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Au rythme de l'année liturgique - Page 250

  • Le tout petit évêque d'une grande Eglise

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    Ami et conseiller des premiers rois capétiens Robert le Pieux et Henri 1er, Fulbert est élu évêque de Chartres en 1006. Lui-même se dit « tout petit évêque d'une grande Église ».

    Il fait reconstruire la cathédrale, brûlée en 1020. C'est le temps où selon le chroniqueur Raoul Glaber, « la terre se couvre d'une blanche robe d'églises ». Fulbert meurt le 10 avril 1028. (Herodote.net)

    Voir la belle notice qui lui est consacrée ici : http://hodiemecum.hautetfort.com/

  • Le franc parler d'un évêque courageux

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    Voici une homélie prononcée par un évêque qui ne manie pas la langue du buis, c'est le moins que l'on puisse dire. C'est paru dan la bussola et nous en trouvons la traduction sur le site ami "Benoît et moi" :

    Il fait irruption dans l'histoire (La Bussola) : Mgr Luigi Negri (*)

    Le Seigneur Jésus-Christ fait irruption dans l'histoire comme le Ressuscité, et ainsi comme début de la vie nouvelle de l'homme et du monde, sortant tout à coup du tombeau dans lequel il était resté écrasé par les péchés de tous les hommes et de toute l'histoire.

    En cette Pâque, le Seigneur doit une fois de plus renverser la pierre du tombeau, mais le tombeau où il gît est le tombeau de notre société, de la marque de notre société inhumaine, barbarisée, car justement loin de la reconnaissance de la rédemption.

    Le tombeau est l'image terrible de cette société dans laquelle des millions d'enfants ne naissent pas, parce qu'avortés, des milliers et des milliers d'autres sont exploités de la façon la plus terrible et la plus inique. La vie de la société est dominée par une violence familiale qui se répand ensuite dans toutes les structures de la vie sociale: un consumérisme effréné, un individualisme matérialiste terrible, une incapacité à affronter la vie de manière digne, sérieuse, capable de sacrifice, capable d'amour.

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  • Reine du Ciel, réjouis-toi !

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    Pourquoi se priverait-on du plaisir de savourer la joie pascale ? En priant Marie...

    Reine du ciel, réjouissez-vous, alléluia
    car Celui que vous avez mérité de porter dans votre sein, alléluia
    est ressuscité comme Il l'a dit, alléluia
    Priez Dieu pour nous, alléluia.

  • La piété populaire, un fonds mal exploité ou délibérément méprisé ?

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    Fruit de nombreux siècles de civilisation chrétienne, la piété populaire est inscrite plus profondément que l’on ne le croit dans la mentalité collective. En témoignent, les succès de foule dans les sanctuaires, les dévotions persistantes à l’égard de l’Enfant Jésus de Prague, du Sacré Cœur, de la Vierge, de saints comme Rita, Antoine, Don Bosco, Vincent de Paul, devant lesquels brûlent constamment force bougies et luminaires.

    Il suffit qu’un prêtre intrépide ose convoquer les fidèles d’une cité réputée déchristianisée pour qu’un millier de fidèles répondent à son appel et témoignent de leur attachement au Christ en participant à un chemin de croix dans les rues de la ville. Ou encore, comme hier, jour de Pâques, dans mon église paroissiale bondée et exultante, tout simplement parce que les membres de la chorale avaient généreusement invité les gens du quartier à se joindre à eux pour la messe et une réception conviviale. L’excellence de l’accompagnement choral mais aussi le soin apporté par le célébrant à officier avec dignité, recourant à la symbolique de l’eau, des cierges allumés, de l’encens, ainsi que la profondeur de son homélie, ont fait de cette messe un grand moment de grâce. Les « miracles », pour peu qu’on veuille bien les susciter, ne se produisent pas qu’à Marseille dans l’église du Père Zanotti-Sorkine !

    Après des décennies d’enfouissement, il serait grand temps d’en appeler à ce fonds que représente la sensibilité religieuse des gens. Ceux-ci se sont éloignés d’églises où l’on a voulu promouvoir des formes liturgiques, soi-disant adaptées à notre temps, mais en réalité terriblement pauvres et peu susceptibles de développer une piété qui parle aussi aux sens, aux sentiments, à l’affectivité. Notre religion est une religion de l’incarnation, avec tout ce que cela comporte. Une religion rabougrie et desséchée, bavarde aussi, ne peut satisfaire cette attente complexe du cœur et de l’esprit.

    Le sacré a aussi ses exigences : de recueillement mais également de soin, d’application, de préparation, et  de beauté surtout. On ne peut concilier avec lui n’importe quelle forme d’expression. Ces banderoles ou ces montages en carton qui envahissent les podiums de nos églises durant les campagnes d’avent ou de carême, censés nous sensibiliser aux injustices du monde, sont souvent laids et offensent le caractère consacré du lieu. Ou encore, ces interventions multiples qui, avec des intentions louables, interrompent le déroulement de la liturgie. On ferait bien d’envoyer nos « animateurs » en stage prolongé chez nos frères orthodoxes qui les initieraient à la dimension mystique de la liturgie qui unit le ciel à la terre.

    Ces propos sont forcément sommaires mais ils nous sont inspirés par ces expériences récentes qui montrent qu’il ne faut pas désespérer mais oser en appeler à un "sens" religieux encore bien présent et - malheureusement - souvent inexploité. Encore faut-il qu'on s'y applique sans tarder car l'usure du temps et la prégnance du matérialisme ambiant pourraient bien avoir raison de ces ressources "dormantes"...

  • Waudru, la Montoise

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    Santa_Valdetrude_A.jpgOn la fête aujourd'hui : Waudru est issue d'une famille de la haute aristocratie franque. Son père, Walbert ou Waubert, semble avoir été maire du palais de Clotaire II et sa mère, Bertille, était la fille d'un roi de Thuringe (Radulf ou Raoul Ier de Thuringe).

    Waudru épousa Madelgaire, comte de Famars ou de Hainaut selon les auteurs. Quatre enfants naquirent de ce mariage : Aldetrude, Madelberte, Landry et Dentelin.

    Ayant achevé l'éducation de leurs enfants, Madelgaire, sous le nom de Vincent, se retira à l'abbaye d'Hautmont qu'il avait fondée auparavant, tandis que Waudru, conseillée par saint Ghislain (son confesseur), fonda un oratoire sur une colline : c'est autour de cet oratoire, devenu abbaye bénédictine par la suite, que se développera la ville de Mons. Vers le milieu du XIIe siècle, l'abbaye deviendra un chapitre noble féminin.

    À sa mort, la vox populi déclara Waudru sainte. Aye, une cousine, lui succéda à la tête de la communauté féminine, l'abbaye étant mixte à l'origine.

    Ce n'est qu'en 1039 que l'Église officialisa la canonisation par l'intermédiaire de l'évêque de Cambrai. Sa cousine et successeur sera, elle aussi, canonisée. (Wikipedia)

  • Le pape raconte le Big Bang de la nouvelle création

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    EmptyTomb300h.jpgLe Big Bang de la nouvelle création, raconté par le pape

    "Avec la résurrection de Jésus, Dieu a dit de nouveau: Que la lumière soit!". L'homélie de la veillée pascale dans la nuit du 7 avril 2012, à la basilique Saint-Pierre

    Chers frères et sœurs !

    Pâques est la fête de la nouvelle création. Jésus est ressuscité et ne meurt plus. Il a enfoncé la porte vers une vie nouvelle qui ne connaît plus ni maladie ni mort. Il a pris l’homme en Dieu lui-même. « La chair et le sang ne peuvent hériter du royaume de Dieu » avait dit Paul dans la première lettre aux Corinthiens (15, 50). L’écrivain ecclésiastique Tertullien, au III siècle, en référence à la résurrection du Christ et à notre résurrection avait l’audace d’écrire : « Ayez confiance, chair et sang, grâce au Christ vous avez acquis une place dans le Ciel et dans le royaume de Dieu » (CCL II 994). Une nouvelle dimension s’est ouverte pour l’homme. La création est devenue plus grande et plus vaste. Pâques est le jour d’une nouvelle création, c’est la raison pour laquelle en ce jour l’Église commence la liturgie par l’ancienne création, afin que nous apprenions à bien comprendre la nouvelle. C’est pourquoi, au début de la Liturgie de la Parole durant la Vigile pascale, il y a le récit de la création du monde.

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  • Pâques ? Bien plus qu'un oeuf...

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    Des-dioceses-s-affichent-pour-Paques-et-la-Pentecote_article_main.jpgcliquer sur l'image pour accéder au site

    Voir aussi : http://www.eglise.catholique.fr/

  • Nous gâtera-t-on la joie de Pâques ?

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    Certains le voudraient. A la RTBF par exemple où, curieusement, l'approche des célébrations du jour de Pâques inspire à nos déformateurs patentés des commentaires sur des propos "dérangeants" de l'évêque d'Anvers où sur de nouvelles "fuites romaines" s'échappant des lourdes murailles du Vatican (!). Rien de très nouveau même si les écrivassiers de service s'échinent à en faire des "buzz". Ce ne sont pas ces informations artificiellement montées en épingle qui nous empêcheront de fêter Pâques dans la joie et la sérénité. Au contraire, nous aurons même une pensée pour tous ceux qui voudraient troubler notre allégresse comme nous y invite ce stichère de la liturgie byzantine de Pâques :

    C’est le jour de la Résurrection !

    Que la fête nous illumine : embrassons nous,

    appelons frères, même ceux qui nous haïssent,

    pardonnons tout à cause de la résurrection et chantons :

    Le Christ est ressuscité des morts,

    par la mort Il a vaincu la mort,

    à ceux qui sont dans les tombeaux Il a donné la vie.

  • Etre chrétien sans croire à la Résurrection ?

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    Est-il possible d’être chrétien sans croire à la Résurrection ?

    Telle est la question posée sur Aleteia.org "Pour un chrétien, croire en la Résurrection de Jésus est une condition existentielle : nous sommes chrétiens parce que nous croyons que Jésus a triomphé de la mort, qu’il est ressuscité et qu’il est l’unique médiateur entre Dieu et les hommes. La résurrection du Christ est l’espérance qu’un jour, tous les hommes pourront ressusciter."

    Le site Aleteia propose des réponses à cette question, avec l'aide du P. Francisco Catão, docteur en théologie et professeur au Centre universitaire salésien de São Paulo. :

    - Croire en la résurrection de Jésus-Christ est le fondement du message chrétien. Privée de cette vérité, la foi chrétienne serait déjà morte. La résurrection de Jésus apporte quelque chose de nouveau, qui change le monde et la condition de l’homme. Elle confère une nouvelle dimension à l’histoire humaine, à l’existence personnelle : on est avec Dieu. Cela signifie aussi que Dieu s’est manifesté vraiment et que le Christ est pour les hommes le point de référence  le plus fiable.

    - En ramenant Jésus à la vie et l’élevant au sommet de sa gloire, Dieu a retourné le jugement des hommes et a exaucé la promesse faite à l’humanité dès ses origines, que la vérité et le bien, la justice et la paix triompheront.

    - La Résurrection est la forme de l’amour qui triomphe de la mort. Ce n’est pas un acte en soi qui n’appartient qu’à la divinité du Christ. C’est la source de notre résurrection future.

  • L'Hymne acathiste

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    Un « acathiste » est un hymne que l'on écoute debout. L'Acathiste à la Mère de Dieu, le premier et le plus connu des acathistes, est typiquement célébré aux matines du samedi de la cinquième semaine du grand Carême. Chez les Grecs, les stances de l'acathiste sont distribuées sur les quatre premiers vendredis de Carême. L'acathiste doit son origine au siège de Constantinople en 626, lorsque le patriarche Serge, en l'absence de l'empereur Héraclius, organisa la défense de la cité et consacra la ville à la Mère De Dieu. (source : pagesorthodoxes)


    HYMNE ACATHISTE

     

    Réjouis-toi, rayonnement de joie,
    Réjouis-toi, par qui le mal a disparu,
    Réjouis-toi, tu relèves Adam de sa chute,
    Réjouis-toi, par toi Eve ne pleure plus.
    Réjouis-toi, montagne inaccessible aux pensées des hommes,
    Réjouis-toi, abîme impénétrable même aux anges,
    Réjouis-toi, car tu deviens le trône et le palais du roi,
    Réjouis-toi, porteuse de Celui qui porte tout.
    Réjouis-toi, étoile annonciatrice du soleil levant,
    Réjouis-toi, par qui Dieu devient petit enfant,
    Réjouis-toi, car tu renouvelles toute créature,
    Réjouis-toi, en toi nous adorons le créateur.
    Réjouis-toi, mystère de la sagesse divine,
    Réjouis-toi, foi de ceux qui prient en silence,
    Réjouis-toi, qui as part aux miracles du Christ,
    Réjouis-toi, miracle proclamé par les anges.
    Réjouis-toi, O mère du sauveur. Alléluia, alléluia, alléluia !

     

    Réjouis-toi, échelle par qui Dieu descendit du ciel,
    Réjouis-toi, pont conduisant au ciel ceux qui sont sur la terre,
    Réjouis-toi, ton enseignement surpasse tout savoir,
    Réjouis-toi, tu illumines l’esprit des croyants.
    Réjouis-toi, par qui les cieux se réjouissent avec la terre,
    Réjouis-toi, par qui la terre jubile avec les cieux,
    Réjouis-toi, bouche silencieuse des apôtres,
    Réjouis-toi, fermeté des témoins du Christ.
    Réjouis-toi, qui rends inébranlable notre foi,
    Réjouis-toi, qui sais la splendeur de la grâce,
    Réjouis-toi, par qui l’enfer est dépouillé,
    Réjouis-toi, qui nous revêts de gloire.
    Réjouis-toi, mère de la lumière sans déclin,
    Réjouis-toi, aurore du jour véritable,
    Réjouis-toi, qu’illumine le mystère de la Trinité,
    Réjouis-toi, allégresse de toutes les générations.
    Réjouis-toi, O mère du sauveur. Alléluia, alléluia, alléluia !

     

    Réjouis-toi, mère de l’Agneau et du pasteur,
    Réjouis-toi, bergerie de l’unique troupeau,
    Réjouis-toi, qui nous libères des œuvres de ténèbres,
    Réjouis-toi, tu nous ouvres les portes du paradis.
    Réjouis-toi, qui nous délivres de la mort et du tombeau,
    Réjouis-toi, par qui le paradis s’entrouvre de nouveau,
    Réjouis-toi, clé du royaume du Christ et porte du ciel,
    Réjouis-toi, espérance des biens éternels.
    Réjouis-toi, rayonnement du soleil véritable,
    Réjouis-toi, éclat de la lumière sans couchant,
    Réjouis-toi, toi qui illumines nos cœurs,
    Réjouis-toi, flambeau portant la lumière inaccessible.
    Réjouis-toi, toi qui fais couler des fleuves d’eau vive,
    Réjouis-toi, image vivante de l’eau du baptême,
    Réjouis-toi, coupe puisant la joie,
    Réjouis-toi, vie de joie mystérieuse.
    Réjouis-toi, O mère du sauveur. Alléluia, alléluia, alléluia !

  • Quand Jésus libère les prisonniers et quand Marie veille dans l'espérance

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    paques.jpgzenit.org : Le saint Samedi, où Jésus libère les prisonniers

    Une méditation du Père Daniel-Ange

    A l’occasion du Triduum pascal, le P. Daniel-Ange, fondateur de "Jeunesse Lumière", propose aux lecteurs de Zenit des méditations sur le Jeudi Saint (le lavement des pieds, l’eucharistie et le sacerdoce, l’agonie à Gethsémani, et l’arrestation de Jésus : cf. Zenit du 4 avril 2012), le Vendredi Saint (la crucifixion et les paroles de Jésus en croix, cf. Zenit du 5 avril 2012), sur le Samedi Saint et la Résurrection (ci-dessous).

    Le saint Samedi, où Jésus libère les prisonniers, où Marie veille dans l’espérance [Jn 19, 38-42, Mt 27, 57-60, Mc 15, 42-46, Lc 23, 50-54]

    Le ciel est devenu tout noir. Très bientôt, la première étoile du shabbat va resplendir. On ne pourra plus marcher, surtout plus l’ensevelir. Alors tout se précipite. A deux pas du Golgotha, voici un jardin… pour lui qui vient d’ouvrir le jardin du paradis ! Et de même qu’un joseph l’a couché dans la crèche, voici un autre Joseph (d’Arimathie, celui-ci) qui va le coucher dans le tombeau. Et en cette nuit qui tombe, se repointe ce brave Nicodème, déjà venu en pleine nuit pour apprendre du Rabbi à renaître de l’eau et de l’Esprit [Jn 3].

    Cette eau et cet Esprit qui viennent de couler de son Cœur ouvert.

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  • Méditer le Vendredi Saint avec le Père Daniel Ange

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    Au couchant, huit diamants qui scintillent

    Paroles du Christ dans sa Passion

    Père Daniel-Ange

    Voici une méditation pour le Vendredi Saint, sur « ces huit paroles » du Christ dans sa Passion, comme « huit diamants », selon l’expression du P. Daniel-Ange.

    A l’occasion du Triduum pascal, le P. Daniel-Ange propose en effet aux lecteurs de Zenit des méditations sur le Jeudi Saint (le lavement des pieds, l’eucharistie et le sacerdoce, l’agonie à Gethsémani, et l’arrestation de Jésus : cf. Zenit du 4 avril 2012), le Vendredi Saint (la crucifixion et les paroles de Jésus en croix, ci-dessous), sur le Samedi Saint et la Résurrection.

    Au couchant, huit diamants qui scintillent

    Viens, écoute ! Écoute maintenant ces huit paroles, les toutes dernières paroles de Dieu sur la terre, qui vont consteller ses dernières heures parmi nous. A l’aube de sa vie apostolique, nous entendions son chant avec les huit couplets. Au soir couchant, nous recevons ces huit paroles. Alors, des couplets de chant. Ce soir, des murmures d’agonisant. Alors, joués sur une colline, au bord du lac de Galilée. Ce soir, criées sur une colline, aux abords des murs de la Cité.

    Aucun des évangélistes ne les rapporte toutes. Feuilles d’automne emportées par le vent, tombant çà et là, et qu’il nous faut recueillir une à une, ultimes diamants de la Parole de Dieu[1].

    Chacune de ces paroles est murmurée ou criée, suivant le cas, au prix d’atroces douleurs. Elles sont littéralement arrachées à son corps tétanisé. Pour avoir le souffle nécessaire pour murmurer ne fût-ce qu’une seule syllabe, il lui faut se soulever sur ses pieds transpercés, en tirant sur ses poignets aussi transpercés. Chacune de ces ultimes paroles est donc chargée d’une souffrance intolérable, donc d’un amour inimaginable. Souffrance à son paroxysme. Amour à son apogée. Leur prix : infini, comme cet Amour-là.

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