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Au rythme de l'année liturgique - Page 247

  • Choisir et désirer ce qui nous conduit à ce pourquoi nous existons...

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    En ce 31 juillet, fête de saint Ignace, c'est l'occasion de rappeler le "principe et fondement" inaugurant les fameux "exercices spirituels" proposés par le fondateur de la Compagnie de Jésus :

    L'homme est créé pour louer, honorer et servir Dieu, notre Seigneur, et, par ce moyen, sauver son âme. Et les autres choses qui sont sur la terre sont créées à cause de l'homme et pour l'aider dans la poursuite de la fin que Dieu lui a marquée en le créant. D'où il suit qu'il doit en faire usage autant qu'elles le conduisent vers sa fin, et qu'il doit s'en dégager autant qu'elles l'en détournent. Pour cela, il est nécessaire de nous rendre indifférents à l'égard de tous les objets créés, en tout ce qui est laissé au choix de notre libre arbitre et ne lui est pas défendu; en sorte que, de notre côté, nous ne voulions pas plus la santé que la maladie, les richesses que la pauvreté, l'honneur que le mépris, une longue vie qu'une vie courte, et ainsi de tout le reste; désirant et choisissant uniquement ce qui nous conduit plus sûrement à la fin pour laquelle nous sommes créés.

  • Sainte Marthe

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    Sainte Marthe (source)

    sermon de saint Augustin (CIII sur l'évangile selon saint Luc)

    Marthe et Marie étaient deux soeurs, proches non seulement par la chair mais aussi par la foi ; toutes deux s'étaient attachées au Seigneur, toutes deux servaient d'un même coeur le Seigneur présent dans la chair. Marthe l'accueillit comme on a coutume d'accueillir les voyageurs. Mais elle était la servante qui accueille son Seigneur, la malade son Sauveur, la créature son Créateur. Elle accueillit celui dont elle allait nourrir le corps afin d'être elle-même nourrie par l'Esprit. En effet, le Sei­gneur a voulu prendre la nature de l'esclave et, dans cette nature d'esclave, recevoir des esclaves sa nourriture, non par nécessité, mais par bonté. Car ce fut de la bonté, que de se laisser nourrir. Oui il avait un corps, qui le faisait avoir faim et soif.

    Ainsi donc, le Seigneur fut accueilli comme un hôte, lui qui « est venu chez les siens, et les siens ne l'ont pas reçu, mais tous ceux qui l'ont reçu, il leur a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu. » Il adopte des esclaves pour en faire des frères, il rachète des captifs pour en faire ses cohéritiers. Mais que personne par­mi vous n'aille dire : « Heureux, ceux qui ont eu le bonheur d'ac­­cueil­lir le Christ dans leur propre maison ! » Ne vous plai­gnez pas, ne protestez pas parce que vous êtes nés à une épo­que où vous ne voyez pas le Seigneur dans sa condition char­nelle : il ne vous a pas privés de cet honneur. « Chaque fois que vous l'avez fait à l'un de ces petits, dit-il, c'est à moi que vous l'avez fait. »

    D'ailleurs, Marthe, toi qui es bénie pour ton service bien­fai­sant, permets-moi de te le dire : la récompense que tu cher­ches pour ton travail, c'est le repos. Maintenant tu es prise par toutes les activités de ton service, tu cherches à nourrir des corps mor­tels, aussi saints qu'ils soient. Lorsque tu seras venue à la patrie, trou­veras-tu un voyageur a qui offrir l'hospitalité ? un affamé à qui rompre le pain ? un assoiffé a qui donner à boire ? un mala­de à visiter ? un plaideur à réconcilier ? un mort à ensevelir ?

    Dans la patrie, il n'y aura plus tout cela. Alors, qu'y aura-t-il ? Ce que Marie a choisi. Là nous serons nourris, nous n'aurons plus à nourrir les autres. Aussi ce que Marie a choisi trouvera là sa plénitude et sa perfection : de cette table abondante de la parole du Seigneur, elle ne recueillait alors que les miettes. Voulez-vous savoir ce qu'il y aura là-bas ? Le Seigneur le dit lui-même, en parlant de ses serviteurs : « Vraiment, je vous le dis, il les fera mettre à table, et circulera pour les servir. »

    Saint Augustin

  • Où trouver du pain pour toutes ces foules ?

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    avgat5.jpgLors de l'Angelus du 26 juillet 2009, Benoît XVI commentait ainsi l'évangile du jour :

    "(...) la liturgie prévoit comme lecture évangélique, le début du chapitre six de Jean, qui contient d'abord le miracle de la multiplication des pains - quand Jésus donna à manger à des milliers de personnes avec seulement cinq pains et deux poissons -, puis l'autre prodige du Seigneur qui marche sur les eaux du lac agitées par la tempête et, enfin, le discours dans lequel Il se révèle comme "le pain de vie".

    En racontant le "signe" des pains, l'Evangéliste souligne que le Christ, avant de les distribuer, les bénit par une prière d'action de grâce (cf. v. 11). Le verbe grec est eucharistein, et renvoie directement au récit de la Dernière Cène, dans lequel, en effet, Jean ne raconte pas l'institution de l'Eucharistie, mais le lavement des pieds. On a ici comme une anticipation de l'Eucharistie à travers le grand signe du pain de vie.

    (...) comment ne pas rappeler que spécialement nous les prêtres, nous pouvons nous refléter dans ce texte de Jean, en nous identifiant aux apôtres, lorsqu'ils disent: où pourrons-nous trouver du pain pour toutes ces foules? Puis, en découvrant ce jeune garçon anonyme qui possède cinq pains d'orge et deux poissons, nous nous demandons nous aussi spontanément: mais qu'est-ce que cela pour une telle foule? En d'autres termes: que suis-je? Comment puis-je, avec mes limites, aider Jésus dans sa mission? La réponse est donnée par le Seigneur: c'est justement en mettant entre ses mains "saintes et vénérables" le peu qu'ils sont, que les prêtres, nous les prêtres, devenons instruments de salut pour de nombreuses personnes, pour tous!"

  • Des martyrs très contemporains

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    Le 27 juillet 852, deux couples, Nathalie et son mari Aurèle, Félix et sa femme Liliane, accusés d’avoir renié l’Islam sont exécutés sur ordre du calife Abderrahman II. Cette histoire ne manque pas de concordance avec l'époque actuelle.

    L’émirat de Cordoue (756-1031) en Andalousie est souvent décrit comme un symbole de la tolérance entre Musulmans, Chrétiens et Juifs. Les relations étaient souvent bonnes mais à condition que les Chrétiens acceptent leurs positions de dhimmis ou protégés, qu’ils n’épousent pas de musulmanes, et surtout qu’ils ne renient pas l’Islam s’ils avaient à un moment ou l’autre changé de religion.

    Les dhimmis étaient 'protégés' moyennant l'acquittement d'un lourd impôt de capitation (jizya), d'un impôt foncier (kharâj), d'une certaine incapacité juridique et du respect de certaines règles édictées dans un "pacte" conclu avec les autorités. Ils ont une liberté de culte restreinte (interdiction de construire de nouveaux lieux de culte ou l'interdiction du prosélytisme)...

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  • Prière à sainte Anne pour nos enfants (et petits-enfants)

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    Sainte Anne, au jour de votre fête, nous venons vers vous pleins d'espoir et pleins de soucis pour nos enfants.

    Nous sommes, fils de Marie, vos petits enfants et ils sont nos enfants ; pour eux nous vous prions.

    Apprenez-nous à les éduquer dans la foi et à les aimer sans égoïsme. Ce sont nos enfants et ils nous échappent ; sans démissionner, nous vous les confions.

    Gardez l'unité de notre foyer ; elle sera notre force et leur force.

    Nous les aimons, que notre amour les aide à découvrir l'amour que Dieu a pour chacun d'eux.

    Nous avons peur qu'ils tournent mal, peur de leurs faux pas. S'ils se détournent de leurs devoirs, s'ils se détournent de Dieu, alors, alors surtout, rendez-nous capables de les aimer plus encore comme le Père aimait son enfant prodigue.

    Sainte Anne, purifiez notre affection. Sainte Anne, gardez-nous et gardez-les ; gardez les foyers qui nous entourent, que tous soient respectueux du Saint-Esprit à l'½uvre en chacun d'eux. Amen.

    source

  • Une si petite médaille...

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    Dans la nuit du 18 au 19 juillet 1830 la Vierge demandait à Catherine Labouré de frapper la médaille aujourd’hui diffusée dans le monde entier (source : L'Osservatore Romano)

    "Le grand  dans le petit"

    Dans la première apparition du XIXe siècle de la Mère de Jésus, le signe de la modernité de Marie

    Une très petite taille – deux centimètres de longueur sur un de large – pour un message infini, car il s’agit du message salvifique. Cela ne devrait pas surprendre, car contempler ce qui est grand dans ce qui est petit est caractéristique de la dynamique chrétienne. Pourtant la Médaille miraculeuse suscite toujours l’émerveillement.  Elle mobilisa immédiatement La médaille reproduite sur la couverture du livre de Gino Ragozzinoles masses, qui lui attribuèrent le titre de « miraculeuse » précisément en raison des grâces qui se déversaient comme fruit de la dévotion mariale.

    C’est dans la nuit du 18 au 19 juillet que la Vierge apparut à Catherine Labouré, dans la chapelle parisienne de la rue du Bac, lui préannonçant la mission qui lui aurait été confiée : frapper une médaille selon le modèle que la Vierge lui avait montré. Dans l’ensemble, l’apparition mariale signifia également une prévision maternelle, un réconfort et un ancrage dans la foi, dans la mesure où elle avertissait des tourments que devrait traverser la France, dont les rues et les places se seraient teintées de sang, comme pour souligner la modernité de Marie.

    La médaille fut frappée en suivant fidèlement ce qui était demandé par la Vierge à la novice des Filles de la Charité lors de l’apparition suivante, le 27 novembre. Exemple de communication très efficace, l’ensemble iconographique de la médaille est complètement étranger à la prétendue cryptographie de l’occulte et de l’énigme. Marie révèle, elle ne cache pas ; « avec une sagesse suprême elle a placé sur la médaille les signes les plus adaptés pour dire beaucoup de choses dans très peu d’espace », observe Gino Ragozzino dans La Medaglia Miracolosa. Una lettura esegetica (Padoue, Messaggero, 2012, 70 p., 6 euros), un petit livre – de nouveau le grand dans le petit – qui reparcourt en l’interprétant chacun des douze signes inspirateurs. Une authentique road map documentée de manière appropriée afin que le lecteur, avec une préparation théologique plus ou moins grande, pénètre dans le mystère de la rédemption avec la sérénité et l’attente de celui qui entreprend un voyage important. Un voyage qui est précisément de l’esprit et de la foi ; c’est-à-dire de la connaissance à la contemplation.

    Marta Lago

  • 11 juillet: Saint Benoît

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    Source: Calendrier liturgique de missel.free.fr

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    La fête de saint Benoît, célébrée le 11 juillet, est celle de la translation de ses reliques. Le corps de saint Benoît reposa d’abord au Mont Cassin qui, après le passage des Lombards, resta vide de moines. En 672, l’abbé de Fleury, Mummolus, envoya au Mont Cassin une troupe de moines, sous la conduite d’Aigulphe, pour récupérer les reliques de saint Benoît. Petronax ayant restauré le Mont Cassin, le pape Zacharie, en 750, demanda la restitution du corps de saint Benoît dont l’abbé de Fleury ne rendit qu’une part, entre 755 et 757.

    La naissance de saint Benoît ne devrait pas être pour nous un simple fait d'une histoire fort ancienne, tant l’esprit de saint Benoît est toujours présent et à l'œuvre dans l'Eglise. La Règle qu'il nous a laissée et dont on a pu dire qu'elle nous donnait un reflet particulièrement pur de l'Evangile, comme le témoignage de sa vie sont pleinement actuels non seulement pour ses fils et ses filles, les moines et les moniales, mais aussi pour tous les fidèles. C'est, pour chacun d'entre nous une invitation à la prière, à la médiation des textes saints et à la charité fraternelle.

    Plutôt que sur la naissance de Benoît à Nursie (vers 480), attardons-nous sur sa mort, c'est-à-dire sur sa naissance à la vie qui ne finit pas, et transportons-nous en esprit en l'an 547, sur le Mont-Cassin où Benoît s'était établi près de vingt ans auparavant après avoir été contraint de quitter ses fondations de Subiaco.

    Ecoutons le saint pape Grégoire-le-Grand : Six jours avant son trépas, il ordonna d'ouvrir sa tombe, et bientôt il fut pris d'une fièvre qui l'épuisa. Le mal s'aggravant de jour en jour, le sixième il se fit porter à l'oratoire par ses disciples, et là il reçut le corps et le sang du Seigneur pour en munir son départ. Puis, appuyant ses membres affaiblis sur les bras de ses disciples, il se mit debout, les mains levées au ciel, et dans son dernier souffle murmurait des prières. Ce jour-là, deux frères, l'un en cellule, l'autre plus loin, eurent la même apparition d'une vision identique. ils virent une voie jonchée de tapis et brillant d'innombrables feux, qui, droit vers l'Orient, allait de la cellule de Benoît jusqu'au ciel. Un homme d'aspect surnaturel s'y tenait, étincelant, et leur demanda quel était ce chemin. Les disciples avouèrent ne pas le savoir ; alors il leur dit : « C'est la voie par laquelle Benoît, précieux au Seigneur, est monté au ciel. » (Dialogue, XXXVII.)

    Saint Benoît a donc vécu sa mort comme une célébration de la venue et de la rencontre du Seigneur, résumé et couronnement de sa vie. Lui, qui avait fait don de toute sa vie, va recevoir la couronne de vie (Apocalypse II 10). Dans l'Office divin, Benoît avaient, chaque semaine, repris ce verset du psalmiste : Je veux te bénir en ma vie, à ton Nom élever les mains (Psaume LXIII), parole qu'il vivait en plénitude ; corps et âme tendus vers son Seigneur, au moment de la Rencontre, il incarnait le dernier des psaumes des montées qui accompagnaient le pèlerinage à Jérusalem, figure de la vie terrestre : Voici maintenant le moment de bénir le Seigneur, vous tous, les serviteurs du Seigneur, ous qui vous tenez dans la Maison du Seigneur, dans les parvis de la Maison de notre Dieu. Au long des nuits, levez vos mains vers le Sanctuaire et bénissez le Seigneur (Psaume 134).Voilà le terme de la route où Benoît attend la parole que le Seigneur avait jadis dite à Moïse : Voici une place près de moi (Exode XXXIII, 21)

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  • Angélus du 8 juillet: allocution de Benoît XVI

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    Sur les difficultés de l'homme à s'ouvrir à Dieu

     

    Source : ZENIT.ORG

    Je voudrais m’arrêter brièvement sur le passage de l’Evangile de ce dimanche, un texte dont est tiré le célèbre dicton «Nemo propheta in patria», c’est-à-dire un prophète n'est méprisé que dans sa patrie, qui l’a vu grandir (cf. Mc 6,4). En effet, après avoir quitté Nazareth, vers l’âge de 30 ans, et alors qu’il était en train depuis quelque temps de prêcher et guérir ailleurs, Jésus est revenu une fois chez lui et s’est mis à enseigner à la synagogue. Ses concitoyens furent « frappés d’étonnement » par sa sagesse et, le connaissant comme étant « le fils de Marie », le « charpentier » qui avait vécu parmi eux, se son scandalisés de lui au lieu de l’accueillir avec foi (cf. Mc 6,2-3).

    Ce fait est compréhensible car la familiarité, au plan humain, n’aide pas à aller plus loin et à s’ouvrir à la dimension divine. Jésus lui-même prend l’exemple de l’expérience des prophètes d’Israël qui, dans leur propre patrie, ont été victimes de mépris, et il s’identifie à eux. A cause de cette fermeture spirituelle, Jésus n’a pu accomplir aucun miracle à Nazareth, ne « guérir que quelques malades en leur imposant les mains » (Mc 6,5). En effet les miracles du Christ ne sont pas une démonstration de puissance, mais signes de l’amour de Dieu qui agit là où il rencontre la foi de l’homme. (…)

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  • 8/7/2012 14e dimanche du temps ordinaire: "Ma puissance donne toute sa mesure dans la faiblesse"

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    Source: Evangile au Quotidien

     

    Deuxième lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 12,7-10.

    Et les révélations que j'ai reçues sont tellement exceptionnelles que, pour m'empêcher de me surestimer, j'ai dans ma chair une écharde, un envoyé de Satan qui est là pour me gifler, pour m'empêcher de me surestimer.
    Par trois fois, j'ai prié le Seigneur de l'écarter de moi.
    Mais il m'a déclaré : « Ma grâce te suffit : ma puissance donne toute sa mesure dans la faiblesse. » Je n'hésiterai donc pas à mettre mon orgueil dans mes faiblesses, afin que la puissance du Christ habite en moi.
    C'est pourquoi j'accepte de grand cœur pour le Christ les faiblesses, les insultes, les contraintes, les persécutions et les situations angoissantes. Car, lorsque je suis faible, c'est alors que je suis fort.


    Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 6,1-6.

    Jésus est parti pour son pays, et ses disciples le suivent.
    Le jour du sabbat, il se mit à enseigner dans la synagogue. Les nombreux auditeurs, frappés d'étonnement, disaient : « D'où cela lui vient-il ? Quelle est cette sagesse qui lui a été donnée, et ces grands miracles qui se réalisent par ses mains ?
    N'est-il pas le charpentier, le fils de Marie, et le frère de Jacques, de José, de Jude et de Simon ? Ses sœurs ne sont-elles pas ici chez nous ? » Et ils étaient profondément choqués à cause de lui.
    Jésus leur disait : « Un prophète n'est méprisé que dans son pays, sa famille et sa propre maison. »
    Et là il ne pouvait accomplir aucun miracle ; il guérit seulement quelques malades en leur imposant les mains.
    Il s'étonna de leur manque de foi. Alors il parcourait les villages d'alentour en enseignant.



    Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

  • Angélus du 1er juillet: allocution de Benoît XVI

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    Source : ZENIT.ORG

    Ce dimanche, l’évangéliste Marc nous présente le récit de deux guérisons miraculeuses que Jésus accomplit en faveur de deux femmes : la fille d’un des chefs de la synagogue, nommé Jaïre, et une femme qui souffrait d’hémorragie (cf. Mc 5,21-43). Ces deux épisodes présentent deux niveaux de lecture ; le niveau purement physique : Jésus se penche sur la souffrance humaine et guérit le corps ; et le niveau spirituel : Jésus est venu pour guérir le cœur de l’homme, pour donner le salut et encourager la foi en Lui.

     

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  • Le "testament spirituel" de saint Paul

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    Catéchèse du 27 juin 2012 de Benoît XVI sur la prière

    Source : ZENIT.ORG

    Extraits

    Aujourd’hui, je voudrais parler d’un des chants ou hymnes les plus antiques de la tradition chrétienne, que saint Paul nous présente dans ce qui est, d’une certaine manière, son testament spirituel : la Lettre aux Philippiens. Il s’agit, en effet, d’une lettre que l’apôtre dicte pendant qu’il est en prison, peut-être à Rome. Il sent sa mort proche puisqu’il affirme que sa vie sera offerte en libation (Ph 2, 17).

    En dépit de cette situation de grand danger pour sa sécurité physique, saint Paul, dans tout cet écrit, exprime la joie d’être disciple du Christ, de pouvoir aller à sa rencontre, au point de voir la mort non pas comme une perte mais comme un gain. Saint Paul écrit : « Réjouissez-vous sans cesse dans le Seigneur, je le dis encore, réjouissez-vous » (Ph 4, 4). Mais comment peut-on être joyeux face à une condamnation à mort désormais imminente ? D’où, ou plutôt de qui, saint Paul tire-t-il la sérénité, la force, le courage d’aller au-devant du martyre et de l’effusion de sang ?

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  • Fête des Saints Pierre et Paul

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    La Solennité des saints Pierre et Paul sous le signe de l'unité des chrétiens

    À l'occasion de la solennité des saints Pierre et Paul, patrons de Rome, le Pape célèbrera la messe dans la basilique Saint-Pierre ce vendredi matin à 9h. Comme le veut la tradition, Benoît XVI remettra le pallium à 44 nouveaux archevêques métropolitains. Parmi eux un français, Mgr Pascal Wintzer, archevêque de Poitiers, et trois canadiens, dont le nouvel archevêque de Montréal, Mgr Christian Lépine. Cette année, la fête des saints Pierre et Paul sera placée sous le signe de l’unité des chrétiens. Le choeur de la célèbre abbaye de Westminster, personnellement invité par le Pape chantera avec celui de la chapelle Sixtine pendant la messe célébrée par le Pape. Une délégation orthodoxe de haut niveau sera présente dans la Basilique Saint Pierre. Comme chaque année, une délégation du Patriarcat œcuménique de Constantinople assistera à la célébration. Emmenée par le Métropolite de France, Mgr Emmanuel, la délégation a été reçue en audience par Benoît XVI ce jeudi. Quelques légères modifications ont été apportées au rite de la célébration. La bénédiction et la remise des palliums se dérouleront avant le début de la messe et non pas après l’homélie. Cela permettra d’abréger le rite, d’éviter d’interrompre la célébration eucharistique, et de bien montrer qu’il ne s’agit pas d’un rite à valeur sacramentelle. La messe sera accompagnée des chants du coeur de la chapelle Sixtine mais aussi ceux de la chorale de l’Abbaye de Westminster, invitée spécialement.
     
    source : news.va