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Actualité - Page 1907

  • Vous avez dit "CHRISTEN Democratisch..." ?

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    On n'arrête pas le progrès, n'en déplaise aux vilains esprits chagrins.

    Désormais, la compagne homosexuelle d'une mère biologique aura droit à un congé équivalent au congé de paternité. Ainsi en a décidé, à l'unanimité, la Commission des affaires sociales de la Chambre sur proposition de Sonja Becq (CD&V).

    Vous avez dit "christelijk"? Oui, mais il y a plus fort que les normes de la morale naturelle, il y a les sacro-saintes "situations nouvelles" auxquelles il faut bien sacrifier. Ces dames auront donc droit à 10 jours de congé à prendre dans les 4 mois suivant la naissance.

  • Quand le monde journalistique perd le sens de la dignité

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    OPINION (n'engageant pas la ligne éditoriale du blog)

    La mort d'une jeune mère de famille, belle et séduisante par surcroît, après avoir lutté contre le cancer avec beaucoup de courage, ne devrait pas être instrumentalisée, dans quelque sens que ce soit. Que, par le passé, elle se soit fourvoyée dans une formation nationaliste et extrémiste flamande (dont elle n'avait pas épousé toutes les thèses), n'aurait pas dû conduire des commentateurs à tenir des propos inadéquats.

    Dans des circonstances comme celles que traverse notre pays, les nerfs sont à vif et les passions prêtes à se déchaîner; il n'est donc pas opportun d'émettre des condamnations et des jugements devant le cercueil d'une personne bénéficiant d'une immense empathie au sein de sa communauté, empathie qui dépasse largement le cadre de ses (anciennes) adhésions politiques.

    Que des extrémistes djihadistes aient tenu à son endroit des propos inacceptables (d'ailleurs dénoncés par ceux qui luttent contre le racisme et la xénophobie) relève du fanatisme et de la provocation. Que la RTBF ait stigmatisé Madame Morel dans ces circonstances relève de l'indécence et d'une absence totale de sens de la dignité.

  • Populisme, immigration, Islam; qu'en penser?

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    FIC63056HAB33.jpg"Toute la presse européenne met en avant le nom de « parti populiste » pour qualifier les mouvements d’extrême droite. On ne comprend pas très bien cela. Si l’on en croit le Grand Robert de la langue française, le populisme est un « mouvement qui accorde de l’importance aux couches populaires de la société ». Est-ce à dire que tous les autres partis politiques se désintéressent de ce que pense le peuple ?
    Il est certain qu’aujourd’hui, le fait populiste est largement présent en Europe et a surtout un caractère culturel, en réaction à l’immigration, notamment musulmane. En moins de vingt ans, la population immigrée s’est considérablement accrue et est désormais perçue comme une menace des cultures traditionnelles et identitaires européennes. Or, que ce soit en France, en Allemagne ou en Grande-Bretagne, ce problème n’a pas été pris en compte. Bien plus, l’Allemagne se lança dans une politique multiculturelle reconnaissant les valeurs des uns et des autres, mais entraînant une fracture profonde dans la population. Il était évident que voir les Turcs coloniser véritablement un quartier de Berlin ne pouvait qu’agacer profondément la population allemande."

    cliquer ici pour découvrir la suite dans La Nef (février 2011)

  • Egypte: un "moment historique" selon le nonce au Caire

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    14 Février 2011 - dépêche cathobel

    Egypte-Nonce-Fitzgerald

    Peu après l'annonce de la démission du président égyptien Hosni Moubarak, le 11 février 2011, le nonce apostolique au Caire a déclaré, sur les ondes de Radio Vatican, que l'Egypte vivait un "moment historique". 

    "C'est un instant critique, et nous devons prier pour que ce moment historique apporte davantage de justice, de paix et de bonheur pour le peuple égyptien", a ainsi déclaré Mgr Michael Fitzgerald, rompant avec la prudence dont avait fait preuve la diplomatie vaticane, depuis le début du soulèvement populaire en Egypte, le 25 janvier dernier.
    "Je pense que le président Moubarak, avant de donner sa démission, a préparé ce moment en confiant à son vice-président, récemment nommé, Omar Souleimane, la tâche de faire avancer la réforme de la Constitution et, ainsi, de préparer la voie à de nouvelles élections présidentielles", a encore affirmé le nonce au Caire.
    Le diplomate du Saint-Siège a également souhaité que le Conseil suprême des forces armées, à qui a été confié le gouvernement du pays, réponde "à d'autres demandes de la population, qui ne concernent pas seulement la liberté politique, mais aussi des revendications sociales pour des salaires adéquats et moins de corruption dans le pays."

  • Il n'y a pas que des églises vides ou peuplées d'une douzaine de vieux...

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    salzinnes.jpgMesse en direct sur RTBF et France2 à Ste Julienne (Salzinnes - Namur) le 20 février à 10h45. Rendez-vous pour tous à 10h15 dans l'église

    Vous pouvez regarder le petit film d'introduction de la messe de Salzinnes via le lien suivant:
    http://www.dailymotion.com/Coeur-et-Esprit#videoId=xgzldh
     
    Merci de bien prier pour ce projet.
    Père Cédric Claessens ,Rue Ste Julienne, 4, B-5000 Namur Tél. 081/73.58.75 claessens2@me.com
  • L’Eglise d’Afrique est-elle l’avenir du catholicisme ?

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    Entretien avec l’ancien supérieur-général des Missions africaines

    Le continent africain a souvent été appelé le continent oublié. Toutefois, avec les visites des papes Jean-Paul II et Benoît XVI, l'Afrique s'est révélée aux fidèles comme abritant l'une des populations catholiques dont la croissance est la plus rapide au monde.

    Pour la Société des missions africaines (SMA), l'Afrique est loin d'être tombée dans l'oubli. Cette organisation est présente sur le continent africain depuis plus de 150 ans.

    Pour en savoir plus sur ces missionnaires et leur travail en Afrique, l'émission de télévision « Là où Dieu pleure » a interviewé Mgr Kieran O'Reilly. 

    Mgr O'Reilly a été consacré évêque de Killaloe, en Irlande, en août dernier ; avant cette nomination, il a été près de 10 ans supérieur général de la Société des missions africaines.

    Découvrir ICI cet entretien sur Zenit

  • Réfugiés tunisiens : l'Italie submergée

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    Tous les médias y font écho : des milliers de Tunisiens affluent vers l'Europe, suite aux évènements qui se sont produits dans leur pays. On évoque près de 4000 immigrants clandestins débarqués sur la petite île de Lampedusa (sud de la Sicile), durant des derniers jours. L’Italie a dû proclamer "l’état d’urgence humanitaire".

     Le maire de Lampedusa n'a pas hésité à qualifier ce flux d'"exode de dimension biblique".
    Le gouvernement italien justifie cette mesure en affirmant "qu'elle permettra l’adoption immédiate de la part de la Protection civile des mesures nécessaires pour contrôler ce phénomène et prêter assistance aux citoyens en fuite des pays d’Afrique du Nord”.

    L’Italie sollicite l’aide européenne et demandent “la convocation urgente d’une réunion au niveau politique du Conseil de justice et des affaires intérieures de l’UE".” (Voir notamment sur France Info Europe)

    Décidément, l'avènement de la démocratie en Tunisie, en Egypte (et demain au Yémen, en Algérie et ailleurs) dont se gargarisent nos médias bien-pensants porte de curieux fruits. Une Europe "vidée" spirituellement, moralement, mais aussi démographiquement, doit s'attendre à ce que la "physique des peuples" remette en cause ses équilibres internes. Et ce ne sont pas les récents discours de Merkel ou de Cameron sur l'échec du multiculturalisme qui vont nous rassurer...

  • L'Europe et les chrétiens d'Orient : islamolâtrie et lâcheté

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    images.jpgOn avait beaucoup attendu à la suite de la réunion des parlementaires du Conseil de l'Europe (APCE), qui, le 27 janvier dernier, a adopté une résolution condamnant les violences dont les chrétiens sont victimes au Proche-Orient. L'Assemblée invitait les Etats membres à " produire, promouvoir et diffuser des supports pédagogiques traitant les stéréotypes et préjugés antichrétiens ainsi que la christianophobie en général ". Le terme de "christianophobie" avait été utilisé par Benoît XVI au cours de ses vœux au corps diplomatique le 10 janvier 2011. La résolution avait été adoptée à la quasi-unanimité (125 pour, 9 contre, 13 abstentions) ; ont voté contre les représentants turcs et azeris, dont les pays respectifs sont membres du Conseil de l'Europe (et nient le génocide arménien - mais certains Turcs osent en parler !), ainsi qu'un parlementaire suisse, Andreas Gross.

    L'assemblée avait aussi demandé l'élaboration urgente d'une stratégie du Conseil de l'Europe pour faire respecter la liberté de religion (y compris la liberté de changer de religion) en tant que droit de l'homme, avec une liste de mesures pouvant être prises à l'encontre d'Etats qui ne protègent pas les confessions religieuses. Elle invitait à mettre en place une capacité permanente pour suivre la situation des restrictions gouvernementales et sociétales à la liberté de religion.

    Le 31 janvier, à Bruxelles, cette recommandation, vidée de toute mention des chrétiens, a finalement été reportée sine die par la réunion des ministres européens des Affaires Etrangères sous la présidence de Catherine Ashton, dont on sait que le parachutage au poste de Haut Représentant pour la politique étrangère de l'Union Européenne ne doit rien ni à la transparence ni même à une quelconque justification.

    Le président du Conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation, Mgr Rino Fisichella, s'en est pris en particulier à Catherine Ashton : " Le contrôle du langage, a-t-il dit à Radio Vatican, est devenu insupportable et je ne veux plus respecter un langage qui refuse de reconnaître le fait chrétien ".

             Marc Fromager, directeur national de l'Aide à l'Eglise en Détresse, s'est dit " consterné " de cette nouvelle : " À force de déclarations ambiguës déconnectées de la réalité, en l'occurrence le refus de spécifier la tragédie de la persécution antichrétienne dans le monde, l'Europe étale une fois encore son insignifiance politique ". Et elle encourage cette persécution en refusant de la nommer - et de nommer au moins le contexte qui en est responsable et qui implique souvent des appareils d'Etat. (extrait de "EEChO , bulletin n° 19 , janv-fév 2011")

     

    Comment ne pas être indignés face aux dérapages de l'Union européenne à l'égard du Christianisme? N'est-ce pas encore plus surprenant quand on considère que le PPE (démocrate-chrétien) est le plus grand parti du Parlement européen, que Barroso (président de la Commission) est issu des rangs de ce parti, de même que Van Rompuy (Président du Conseil européen)? Quant aux gouvernements des trois grands pays représentés au Conseil (France, Allemagne, Royaume Uni), ils ne sont pas que nous sachions aux mains des anticléricaux. La vérité c'est que le christianisme lui-même est en crise d'identité au sein des pays de l'Union: ce n'est pas neuf mais les choses ne s'améliorent pas avec le temps qui passe. Nous manquons de leaders de grand format qui soient chrétiens sans complexe et charismatiques. A défaut, nous avons des leaders populistes, nationalistes, anti-islamistes virulents, mais cela ne fait pas notre affaire.

  • Un conseiller libéral pour Benoît XVI ?

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     imagesCAW8LUKO.jpgL’appel à un « renouveau »  radical de l'Église, signé par 143 (et plus maintenant, semble-t-il)  théologiens de langue allemande, fait grand bruit Outre-Rhin. Nous avions déjà évoqué cette affaire ici : Quand les "Herr Professor" théologiens exigent des réformes...

    Le 9 février dernier, Luigi Accatoli,  un « vaticaniste » libéral écouté et, selon notre consoeur du blog  Benoît-et-moi , « amoureux du pape », a consacré à ce manifeste un commentaire destiné à séduire son auguste et supposé lecteur :   

    « Voici donc un nouveau défi pour Benoît XVI: un appel de 143 théologiens allemands, autrichiens et suisses demandant des "réformes radicales" afin que l'Eglise sorte de la "crise sans précédent" qui l'a frappée avec le scandale de la pédophilie, mais qui couvait déjà en profondeur et a provoqué une lente érosion de l'appartenance ecclésiale ».

    Suit alors cette  prévision qui est aussi un « conseil » adressé au pape : «  (…) Les réformes demandées par les pétitionnaires - plus de démocratie et de collégialité, des prêtres mariés et le renforcement du rôle des femmes dans les "ministères ecclésiaux", ne pas exclure de la communauté les couples homosexuels et les divorcés remariés ... - Benoît XVI ne les fera pas, mais il pourrait faire quelque chose dans chacun des six domaines qui lui ont été proposés, et, en particulier, il pourrait s'impliquer personnellement - un geste où il excelle - par des messages et des «débats» en vue de sa visite en Allemagne prévue du 22 au 25 septembre » car, poursuit l’aimable flatteur,  « (…) Benoît XVI a montré sa capacité à saisir - justement dans le cas des abus sexuels - les «impulsions» venues de l'extérieur » mais, ici il devra encore faire plus fort car  cette fois, « le défi vient de l'intérieur et donc une réaction positive pourrait être à la fois plus facile et plus difficile (…) ».

    L’expert pontifical autoproclamé expose ensuite son analyse du manifeste:

    « Le premier des six «domaines» pour lesquels on réclame un dialogue ouvert est intitulé "structures participatives". Suivent d'autres titres de paragraphes: communauté, culture du droit, liberté de conscience, réconciliation, célébration.

    « Ce qui est dit au sujet de la participation semble être raisonnable: "Les croyants doivent être en mesure de participer à la sélection des "représentants officiels importants" (évêques, prêtres). Ce qui peut être décidé sur place, doit l'être". Plus dur est le point final du deuxième alinéa: "L'Église a également besoin de prêtres mariés et de femmes dans les ministères ecclésiaux". Les échos de la presse ont fait leur titre sur l'une et l'autre de ces demandes: pour la seconde le sacerdoce n'est pas nommé, mais peut-être y est-il fait aussi allusion. "Le droit ecclésial - indique le troisième alinéa - "ne mérite son nom que si les croyants peuvent effectivement faire valoir leurs droits". On plaide pour une "première étape" dans ce sens, la "création d'une juridiction administrative de l'Église". Ce dont il s'agit n'est pas clair, nous le verrons dans le débat à venir, mais c'est peut-être une allusion à des jurys pour résoudre des problèmes qui sont aujourd'hui laissés à la discrétion du curé ou l'évêque.

    « Le quatrième point est parmi les plus exigeants, relié au "respect" de "décisions personnelles au sujet de la vie", "la haute estime" de l'Eglise pour le mariage et le célibat n'est pas une option. Mais il ne faut pas pour autant exclure les personnes vivant de façon responsable l'amour, la fidélité et l'attention mutuelle dans le mariage homosexuel ou les divorcés et remariés".

    "Une rigueur morale prétentieuse ne convient pas à l'Eglise", dit le cinquième paragraphe et là, je pense que nous pouvons comprendre. Le dernier point est simple: "La liturgie vit de la participation active de tous les croyants. La célébration doit pas se figer dans le traditionalisme".

    Le prévisionniste tempère d’abord l’ardeur des contestataires germaniques en constatant : "Que le pape Benoît ne soit pas un réformateur, nous le savons." On a peut-être placé une confiance excessive dans les structures et les programmes de l'Eglise, dans la répartition des pouvoirs et des fonctions; mais qu'adviendra-t-il si le sel devient sans saveur", a-t-il dit le 11 mai dernier à Lisbonne. Je ne m'attends donc pas à une réponse réformatrice. Il a autorisé les "ordinariats" pour les anglicans qui passent à l'Eglise catholique - il en a constitué un le 15 janvier dernier - à demander au Saint-Siège la capacité, au cas par cas, d'ordonner des hommes mariés. On peut envisager l'extension de cette possibilité à toute l'Eglise catholique, mais pas plus ».

    Mais il conclut son adresse déguisée au pape par ce ballon d’essai :

    « Il est possible, cependant, que Benoît ne rejette pas le dialogue "ouvert" qui lui est demandé. Comme réformes désormais matures - c'est à dire: qu'il juge matures - je n'en vois pas au-delà du célibat, dans les limites évoquées.

    « Mais sur chacun des six points, il est possible de faire quelque chose tout de suite: l'espace pour les femmes, les différends soustraits à la discrétion des évêques, des consultations plus amples en vue des nominations, une attitude moins critique envers les couples de même sexe et remariés, avec des moments d'accueil effectif et visible ( ...)

    Car « Benoît vient du monde de ces «collègues» qui aujourd'hui le remettent en question. Il a partagé, dans sa jeunesse - en essayant de les modérer - toutes ces instances, ou du moins leur esprit. Pour l'aider à traiter avec elles, Paul VI le voulut archevêque de Munich et Jean-Paul II le voulut à Rome. Se remettant en cause face à elles, il ne fera que mener à bien le travail de toujours »

    Il n’y a pas à dire: la diplomatie italienne, c’est autre chose que la stratégie de la grosse Bertha. Mais Benoît XVI n’est pas le corbeau de la fable. Ni l’agneau ? À suivre…

    Lire le texte complet de Luigi Accatoli, ici : Examen d'allemand pour Benoît XVI

  • L'après Mubarak : relancer l'économie et le tourisme

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    « Les réjouissances se sont poursuivies toute la nuit et ce matin la situation est assez calme » déclare à l’Agence Fides le Père Luciano Verdoscia, missionnaire combonien qui œuvre au Caire, après la démission du Président Hosni Mubarak. « Il y a encore des manifestants sur la place Tahrir. Je pense que les célébrations continueront aujourd’hui encore » poursuit le missionnaire qui affirme, s’agissant de l’avenir immédiat de l’Egypte : « il faudra voir comment répondra l’économie qui a subi un grave coup au cours de ces jours de contestation. Nous verrons comment les autorités restaureront les conditions de sécurité. Si l’armée se montre capable de rétablir des conditions de sécurité acceptables, le secteur du tourisme pourra reprendre ses activités ».

    « Le tourisme est complètement bloqué : les hôtels sont vides, les restaurants et les bars fréquentés par les touristes sont fermés et dans certains cas ont été saccagés. Le tourisme est l’une des ressources économiques les plus importantes du pays avec les péages pour la traversée du canal de Suez et le secteur du gaz et du pétrole » déclare le Père Luciano. « Au plan alimentaire, l’Egypte produit des fruits et légumes et il existe donc de ce fait encore un minimum de sécurité alimentaire ».

    L’Egypte est désormais gouvernée par un directoire militaire, le Conseil Suprême des Forces armées. Le Père Luciano fait part à Fides des impressions qu’il a recueillies sur la place Tahrir : « En ce qui concerne le fait que la transition se trouve entre les mains des militaires, j’ai recueilli diverses opinions. Certains craignent que le Ministre de la Défense, Tantawi, qui a montré une certaine réticence vis-à-vis des réformes, puisse imposer un tour de vis une fois que les manifestants auront quitter les rues. D’autres en revanche sont confiants dans le fait que l’armée puisse conduire le Pays à la démocratie au travers de la transition parce que selon eux, l’armée n’a pas été contaminée par la corruption du régime. Toutefois, je ne sais pas jusqu’à quel point cela est vrai. Un fait est certain : l’armée a été réorganisée par les Etats-Unis qui la subventionnent à hauteur d’un milliard et demi de dollars par an sans compter les centaines d’instructeurs et de techniciens envoyés en Egypte en vue de la formation des forces armées locales ».

    Enfin, à propos de la perception que les manifestants ont des Etats-Unis, le missionnaire indique : « Les Etats-Unis ont fait l’objet de slogans négatifs d’une part comme de l’autre. L’un des slogans criés par les manifestants de la place Tahrir était : « Mubarak, valet d’Israël et de l’Amérique ». En revanche, les manifestants favorables à Mubarak accusent les Etats-Unis d’être responsables de la révolution et d’avoir appuyé le mouvement révolutionnaire ». (L.M.) (Agence Fides 12/02/2011)

  • Spina-bifida : progrès de la chirurgie foetale

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    Le site du New England Journal of Medicine publie les résultats positifs d’une étude américaine sur la chirurgie prénatale de fœtus atteints de myéloméningocèle.


    Le myéloméningocèle est la forme la plus sévère et la plus courante de spina-bifida. Cette malformation de la colonne vertébrale entraine de lourds handicaps, tel que la paralysie, des dysfonctionnements urinaires et fécales, ainsi que des hydrocéphalies qui altèrent le développement cérébral.

    Sur les 158 bébés ayant participé à l’étude, ceux ayant bénéficié de chirurgie prénatale ont obtenu de nettes améliorations. Un an après l’intervention, 40% d’entre eux avaient eu besoin d’un shunt (permettant de dériver le liquide céphalorachidien vers la cavité péritonéale) contre 82% opérés après la naissance. 36 % du groupe prénatal n’avait plus de hernie après 12 mois, contre 4% dans l’autre groupe. Enfin, pour l’évaluation des fonctions motrices, les résultats sont aussi meilleurs pour les enfants ayant bénéficié de l'opération fœtale : à 30 mois, 42% peuvent marcher sans béquille contre 21% seulement pour les autres.

    "C’est la première fois que nous pouvons offrir un espoir aux parents qui reçoivent un diagnostic prénatal de spina bifida" explique le docteur Scott Adzick, auteur de cette étude.
    Cependant, l’accouchement prématuré reste le principal risque de cette intervention in utero, faite entre 19 et 26 semaines de gestation. Le simple fait d’ouvrir l’utérus, entraine le plus souvent un accouchement dans les jours qui suivent.

    En France quelques dizaines d’enfants sont opérés à la naissance de cette maladie, et beaucoup de femmes enceintes font une interruption de grossesse quand cela est détecté chez leur fœtus.

    "Nous réfléchissons à proposer cette intervention prénatale à l’hôpital Necker", explique le professeur Yves Ville.

    "Nous allons aussi commencer à nous entrainer sur des brebis avec une technique endoscopique qui diminue les risques d’accouchements prématurés" précise Michel Zerah, neurochirurgien à Necker, qui précise que l’équipe est techniquement prête.

    généthique.org

  • Moubarak est parti et après ? La montée de l'islam politique ?

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    Cette Opinion sur le Suisse Romain

    x610.jpgC'était le 11 octobre 2010, à la salle de presse du Saint-Siège, le rapporteur spécial pour le Synode du Moyen-Orient, le futur Cardinal égyptien Mgr Antonios Naguib, patriarche de l'Eglise copte-catholique, mettait en garde contre la montée de l'islam politique qui constituait selon lui une menace pour tous. Les difficultés dans les relations entre chrétiens et musulmans surgissent du fait général que les musulmans ne distinguent pas religion et politique. Les chrétiens sont des non-citoyens, et pourtant furent sur leur terre bien avant l'islam. On était loin de penser que quelque mois plus tard, ses propos pourraient se réaliser.

    Pour la vie de l'autre

    Dans son livre, "Viva Israele", Magdi Cristiano Allam raconte son histoire qui l'a mené de la haine envers Israël, la volonté de sa destruction car considéré comme un cancer dans la région, à la reconnaissance au droit d'Israël d'exister, prônant la solution de deux Etats, donc un Etat palestinien. avec un Etat israélien. La volonté de la recherche de la mort de l'autre est la source de tous les conflits, et du terrorisme islamique. La plupart des gouvernements islamiques ont chercher à faire échouer la naissance d'un Etat palestinien. ansa_12569143_24150.jpgPour ce chrétien, baptisé sans peur par Benoît XVI, la phrase de Churchill sur la personne conciliante est son moteur de vie: "la personne conciliante est celle qui nourrit le crocodile dans l'espérance que celui-ci le mange en dernier". C'est la lâcheté des responsables politiques de laisser aux enfants et aux petits-enfants un monde qui se fera sans eux.

    Un changement médiatique

    La seule chose qui semble intéresser certains médias occidentaux, c'est le conflit, le changement, la sensation d'être dans le vent de l'histoire, de vivre la frénésie du direct pour nous faire vivre le souffle du vent, la passion, sans se demander calmement et expliquer rationellement ce qui va changer. On sait ce qu'on va perdre, mais que va-t-on gagner ? Selon Magdi  Cristiano Allam, citoyen italien d'origine égyptienne, la venue au pouvoir des frères musulmans, qui ne sont pas pour la démocratie, qui ont simplement appris de leurs erreurs passées pour savoir enfin négocier, (à communiquer aussi dirais-je), à patienter, laisse entrevoir le risque sérieux de la montée de l'islam politique et de la venue de la sharia. Tout cela causera des gros très gros et sérieux problèmes, aux chrétiens du Moyen-Orient et à tout l'Occident.