Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Au rythme de l'année liturgique - Page 247

  • L'épître de ce 6e dimanche de Pâques

    IMPRIMER

    Première lettre de saint Jean 4,7-10.

    Mes bien-aimés, aimons-nous les uns les autres, puisque l'amour vient de Dieu. Tous ceux qui aiment sont enfants de Dieu, et ils connaissent Dieu.
    Celui qui n'aime pas ne connaît pas Dieu, car Dieu est amour.
    Voici comment Dieu a manifesté son amour parmi nous : Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde pour que nous vivions par lui.
    Voici à quoi se reconnaît l'amour : ce n'est pas nous qui avons aimé Dieu, c'est lui qui nous a aimés, et il a envoyé son Fils qui est la victime offerte pour nos péchés.

  • Damien, lépreux avec les lépreux

    IMPRIMER

    Fêté aujourd'hui : Le Père Damien, apôtre des lépreux dont Eric Madre retrace la biographie (source : mavocation.org) :

    Missionnaire sur une île perdue du Pacifique, le père Damien a vécu avec les lépreux. Dans cet enfer de désespoir et de misère morale, il a réussi à façonner une communauté fraternelle. Il a été canonisé le 11 octobre 2009.

    Joseph De Veuster naît le 3 janvier 1840 dans le village flamand de Tremolo, près de Louvain. Ses parents possèdent une petite ferme de briques rouges et une exploitation de quatre hectares. Il mène une enfance heureuse et simple au milieu de ses six frères et soeurs. Ils reçoivent une éducation pieuse avec, le soir avant la prière, une lecture commentée par leur mère de la vie des saints. Les enfants apprennent très tôt la générosité et le partage : chaque semaine des mendiants sont accueillis à la porte de la ferme. Encore enfant, sur le chemin de l’école, Joseph n’hésite pas à partager son goûter avec un mendiant : "Donnons-lui tout, ce pauvre garçon est toujours dans le besoin !"

    Dès l’âge de treize ans, Joseph arrête ses études pour aider ses parents à la ferme, où il travaille pendant quatre ans. Toute sa vie, il aimera la vie au grand air et les travaux manuels. A dix-huit ans, il est envoyé à Braine-le-Comte en Wallonie pour s’initier au français et parfaire ses connaissances. Pendant ce temps, son frère Auguste est entré au noviciat des Pères des Sacrés-Coeurs de Jésus et de Marie à Louvain, sous le nom de frère Pamphile.

    Silence et prière

    La vocation religieuse de Joseph s’affirme au cours d’un séjour auprès de son frère au couvent de Louvain. Ses parents, dont deux filles ont déjà choisi la vie religieuse, finissent par accepter que leur plus jeune fils emprunte une autre voie que celle du commerce. Joseph rejoint le noviciat de la congrégation le 2 février 1859, sous le nom de frère Damien. Malgré son bagage intellectuel d’abord jugé trop faible, ses grandes capacités d’apprentissage et son esprit vif lui permettent de s’orienter vers la prêtrise. Silence, recueillement, prière sont pour lui les maîtres mots de sa préparation à la profession religieuse.

    Lire la suite

  • Le bienheureux Thomas Pickering

    IMPRIMER

    Voici un bienheureux, fêté aujourd'hui, au sujet duquel les sites spécialisés (nominis, eaq, etc) ne nous disent pas grand chose.

    Ce frère bénédictin anglais, accusé injustement de comploter contre le roi Charles II, fut condamné à mort en même temps que d'autres religieux catholiques, dans un contexte de persécution par le pouvoir anglican dans l'Angleterre du 17e siècle.

    Dans un ouvrage intitulé "la persécution des catholiques en Angleterre", nous trouvons rapportées les circonstances de son exécution :

    Quoi qu'il en soit, Pickering demeura en prison jusqu'au 9 mai (1665), jour où il fut traîné à Tyburn pour y mourir. La paix rayonnante de son visage impressionna vivement les spectateurs, non moins que ses protestations de fidélité envers le souverain pour lequel son père était tombé au champ d'honneur. Comme on lui reprochait d'être prêtre : « Oh non, dit il humblement », je ne suis qu'un pauvre frère convers » , il pria pour ses ennemis, puis monta avec tranquillité sur la fatale charrette. Là, on lui mit au cou la corde qui était attachée au gibet et on lui couvrit la figure d'un bonnet. Au moment même où la charrette se dérobait sous ses pieds, un des spectateurs lui cria qu'à cette heure solennelle il devait bien avouer son crime. Avec une présence d'esprit admirable dans un pareil moment, le martyr retira vivement le bonnet qui cachait ses traits et avec un bon sourire : « Regardez-moi », dit-il, «ai-je, la figure d'unhomme capable de commettre un si grand crime »? Il mourut ainsi « en souriant », ajoute Challoner, terminant une vie obscure et laborieuse (Challoner, vol. II, p. 193. PERSÉCUTION DES CATHOLIQUES EN ANGLETERRE) par un trépas glorieux; beaucoup le regrettèrent, dit-il encore ; ils savaient que cet homme doux et bon, incapable de faire de la peine à qui que ce soit, était innocent du forfait pour lequel on l'avait condamné.

  • Le Rosaire 2012 pour le diocèse de Bruxelles

    IMPRIMER

    Le mois de mai est appelé le mois de Marie.
    A l’initiative de quelques laïcs, un grand rosaire est proposé à l’ensemble des fidèles du diocèse de Bruxelles pendant ce mois de mai 2012.

    Ils souhaitent prier pour les intentions suivantes 
    • un renouvellement spirituel de nos paroisses
    • un nouvel élan missionnaire de nos communautés chrétiennes
    • une réception généreuse à l’appel du Seigneur pour le servir dans son Eglise
    • un soutien aux vocations religieuses et sacerdotales existantes
    • une protection pour les familles
    • un réconfort pour les malades
    Le rosaire est la prière universelle à Marie. Cette prière est accessible à tous et peut être méditée partout : chez soi, en déplacement, à l’église, … Il est possible de prier seul ou en famille, groupe, communauté, paroisse, …

    Voici la proposition concrète qui est faite :
    Entre le 01/05/12 et le 31/05/12, inviter tous les fidèles qui souhaitent s’associer à ce rosaire, à prier une dizaine, un chapelet ou rosaire chaque jour aux intentions présentées.

  • Un saint évêque de Tongres vénéré à Huy

    IMPRIMER

    449px-Huy_051027_(32).JPGLe 6 mai, on honore, entre autres, la mémoire de saint Domitien de Tongres (ou de Maastricht) :

    "Sa première Vita Domitiani a été rédigée plus de 600 ans après sa mort. Domitien, théologien de renom, aurait été appelé au siège épiscopal Tongres vers 534, pour remplacer Euchaire. Il se fit construire une modeste résidence à Huy, non loin de la porte de Constantinople.

    De son vivant, il accumula les prodiges les plus étonnants. Entre autres, la légende lui prête une victoire remportée sur un horrible dragon qui empoisonnait "de sa vénéneuse haleine et pestifère exhalaison" les eaux d'une fontaine de Huy." (Wikipedia)

  • Un archevêque inestimable dans la Florence du quattrocento

    IMPRIMER

    saint_10.jpgComme Antoine, Antonin est un nom d'origine latine qui signifie "inestimable".

    (source : lejourduseigneur)

    Entré tout jeune dans l'Ordre de saint Dominique, Antonin se trouve engagé dans le puissant mouvement de réforme de Jean Dominici parmi les frères prêcheurs. Il avait eu comme compagnon de formation Jean de Fiesole, qui deviendra le peintre Fra Angelico. Frère Antonin est prieur du couvent saint Marc de Florence quand l'artiste mystique y réalise ses "divines fresques". Sa sagesse et son zèle pastoral le feront choisir comme évêque de Florence.

    Celui qu'on appellera "l'Antonin des conseils" pour ses dons de discernement sera un évêque exemplaire par sa charité jusqu'au dépouillement, réformateur à la fois tenace et discret, prédicateur et catéchète infatigable. Son oeuvre majeure est sa "Somme théologique" destinée à la formation et au service des confesseurs et des prédicateurs. Saint Antonin est l'un des éminents théologiens moralistes de son temps. Il portait le souci des problèmes économiques et politiques de sa cité de Florence, livrée au pouvoir des Médicis. Il termine son combat de fidélité au Christ en 1459.

  • L'Apôtre de l'Arménie

    IMPRIMER

    GregoireIlluminateur.jpgSaint Grégoire "l'Illuminateur", fêté aujourd'hui, "est le véritable fondateur de l'Église arménienne, même si une tradition sérieuse fait remonter les premières communautés chrétiennes à l'époque apostolique. Ce qui s'appuie sur le fait que les soldats romains envahirent le pays et que les marchands furent aussi les "transporteurs de la foi", comme les lettres de saint Paul nous le disent pour ses amis, fabricants de tentes à Corinthe.

    La tradition primitive et constante de cette église reconnaît pour premiers fondateurs les apôtres Saint Thaddée et saint Barthélémy, qu’elle nomme, par antonomase, les Premiers Illuminateurs de l’Arménie.
    Saint Grégoire était de la famille royale de Tiridate III. Découvert comme chrétien, il connut d'abord près de quinze ans de cachot, mais à la suite d'une maladie du roi, il revint en grâce auprès du souverain, le convertit et c'est ainsi que l'Arménie fut la première nation à donner la paix à l'Église et même à reconnaître le christianisme comme religion d'État, 75 ans avant l'empire romain.

    Sacré évêque par le métropolite de Cappadoce, il sut instruire les prêtres idolâtres pour les conduire au sacerdoce chrétien. Afin d'assurer la vie de l'Église, il consacra évêque son fils Aristakès.

    L'Église Apostolique Arménienne lui a consacré trois fêtes, celle de son supplice et de son entrée dans le cachot, celle de la sortie du cachot profond et celle de la découverte des Reliques de Saint Grégoire l'Illuminateur, le samedi avant le 4e dimanche après la Pentecôte." (source : nominis.cef.fr)

    « La conversion de l'Arménie, qui a eu lieu au début du IV siècle et qui est traditionnellement située en l'an 301, donna à vos ancêtres la conscience d'être le premier peuple officiellement chrétien, bien avant que le christianisme ne soit reconnu comme religion de l'empire romain»

    Voir : JEAN-PAUL II, LETTRE APOSTOLIQUE DU SAINT PÈRE À L'OCCASION DU 1700ème ANNIVERSAIRE DU BAPTÊME DU PEUPLE ARMÉNIEN

  • Athanase, colonne de l'Eglise

    IMPRIMER

    Saint Athanase (source : missel.free.fr), né vers 295, connut dans son enfance les dernières persécutions. Il était sans doute déjà diacre de l’évêque Alexandre d’Alexandrie lorsqu’il écrivit le « Contra gentes et de incanatione Verbi » qui est à la fois une apologie contre les païens et un exposé des motifs de l’Incarnation. Diacre, il accompagna au concile de Nicée (325) son évêque auquel il succèda en juin 328.

    Energique, intelligent et instruit, il visita entièrement tout son diocèse fort agité par les hérétiques ariens et mélitiens. Après avoir deux fois refusé à l’empereur Constantin de recevoir Arius, il dut se disculper des accusations des mélétiens à Nicomédie (332) et à Césarée de Palestine (333). Refusant une troisième fois de réconcilier Arius, Athanase fut cité à comparaître devant le concile de Tyr (335) d’où, n’ayant trouvé que des ennemis, il s’enfuit à Constantinople pour plaider sa cause devant l’Empereur qui le condamna à l’exil.

    Pendant qu’Athanase, déposé par le concile de Tyr, était en exil à Trêves, les troubles étaient si forts à Alexandrie qu’on n’osa pas lui nommer un successeur. Après la mort de Constantin I° (22 mai 337), Constantin II le rendit à son diocèse (17 juin 337) où il arriva le 23 novembre 337. Les ariens élirent Grégoire de Cappadoce qui, avec l’appui du préfet d’Egypte, s’empara des églises d’Alexandrie qu’Athanase dut quitter (mars 339). Réfugié à Rome, il fut réhabilité par un concile réuni sous la pape Jules I° mais il dut attendre la mort de son compétiteur et l’amnistie de l’empereur Constance pour rentrer dans son diocèse (21 octobre 346). Constance reprit les hostilités contre Athanase qui fut de nouveau chassé d’Alexandrie (356) et dut se réfugier dans la campagne égyptienne jusqu’à la mort de l’Empereur dont le successeur, Julien, rappela immédiatement les exilés (361). Rentré le 21 février 362, Athanase fut encore condamné à l’exil le 23 octobre 362 mais Julien ayant été tué dans la guerre contre les Perses (26 juin 363), son successeur, Jovien, vrai catholique, le rappela. Jovien mourut accidentellement (février 364) et son successeur, Valens, arien, chassa de nouveau Athanase d’Alexandrie le 5 octobre 365 où il l’autorisera à revenir le 1° février 366. Athanase mourut dans la nuit du 2 au 3 mai 373.

    Voir aussi : http://www.belgicatho.be/archive/2011/05/02/un-champion-de-la-foi-catholique-dans-une-epoque-d-egarement.html

  • Les intentions du pape pour mai 2012

    IMPRIMER

    L'intention de prière générale de Benoît XVI pour mai est : "Pour que soient prises des initiatives qui défendent et renforcent dans la société le rôle de la famille". 

    L'intention missionnaire : « Pour que Marie, Reine du monde et Etoile de l'évangélisation, accompagne tous les missionnaires dans l'annonce de son Fils Jésus » - Commentaire à l'Intention missionnaire de mai 2012

    L'Agence Fides commente ainsi l'intention missionnaire :

    De par la volonté de Dieu, Marie, Mère du Verbe incarné est indissolublement liée à la Personne et à l'oeuvre de son Fils. Par son « oui » prononcé une fois pour toute et renouvelé chaque jour, Elle s'est mise à la complète disposition du Seigneur. Marie est le modèle et le type de l'Eglise.

    Lire la suite

  • Horion-Hozémont, 13 mai : procession paroissiale

    IMPRIMER
    dimanche 13 mai 2012 · 09:30 - 12:00

    Lieu : Horion-Hozémont (4460), place du Doyenné, 24


    Procession en l'honneur du Saint-Sacrement et de Notre-Dame du Mont-Carmel

    9h30 : Messe
    10h30 : Procession
    11h45 : Bénédiction finale et apéritif sur le parvis de l'église.
     
    Accompagnée par la Royale Harmonie de Hozémont
     
    Parcours : rue du Huit Mai - rue de Hozémont - rue de l’Harmonie
    rue de la source - rue du Sart-Thiri.
  • Journée mondiale des vocations

    IMPRIMER

    La vocation sacerdotale selon Benoît XVI

    Etre prêtre signifie devenir l'ami de Jésus Christ, toujours davantage, avec toute notre existence". Lors de la messe chrismale du Jeudi Saint 2006 dans la Basilique Saint-Pierre, Benoît XVI a rappelé la beauté du sacerdoce et l'importance de ce don pour l'Eglise. Voici le texte intégral de son homélie.
     

    Chers frères dans l'épiscopat et le sacerdoce,
    Chers frères et soeurs,

    Le Jeudi Saint est le jour où le Seigneur donna aux Douze le devoir sacerdotal de célébrer, dans le pain et dans le vin, le Sacrement de son Corps et de son Sang jusqu'à son retour. A la place de l'Agneau pascal et de tous les sacrifices de l'Ancienne Alliance apparaît le don de son Corps et de son Sang, le don de lui-même. Ainsi, le nouveau culte se fonde sur le fait que, avant toute chose, Dieu nous fait un don, et nous, emplis de ce don, devenons siens : la création retourne au Créateur. Ainsi, le sacerdoce est également devenu une chose nouvelle : ce n'est plus une question de descendance, mais de se trouver dans le mystère de Jésus Christ. Il est toujours Celui qui donne et qui nous attire en haut vers lui. Lui seul peut dire : "Ceci est mon Corps, ceci est mon Sang". Le mystère du sacerdoce de l'Eglise réside dans le fait que nous, misérables êtres humains, en vertu du Sacrement, pouvons parler avec son Moi : in persona Christi. Il désire exercer son sacerdoce à travers nous. Ce mystère émouvant, qui dans chaque célébration du sacrement, nous touche à nouveau, nous le rappelons de façon particulière le Jeudi Saint. Pour que la vie quotidienne ne ternisse pas ce qui est grand et mystérieux, nous avons besoin d'un souvenir spécifique comme celui-là, nous avons besoin de retourner à cette heure où Il a posé ses mains sur nous et nous a rendus participants de ce mystère.

    Lire la suite

  • Le témoignage émouvant d'un jeune moine mort à 27 ans

    IMPRIMER

    SAINT RAPHAËL ARNÁIZ BARÓN, Moine (1911-1938) fêté le 26 avril

            Raphaël Arnáiz Barón naquit à Burgos (Espagne) le 9 avril 1911, dans une famille d'un niveau social élevé et profondément chrétienne. Il fut baptisé et confirmé à Burgos et commença ses études au Collège des Pères Jésuites de cette ville où, en 1919, il fut admis à la première Communion.

            Au cours de ces années, il reçut la première visite de la maladie : des fièvres persistantes dues à de la colibacillose l'obligèrent à interrompre ses études. Une fois guéri, son père, en remerciement de ce qu'il considérait comme une intervention spéciale de la Vierge Marie, le conduisit, à la fin de l'été de 1921, à Saragosse, et là, le consacra à la Vierge del Pilar, fait qui ne manqua pas de marquer profondément l'esprit de Raphaël.

            Lorsque la famille se transféra à Oviedo, il poursuivit ses études secondaires au Collège local des Pères Jésuites, obtenant le baccalauréat scientifique, et s'inscrivit à l'École Supérieure d'Architecture de Madrid, où il sut harmoniser ses études avec une fervente et constante vie de piété.

    Lire la suite