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Actualité - Page 1905

  • La crise belge vue par "Sud-Ouest"

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    "Belgique, la crise record", une lecture française...

    «Enfin champions du monde ! » La manchette du quotidien « De Standaard » prouve qu'on sait encore rire dans le pays naufragé qui s'appelle toujours « Belgique ». 250 jours après les législatives de juin 2010, il n'y a pas plus de gouvernement fédéral à Bruxelles que de beurre en broche. Record du monde irakien battu ! Le record d'Europe des Hollandais - 208 jours de crise politique - est depuis longtemps dans le rétroviseur. Oui, la Belgique est la championne de l'immobilisme, elle dont le dernier Premier ministre, le bien nommé Yves Leterme, a démissionné il y a 300 jours.

    En Flandre et en Wallonie, l'humour est la politesse du désespoir. Devant l'impuissance de leurs politiciens à trouver une issue, des citoyens en appellent à la « révolution des frites ». Ils n'exigent pas, comme dans une dictature arabe, le départ de leurs dirigeants. Au contraire, ils les supplient d'arrêter de se refiler lâchement le mistigri. Qu'inventer pour qu'ils se responsabilisent ? Ne plus se raser, comme le suggère l'acteur Benoît Poelvoorde, qui rêve d'un « pays au poil » ? Faire la grève du sexe, comme le suggère une sénatrice ? Demander asile au Luxembourg, comme ont commencé à le faire des centaines de frontaliers ?

    À vrai dire, personne ne sait comment en sortir. Le roi Albert, seul trait d'union d'une nation schizophrène, est l'alibi d'un pays aussi incapable de s'unir que de couper les ponts. Pour son malheur, la Belgique montre dans la crise un pouvoir de résilience stupéfiant. Administrée depuis longtemps au niveau régional, sa capacité à vivre sans État central, armée de pragmatisme et de son seul humour, semble quasi illimitée. On finit par se demander à quoi peut bien lui servir un État, puisque personne n'a plus envie de l'incarner.

    Devant l'inextricable puzzle qu'ils forment depuis 1831, on comprend que les Belges refusent de choisir entre la peste de l'unité et le choléra de la scission. Mais faire chambre à part impose au minimum d'établir un contrat permettant de régler la facture des parties communes de la maison. Faute de quoi, le toit finira par s'écrouler. Abritée sous deux parapluies - l'un monarchique, l'autre européen -, la classe politique belge se croit encore dispensée de faire son devoir. Elle se trompe. Les nuages s'amoncellent. Le pays a un besoin urgent de réformes. Oui, la « révolution des frites » s'impose. christophe lucet c.lucet@sudouest.fr


    "Le Progrès", dans un article intitulé : "La Belgique en pilotage automatique est le bon élève de la zone euro" ajoute :

    "En attendant, le pays continue à être dirigé par le Premier ministre sortant Yves Leterme, chargé d’expédier les affaires courantes non sans succès puisque la Belgique affiche le meilleur taux de croissance de la zone euro. Hier, Robert Mnookin, professeur de droit de Harvard (Etats-Unis), a toutefois suggéré d’envoyer le Prix Nobel de la Paix finlandais Martti Ahtisaari, qui a exercé ses talents de diplomate notamment au Kosovo, en Namibie et en Irlande du Nord. Et cela non plus n’est pas une blague !"

    Et toujours : exprimer votre vote ICI

     

     

  • Avortement : une lettre ouverte des catholiques du Grand-Duché

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    "Dans un rapport présenté en mars 2010 au Parlement Européen, l’Institut de Politique Familiale (IPF) recensait près de 3 millions d’avortements pratiqués en Europe en 2008, soit un toutes les 11 secondes. Des chiffres qui interpellent, mais qui doivent surtout initier une réflexion profonde sur les situations et les raisons qui  expliquent cette augmentation constante." catho.be

    Au Luxembourg, le Conseil Diocésain des Catholiques a publié ce 16 février une lettre ouverte sur le sujet de l’avortement :

    Lettre ouverte du Conseil Diocésain des Catholiques sur la question de l’avortement

    Il est souvent question ces derniers temps de la détresse de femmes confrontées à une situation inextricable causée par une grossesse non désirée. Nous sommes tout à fait conscients de la gravité de telles détresses, et nous soutiendrons toute recherche qui vise  à trouver des solutions pour assister ces femmes dans leur choix difficile qu’elles sont exposées à prendre.

    Cette détresse est un appel à notre société pour mettre en place des structures adaptées de conseil et d’accompagnement pour toutes les personnes qui sont confrontées à une grossesse non désirée, que ce soit des femmes seules ou des couples. Il est essentiel que ces personnes soient amenées à solliciter un service professionnel de qualité qui peut aider à prendre une bonne décision et les accompagner dans leurs besoins. Un tel suivi ne se limite pas nécessairement à la question d’accepter la grossesse ou non, mais doit laisser la porte ouverte à un accompagnement à plus long terme si le besoin s’en ressent. 

    L’obligation de prendre au mieux en charge la souffrance de ces femmes ne nous dégage pas de la responsabilité de réfléchir à la problématique dans son ensemble. Pourquoi, dans une société, où les moyens de contraception sont accessibles, le nombre de demandes d’avortement n’a pas baissé de manière significative?  Pourquoi, dans un Etat de droit et dans une société qui compte parmi les plus riches du monde, le législateur entend-il prendre en compte une indication sociale, au lieu d’envisager des solutions inspirées par la solidarité humaine ?

    Oui, l’avortement est pour beaucoup de femmes un choix conditionné par une situation de crise dans un couple, où la question de la parenté n’est pas assumée par l’un ou l’autre des partenaires et où la question de la grossesse met au jour la fragilité de la relation. Il est dans ces cas plutôt subi que choisi. Nous croyons qu’un espace de parole, de conseil et d’accompagnement peut permettre d’ouvrir les perspectives en vue de faire un choix raisonné, même si nous savons qu’il est délicat, voire malaisé de discuter les questions de couple, de projet de famille, d’intimité et de sexualité.

    Avant tout, la question de l’avortement soulève celle du début de la vie. Que la vie commence avec la fécondation n’est pas une opinion catholique, mais un fait scientifique. C’est le moment initial où est mis en route le programme qui contient en puissance un être humain unique, distinct de tous les autres. Si dans la plupart des autres pays la question du début de la vie a été au centre des débats, au Luxembourg elle est jusqu’à présent plutôt esquivée. Il semble que la question du statut de l’embryon et du fœtus y est largement tabouisée. Or, c’est de la réponse à cette question que dépendra aussi la manière dont on abordera des dossiers liés à la recherche dans le domaine médical ou bioéthique.

    En outre, il faut rappeler qu'au moment de la grossesse une relation très singulière s'établit entre la vie de la mère et celle de son futur bébé. La complexité de la réforme de la législation sur la dépénalisation de l’avortement réside plus particulièrement dans cette question de l’indissociabilité de la vie de la mère et de celle de l’enfant. La liberté de la femme dans le choix de devenir mère ou non se heurte à la question centrale d’une vie qui est en développement depuis la fécondation.

    Les catholiques, qui, comme de nombreux scientifiques, considèrent que la vie humaine commence avec la fécondation, entendent en conséquence s’engager résolument pour être les porte-paroles de ces êtres humains qui n’ont pas encore de voix.  Le Conseil refuse de se limiter aux questions de santé ou de liberté. Nous considérons que l’avortement doit rester un acte exceptionnel pour des situations exceptionnelles qui ne peuvent trouver d’autre solution. 

    De cette option pour la défense de la vie découle aussi notre souhait de discuter la question de l’avortement thérapeutique après la douzième semaine. L’évolution du diagnostic prénatal soulève le problème de la dérive eugéniste.

    Le chantier de la réforme de la dépénalisation de l’avortement ne peut se faire sans qu’on réfléchisse aujourd’hui sur toutes les questions qui touchent à la vie, et notamment à la valeur que nous sommes prêts à y attacher. Les trajectoires de vie sont devenues plus complexes, les questions de couple, de famille et de parentalité appellent des réponses nuancées, qui permettent d’allier d’une part la liberté de chacun pour faire son choix tout en défendant les plus faibles dans un contexte donné. Réduire le débat de l’avortement au seul critère de liberté ne permettra ni de résoudre la souffrance de ceux et de celles qui sont confrontés à la question d’une grossesse non désirée, ni à se prémunir de la tentation de la société de se soustraire à la responsabilité collective pour défendre chaque vie humaine.

  • Les évêques de Belgique demandent à l’UE de condamner la persécution des chrétiens

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    Dans un communiqué de presse la Conférence épiscopale de Belgique demande à l’UE de condamner la persécution des chrétiens dans le monde.

    Le 31 janvier dernier, les Ministres des Affaires étrangères des pays membres de l’Union européenne ne sont pas parvenus à un accord commun sur les persécutions contre les chrétiens au Moyen-Orient et dans le monde, bien que le Parlement européen et l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe aient demandé quelques jours plus tôt à l’UE de prendre clairement position en ce sens. Le Conseil des Ministres des Affaires étrangères de l’UE doit se réunir le 21 février prochain.

    « En vue de cette réunion les évêques de Belgique demandent que l’Union européenne condamne de façon claire et sans équivoque les persécutions contre les chrétiens dans le monde et que l’UE détermine par la même occasion une politique étrangère commune concrète en faveur des chrétiens persécutés. » (Catho.be)

  • Dieu merci : soigner, aimer, accompagner

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    Dieu merci !

     

    « Dieu merci !» est la première émission religieuse de la TNT.
    Son but : apporter un regard simple, original et positif sur la foi et les croyants.
    Figures marquantes ou simples anonymes, artistes, philosophes, aventuriers, historiens, hommes politiques ; tous viennent témoigner sur le plateau de Dieu merci ! de leur engagement spirituel, montrant un visage diversifié, ouvert et décomplexé des croyants.

    Découvrez chaque semaine des reportages sur le terrain, la chronique littéraire de Guillaume Zeller, des journaux de l’actualité religieuse avec Laure Degouy…

    Un rendez-vous hebdomadaire incontournable pour expliquer, faire partager et aider chacun dans ses propres interrogations.

    Vendredi 18 février 2011 à 09h00

    Thème: « Soigner, aimer, accompagner. »

    Le soin des malades, l’accompagnement des mourants, se réduisent bien souvent à des actes purement techniques. Mais l’amour et l’humanité se révèlent de puissants principes thérapeutiques. Trop souvent oubliés.

    Invités: Marie de Hennezel et Bertrand Vergely.

  • Vies ordinaires en Corée du Nord

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    image_mini.jpg16/02/2011 - par Mgr Olivier de Berranger [ Bulletin EDA n° 545 ]

    Ces dernières années, la Corée du Nord a commencé à devenir un peu mieux connue de l’étranger, articles, reportages et documentaires se multipliant pour tenter de donner à voir la réalité d’un pays qui est l’un des derniers régimes totalitaires de la planète, vestige de la Guer  re froide. Rares sont pourtant les récits qui permettent d’aller plus loin dans la connaissance de ce que vivent les Nord-Coréens.

    Barbara Demick, journaliste américaine en poste à Séoul de 2001 à 2008, y parvient dans son livre paru en 2010 : Vies ordinaires en Corée du Nord (Paris, Albin Michel, traduit de l’américain par Guillaume Marlière). Mgr Olivier de Berranger nous propose ICI une recension de cet ouvrage.

    Evêque émérite du diocèse de Saint-Denis en France (1996-2009), Mgr de Berranger a vécu dix-sept en Corée du Sud, de 1976 à 1993, comme prêtre fidei donum dans le diocèse de Séoul. Fort de cette expérience, il continue d’entretenir des liens étroits avec la Corée.

  • Les procureurs généraux ont-ils voulu ressusciter le privilège du for ecclésiastique pour les prêtres pédophiles ?

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    karinelalieux.jpgLa Libre Belgique pose aujourd’hui la question :

    « La justice a-t-elle laissé à la Commission ecclésiale «  Adriaenssens » le soin de décider seule si les faits qui lui avaient été dénoncés par des victimes d’abus sexuels par des prêtres étaient prescrits ? A-t-elle effectué de la "sous-traitance judiciaire", pour reprendre les termes employés mercredi par le député Christian Brotcorne (CDH) devant la Commission spéciale relative au traitement d’abus sexuels et de faits de pédophilie dans une relation d’autorité ? » (Commission Lalieux)

    « De nombreux députés de la Commission en semblent convaincus. Ils ont adressé un feu nourri de questions sur le sujet au ministre de la Justice, Stefaan De Clerck (CD&V), entendu après deux de ses prédécesseurs, Laurette Onkelinx (PS) et Marc Verwilghen (Open VLD). Tout tourne autour du protocole rédigé par le collège des procureurs généraux début juin 2010. Il réglait les rapports entre la justice et la Commission Adriaenssens qui, dans la foulée des aveux de l’évêque de Bruges, Roger Vangheluwe, était noyée de plaintes. Le compteur s’arrêtera à 475 lorsque le juge De Troy y perquisitionnera le 24 juin dernier »Lire la suite ici : Lalibre.be - Un protocole qui ne convainc pas

    Le point de vue des députés Brotcorne (CDH) et Cie ne tient pas :

    1.Quoiqu’une enquête judiciaire publique et celle d’une commission ecclésiale puissent porter sur les mêmes faits, elles n’ont pas le même objet :

    La justice séculière  a pour finalité de défendre la société civile contre les comportements qu’elle juge anti-sociaux aux termes de la loi et sanctionne à ce titre. Mais ces faits concernent aussi l’Église, dans l’ordre spirituel qui est le sien : celui de la pénitence (sacramentelle et disciplinaire), de la guérison morale, de la compassion et de la charité. Si une commission ecclésiale s’inscrit dans cette perspective, son objet ne peut être confondu avec celui de la justice séculière.

    2. Les statuts de la commission manifestaient clairement le souci de ne pas interférer avec la justice séculière : dès le début de la cause, la possibilité de s’adresser à celle-ci est signalée au plaignant comme à la personne accusée (art. 17). La commission, précisent-ils en outre (art. 16), tient compte dans tout ce qu’elle fait de la mise en œuvre éventuelle d’une procédure judiciaire publique.

    Pour prévenir les confusions, le préambule des statuts ajoute (ce qui peut paraître illogique) que "si la personne en quête d’assistance s’adresse à la justice [séculière], l’enquête ecclésiastique interne ne sera pas entreprise. Et si elle l’était déjà, elle sera suspendue jusqu’à la fin de ladite procédure judiciaire". 

    S’agissant des informations susceptibles d’être transmises à la justice séculière, la commission pouvait proposer, à tout moment de la procédure, une mesure à prendre en ce sens par l’évêque ou le supérieur majeur de la personne accusée (art. 16 al. 2 des statuts) et, dans des circonstances exceptionnelles, informer elle-même cette justice (art. 16 al. 3 des statuts).

    Ces dispositions permettaient manifestement de tenir compte les lois séculières d’ordre public et en particulier des prescriptions de la loi pénale belge s’appliquant aux détenteurs de secrets professionnels.

    3.Que la commission « Adriaenssens » saisie d’une plainte entreprenne une enquête relevant de l’ordre interne à l’Église n’empêchait en aucun cas le pouvoir judiciaire d’enquêter sur la nature délictueuse éventuelle des mêmes faits, dans l’ordre et aux fins propres de la société civile. La commission était même tenue d’y coopérer dans la mesure exposée ci-dessus, conformément à la loi et à ses propres statuts.

    4. Suite à l’appel lancé par le nouvel archevêque de Malines-Bruxelles, après la révélation des abus sur mineur dont l’évêque de Bruges s’était rendu coupable, les plaintes ont brusquement afflué au guichet de la commission ecclésiale Adriaenssens. Celle-ci avait parfaitement le droit de les traiter du point de vue de la discipline de l’Église, tout en veillant à respecter les obligations que lui crée la loi étatique, comme à tout détenteur de secret professionnel.

    5. C’est à cette fin précisément que des dispositions  furent prises le 10 juin 2010 avec le ministre de la Justice et le collège des procureurs généraux pour faciliter le traitement, par le parquet, des informations que la commission déciderait de lui transmettre, au vu de ses obligations légales ou de l’éclairer sur la portée de celles-ci. Mais, ainsi que l’a justement déclaré le procureur général de Liège, Cédric Visart de Bocarmé, il n’était pas question de créer un filtre ou des enquêtes ecclésiales préjudicielles : « si la commission décide de ne pas transmettre certains dossiers à la justice, c’est sa responsabilité mais elle s’expose alors à ce qu’un juge d’instruction en ordonne la saisie » (Het Nieuwsblad, 27 juin 2010).

    6. C’est ce qui est arrivé : nonobstant les dispositions arrêtées le 10 juin 2010, une saisie spectaculaire de l’ensemble des dossiers a eu lieu le 24 du même mois, au cours d’une perquisition « tous azimuts » ordonnée par le magistrat instructeur Wim De Troy, paralysant du même coup les activités de la commission. Cette perquisition n’est pas la conséquence d’un refus opposé au pouvoir judiciaire par la commission. Celle-ci avait, motu proprio, communiqué à la justice 14 dossiers (sur 475 affaires, la plupart prescrites aux yeux du droit pénal belge). Mais le magistrat a pris l’initiative d’investiguer plus outre ; ce qui est son droit, sous réserve de respecter les procédures requises. Ce qui ne fut pas le cas, puisque ses actes ont été annulés par la justice étatique elle-même.

  • Visite du Président russe au Vatican

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    La Salle-de-Presse du Saint-Siège a confirmé que, ce matin, Benoît XVI a reçu M.Dimitri Medvedev, Président de la Fédération de Russie, qui, accompagné par son Ministre des affaires étrangères M.Sergiei Lavrov, s'est ensuite entretenu avec le Cardinal Secrétaire d'Etat et le Secrétaire pour les rapports avec les états. Les deux parties "se sont félicitées de leurs excellents rapports et ont convenu de les renforcer. En vertu du récent établissement de leurs pleins rapports diplomatiques, la Russie et le Saint-Siège collaborent à la promotion des valeurs sociales et chrétiennes, notamment en matière culturelle et sociale. On a également souligné le rôle positif que le dialogue inter-religieux peut jouer en faveur de la société russe, et évoqué enfin la situation internationale, celle du Moyen Orient en particulier". (VIS 20110217)

  • Mobilisons-nous !

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    La représentante de l’Union Européenne (UE), Mme Ashton, juge la condamnation de la persécution des chrétiens politiquement incorrecte. Appel à une action avant le 21 février.

    Au cours de leur récente rencontre à Bruxelles le 31 janvier, les ministres des affaires étrangères des pays de l’UE ont rejeté une résolution condamnant les atrocités perpétrées contre les minorités chrétiennes en Egypte et en Irak.

    Bien que précédée d’une résolution sans équivoque du parlement Européen du 20 janvier et aussi d’une recommandation explicite du conseil de l’Europe le 27 janvier qui condamnaient énergiquement l’augmentation des attaques sur les minorités chrétiennes au Moyen-Orient, en Afrique et en Asie; le conseil des ministres n’était pas d’accord sur la présence du mot « chrétien » dans leur projet de déclaration, cela en vue d’éviter un discours potentiellement « politiquement incorrect ».

    En dépit du fait que la majorité des actes de violences religieuses ces dernières années soient perpétrés contre des chrétiens et sans tenir compte du meurtre cruel de centaines de chrétiens pendant la période de Noël, la représentante de l’union européenne, Mme Catherine Ashton, a refusé de faire référence aux chrétiens dans une déclaration qui pourtant était supposée faire suite à celle du parlement et du conseil de l’Europe, condamnant les persécutions et la violence à leur encontre. Elle a été supportée par cinq ministres des affaires étrangères : Luís Amado (Portugal), Trinidad Jiménez (Espagne), Jean Asselborn (Luxembourg), Brian Cowen (Irlande, représenté son délégué permanent) and Markos Kyprianou (Chypre). L’Italie, la France, la Hongrie et la Pologne ont fortement insisté sur la nécessité de condamner la persécution des chrétiens de manière explicite.

    Le ministre des affaires étrangères Italien Franco Frattini a parlé d’un « excès de sécularisme » dans cette affaire. Le représentant de Malte David Casa a dit: “Comment est-il possible de condamner ces atrocités sans préciser les personnes qui en son la cible ?  Nous sommes devenus incapables de condamner les attaques sur nos frères chrétiens, quel jour de tristesse pour l’Europe ! »

    Le sujet sera discuté de nouveau au conseil des ministres le 21 février.

    Impliquez-vous !

    Pour préparer le conseil du 21 février, écrivez à votre ministre des affaires étrangères votre indignation (pour l’Espagne, le Portugal, l’Irlande, le Luxembourg et Chypre), votre soutien (pour l’Italie, la France, la Hongrie, la Pologne) et votre volonté de voir une prise de position claire sur le sujet (pour les ministres des affaires étrangères des autres pays).

    Steven VANACKERE
    Vice-Premier Ministre et Ministre des Affaires étrangères et des Réformes institutionelles
    Rue des petits Carmes 15
    B-1000 Bruxelles
    Tél: +32 (0)2.501.85.91
    Fax: +32 (0)2.501 32 13
    cab.ae@diplobel.fed.be

    Lisez plus sur : www.EuropeanDignityWatch.org

  • Irlande : L’Eglise catholique serait au bord du gouffre

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    dermot-ahern-irlande-eglise-pedophilie_pics_390.jpgLe cardinal Sean Patrick O’Malley, envoyé spécial du pape en Irlande suite aux scandales des abus sexuels, tire un premier bilan catastrophique, d’après la presse locale irlandaise.

    Selon le quotidien « Irish Independant » du 14 février 2011, l’archevêque de Boston affirmerait – dans une lettre adressée à Benoît XVI qui devrait être transmise à Rome dans les prochains mois – que l’Eglise catholique irlandaise se trouve au bord du gouffre et n’a plus que cinq à dix ans pour prendre des mesures radicales.

    Le quotidien tire ses informations de Tony Flannery, membre de l’Association of Catholic Priests (Association des prêtres catholiques), qui s’est exprimé devant l’assemblée annuelle de l’organisation de laïcs « The People of God » (Le peuple de Dieu). Il affirme que le cardinal O’Malley donne au maximum dix ans à l’Eglise pour éviter une situation « similaire à de nombreux pays d’Europe », où la religion ne joue plus qu’un rôle marginal.

    Tony Flannery relate que l’archevêque de Boston a conseillé à l’Eglise, lors d’une rencontre privée avec l’association de prêtres, de donner plus d’influence dans le processus de décision aux laïcs et aux femmes.

    En plusieurs vagues, le scandale des abus sexuels a durement touché l’Eglise irlandaise, que ce soit moralement ou financièrement. Les demandes de dédommagement ont poussés plusieurs ordres et diocèses à la limite de la solvabilité.

    Information Cathobel

  • L'affaire de l'agenda européen, suite

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    PCD.jpgCommuniqué du Parti Chrétien-Démocrate (France)

    « En janvier, le Parti Chrétien-Démocrate lançait une pétition pour dénoncer la distribution d’un agenda européen présentant l’ensemble des fêtes religieuses (juives, musulmanes, sikhs, etc.) à l’exception des fêtes chrétiennes. Suite à l’action du PCD, José Manuel Barroso, Président de la Commission européenne, a reconnu l’erreur de la Commission et a initié des mesures correctives.

    Début février, José Manuel Barroso a missionné John Dalli, le commissaire en charge de l’agenda, pour recevoir Christine Boutin, Présidente du PCD qui lui remettra la liste des signataires de la pétition, plus de 50 000 à ce jour.

    « Je regrette profondément les omissions présentes dans l’édition 2010/2011 de cette publication », écrit John Dalli dans sa lettre adressée à la Présidente du PCD. « Je suis sensible aux réactions des nombreux signataires de la pétition que vous avez lancée. »

    Ce rendez-vous avec John Dalli sera l’occasion pour Christine Boutin de présenter des propositions pour permettre que l’Union Européenne sorte définitivement de ce type d’errements et refonder ainsi
    notre dynamique européenne sur des valeurs fortes. » (http://www.christianophobie.fr/)

  • Pnom Penh ferme un centre d'accueil pour réfugiés

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    Le 15 février 2011, une page d’histoire a été tournée avec la fermeture, à Phnom Penh, du camp de réfugiés montagnards venant des Hauts Plateaux du Centre-Vietnam. Ce centre d’accueil fonctionnait depuis plus de dix ans sous le patronage du Haut Commissariat pour les réfugiés des Nations Unies. Il travaillait à réinstaller dans des pays tiers plusieurs milliers de ressortissants des minorités ethniques du Vietnam.

    L’initiative de cette mesure de fermeture appartient en dernier ressort au gouvernement cambodgien. (...) Dans un communiqué de presse publié le 14 février 201, l’organisation américaine Human Rights Watch (1) a vivement réagi à la fermeture du centre d’accueil des réfugiés et à l’expulsion d’une dizaine d’entre eux. Elle exprime sa préoccupation à leur sujet, estimant que le gouvernement vietnamien continue ses persécutions contre les Montagnards des Hauts Plateaux du centre, dont beaucoup sont chrétiens. (...)

    Par ailleurs, l’organisation humanitaire américaine a affirmé sa conviction que des Montagnards du Centre-Vietnam continuent d’endurer des persécutions de la part des autorités centrales. En 2010 encore, de nombreuses entraves au culte chrétien, aux assemblées domestiques, des contrôles intempestifs des activités religieuses ont été relevés en divers lieux.

    Notes

    (1) Communiqué rapporté par Radio Free Asia, le 15 février 2011.

    Eglises d'Asie (EDA)

  • Colombie : assassinat d'un prêtre de 26 ans

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    Le vil assassinat du Père Orozco « démontre la grave crise des valeurs humaines et chrétiennes »

    Le Père Luis Carlos Orozco Cardona, 26 ans, a été tué à Rio Negro (Antioquia) le samedi 12 février au soir. La nouvelle a été confirmée par une note envoyée à l’Agence Fides par la Conférence épiscopale de Colombie. Selon les informations recueillies, un jeune armé a fait feu sur le prêtre, qui était vicaire de la Cathédrale du Diocèse de Sonson–Rionegro, dans la foule. Le prêtre, gravement blessé, a été emmené à l’hôpital Saint Jean de Dieu de Rionegro où, malgré les efforts des médecins, il est mort à l’aube du 13 février alors que lui était pratiquée une intervention chirurgicale. A été signalée dans le cadre de cette affaire l’arrestation d’un mineur, auteur du meurtre du prêtre, dont les motifs demeurent pour l’heure inconnus.

    Le Père Orozco Cardona était né le 10 octobre 1984 à Carmen de Viboral. Après ses études primaires et secondaires, il était entré au Séminaire Notre-Dame du Marinilla où il avait étudié la philosophie, poursuivant ses études théologiques au Séminaire national de Christ Prêtre de La Ceja. Il avait été ordonné prêtre voici un an, le 26 février 2010.
    Le Diocèse de Sonson-Rionegro a condamné le crime et a émis un communiqué signé par l’Evêque du Diocèse, S.Exc. Mgr Fidel Leon Cadavid Marin, par l’Administrateur diocésain et par le presbyterium, communiqué dans lequel il est demandé à ce que la lumière soit faite sur cet homicide : « Nous déplorons profondément le vil assassinat dans la nuit du 12 février du Père Luis Carlos Orozco Cardona, prêtre ayant travaillé comme Vicaire de la Paroisse cathédrale de Rionegro. Ceci démontre une fois encore, la grave crise des valeurs humaines et chrétiennes dont souffre notre société à cause de l’oubli de Dieu et du mépris de la vie humaine et de la dignité de la personne humaine ». (CE) (Agence Fides, 16/02/2011)