La Solennité des saints Pierre et Paul sous le signe de l'unité des chrétiens
Au rythme de l'année liturgique - Page 247
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Fête des Saints Pierre et Paul
À l'occasion de la solennité des saints Pierre et Paul, patrons de Rome, le Pape célèbrera la messe dans la basilique Saint-Pierre ce vendredi matin à 9h. Comme le veut la tradition, Benoît XVI remettra le pallium à 44 nouveaux archevêques métropolitains. Parmi eux un français, Mgr Pascal Wintzer, archevêque de Poitiers, et trois canadiens, dont le nouvel archevêque de Montréal, Mgr Christian Lépine. Cette année, la fête des saints Pierre et Paul sera placée sous le signe de l’unité des chrétiens. Le choeur de la célèbre abbaye de Westminster, personnellement invité par le Pape chantera avec celui de la chapelle Sixtine pendant la messe célébrée par le Pape. Une délégation orthodoxe de haut niveau sera présente dans la Basilique Saint Pierre. Comme chaque année, une délégation du Patriarcat œcuménique de Constantinople assistera à la célébration. Emmenée par le Métropolite de France, Mgr Emmanuel, la délégation a été reçue en audience par Benoît XVI ce jeudi. Quelques légères modifications ont été apportées au rite de la célébration. La bénédiction et la remise des palliums se dérouleront avant le début de la messe et non pas après l’homélie. Cela permettra d’abréger le rite, d’éviter d’interrompre la célébration eucharistique, et de bien montrer qu’il ne s’agit pas d’un rite à valeur sacramentelle. La messe sera accompagnée des chants du coeur de la chapelle Sixtine mais aussi ceux de la chorale de l’Abbaye de Westminster, invitée spécialement.source : news.va -
Cyrille, gardien de la vraie foi
Benoît XVI a consacré une catéchèse au Père de l'Eglise fêté aujourd'hui, Saint Cyrille d’Alexandrie, lors de l'audience générale du 3 octobre 2007. (Texte original italien dans l’Osservatore Romano du 4 octobre. Paru dans La Documentation Catholique n° 2391 du 2/12/2007, p. 1040. (*) :
Chers Frères et Sœurs,
Poursuivant notre itinéraire sur les traces des Pères de l’Église, aujourd’hui encore nous rencontrons une grande figure : saint Cyrille d’Alexandrie.
Lié à la controverse théologique qu’il soutint au Concile d’Éphèse en 431, et ultime représentant de premier plan de la tradition alexandrine, Cyrille fut plus tard défini dans l’Orient grec comme « gardien de l’exactitude », ce qui doit être compris comme « gardien de la vraie foi », et même comme « symbole des Pères ». Ces expressions anciennes expriment bien une donnée concrète qui est caractéristique de Cyrille : la référence constante de l’évêque d’Alexandrie aux auteurs ecclésiastiques qui l’ont précédé (parmi lesquels, en premier lieu, Athanase), cela dans le but de montrer la continuité de sa théologie avec la tradition. Il s’insère résolument et explicitement dans la tradition de l’Église, dans laquelle il trouve la garantie de continuité avec les Apôtres et avec le Christ lui-même. Vénéré comme un saint, aussi bien en Occident qu’en Orient, saint Cyrille fut proclamé en 1882 Docteur de l’Église par le Pape Léon XIII qui, simultanément, attribua le même titre à un autre important représentant de la patristique grecque, saint Cyrille de Jérusalem. Par ces proclamations, étaient mis en relief l’attention et l’amour que portait aux traditions chrétiennes orientales ce Pape qui, par la suite, voulut encore proclamer Docteur de l’Église saint Jean Damascène, montrant ainsi que la tradition orientale, tout comme le fait la tradition occidentale, exprime la doctrine de l’unique Église du Christ.
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Léon III, pape aux alentours de 800
Du "Propre de la ville de Rome", le récit de la vie du saint Pape (795-816) fêté aujourd'hui. (source : abbaye-saint-benoit.ch)
"Léon, troisième du nom, naquit à Rome et eut pour père Asuppius. Il fut élevé dès son enfance dans les dépendances de l'Eglise patriarcale de Latran, et formé à toutes les sciences divines et ecclésiastiques. Moine de saint Benoit, puis prêtre cardinal, il fut enfin, d'un accord unanime, créé souverain pontife le jour même de la mort d'Adrien, l'an sept cent quatre-vingt-quinze. Il occupa le siège vénéré de saint Pierre vingt ans, cinq mois et dix-sept jours.
Il fut dans le pontificat ce qu'il s'était montré avant son élévation, plein de bienveillance et de douceur , adonné à Dieu, charitable au prochain, prudent dans les affaires. Il fut le père des pauvres et des malades, le défenseur de l'Eglise, le promoteur du culte divin. Pour Jésus-Christ et l'Eglise son zèle entreprit les plus grandes choses, et sa patience supporta les dernières extrémités.
Laissé à demi-mort par des impies, les yeux crevés, couvert de blessures, il se trouva guéri le lendemain par un insigne miracle ; ses prières obtinrent la vie aux parricides auteurs de l'attentat. Il déféra à Charlemagne roi des Francs l'Empire romain. Il construisit un vaste hospice pour les étrangers, et consacra aux pauvres son patrimoine avec d'autres biens. Les basiliques de Rome, surtout celle de Latran, dans le palais de laquelle il bâtit le triclinium célèbre entre tous, ces édifices sacrés et d'autres encore, furent comblés par lui de tant de richesses précieuses, qu'on peut à peine le croire. Enfin il couronna sa vie si pieuse par une sainte mort, la veille des ides de juin, l'an du Seigneur huit cent seize ; on l'ensevelit au Vatican."
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Barnabé : un vrai saint et un faux évangile
Voici, d'abord, la biographie de Barnabé, saint apôtre vénéré aujourd'hui (source : missel.free) :
Barnabé était un juif de la tribu de Lévi, né dans l’île de Chypre où une importante colonie juive s’était installée à l’époque d’Alexandre le Grand. Il reçut dans sa jeunesse une culture hellénique. Il vint à Jérusalem et fit partie de la première communauté chrétienne : « Joseph, surnommé par les apôtres Barnabé - ce qui veut dire fils de consolation - lévite originaire de Chypre, possédait un champ ; il le vendit, apporta l’argent et le déposa au pied des apôtres » (Actes des Apôtres IV 36-37). Dès lors, tout au long de ses courses apostoliques, il vécut du travail de ses mains, comme le dit saint Paul dans sa première lettre aux Corinthiens (IX 6).
Certaines traditions affirment que Barnabé étudia la torah à l’école de Gamaliel, à Tarse où il rencontra Saul qui devint saint Paul. Toujours est-il que c’est Barnabé qui présenta Paul à Jérusalem : « Barnabé l’ayant pris avec lui, le mena aux apôtres et leur raconta comment, sur le chemin, Saul avait vu le Seigneur qui lui avait parlé et avec quel courage il avait à Damas prêché le nom de Jésus » (Actes des Apôtres IX 27).
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BXL, 10 juin : procession du Saint-Sacrement
...et aussi : une autre procession ce 10 juin : à Molenbeek, départ 15h de l'église St-Rémi (métro Ribaucourt). Présence des frères de St-Jean du couvent de Jette.
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C'est une erreur d'opposer célébration et adoration eucharistiques
Eucharistie : ne pas opposer la célébration et l'adoration
Source : http://www.zenit.org/article-31063?l=french
Le pape a présidé ce mercredi soir la messe de la fête du Saint-Sacrement – appelée plus souvent à Rome la fête du « Corpus Domini, puis la procession eucharistique de la cathédrale de Rome jusqu’à la basilique Saint-Marie-Majeure.
Le pape a proposé une réflexion sur deux points : d’une part « sur la valeur du culte eucharistique, en particulier de l’adoration du Saint-Sacrement » et d’autre part sur « le caractère sacré de l’Eucharistie ».
Considérant précisément le caractère sacré de l’Eucharistie, le Saint père a déclaré ceci : « Une interprétation unilatérale du concile Vatican II a pénalisé cette dimension en réduisant la pratique de l’Eucharistie au moment de la célébration. En effet, il a été très important de reconnaître le caractère central de la célébration, à laquelle le Seigneur convoque son peuple, où le rassemble autour de la double table de la Parole et du Pain de vie, le nourrit et l’unit à lui dans l’offrande du Sacrifice. Cette mise en valeur de l’assemblée liturgique dans laquelle le Seigneur agit et réalise son mystère de communion, demeure naturellement valable, mais elle doit être resituée dans un juste équilibre ».
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Norbert, un modèle d'évangélisation pour aujourd'hui ?
Très implanté chez nous, l'ordre de Prémontré conjugue vie en communauté monastique et apostolat en paroisse en suivant la règle des chanoines réguliers de saint Augustin. Cela pourrait inspirer les apôtres de la "nouvelle évangélisation". C'est une formule qui aurait pu se réaliser au Val Dieu (Aubel, diocèse de Liège), après le départ des derniers moines cisterciens, si de mesquines oppositions n'avaient pas empêché l'installation d'une communauté de chanoines réguliers prête à y résider.
On fête aujourd'hui saint Norbert dont missel.free.fr retrace la carrière très féconde : http://missel.free.fr/Sanctoral/06/06.php
L'occasion de rappeler l'importance de l'ordre de Prémontré en Belgique :
- Abbaye d'Averbode
- Abbaye de Beaurepart à Liège, aujourd'hui siège épiscopal
- Abbaye de Bonne-Espérance 1130, à Estinnes (Hainaut), reconvertie en institution scolaire catholique en 1830
- Abbaye de Floreffe (1121), à Floreffe (Namur)
- Abbaye de Grimbergen (1128), à Grimbergen (Brabant flamand)
- Abbaye Notre-Dame de Leffe (1152) à Dinant (Namur)
- Abbaye de Parc, à Heverlee-Louvain (Brabant flamand)
- Abbaye de Postel (1138), à Mol (Anvers)
- Abbaye de Tongerlo (1130), à Westerlo (Anvers)
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Les intentions du pape pour juin 2012
L'intention de prière générale de Benoît XVI pour juin est: "Pour que les croyants sachent reconnaître dans l’Eucharistie la présence vivante du Ressuscité, qui les accompagne dans la vie quotidienne".
Son intention missionnaire est: "Pour que les chrétiens d'Europe redécouvrent leur identité et participent avec plus d’élan à l’annonce de l’Evangile".
Commentaire de l'intention missionnaire proposé par Fides.org :
Au cours de ces dernières décennies, les pays d’antique tradition chrétienne en Europe ont subi et continuent de subir une forte crise d’identité. Au niveau politique, on a prétendu priver l’Europe de ses racines chrétiennes. Outre à être une trahison par rapport à la vérité historique, cet acte constitue une tentative visant à créer une Europe sécularisée, sans aucune référence à Dieu dans ses constitutions et dans la vie publique de ses ressortissants. Il est indéniable, comme l’affirma le Bienheureux Pape Jean Paul II que « l’Europe a été largement et profondément pénétrée par le christianisme » (Ecclesia in Europa, 24).
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La prière de Jeanne d'Arc selon Péguy
Les sites et blogs de la douce France ont largement fait écho au 6e centenaire de la naissance de Jeanne d'Arc. On fête aujourd'hui la sainte "Pucelle de Domrémy". Péguy n'est-il pas le meilleur guide que nous puissions suivre pour entrer dans la compréhension du mystère de cette grande sainte? Litteratureaudio.com propose d'écouter cette superbe prière placée dans la bouche de Jeanne par ce grand poète :
PÉGUY, Charles – Le Mystère de la charité de Jeanne d’Arc (Extrait : Notre Père qui êtes aux cieux)
Le Mystère de la charité de Jeanne d’Arc est une pièce de théâtre poétique, composée par Péguy, qui fait suite à son retour au catholicisme.
Le Mystère ne révèle ni l’histoire de Jeanne, ni la pensée, fut-elle religieuse, de Péguy, mais sa prière. C’est, selon le mot de Bernanos « Jeanne écoutée par Péguy, la prière de Jeanne, telle que Péguy peut l’entendre sortir de son propre cœur, quand il cherche à représenter cette sainte, et à écouter sa prière. »Notre Père qui êtes aux cieux est la magnifique prière qui ouvre la pièce. Jeanne, seule chez elle, demande à Dieu de sauver la France.
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La source qui jamais ne s'épuisera...
En 2008, le samedi 19 juillet, lors d'une veillée avec les jeunes à l'hippodrome de Randwick, Benoît XVI a développé un enseignement sur l'Esprit Saint :
(...) L'Esprit Saint a été, de quelque manière, l'oublié de la Sainte Trinité. Une claire compréhension de sa Personne semble presque hors de notre portée. Et cependant quand j'étais encore un petit garçon, mes parents, comme les vôtres, m'ont enseigné le signe de la Croix. J'ai ainsi très tôt compris qu'il y a un Dieu en trois Personnes et que la Trinité est au centre de la foi et de la vie chrétienne. Quand j'ai cru au point d'avoir une certaine compréhension de Dieu le Père et de Dieu le Fils - leurs noms parlaient déjà d'eux-mêmes -, ma compréhension de la troisième Personne de la Trinité restait faible. C'est pourquoi, comme jeune prêtre chargé d'enseigner la théologie, j'ai décidé d'étudier les grands témoins de l'Esprit dans l'histoire de l'Église. C'est en parcourant cet itinéraire que je me suis retrouvé à lire, entre autres, le grand saint Augustin.
Sa compréhension de l'Esprit Saint se développa de manière graduelle ; elle fut un combat. Jeune, il avait embrassé le Manichéisme - l'une de ses tentatives, dont j'ai parlé il y a un instant, de créer une utopie spirituelle en séparant les réalités de l'esprit des réalités de la chair. En conséquence, au début, il était méfiant à l'égard de l'enseignement chrétien sur l'incarnation de Dieu. Et cependant, son expérience de l'amour de Dieu présent dans l'Église le conduisit à en rechercher la source dans la vie du Dieu Un et Trine. Ceci le porta à avoir trois intuitions particulières sur l'Esprit Saint comme lien d'unité au sein de la Sainte Trinité : unité comme communion, unité comme amour durable, unité comme don, donné et reçu. Ces trois intuitions ne sont pas seulement théoriques. Elles aident à expliquer comme l'Esprit agit. Dans un monde où aussi bien les individus que les communautés souffrent souvent de l'absence d'unité et de cohésion, de telles intuitions nous aident à demeurer en syntonie avec l'Esprit et à étendre et à clarifier la nature de notre témoignage.
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Veni Creator Spiritus
Latin Français - Veni, creator, Spiritus,
- Mentes tuorum visita,
- Imple superna gratia
- Quae tu creasti pectora.
- Qui diceris Paraclitus,
- Altissimi donum Dei.
- Fons vivus, ignis, caritas
- Et spiritalis unctio.
- Tu septiformis munere,
- Digitus paternae dexterae.
- Tu rite promissum Patris,
- Sermone ditans guttura.
- Accende lumen sensibus
- Infunde amorem cordibus,
- Infirma nostri corporis
- Virtute firmans perpeti.
- Hostem repellas longius
- Pacemque dones protinus;
- Ductore sic te praevio
- Vitemus omne noxium.
- Per te sciamus da Patrem,
- Noscamus atque Filium;
- Teque utriusque Spiritum
- Credamus omni tempore.
- Deo Patri sit gloria,
- Et Filio, qui a mortuis
- Surrexit, ac Paraclito
- In saeculorum saecula.
- Amen.
- Viens, Esprit Créateur,
- visite l'âme de tes fidèles,
- emplis de la grâce d'En-Haut
- les cœurs que tu as créés.
- Toi qu'on nomme le Conseiller,
- don du Dieu très-Haut,
- source vive, feu, charité,
- invisible consécration.
- Tu es l'Esprit aux sept dons,
- le doigt de la main du Père,
- L'Esprit de vérité promis par le Père,
- c'est toi qui inspires nos paroles.
- Allume en nous ta lumière,
- emplis d'amour nos cœurs,
- affermis toujours de ta force
- la faiblesse de notre corps.
- Repousse l'ennemi loin de nous,
- donne-nous ta paix sans retard,
- pour que,sous ta conduite et ton conseil,
- nous évitions tout mal et toute erreur.
- Fais-nous connaître le Père,
- révèle-nous le Fils,
- et toi, leur commun Esprit,
- fais-nous toujours croire en toi.
- Gloire soit à Dieu le Père,
- au Fils ressuscité des morts,
- à l'Esprit Saint Consolateur,
- maintenant et dans tous les siècles.
- Amen.
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Prier pour obtenir les sept dons de l'Esprit
Une prière de saint Alphonse de Liguori (XVIIIe s.) :
Esprit Saint, divin Consolateur, je vous adore comme mon Dieu véritable, ainsi que Dieu le Père et Dieu le Fils. Je vous bénis et je m'unis aux bénédictions que vous recevez des Anges et des Saints.
Je vous donne mon cœur et je vous offre de vives actions de grâces pour tous les bienfaits que vous avez répandus et que vous ne cessez de répandre dans le monde.
Auteur de tous les dons surnaturels, qui avez comblé d'immenses faveurs l'âme de la bienheureuse Marie, Mère de Dieu, je vous prie de me visiter par votre grâce et par votre amour et de m'accorder :
le don de votre Crainte, afin qu'il me serve de frein pour ne jamais retomber dans mes fautes passées, dont je vous demande mille fois pardon,
le don de Piété, afin que je puisse à l'avenir vous servir avec plus de ferveur, suivre avec plus de promptitude vos saintes inspirations, observer plus exactement vos divins préceptes,
le don de Science, afin que je puisse bien connaître les choses de Dieu et, éclairé par vos saintes instructions, marcher sans jamais dévier dans la voie du salut éternel,
le don de Force, afin que je puisse surmonter courageusement toutes les attaques du démon et tous les dangers du monde qui s'opposent au salut de mon âme,
le don de Conseil, afin que je puisse bien choisir tout ce qui est le plus convenable à mon avancement spirituel, et découvrir tous les pièges et les ruses de l'esprit tentateur,
le don d'Intelligence, afin que je puisse bien entendre les divins mystères et, par la contemplation des choses célestes, détacher mes pensées et mes affections de toutes les vanités de ce misérable monde,
le don de Sagesse, afin que je puisse bien diriger toutes mes actions, en les rapportant à Dieu comme à ma fin dernière, afin qu'après L'avoir aimé et servi comme je le dois en cette vie, j'aie le bonheur d'aller le posséder éternellement en l'autre.
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