Ce sont les derniers mots prononcés par le pape Grégoire VII, fêté aujourd'hui, avant de mourir à Salerne. Une étude approfondie lui est consacrée sur "hodiemecum" à laquelle nous vous renvoyons.
Au rythme de l'année liturgique - Page 248
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" J'ai aimé la justice et j'ai haï l'iniquité ; c'est pour cela que je meurs en exil."
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Quand une femme retroussait ses manches au lendemain de la Révolution...
(Source : missel.free) Madeleine-Sophie Barat fêtée aujourd'hui, fille de pauvres paysans, naquit à Joigny le 13 décembre 1779. De santé fragile, elle montra dès l'enfance une grande volonté et un fort désir de s'instruire. Après sa première Communion (1789), sous la conduite de son frère Louis, futur jésuite, elle commença d'étudier le latin, le grec et quelques langues vivantes. Louis, diacre du diocèse de Sens, régent au collège de Joigny, prête le serment à la Constitution Civile du Clergé qu'il rétractera en 1792, ce qui lui valut de faire partie des réfractaires et d'être emprisonné. Libéré à la chute de Robespierre, il est ordonné prêtre en 1795 et décide d'aller exercer le saint ministère à Paris où il emmène sa sœur afin qu'elle reçoive une éducation supérieure et théologique sous sa conduite rigoureuse. Il confie la direction spirituelle de sa sœur à l'abbé Philibert de Bruillard, son compatriote, qui deviendra (1826) évêque de Grenoble. Madeleine-Sophie songe à se faire carmélite, mais la France n'a plus de Carmel et, le temps de la réflexion, elle retourne chez ses parents.
Louis, veut rallier quelques prêtres qui, pendant l'émigration, se sont regroupés sous la règle de Saint Ignace, les Prêtres de la Foi . Or le supérieur des trois qui arrivent alors à Paris (1800), le P. Joseph Varin, songe à former des éducatrices pour les jeunes filles et comme Louis Barat est devenu l'auxiliaire du P. Varin, Madeleine-Sophie est pressentie pour cette tâche. Le 21 novembre 1800, la Société des Dames du Sacré-Cœur est fondée et le P. Varin reçoit les promesses des trois premières dames.
En octobre 1801 la première maison est fondée à Amiens sous la direction de Madeleine-Sophie Barat et les Dames reçoivent le nom de Dames de la Foi puis, de la police impériale celui de Dames de l'Intruction Chrétienne.
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Je ne te prie pas de les retirer du monde, mais de les garder du Mauvais...
Un texte du IIe siècle :
"Les chrétiens ne se distinguent pas des autres hommes par leur pays, ni par leur langue, ni par l’habillement. Car ils n’habitent pas de villes qui leur soient propres, ils n'emploient pas un dialecte spécial, et leur genre de vie n'a rien de singulier. Leur doctrine n'est pas sortie de l'imagination fantaisiste d'esprits excités ; ils ne prônent pas, comme tant d’autres, une doctrine humaine quelconque.
Ils habitent donc, au gré des circonstances, des cités grecques ou barbares ; ils suivent les usages locaux pour ce qui est des vêtements, de la nourriture, des coutumes. Et cependant, ils témoignent clairement d'une manière de vivre qui sort de l'ordinaire. Ils résident chacun dans sa propre patrie, mais ils y sont comme des gens de passage. Ils prennent part à tout comme des citoyens, mais ils supportent tout comme des étrangers. Toute terre étrangère leur est une patrie, et toute patrie une terre étrangère… Ils vivent dans la chair, mais pas selon la chair. Ils passent leur vie sur la terre, mais leur cité est dans les cieux (He 11,16). Ils obéissent aux lois établies, mais leur façon de vivre va bien au-delà de la loi.
Ils aiment tous les hommes, et pourtant tous les persécutent. Ils sont méconnus, condamnés, tués ; et c’est ainsi qu'ils viennent à la vraie vie. Pauvres, ils enrichissent un grand nombre ; manquant de tout, ils surabondent en toutes choses… Insultés, ils bénissent ; outragés, ils honorent les autres… Pour tout dire : ce que l'âme est dans le corps, voilà ce que les chrétiens sont dans le monde."
Lettre à Diognète, §5-6 : PG 2, 1174B-1175C (trad. Orval). Datant des environs de 160, cette épître anonyme adressée à un païen de haut rang est une des plus ancienne apologies qui nous soit parvenues. Quoique l'on ignore tout de son auteur, elle est généralement classée parmi les écrits des Pères apostoliques.
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18 mai – 26 mai 2012 de l’Ascension à la Pentecôte 9 jours de prière pour notre pays
Le Renouveau charismatique catholique en Belgique propose cette neuvaine :
Nous vous le demandons : priez avec nous durant les neuf jours qui précèdent la Pentecôte.
Que l'Esprit Saint touche le coeur de tous les habitants de notre pays et le remplisse de sa Présence, afin qu'ils connaissent ou re-connaissent Jésus, Parole vivante de Dieu, et Notre Père, plein de tendresse et de miséricorde.
Le groupe de prière national et trilingue qui se réunit chaque mois vous propose un carnet pour vous guider dans cette prière.
Ce carnet est disponible et est à donner largement autour de vous.Pour télécharger la carnet de la neuvaine: CLIQUEZ ICI
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Michel Garicoïts : "me voici pour faire Ta volonté
Un saint que l'on fête aujourd'hui : Michel Garicoïts.
Saint Michel Garicoïts, un apôtre de l’amour de Dieu
L’enfance d’un saint
Né le 15 avril 1797, aîné de six enfants, Michel Garicoïts a passé ses plus tendres années dans une maison isolée au pied des Pyrénées, près de la frontière franco-espagnole. Il grandit au sein d’une famille catholique, restée fidèle à l’Église de Rome pendant les persécutions révolutionnaires. Par leur piété et leur exemple, ses parents et grands-parents le marquèrent profondément. De sa mère notamment, il reçut une éducation très stricte ; plus tard Michel dira qu’après Dieu, c’est à elle qu’il devait tout.
Lire la suite sur le site de la Société du très saint Coeur de Jésus
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L'icône du Christ et son ami
En ce dimanche où il nous est dit que le Christ ne nous appelle plus "serviteurs" mais "amis", il est bon de méditer sur cette icône du Christ et de son ami, en réalité, Le Christ et saint Ménas, supérieur du monastère de Baouit en Moyenne Egypte. (Icône copte du VIIème siècle conservée au Louvre, à Paris.)
Présentation sur le site de la Communauté de Taizé :
A la fin de la rencontre de Calcutta (octobre 2006) comme aussi le dernier jour de la rencontre européenne de Zagreb (décembre 2006), frère Alois a donné aux jeunes de chaque peuple représenté une icône du Christ et de son ami. Il en a expliqué le sens et il a ajouté : « Cette icône vous aidera à accomplir de petits pèlerinages de confiance dans des lieux où des jeunes se retrouvent, d’une ville à une autre, d’une paroisse à une autre, dans un hôpital ou une maison d’enfants abandonnés, dans d’autres lieux où des personnes souffrent. »
Sur cette icône, deux personnes côte à côte.
Ils se ressemblent : même taille, même silhouette, même regard, même rayonnement de lumière. Ils ne sont pourtant pas identiques : leurs couleurs, leurs amples vêtements et leurs gestes diffèrent.
Ils ne sont pas face à face dans une relation qui nous exclurait, mais ils partagent la même perspective. Leurs visages silencieux, leurs yeux larges ouverts nous accueillent en paix.
Le Christ est reconnaissable par la croix évoquée dans son nimbe. A son côté un compagnon de route. Jésus pose son bras sur son épaule d’un geste qui ne retient pas mais qui montre le lien qui les unit et aussi la responsabilité qu’il lui confie. Il s’appuie sur son ami et l’envoie au devant de lui.
Le compagnon montre le Christ et bénit. Ce dernier geste du Christ sur la terre (Luc 24.50), propre au Sauveur sur les icônes, est accompli ici par le disciple, encouragé par son Seigneur. Bénir, c’est manifester et célébrer que Dieu veut donner la vie en plénitude.
Le Christ porte un gros volume, le disciple un rouleau : la Bonne Nouvelle. Le Christ est la Parole en personne, il a transmis à ses amis tout ce qu’il a reçu de son Père et leur demande de proclamer l’Evangile par toute la terre.
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6e dimanche de Pâques : "Vous êtes mes amis"
Ci-contre : "l'icône de l'ami" (VIe s.)
La page d’évangile d’aujourd’hui est un hymne composé en l’honneur de l’amour de Dieu et de l’amour des autres. Jésus livre le coeur de son message et nous confie son testament. Le mot amour (aimer, ami) est répété onze fois dans ce court passage. Jésus se présente comme étant le modèle de l’amour, dans ses paroles et dans ses gestes les plus simples.
«Vous êtes mes amis» : ceci est le cœur même de notre relation avec Dieu. Parce que nous sommes ses amis, il nous met au courant des pensées et des plans de Dieu pour notre monde. Dieu nous invite à construire un monde de paix, de compréhension, de pardon, de partage, d’amitié et d’amour. Et ceci commence au cœur de nos familles où les enfants apprennent la tendresse, l’accueil, le pardon, la tolérance, le respect des autres, l’amour de Dieu.
Notre vie chrétienne peut se développer dans la mesure où nous permettons à cette amitié avec Dieu de grandir et de s’épanouir.
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L'épître de ce 6e dimanche de Pâques
Première lettre de saint Jean 4,7-10.
Mes bien-aimés, aimons-nous les uns les autres, puisque l'amour vient de Dieu. Tous ceux qui aiment sont enfants de Dieu, et ils connaissent Dieu.
Celui qui n'aime pas ne connaît pas Dieu, car Dieu est amour.
Voici comment Dieu a manifesté son amour parmi nous : Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde pour que nous vivions par lui.
Voici à quoi se reconnaît l'amour : ce n'est pas nous qui avons aimé Dieu, c'est lui qui nous a aimés, et il a envoyé son Fils qui est la victime offerte pour nos péchés.Lien permanent Catégories : Au rythme de l'année liturgique, Eglise, Foi, liturgie, Spiritualité 0 commentaire -
Damien, lépreux avec les lépreux
Fêté aujourd'hui : Le Père Damien, apôtre des lépreux dont Eric Madre retrace la biographie (source : mavocation.org) :
Missionnaire sur une île perdue du Pacifique, le père Damien a vécu avec les lépreux. Dans cet enfer de désespoir et de misère morale, il a réussi à façonner une communauté fraternelle. Il a été canonisé le 11 octobre 2009.
Joseph De Veuster naît le 3 janvier 1840 dans le village flamand de Tremolo, près de Louvain. Ses parents possèdent une petite ferme de briques rouges et une exploitation de quatre hectares. Il mène une enfance heureuse et simple au milieu de ses six frères et soeurs. Ils reçoivent une éducation pieuse avec, le soir avant la prière, une lecture commentée par leur mère de la vie des saints. Les enfants apprennent très tôt la générosité et le partage : chaque semaine des mendiants sont accueillis à la porte de la ferme. Encore enfant, sur le chemin de l’école, Joseph n’hésite pas à partager son goûter avec un mendiant : "Donnons-lui tout, ce pauvre garçon est toujours dans le besoin !"
Dès l’âge de treize ans, Joseph arrête ses études pour aider ses parents à la ferme, où il travaille pendant quatre ans. Toute sa vie, il aimera la vie au grand air et les travaux manuels. A dix-huit ans, il est envoyé à Braine-le-Comte en Wallonie pour s’initier au français et parfaire ses connaissances. Pendant ce temps, son frère Auguste est entré au noviciat des Pères des Sacrés-Coeurs de Jésus et de Marie à Louvain, sous le nom de frère Pamphile.
Silence et prière
La vocation religieuse de Joseph s’affirme au cours d’un séjour auprès de son frère au couvent de Louvain. Ses parents, dont deux filles ont déjà choisi la vie religieuse, finissent par accepter que leur plus jeune fils emprunte une autre voie que celle du commerce. Joseph rejoint le noviciat de la congrégation le 2 février 1859, sous le nom de frère Damien. Malgré son bagage intellectuel d’abord jugé trop faible, ses grandes capacités d’apprentissage et son esprit vif lui permettent de s’orienter vers la prêtrise. Silence, recueillement, prière sont pour lui les maîtres mots de sa préparation à la profession religieuse.
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Le bienheureux Thomas Pickering
Voici un bienheureux, fêté aujourd'hui, au sujet duquel les sites spécialisés (nominis, eaq, etc) ne nous disent pas grand chose.
Ce frère bénédictin anglais, accusé injustement de comploter contre le roi Charles II, fut condamné à mort en même temps que d'autres religieux catholiques, dans un contexte de persécution par le pouvoir anglican dans l'Angleterre du 17e siècle.
Dans un ouvrage intitulé "la persécution des catholiques en Angleterre", nous trouvons rapportées les circonstances de son exécution :
Quoi qu'il en soit, Pickering demeura en prison jusqu'au 9 mai (1665), jour où il fut traîné à Tyburn pour y mourir. La paix rayonnante de son visage impressionna vivement les spectateurs, non moins que ses protestations de fidélité envers le souverain pour lequel son père était tombé au champ d'honneur. Comme on lui reprochait d'être prêtre : « Oh non, dit il humblement », je ne suis qu'un pauvre frère convers » , il pria pour ses ennemis, puis monta avec tranquillité sur la fatale charrette. Là, on lui mit au cou la corde qui était attachée au gibet et on lui couvrit la figure d'un bonnet. Au moment même où la charrette se dérobait sous ses pieds, un des spectateurs lui cria qu'à cette heure solennelle il devait bien avouer son crime. Avec une présence d'esprit admirable dans un pareil moment, le martyr retira vivement le bonnet qui cachait ses traits et avec un bon sourire : « Regardez-moi », dit-il, «ai-je, la figure d'unhomme capable de commettre un si grand crime »? Il mourut ainsi « en souriant », ajoute Challoner, terminant une vie obscure et laborieuse (Challoner, vol. II, p. 193. PERSÉCUTION DES CATHOLIQUES EN ANGLETERRE) par un trépas glorieux; beaucoup le regrettèrent, dit-il encore ; ils savaient que cet homme doux et bon, incapable de faire de la peine à qui que ce soit, était innocent du forfait pour lequel on l'avait condamné.
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Le Rosaire 2012 pour le diocèse de Bruxelles
Le mois de mai est appelé le mois de Marie.
A l’initiative de quelques laïcs, un grand rosaire est proposé à l’ensemble des fidèles du diocèse de Bruxelles pendant ce mois de mai 2012.Ils souhaitent prier pour les intentions suivantes
- un renouvellement spirituel de nos paroisses
- un nouvel élan missionnaire de nos communautés chrétiennes
- une réception généreuse à l’appel du Seigneur pour le servir dans son Eglise
- un soutien aux vocations religieuses et sacerdotales existantes
- une protection pour les familles
- un réconfort pour les malades
Le rosaire est la prière universelle à Marie. Cette prière est accessible à tous et peut être méditée partout : chez soi, en déplacement, à l’église, … Il est possible de prier seul ou en famille, groupe, communauté, paroisse, …
Voici la proposition concrète qui est faite :
Entre le 01/05/12 et le 31/05/12, inviter tous les fidèles qui souhaitent s’associer à ce rosaire, à prier une dizaine, un chapelet ou rosaire chaque jour aux intentions présentées.un groupe FB existe ici : http://www.facebook.com/groups/400148383358137/Lien permanent Catégories : Au rythme de l'année liturgique, Belgique, Eglise, Foi, Spiritualité 0 commentaire -
Un saint évêque de Tongres vénéré à Huy
Le 6 mai, on honore, entre autres, la mémoire de saint Domitien de Tongres (ou de Maastricht) :
"Sa première Vita Domitiani a été rédigée plus de 600 ans après sa mort. Domitien, théologien de renom, aurait été appelé au siège épiscopal Tongres vers 534, pour remplacer Euchaire. Il se fit construire une modeste résidence à Huy, non loin de la porte de Constantinople.
De son vivant, il accumula les prodiges les plus étonnants. Entre autres, la légende lui prête une victoire remportée sur un horrible dragon qui empoisonnait "de sa vénéneuse haleine et pestifère exhalaison" les eaux d'une fontaine de Huy." (Wikipedia)