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Actualité - Page 1909

  • Michael Lonsdale, porte-parole de l’embryon humain

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    "Tandis que s’ouvre en France le débat parlementaire sur la révision des lois de bioéthique, c’est tout un symbole que celui qui incarne l’humble moine-médecin du film « Des hommes et des dieux » se mobilise pour porter la parole de celui qui est encore sans voix : l’embryon humain. À la suite d’une conférence de presse, le célèbre acteur a déposé hier à l’Assemblée nationale une pétition signée par plus de 10 000 citoyens (écouter le récit sur Radio Notre Dame). Relayée notamment par Le Point, cette initiative constitue la face la plus médiatique d’une large mobilisation, comme en témoigne le succès de la pétition lancée par l’Alliance pour les droits de la vie, ou encore l’appel aux députés signé, entre autres, par Charles Beigbeder, Claude Bébéar, Rémi Brague ou encore Chantal Delsol (lire Famille Chrétienne)...."

    La suite à découvrir sur "Urgence com' catho"

  • A Java-Centre, des islamistes brûlent des églises chrétiennes

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    A Java-Centre, des islamistes brûlent des églises chrétiennes en réclamant la peine de mort pour un chrétien accusé de blasphème

    Mardi 8 février, une foule d’extrémistes musulmans en colère a attaqué trois églises chrétiennes, un orphelinat ainsi qu’un centre de soins tenus par des chrétiens à la suite d’une décision de justice rendue le matin-même par le tribunal de Temanggung, localité de Java-Centre. Il s’agit d’un bilan non exhaustif, les nouvelles parvenant depuis Java faisant état d’une situation qui n’est pas encore revenue au calme.

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  • Accord de dédommagement pour des victimes d’abus sexuels aux Pays-Bas

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    Un accord prévoyant le dédommagement d’ »au moins 26 victimes » d’abus sexuels commis dans des internats aux Pays-Bas par des membres de l’ordre des Salésiens de Don Bosco entre 1950 et 1971 a été conclu fin janvier. Ce chiffre de 26 paraît étrangement faible par rapport aux quelque 2000 signalements enregistrés durant l’année 2010 par la commission indépendante chargée d’enquêter sur les abus sexuels présumés commis par des membres du clergé catholique aux Pays-Bas. 

    Sur Osservatore Vaticano

  • Le président soudanais publie un décret républicain acceptant le résultat du référendum

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    Le président soudanais publie un décret républicain acceptant le résultat du référendum
    D'après l'Agence de Presse Xinhua, le président soudanais Omar el-Béchir a publié lundi un décret républicain acceptant le résultat final du référendum sur le Sud Soudan qui entraîne la sécession de la région, selon la chaîne de télévision officielle soudanaise.

    Le ministre soudanais chargé des Affaires de la présidence, Bakri Hassan Salih, a lu le décret républicain, signé par M. el- Béchir : "Nous déclarons notre acceptation du choix du peuple du Sud Soudan et nous promettons d'œuvrer en faveur de la résolution des problèmes en suspens et de bâtir des relations constructives entre le nord et le sud du Soudan".

    Les résultats du référendum, qui montrent que 98,83 % des électeurs sont favorables à la sécession entre le nord et le sud contre 1,17 % de voix pour l'unité, ont été remis à M. el-Béchir et à ses deux vice-présidents, Salva Kiir Mayardit et Ali Osman Mohamed Tahaa, par le président de la Commission sur le référendum sur le Sud Soudan, Mohamed Ibrahim Khalil, lors d'une cérémonie officielle diffusée en direct lundi sur Sudan TV.

    "Nous avons reçu les résultats et nous les acceptons chaleureusement car ils expriment la volonté des citoyens du Sud Soudan", a indiqué M. el-Béchir lors de la cérémonie.

    Avec l'annonce des résultats et de la sécession officielle du sud, le nord et le sud du Soudan sont entrés dans une période de transition que les observateurs ont qualifié de pic des conflits politiques entre les deux parties.

    Le nord et le sud du Soudan doivent s'entendre sur les problèmes épineux, connus comme les arrangements post-référendum, dans un contexte de grands différends concernant un autre référendum sur Abyei, région riche en pétrole située à la frontière entre le nord et le sud. Les problèmes les plus frappants entre les deux parties concernent les arrangements sécuritaires, les frontières, les recettes pétrolières, les distributions des ressources naturelles, la nationalité, les dettes extérieures, le statut des sudistes vivant dans le nord et vice versa, et le statut des unités intégrés.

    Les arrangements sécuritaires sont les problèmes les plus compliqués entre les deux parties, car le Soudan possède trois armées : les Forces armées soudanaises du nord, l'Armée de libération populaire soudanaise du sud, et les Unités intégrés conjointes qui sont composées d'individus du nord et du sud.

    L'Accord de paix signé entre le nord et le sud du pays en 2005 stipule que les unités intégrées conjointes doivent constituer le noyau de l'armée du Soudan post-referendum et accepter le résultat du référendum, sinon elles seront dissolues, ce qui signifie que ce dossier pourrait déclencher des tensions sécuritaires entre les deux parties.

    Le partage des recettes du pétrole représente également un problème épineux sur lequel les deux parties doivent trouver une solution, notamment pour la production actuelle et future.

    Le problème de l'eau émerge comme un des problèmes après la séparation du Sud Soudan, car de nombreux affluents du Nil traversent le Sud Soudan.

    Les deux parties doivent également examiner les problèmes concernant les avoirs de l'Etat, les dettes extérieures, les accords internationaux, la devise et le système bancaire."

  • Officiel : le Sud-Soudan a secoué le joug de l’islam

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    13a722cdsud-soudan.jpgDans son édition du lundi 7 février 2011, le journal « La Croix » donne les résultats définitifs du référendum libérateur : Les Sud-Soudanais ont voté à 98,83% en faveur de l'indépendance ouvrant la voie à la naissance d'un nouvel Etat en Afrique. Les résultats , affichés sur des écrans lors d'une cérémonie à Khartoum, montrent que sur les 3.837.406 votes valides, seulement 44.888, soit 1,17%, étaient en faveur du maintien de l'unité avec le Nord.

    Pour mémoire, après deux décennies de conflit sanglant (2 millions de morts recensés) entre le Nord, principalement musulman et arabe, et le Sud, majoritairement chrétien et noir, une trêve fut signé entre les protagonistes en 2002 et consolidée trois ans plus tard, le 9 janvier 2005, par un accord de paix signé à Naivasha au Kenya. Celui-ci accordait au Sud Soudan une large autonomie pendant 6 ans, période au bout de laquelle les habitants de la région devaient être conviés à un référendum d'autodétermination

    Ce référendum, qui s'est tenu du 9 au 15 janvier 2011 et dont la communauté internationale a salué la crédibilité, était un élément clé de l'accord de paix précité. Aux termes de celui-ci,. lla séparation effective est attendue le 9 juillet prochain. D’ici là, Nordistes et Sudistes doivent encore se mettre d'accord sur des dossiers sensibles, dont la délimitation des frontières, le partage des revenus du pétrole ou encore le statut de la région contestée d'Abyei. 

    À Juba, principale ville du Sud-Soudan,  l'annonce des résultats a été accueillie dans la liesse. Le président de l’actuelle région du Sud-Soudan, Salva Kiir, a souligné que l'indépendance  n'était "pas la fin de la route, parce que nous ne pouvons pas être ennemis". Il a promis sagement de permettre la libre circulation des biens et personnes entre les deux pays, de contribuer à faire annuler la dette étrangère du Soudan et à faire lever les sanctions économiques prises par les Etats-Unis contre Khartoum. Dans la matinée de lundi, le président soudanais Omar el-Béchir a dit accepter les résultats et respecter le choix des Sud-Soudanais, s'engageant à « maintenir les liens entre le Nord et le Sud et les relations fondées sur la coopération ».

    Le sort de cette région jouxtant l’Ituri congolais n’est pas indifférent aux Belges attachés à leur ancienne colonie.

    Sur l’imprégnation chrétienne des populations sud soudanaises, voir les vidéos illustratives :  Les Sud-soudanais fêtent Noël  et Sud-Soudan : les chrétiens pour l'indépendance

  • A propos de la naissance du premier "bébé médicament" en France

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    Sur le site ::Aleteia::Des réponses catholiques aux questions d'aujourd'hui::

    A l’encontre de la technique du bébé-médicament qui détruit de nombreux embryons, instrumentalise la personne et met en danger la santé psychologique des enfants, l’Eglise propose une alternative fidèle à l’esprit du serment d’Hippocrate

    1 La technique du bébé-médicament consiste en un double tri eugéniste des embryons conçus in vitro

    Le bébé-médicament désigne un enfant conçu artificiellement dans le but de guérir un frère ou une sœur aîné souffrant d’une maladie génétique familiale héréditaire grâce au sang de cordon ombilical recueilli à la naissance. La technique biomédicale repose sur la mise en œuvre d’une fécondation in vitro classique dont le seul objectif est ici de conduire à la conception d’un panel d’embryons aussi large que possible, de manière à les soumettre à un double diagnostic préimplantatoire (DPI).

    Un premier DPI s’assure que l’embryon est exempt de l’affection génétique (choix eugéniste négatif) tandis qu’un second DPI procède à un typage HLA permettant d’identifier, parmi les embryons sains, celui ou ceux qui sont compatibles sur le plan immunologique avec le frère ou la sœur déjà atteint par la maladie (choix eugéniste positif). D’où son nom de DPI-HLA ou encore de double DPI.

    Le système d’histocompatibilité HLA (Human leucocyte antigens) est le mécanisme biologique qui est responsable de la reconnaissance entre le soi et le non soi, déterminant par conséquent le rejet ou la réussite de la greffe envisagée. Seul l’embryon retenu, autrement dit celui qui est indemne de la pathologie génétique concernée et le plus apparenté sur le plan immunologique, est réimplanté dans l’utérus de la mère. Dès la naissance du bébé-médicament, les médecins procèdent à une cryoconservation du sang de cordon ombilical afin de réaliser dans les plus brefs délais une greffe susceptible de traiter l’aîné malade. Ce procédé – autorisé aux Etats-Unis, en France, Espagne ou Belgique mais interdit en Allemagne ou Italie – soulève de nombreuses objections éthiques qui le rendent fortement répréhensible.

    2 La technique du bébé-médicament attente à la vie de nombreux embryons et instrumentalise l’enfant à naître

    Alors qu’une fécondation in vitro nécessite environ 17 embryons pour 1 naissance, qu’un DPI en requiert le double, on estime qu’il faut 60 à 100 embryons pour obtenir un enfant au génotype adéquat (1). L’équipe des biologistes de la reproduction sait donc que le gâchis est très lourd pour aboutir à la création d’un embryon « sur mesure ».

    D’autre part, dans une assistance médicale à la procréation classique, les embryons sains sont théoriquement conçus, au moins dans un premier temps, à des fins procréatives. Ce n’est qu’a posteriori, en cas d’extinction du projet parental, que le couple peut abandonner ses embryons surnuméraires. Avec le bébé-médicament, le rejet des embryons sains mais non compatibles est prévu dès l’initiation du processus : il est donc programmé. Les protagonistes savent en toute connaissance de cause qu’ils ne garderont ni les embryons sains jugés inutiles ni les embryons malades, se plaçant dans une logique inquiétante de « consommation d’embryons ».

    La procréation humaine est détournée au profit du projet de création d’un être humain dont la mission principale est d’être un médicament. Projet porteur d’une aliénation redoutable de la personne, sa conception n’étant voulue originellement qu’en raison de ses potentialités thérapeutiques espérées. L’enfant n’a d’autre choix que d’endosser le statut de réservoir de cellules pour son aîné malade, soumis à un projet prédéterminé par autrui. L’utilitarisme est ici poussé à l’extrême, réduisant une personne à un objet jugé à l’aune de son utilité technique. La réification de l’enfant traité comme un produit technique le fait basculer dans la catégorie des choses disponibles à l’inverse des personnes radicalement indisponibles. Le bébé-médicament n’est finalement qu’un bébé-instrument. Le Conseil d’Etat français a ainsi reconnu que cette technique « contredit frontalement le principe selon lequel l’enfant doit venir au monde d’abord pour lui-même »(2).

    3. La technique du bébé-médicament met en jeu la santé psychologique des enfants

    Outre les enjeux anthropologiques et éthiques, le principe du bébé-médicament soulève de nombreuses interrogations sur un plan strictement psychologique, entachant de proche en proche l’environnement familial, les relations parents-enfants et celles au sein de la fratrie.

    Quelle sera l’attitude des parents vis-à-vis du bébé conçu de cette façon ? En cas d’échec, quel sera le poids de culpabilité que devra porter l’enfant venu au monde dans le seul but de « sauver » son frère malade ? Dans l’éventualité d’un succès, quel sera le poids de la dette morale éprouvée par celui qui a été « sauvé » ? S’il y a une rechute de l’enfant « receveur » à l’adolescence ou plus tard, l’enfant « donneur » sera-t-il sommé de donner sa « moelle osseuse » comme thérapie de rattrapage ? Adulte, subira-t-il des pressions pour « offrir » de son vivant à son frère ou à sa sœur des organes tels un rein ou un lobe de foie susceptibles d’avoir été endommagés par les chimiothérapies passées ? Comment ses parents le regarderont-ils en cas de refus ? Et d’ailleurs, ne pourra-t-il pas inévitablement éprouver un sentiment ambigu envers ceux qui lui ont donné la vie avec l’objectif de guérir son aîné ? (3)

    En raison de ces conséquences néfastes sur la santé psychique des enfants et des parents, cette technique bafoue les principes hippocratiques multiséculaires de bienfaisance et de non-malfaisance.

    4. La technique du bébé-médicament est inutile sur le plan médical

    Sur le plan scientifique, la technique est totalement inutile au regard des dernières données biomédicales. L’objet final de la manipulation est en effet le sang de cordon ombilical dont les vertus thérapeutiques sont parfaitement documentées. On sait à présent que le sang placentaire est riche en cellules souches hématopoïétiques habituellement hébergées dans la moelle osseuse. Injectées par voie intraveineuse à un enfant en attente de greffe après chimiothérapie et radiothérapie, les cellules du sang de cordon migrent spontanément dans la moelle osseuse régénérant l’ensemble des lignées sanguines de l’organisme (globules rouges, blancs et plaquettes). Le sang de cordon est en passe de supplanter les greffons de moelle dans de nombreux pays, du fait de sa facilité de recueil et des caractéristiques immuno-privilégiées de ses cellules permettant d’obtenir des résultats cliniques similaires, et ce malgré une incompatibilité tissulaire partielle. Un rapport du Sénat français rappelle ainsi que « tous les patients devant subir une greffe de sang de cordon trouvent un greffon compatible » grâce à la mise en réseau des banques de stockage à l’échelon mondial (4).

    Pour traiter ces maladies sanguines d’origine génétique, il apparaît donc en réalité qu’il n’est nullement nécessaire de passer par la technique du bébé-médicament mais bien de développer les banques de sang de cordon selon le principe de solidarité. Pour Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune et membre permanent de l’Académie pontificale pour la Vie, « la preuve est apportée une nouvelle fois que l’éthique non seulement ne porte pas ombrage à la science mais contribue bel et bien à son développement »(5).

    Dans ce domaine, l’Eglise rappelle également qu’il n’est nullement nécessaire de transgresser pour progresser. C’est pourquoi elle demande aux scientifiques et médecins de rester fidèles à « l’esprit du serment d’Hippocrate » qui voit « dans la science médicale un service en faveur de la fragilité humaine, pour le traitement des maladies et le soulagement de la souffrance »(6).

    Les Etats qui ont légalisé la technique du bébé-médicament ne gagneraient-ils pas à abroger un dispositif inutilement immoral et médicalement inutile, détruisant de nombreux embryons, chosifiant l’être humain et mettant en danger la santé psychologique de ces enfants ?

    (1) Genethique, Revenir sur l’autorisation du bébé-médicament, Lettre d’information bioéthique n. 118, octobre 2009.
    (2) Conseil d’Etat, La révision des lois de bioéthique, Les Etudes du Conseil d’Etat, La documentation française, Paris, 2009, p. 44.
    (3) Autant de questions qui sont au cœur du film américain de Nick Cassavetes My Sister’s Keeper (Ma vie pour la tienne) sorti sur les écrans français en septembre 2009. 
    (4) Marie-Thérèse Hermange, Le sang de cordon : collecter pour chercher, soigner et guérir, Les Rapports du Sénat, n. 79, 2008-2009.
    (5) Jean-Marie Le Méné, La crise de conscience bioéthique, Salvator, Paris, 2009, p. 64.
    (6) Congrégation pour la doctrine de la foi, Instruction Dignitas personae sur certaines questions de bioéthique, 8 septembre 2008, n. 2.

    Pour aller plus loin, on consultera utilement l'étude de Pierre-Olivier Arduin ("Bébé médicament" ou "bébé instrument")  parue en deux parties sur Liberté politique : 1ère partie et 2ème partie

  • Pétition contre Vogue et ses (trop) jeunes Lolitas

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    Dans LaLibre.be Mis en ligne le 06/02/2011

    "Une série de photos de mode parues dans le magazine féminin Vogue crée la polémique. Une pétition a d'ailleurs été lancée sur internet. La raison : l'âge des modèles.

    En effet, les filles qui ont posé pour la rubrique Cadeaux du numéro de décembre de Vogue ont environ six ans et elles posent comme des mannequins adultes.

    Ce n'est pas la première fois que le magazine de mode joue la provocation. Pour se justifier, Vogue présente ce numéro comme un «spécial fantasmes de Noël où les générations s'entrechoquent à l'extrême».

    Certains sites américains, comme Gawker et The Society Pages, se sont indignés de ce travail photographique et n'ont pas hésite à faire le lien avec de la pédophilie.

    En France, une pétition lancée en janvier sur internet et destinée aux autorités, dénonce une "instrumentalisation de l'enfant à des fins commerciales et alerte sur les dangers de l'hypersexualisation dont sont victimes, de façon particulièrement stigmatisante, les petites filles»."

    Nous nous interdisons de reproduire ici des photos parues dans Vogue, mais leur caractère malsain ne peut que renforcer les tendances perverses d'"esprits" dérangés".

  • L’Eglise catholique condamne la flagellation à mort au nom de la charia d’une adolescente victime de viol

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    r-clame-des-flagellations-publiques.jpgL’Eglise catholique a condamné fermement la mort par flagellation d’une adolescente musulmane suite à une fatwa (décret religieux) émise par les responsables religieux de son village, une pratique désormais interdite au Bangladesh mais qui sévit toujours en milieu rural. (Eglises d'Asie)

    « Bien que les fatwas aient été déclarées illégales dans ce pays, les populations des régions reculées souffrent toujours de ces pratiques qui constituent de graves violations des droits de l’homme », a déclaré le P. Albert Thomas Rozario, secrétaire de la Commission épiscopale catholique ‘Justice et Paix’ du Bangladesh. « Les gens doivent être avertis que les lois qui sont en vigueur dans le pays n’autorisent pas les punitions infligées selon les lois de la charia », a ajouté le prêtre catholique, qui est également avocat à la Cour suprême du Bangladesh.

    Hena Begum, 14 ans, a été violée dans le village de Chamta, district de Shariatpur, au centre du Bangladesh, dans la nuit du 30 janvier par son cousin Mahbub, âgé d’une quarantaine d’années. Alertés par les cris de la victime, la femme de Mahbub et son frère étaient accourus sur les lieux et s’en étaient pris à l’adolescente qu’ils avaient battue, avant que le père de Hena et d’autres membres de sa famille ne viennent à son secours.

    Dès le lendemain, la nouvelle s’étant ébruitée, une dizaine d’habitants du village, dont Idris Fakir, membre de l’union parishad (unité administrative locale), un enseignant de la madrasa de Chamta et l’imam de la mosquée, se réunirent en tribunal improvisé pour juger l’affaire selon la charia. Ils prononcèrent une fatwa, condamnant le violeur à verser une amende et à recevoir 200 coups de fouet en public, et ordonnant également la victime à subir 100 coups de fouet en public pour « participation au crime ».

    La sentence de Mahbub fut réduite à 100 coups de fouet, mais Hena ne put échapper à l’application du châtiment et perdit conscience au bout d’une soixantaine de coups. Ses proches la conduisirent à l’hôpital de Naria où elle décéda peu après, dans la nuit du lundi 1er février.

    Le 2 février, quatre hommes ont été arrêtés, en lien avec le décès de l’adolescente, suite à une plainte déposée par le père de Hena au poste de police de Naria. Sur les 18 personnes accusées de participation à l’exécution de la jeune fille, seuls l’imam de la mosquée de Chamta, Idris Fakir (qui avait tenté de dissuader le père de la victime de porter plainte en lui proposant une importante somme d’argent) et deux autres personnes ont été écroués. Mahbub et les autres suspects sont actuellement en fuite et recherchés par la police.

    Parallèlement, les autorités du district de Shariatpur ont été sommées de s’expliquer sur le fait qu’elles n’avaient pu empêcher l’exécution de la sentence. Les forces de l’ordre ont été également chargées de rendre d’ici trois semaines un rapport à la Haute Cour, afin de proposer des mesures pour prévenir d’autres drames de même nature.

    De nombreuses organisations des droits de l’homme ont manifesté dans le district de Shariatpur, demandant que tous les responsables de la mort de Hena, dont ceux qui avaient émis la fatwa, soient sanctionnés de manière exemplaire. Parmi ces ONG, l’Alliance pour la répression des crimes domestiques – qui lutte également contre toute forme de violence exercée contre les femmes – et la Commission des droits de l’homme ont organisé des chaînes humaines en signe de protestation devant la préfecture de police.

    Malgré une loi promulguée en 2010 par la Haute Cour du Bangladesh interdisant l’application de la charia dans le pays, les associations humanitaires locales affirment que des dizaines de fatwas sont émises chaque année par des conseils de village musulmans comme celui de Chamta.

    Peu de temps avant Hena, un autre cas de fatwa ayant conduit à la mort de la victime avait fait la Une des journaux du Bangladesh : en décembre dernier, une femme de 40 ans, du district de Rajshahi, était décédée des suites de la bastonnade publique ordonnée par une fatwa du conseil religieux de son village, sur accusation présumée d’adultère avec son gendre.

    Au Bangladesh, environ 90 % de la population est musulmane, 8 % est hindoue, les 2 % restants regroupant les autres religions. On estime que les chrétiens représentent, toutes confessions confondues, environ 1 % de la population, dont une moitié de catholiques.

    (1) Sur les violences faites aux femmes au Bangladesh, voir également EDA 539
    (2) The Daily Star, 4 février 2011 ; Ucanews, 31 août 2010, 3 février 2011 ; BBC, 2 février 2011.

  • Egypte, à propos des Frères Musulmans

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    Freres_musulmans.gifQui sont-ils? Que veulent-ils? Et l'optimisme prudent de l'Eglise qui en Egypte ne voit pas une révolte islamique. Un article intéressant de Paolo Rodari (6/2/2011)

    traduit et à découvrir ici

  • Mauvaises nouvelles d'Asie

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    Pakistan : Retrait d’un projet de loi modifiant la loi anti-blasphème

     L'Eglise catholique au Pakistan a vivement déploré l'abandon d'un projet de loi visant à amender les lois anti-blasphème, a rapporté Eglises d'Asie le 4 février. « C'est un acte de capitulation », a lancé Mgr Lawrence Saldanha, archevêque de Lahore et président de la Conférence des évêques catholiques du Pakistan.

    Le 2 février dernier, « le premier ministre Yousaf Raza Gilani a informé l'Assemblée nationale que son gouvernement n'avait jamais eu l'intention d'apporter un quelconque changement aux lois anti-blasphème et que le comité qui avait été formé pour étudier une refonte de ces lois était dissous ».

    Zenit; pour plus d'informations, cf. eglasie.mepasie.org.

    Bhoutan : Pas de reconnaissance officielle du christianisme

    La minorité chrétienne présente au Bhoutan, pays d'Asie situé entre l'Inde et la Chine, devra attendre sa reconnaissance officielle : elle n'a pas obtenu le statut lui permettant d'être enregistrée comme organisation religieuse, rapporte Eglises d'Asie, le 4 février.

    Le gouvernement du Bhoutan, dont la religion d'Etat est le bouddhisme Vajrayana, avait pourtant annoncé cette reconnaissance en décembre dernier, « dans le cadre de la finalisation de la Constitution - promulguée en 2008 - comprenant, entre autres, la mise en place d'une politique de contrôle des religions et l'enregistrement des organismes les représentant ».

    Zenit; pour plus d'informations, cf. eglasie.mepasie.org.

  • R.D.C. : les évêques dénoncent l'exploitation illégale des ressources naturelles du pays

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    images.jpg"Les évêques catholiques de la République démocratique du Congo dénoncent l'exploitation illégale des ressources naturelles du pays. Ils ont organisé un Forum de trois jours, au Centre CEPAS à Kinshasa, afin de mieux lutter contre ce phénomène dévastateur. Une quarantaine de représentants de la société civile congolaise, de délégués de l'Eglise catholique venus des diocèses de toutes les provinces épiscopales de la RDC, ainsi que des experts des ministères congolais des Hydrocarbures et des Mines y ont participé."

    Lire la suite sur catho.be

  • Un billet du vicaire général du Diocèse aux Armées françaises

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    Un officier de réserve belge, lecteur de Belgicatho, nous communique ce billet de Mgr Robert Poinard, Vicaire Général aux Armées Françaises, publié sur le site de l'Aumônerie Militaire Catholique, en précisant  « ceci se passe en France mais pend aussi au nez de la Belgique » :

    « Lentement mais sûrement le judéo-christianisme se fait balayer vers la porte de sortie. Oh bien sûr il ne s’agit pas d’une franche persécution bien tranchante et bien sanglante comme nos pères en connurent sous d’autres cieux en d’autres temps mais enfin, qu’on le veuille ou non, on nous prie de disparaître vers les arrière-cuisines en nous demandant de n’en plus bouger. Années après années le bannissement se fait de plus en plus pressant.

    « Les crèches disparaissent de l’espace public sous le prétexte qu’elles blessent le regard du non chrétien : les santons sont jugés indésirables sur les places des villes et même des villages. Je lis dans « La Croix » du mercredi 18 décembre que le tribunal administratif d’Amiens a annulé une décision du conseil municipal de Montiers (Oise) qui avait décidé l’installation de la traditionnelle crèche de Noël sur la place du village. Motif? La loi dispose qu’après 1905 on ne peut plus apposer de symbole religieux dans l’espace public hormis sur les édifices du culte. L’avocat a eu beau argumenter qu’on était ici bien plus dans la sphère culturelle que dans le religieux, rien n’y a fait. Le juge administratif semble ignorer que même dans les familles non catholiques - voire même non croyantes - on trouve souvent des crèches au pied du sapin parce que cela fait partie des symboles de Noël et que cette fête est devenue elle-même au fil des siècles une fête de la famille, quelles que soient les convictions religieuses des uns et des autres.

    « Le plus beau c’est que le recours en justice avait été introduit par une personne qui n’habite même plus le village et qui déclare, quand on l’interroge « qu’il y a des sujets bien plus importants ». Eh bien je ne suis pas de cet avis. Ceci me semble non seulement important mais symptomatique et je n’en veux pour preuve qu’une autre affaire. Depuis des mois le journal gratuit « 20 minutes » avait prévu un supplément pour la fête de l’Immaculée Conception qui est dans le diocèse de Lyon l’occasion de rendre un hommage à la Vierge Marie en posant des lumignons sur le rebord des fenêtres le soir du 8 décembre. Ma famille s’est prêtée à ce rite durant toute mon enfance… Mais le journal a finalement décidé de ne pas publier son supplément parce que la prière de la Salutation angélique risquait de choquer ses lecteurs…

    « Comme nous le répète souvent Mgr Ravel, notre évêque aux armées, nous sommes entrés depuis quelques années dans un régime de laïcité qui ignore ou gomme tout ce qui est religieux. Et comme le dit Jean-Pierre Denis, le rédacteur en chef de « La Vie » : « Le christianisme n’est pas violemment éjecté de la sphère publique mais tranquillement banni de tous les espaces de la mémoire collective, de tout notre inconscient culturel. Nous vivons une entreprise de reniement paisible, insidieux, et politiquement correct en diable.»
    Les idéologues pervers qui promeuvent une telle laïcité de renoncement, de déni et de nettoyage par le vide montrent par là leur ignorance crasse de la nature humaine et font le lit de futures guerres civiles. Tout d’abord la population française issue de l’immigration, comme tous les étrangers vivant dans notre pays, assimilent ce rejet du religieux à un refus de Dieu et renforcent encore le mépris profond dans lequel ils tiennent l’occident, terre d’athéisme. Et cela justifie encore davantage toutes les formes de « guerres saintes » qui se livrent sur notre sol contre une Europe devenue terre païenne d’où Dieu est banni.
    Voilà comment nous fournissons avec la plus grande complaisance les bâtons qui nous rosseront et les bombes qui nous frapperont ! L’Europe, dans un masochisme irrationnel et suicidaire, refuse de reconnaître ses racines judéo-chrétiennes.

     « Sa fin est donc inéluctable car, c’est une certitude, ceux qui renient leurs racines sont sans avenir. »