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Au rythme de l'année liturgique - Page 250

  • "Soyez toujours dans la joie du Seigneur", le message du pape aux jeunes du monde entier

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    Message de Benoît XVI aux jeunes du monde entier pour la Journée mondiale de la Jeunesse 2012 (dimanche des Rameaux)

    ROME, mardi 27 mars 2012 (ZENIT.org) – « Soyez toujours dans la joie du Seigneur ! » : ce verset de l’Epître de saint Paul aux Philippiens est le thème du message de Benoît XVI pour la Journée mondiale de la Jeunesse 2012, dimanche des Rameaux, 1er avril.

    Message de Benoît XVI :

    « Soyez toujours dans la joie du Seigneur ! » (Ph 4, 4)

    Chers jeunes,

    Je suis heureux de pouvoir à nouveau m’adresser à vous à l’occasion de la XXVIIème Journée Mondiale de la Jeunesse. Le souvenir de la rencontre de Madrid, en août dernier, reste très présent à mon esprit. Ce fut un temps de grâce exceptionnel au cours duquel Dieu a béni les jeunes présents, venus du monde entier. Je rends grâce à Dieu pour tout ce qu’il a fait naître lors de ces journées, et qui ne manquera pas de porter du fruit à l’avenir pour les jeunes et pour les communautés auxquelles ils appartiennent. A présent nous sommes déjà orientés vers le prochain rendez-vous de Rio de Janeiro en 2013, qui aura pour thème « Allez, de toutes les nations faites des disciples ! » (cf. Mt 28, 19).

    Cette année, le thème de la Journée Mondiale de la Jeunesse nous est donné par une exhortation de la lettre de saint Paul apôtre aux Philippiens : « Soyez toujours dans la joie du Seigneur ! » (Ph 4, 4). La joie, en effet, est un élément central de l’expérience chrétienne. Et au cours de chaque Journée Mondiale de la Jeunesse, nous faisons l’expérience d’une joie intense, la joie de la communion, la joie d’être chrétiens, la joie de la foi. C’est une des caractéristiques de ces rencontres. Et nous voyons combien cette joie attire fortement : dans un monde souvent marqué par la tristesse et les inquiétudes, la joie est un témoignage important de la beauté de la foi chrétienne et du fait qu’elle est digne de confiance.

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  • La solennité de l'Annonciation du Seigneur

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    botticelli_annonciation.jpgL'Annonciation par Sandro Botticelli         

           L'Annonciation de la Sainte Vierge et l'Incarnation de Jésus-Christ, base de notre sainte religion, ne forment, pour ainsi dire, qu'un seul et inséparable mystère. Depuis plus de quatre mille ans, la terre attendait le Sauveur promis ; l'heure de la délivrance a sonné enfin : voici le Rédempteur ! Une scène d'une grandeur toute mystérieuse se passe dans les splendeurs du Ciel ; la sainte et adorable Trinité tient conseil.

             Pour réparer l'injure infinie faite à la Divinité par le péché, il faut une réparation infinie et par conséquent divine : le Fils de Dieu descendra de son trône éternel, Il prendra une chair humaine et sera tout ensemble Dieu et homme.

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  • Martyr et "juste parmi les nations"

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    On fait mémoire aujourd'hui de ce prêtre martyrisé pour avoir voulu sauver des enfants juifs (source : http://www.martyretsaint.com/emilian-kovch/) :

    Omeljan Kovc est né le 20 août 1884 dans la famille d’un prêtre gréco-catholique à Kosmach, un petit village près de Kosiv, en Ukraine occidentale (dans l’Église gréco-catholique, de rite oriental, les futurs diacres peuvent choisir de se marier ou de rester célibataires). Emilian Kovtch a ensuite fait ses études de théologie à Lviv, puis à Rome. Ordonné prêtre en 1911, il commença son travail pastoral dans des paroisses de Galicie, avant d’être envoyé auprès des ukrainiens émigrés en Yougoslavie. En 1919 il devint aumônier dans l’armée ukrainienne qui combattait les troupes bolchéviques. En 1922 une nouvelle page de son service pastoral s’ouvrait : il devenait curé d’un petit village des environs de Lviv appelé Peremychlyany. La plupart de ses 5 mille habitants étaient Juifs. Grâce à ses efforts la vie pastorale du village devint particulièrement dynamique : congrès eucharistiques, pèlerinages, travail avec les scouts et la jeunesse étudiante. Sa maison – connue comme “la maison ou les anges volent sur le toit”! – offrait toujours un abri aux enfants pauvres et aux orphelins, bien que le P. Kovtch ait déjà lui-même six enfants. À la suite de l’invasion des troupes nazies, les Juifs commencèrent à être persécutés et exterminés. C’est alors que le P. Emilian Kovtch se mit à baptiser les juifs en masse pour mettre leur vie à l’abri de la persécution, et ceci en dépit de l’interdiction de l’occupant. Mais il fut arrêté en décembre 1942 et jeté en prison. De nombreuses personnalités, dont le métropolite André Cheptytsky alors à la tête de l’Église ukrainienne gréco-catholique, firent tout leur possible pour obtenir sa libération. En août 1943, le P. Kovtch fut déporté au camp de concentration de Majdanek. Même là, il continua à célébrer la sainte liturgie eucharistique et à confesser. Dans une lettre adressée à ses enfants, il écrit : « Le ciel mis à part, c’est ici le seul endroit où je veuille me trouver. Ici, nous sommes tous égaux: Polonais, Juifs, Ukrainiens, Russes. J’y suis le seul prêtre. Lorsque je célèbre la Liturgie, ils prient tous. Chacun dans sa langue. Mais est-ce que Dieu ne comprend pas toutes les langues ? » Selon les archives du camp, il mourut gazé le 25 mars 1944. La veille de sa mort il écrivait encore aux siens : « Hier, cinquante prisonniers ont été exécutés. Si je n’étais pas ici, qui les aiderait à passer ce moment-là ? Que pourrais-je demander de plus au Seigneur ? Ne vous inquiétez pas pour moi. Réjouissez-vous ensemble, avec moi ». Omeljan Kovc fut désigné le 9 septembre 1999 comme un « Juste » ukrainien par le Conseil Juif d’Ukraine.

  • Rendre le Christ plus visible que nous-mêmes

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    Beata_Maria_Karlowska_C.jpgTel était l'objectif de la Bienheureuse Maria Karlowska, fêtée aujourd'hui :

    Maria KARLOWSKA est une polonaise née en 1865 dans les territoires occupés par la Prusse (Poméranie). Là, elle a accompli une action de véritable samaritaine parmi les femmes touchées par une grande misère sociale et morale. Son zèle attira autour d'elle d'autres femmes avec lesquelles elle fonda la Congrégation des Sœurs Servantes du Bon Pasteur et de la Divine Providence. Pour les Sœurs et pour elle-même, elle avait établi l'objectif suivant: "Nous devons annoncer le Cœur de Jésus, c'est-à-dire vivre de lui, en lui et par lui de façon à devenir semblables à lui et nous devons faire en sorte que dans nos vies, il soit plus visible que nous-mêmes". Sa dévotion au Sacré-Cœur du Sauveur suscita en elle un grand dévouement pour les hommes et un amour qui ne dit jamais: "Assez". Grâce à cet amour et dans la mouvance du Saint Esprit, elle redonna la lumière du Christ à de nombreuses âmes et les aida à retrouver leur dignité perdue. Elle mourut en 1935. (source : abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie)

  • En video, l'offrande de Thérèse : "Je veux T'aimer, Te faire aimer"

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    "L'offrande de Thérèse" est une hymne liturgique pour la fête de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, carmélite. Elle est composée par le P. Jean Lévêque, OCD et interprétée par des frères Carmes de la Province de Paris (http://www.carmes-paris.org/). Édition: Atelier du Carmel - Carmel de St-Sever-Calvados (http://www.atelierducarmel.com/)

  • Une belle figure d'évêque

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    Saint Turibe-Alphonse est ainsi présenté sur missel.free :

    Turibe-Alphonse, second fils du seigneur de Mongrovejo, naquit le 18 novembre 1538 à Mayorga, dans la province espagnole de Léon. Il fut porté vers la piété et l’horreur du péché dès l'enfance où il éprouvait un très vif bonheur en ornant les autels et en servant les pauvres. Fort dévôt à la Sainte Vierge dont il récitait chaque jour son office et le rosaire, il jeûnait tous les samedis. Lorsqu’il faisait ses études à Valadolid et à Salamanque, il donnait une partie de son dîner aux pauvres.

    Bien que laïc, Philippe II le nomma président du tribunal de l'Inquisition à Grenade où il resta cinq ans avant d'être nommé, contre sa volonté, archevêque de Lima, capitale du Pérou ; Philippe II pensant que Turibe-Alphonse de Mongrovejo était le seul homme capable de faire cesser les scandales des conquistadores qui empêchaient la conversion des Péruviens.

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  • Le "lion de Münster", un prélat face au régime nazi

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    Card.v.Galen-111x.jpgCe 22 juin, on fait aussi mémoire du bienheureux Clemens August, comte von Galen, évêque de Münster et cardinal (1878-1946). Nous empruntons à l'Evangile au Quotidien cet extrait du sermon prononcé par le cardinal José Saraiva Martins lors de la béatification de ce prélat courageux :

            S'il existe un trait dominant, dans la figure du Cardinal Clemens August von Galen, Évêque de Münster, (...) c'est précisément d'avoir pratiqué les vertus du chrétien et du pasteur, de façon éminente et héroïque, à une époque si difficile pour l'Église et la nation allemande. L'Allemagne était alors sous le joug du national-socialisme. Le diocèse de Münster peut bien s'enorgueillir d'avoir eu pour Évêque, sur la chaire de saint Ludger, un pasteur qui s'est opposé avec courage à l'idéologie qui méprisait l'humanité et à la machine de la mort de l'état national-socialiste, au point de mériter la dénomination de « Lion de Münster ».

             Clemens August von Galen naquit le 16 mars 1878 dans le château de Dinklage dans la région de l'Oldenburg, aux alentours de Münster. Il grandit dans un milieu rural, au sein d'une grande famille reflétant la vie ecclésiale et sociale de son temps. Une fois l'école et ses études terminées, il fut ordonné prêtre en 1904. Pendant deux ans, il fut aumônier et secrétaire de son oncle, l'Évêque auxiliaire Maximilian Gereon von Galen. L'un des plus grands changements de sa vie fut son transfert à Berlin. Pendant 23 ans, il dut affronter la difficile période de la Première Guerre mondiale et les désordres de la République de Weimar et leurs lourdes conséquences sociales. En 1929, il fut nommé curé de l'église paroissiale de saint Lambert à Münster. Le deuxième changement encore plus important de sa vie fut sa nomination inattendue comme Évêque de Münster, à l'automne 1933.

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  • Saint Zacharie, un pape du VIIIe siècle

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    Missel.free nous présente cette belle figure de la chrétienté à l'époque carolingienne :

    Le saint pape Zacharie, d'origine grecque, naquit en Calabre où il fut élevé dans la piété et les sciences. Traducteur grec érudit des Dialogues de saint Grégoire le Grand et prédicateur éloquent, il fut admis dans le clergé de Rome sous le pape Grégoire III auquel il succéda alors que le roi des Lombards, Luitprand (712-744), menaçait de s’emparer de Rome (741). Ses familiers aimèrent sa douceur et sa compassion, admirèrent son pouvoir de persuasion et eurent confiance à sa grande habileté politique.

    Alors qu’on venait d’apprendre la mort de Charles Martel (22 octobre 741) dont Grégoire III espérait du secours contre les Lombards, Zacharie fut élu pape le 3 décembre 741 et sacré le 10 décembre 741. Zacharie abandonna le duc de Spolète, allié inefficace du Saint-Siège, pour traiter avec Luitprand et s'entendit si bien avec lui (traité de Terni, août 742) qu'un semblant de paix régna en Italie surtout après le traite de Pavie où le Lombard s'engageait à ne pas attaquer l'exarchat de Ravenne (29 juin 743). Luitprand étant mort au mois de janvier suivant, son neveu et successeur, Hildebrand, se montra plus belliqueux mais il était un si mauvais prince que ses sujets le chassèrent sept mois plus tard au profit du duc de Frioul, Rachis, qui confirma traité pour vingt ans. Rachis rompit le traité en assiégeant Pérouse (749), mais Zacharie, venu sur place, lui fit lever le siège et se montra si édifiant que le Roi changea de vie au point que, quelques mois plus tard, il se rendit à Rome et abdiqua pour entrer à l'abbaye du Mont-Cassin tandis que sa femme et sa fille devenaient religieuses (juin 749). Astolphe, le frère et successeur de Rachis, confirma le traité pour vingt ans mais s'empara tout de même de Ravenne (751) et mit fin à l’exarchat byzantin. Encore que Constantinople était acquise à l’iconoclasme, Zacharie tenta avec succès d’avoir de bonnes relations avec Constantin V. Grâce à saint Boniface, son légat, qui lui rendait exactement compte de toutes ses actions, Zacharie eu d’excellentes relations avec les Francs, gouvernés par les fils de Charles Martel, qui veillaient à la réforme ecclésiastique. Après que Carloman se fut fait moine au Mont Cassin (747), le pape Zacharie, en faveur de Pépin le Bref qui voulait ceindre la couronne royale, décréta qu'il était logique que celui qui détenait effectivement la puissance fût roi (750) ; ainsi après la déposition de Childéric III, Pépin fut élu roi et sacré par saint Boniface, commençant le règne de la dynastie carolingienne (751). Désormais, contre les Lombards qui redevenaient menaçants, le Saint-Siège avait un allié indéfectible. On a longtemps cru que Zacharie mourut le 14 mars 752 et l'on célébrait sa fête le 15 mars, mais le martyrologe de 1922 a estimé que sa mort n'était survenue que le 22 mars.

  • Aujourd'hui, l'Helvétie fête son saint national

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    Sur un site suisse, on détaille la vie de saint Nicolas de Flue. Il s'agit d'une biographie due à un curé, l'abbé O.Knecht, parue en français à Fribourg en 1946. Le ton est assez caractéristique, antediluvien, c'est-à-dire pré-conciliaire :

    "La vie de notre saint national, Nicolas de Flue, ne saurait être trop connue, et quoique son souvenir soit dans tous les coeurs suisses, on nous pardonnera volontiers de publier encore cette petite biographie. Il est plus que jamais opportun de présenter aux populations, surtout à la jeunesse, le récit d'une existence laborieuse, austère et cachée, à qui Dieu donna pourtant un grand éclat public. Cette vie est pleine d'enseignements pour nos contemporains et elle jette de la lumière, non seulement sur le présent, mais encore sur l'avenir, qu'elle éclaire d'un rayon d'espérance. Que ces pages fassent connaître et aimer le saint protecteur de la Suisse ; qu'elles suscitent des imitateurs de sa foi, de sa sainteté et de son patriotisme ! Qu'elles recrutent de nouveaux membres pour la Ligue de prières en l'honneur du Bienheureux, à qui l'Eglise a décerné la couronne glorieuse des « saints » ! Que notre Helvétie, suivant l'exhortation de son saint pacificateur, conserve à jamais « sa vieille foi et ses vieilles bannières »"

    Pour découvrir cette biographie : http://www.abbaye-saint-benoit.ch

  • Saint Joseph

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    1245.jpgCe 19 mars, on fête saint Joseph. La Belgique est placée sous son patronage. Il y aurait aujourd'hui tant besoin de se tourner vers celui qui fut le protecteur de Jésus et de Marie et de lui confier à nouveau ce malheureux pays en proie à un processus de reniement et d'apostasie sans précédent. Mais qui le fera?

    ci-contre : détail de la Présentation au Temple par Fra Angelico (Florence, San Marco)

    Evangile au Quotidien donne la signification de cette fête :

    Saint Joseph
    Époux de la Vierge Marie
    Patron de l'Église universelle
    (Solennité)

              Joseph, issu de la race royale de David, naquit à Bethléem. Il fut d'une condition modeste et gagna son pain comme simple ouvrier. Sa haute dignité se résume en ces mots : « Père nourricier de Jésus ». La Sainte Écriture ne raconte que peu de choses à son sujet. Elle nous dit seulement qu'il était « juste ». Pour la Bible, dire que quelqu'un est juste ou qu'il est saint, c'est exactement la même chose. C'est le titre le plus élogieux qui puisse être donné à un homme. Le juste est celui que sa rectitude, sa droiture, sa soumission et sa fidélité en toutes choses rendent agréable à Dieu. Le grand « juste » de l'Histoire du Salut est Abraham, le grand ancêtre : « Il crut dans la promesse et cela lui fut compté comme justice » (Gn 15, 7).

            Joseph s'acquitta fidèlement de son rôle sublime de gardien envers les deux plus grands trésors de Dieu sur la terre, Jésus et Marie. Les heures les plus amères de sa vie sont, sans doute, celles où il lui fallut douter de la fidélité de sa fiancée. Mais c'est justement dans le conflit entre ses droits et ses devoirs qu'il se montra grand. Il était nécessaire que cette souffrance, qui fait partie de l'œuvre rédemptrice, fût supportée en vue d'un grand bien : Joseph est le témoin le moins suspect de la naissance virginale du Rédempteur. Ensuite, dans l'histoire de la Rédemption, Joseph passe modestement au second plan. L'Écriture ne dit même rien de sa mort. Cependant, certaines indications nous font conclure qu'il était déjà mort au moment où commença la vie publique du Sauveur.

            Sa vie fut humble et cachée. Il resta aussi humble et caché, pendant des siècles, dans l'histoire de l'Église. Ce n'est que dans les temps modernes que l'Église l'a célébré.

  • La plus délicieuse figure de la geste de Don Bosco

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    Source : abbaye-saint-benoit.ch

    "Dominique est la plus délicieuse figure de la geste de don Bosco" (Daniel-Rops). C'est le deuxième enfant d'une famille qui devait en compter dix. Domenico naît en 1842 à Riva presso di Chieri, à une vingtaine de km à l'est de Turin. Sa famille est pauvre, ce qui oblige son père à exercer à tour de rôle les métiers de forgeron ou de paysan suivant les nécessités et à changer plusieurs fois de lieu d'habitation. Deux ans après la naissance de Dominique, ses parents retournent dans leur pays d'origine, le hameau de Murialdo, village natal de Don Bosco. Dès l'âge de cinq ans, Dominique suit la messe quotidiennement et lorsque, parfois l'église n'est pas encore ouverte, il s'agenouille à la porte et prie, quel que soit le temps. Le curé raconte: "Encore très jeune et de petite taille, il ne pouvait transporter le missel; c'était curieux de le voir s'approcher de l'autel, se hausser sur la pointe des pieds, tendre les bras tant qu'il pouvait, faire tout son possible pour atteindre le porte-missel. Si le prêtre ou quelqu'un d'autre voulait lui faire un plaisir immense, il devait, non pas transporter le missel, mais le lui rapprocher suffisamment, et alors, tout joyeux, il le portait de l'autre côté de l'autel." Il n'est pas étourdi et dissipé comme les garçons de son âge. Très pieux, on n'a pas besoin de lui rappeler ses prières. C'est plutôt lui qui les rappelle à ses parents quand, pressés par la tâche, ils les oublient.

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  • "J'ai aimé les plaisirs éphémères..."

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    Un superbe texte du XIIe siècle que l'Evangile au Quotidien nous propose en ce jour de carême :

    de Saint Nersès Snorhali (1102-1173), patriarche arménien, (Jésus, Fils unique du Père, 624s ; SC 203 (trad. SC p. 162 rev.)

    « Il leva les yeux »

    Comme le riche qui aimait la vie des plaisirs,
    J'ai aimé les plaisirs éphémères,
    Avec ce corps animal qui est le mien,
    Dans les plaisirs de cet insensé...

    Et de tant de si grands bienfaits
    Que tu m'as donnés gratuitement,
    Je ne t'ai pas rendu la dîme
    Prise sur tes propres dons.

    Mais tout ce qui était sous mon toit
    Amassé de la terre, des airs et de la mer,
    Tes bienfaits innombrables,
    Je croyais que c'était ma propriété.

    De tout cela je n'ai rien donné au pauvre
    Et pour ses besoins je n'ai rien mis de côté :
    Ni nourriture pour la personne affamée,
    Ni couverture pour le corps nu,

    Ni hospice pour l'indigent,
    Ni demeure pour l'hôte étranger,
    Ni visite au malade,
    Ni non plus de soin pour les prisonniers (cf Mt 25,31s).

    Je ne me suis pas attristé pour le chagrin
    De l'homme triste à cause de ce qui l'accable ;
    Et je n'ai pas partagé non plus la joie de l'homme joyeux,
    Mais j'ai brûlé de jalousie contre lui.

    Tous ceux-là sont d'autres Lazare...
    Ils gisent dehors à ma porte...
    Quant à moi, sourd à leur appel,
    Je ne leur ai pas donné les miettes de ma table...

    Les chiens de ta Loi au-dehors
    Les consolaient au moins avec leur langue ;
    Et moi qui entendais ton commandement
    Avec ma langue j'ai blessé celui qui te ressemble (Mt 25,45)...

    Mais donne-moi dès ici-bas le repentir,
    Pour que je fasse pénitence pour mes péchés...
    Afin que ces larmes éteignent
    La fournaise ardente avec ses flammes brûlantes...

    Et au lieu de la conduite d'un homme sans miséricorde,
    Établis au plus profond de moi la pitié miséricordieuse,
    Pour que, en faisant miséricorde au pauvre,
    Je puisse obtenir ta miséricorde.