aujourd'hui", dit-il. En revanche, une société balkanisée qui, dans un vide identitaire, encourage les groupes de victimes à éprouver du ressentiment à l'égard des groupes d'agresseurs, n'a pas d'avenir".

  • 25-26 mars 2023 : Marche des mères

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    Programme

    Samedi

    • 9h30 à 10h15 : Accueil au sanctuaire de Banneux , pour tout le monde.
    • Messe
    • Marche en équipe : 10-12 km, pique-nique dans les bois
    • Repas
    • Veillée
    • 22h : Fin pour les mamans qui vivent uniquement la journée du samedi

    Dimanche

    • Louange
    • Marche en équipe : 10-12 km, pique-nique dans les bois
    • Eucharistie.
    • Fin du w-e vers 16h30, à Banneux.

    Informations pratiques

    La marche

    Nous marcherons une douzaine de km par jour, en équipe.

    Les équipes seront autonomes. Elles seront guidées par le carnet (distribué le matin) et l’enseignement téléchargé à l’avance (la semaine précédant la marche).

    Le pique-nique sera pris à l’extérieur. 

    Délais d'inscriptions

    Inscriptions possibles jusqu’au 10 mars. Si nous atteignons plus tôt la capacité d’accueil de l’Hospitalité, nous serons contraintes de clore les inscriptions plus tôt.

    S'inscrire

  • 19 mars 2023 :  marche des hommes avec saint Joseph

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    Nous vous donnons rendez-vous le dimanche 19 mars 2023  pour vivre la marche des hommes avec saint Joseph autour d'abbayes (surtout des trappistes) et, pour ceux qui le peuvent, dès le samedi 18 mars 2023 18h30 pour un repas et une veillée. Rando d'environ 15 km, amitié, témoignages, échanges, silences, nature, prière. Plus d'informations suivront par mail ... C'est une initiative d'amis et de membres de la Communauté de l'Emmanuel Belgique, en partenariat avec RCF, CathoBel/Dimanche et Egliseinfo.be
  • Sauver la différence des sexes

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    De gènéthique.org :

    Sauver la différence des sexes – Eugénie Bastié

    3 mars 2023

    La famille est devenue « le champ de bataille de la guerre des sexes » se désole la journaliste et essayiste Eugénie Bastié dans son dernier écrit « Sauver la différence des sexes ».

    Estimant qu’il y a urgence à préserver cette différence, elle se lance alors dans un plaidoyer en s’appuyant sur le triptyque suivant : réaffirmer l’existant, constater sa mise en danger, et mettre en avant la nécessité de sa protection.

    Eugénie Bastié tire alors la sonnette d’alarme sur cette déconstruction progressive de la société, qui remet en question jusqu’à l’évidence même de la différence des sexes, fragilisant ainsi la féminité et plus encore la masculinité. Selon elle, en prenant un virage radical pour réhabiliter la place de la femme, cette société qui se veut « égalitariste », ne fait que pousser l’homme et sa virilité dehors. Dès lors, comme le dit l’auteur américain Richard Reeves, « à l’école, au travail, dans leurs familles, les hommes n’ont plus de place dans la société du XXIe siècle ».

    Editions : Gallimard

    Date de parution : 01/03/2023

    Nombre de pages : 32

  • 60 % des baptisés ne croient pas à l’existence du diable

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    De zenit.org :

    60 % des baptisés ne croient pas à l’existence du diable

    En Allemagne, seuls 15 % des catholiques allemands croient au diable (avec prière dans les tentations)

    « Seigneur, fais-moi connaître les ruses du démon,

    afin que je les évite.

    Ô Maudit péché,

    que tu es détestable

    pour l’injure que tu fais à mon souverain !

    Maudit Satan, je te renonce,

    toi et tes mauvaises suggestions !

    Je n’ai pas commencé par toi ;

    je ne finirai pas pour toi !

    Jésus, tu es ma force et mon soutien. »

    Prière de sainte Marguerite-Marie Alacoque au Coeur de Jésus