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Au rythme de l'année liturgique - Page 249

  • Prière à sainte Anne pour nos enfants (et petits-enfants)

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    Sainte Anne, au jour de votre fête, nous venons vers vous pleins d'espoir et pleins de soucis pour nos enfants.

    Nous sommes, fils de Marie, vos petits enfants et ils sont nos enfants ; pour eux nous vous prions.

    Apprenez-nous à les éduquer dans la foi et à les aimer sans égoïsme. Ce sont nos enfants et ils nous échappent ; sans démissionner, nous vous les confions.

    Gardez l'unité de notre foyer ; elle sera notre force et leur force.

    Nous les aimons, que notre amour les aide à découvrir l'amour que Dieu a pour chacun d'eux.

    Nous avons peur qu'ils tournent mal, peur de leurs faux pas. S'ils se détournent de leurs devoirs, s'ils se détournent de Dieu, alors, alors surtout, rendez-nous capables de les aimer plus encore comme le Père aimait son enfant prodigue.

    Sainte Anne, purifiez notre affection. Sainte Anne, gardez-nous et gardez-les ; gardez les foyers qui nous entourent, que tous soient respectueux du Saint-Esprit à l'½uvre en chacun d'eux. Amen.

    source

  • Une si petite médaille...

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    Dans la nuit du 18 au 19 juillet 1830 la Vierge demandait à Catherine Labouré de frapper la médaille aujourd’hui diffusée dans le monde entier (source : L'Osservatore Romano)

    "Le grand  dans le petit"

    Dans la première apparition du XIXe siècle de la Mère de Jésus, le signe de la modernité de Marie

    Une très petite taille – deux centimètres de longueur sur un de large – pour un message infini, car il s’agit du message salvifique. Cela ne devrait pas surprendre, car contempler ce qui est grand dans ce qui est petit est caractéristique de la dynamique chrétienne. Pourtant la Médaille miraculeuse suscite toujours l’émerveillement.  Elle mobilisa immédiatement La médaille reproduite sur la couverture du livre de Gino Ragozzinoles masses, qui lui attribuèrent le titre de « miraculeuse » précisément en raison des grâces qui se déversaient comme fruit de la dévotion mariale.

    C’est dans la nuit du 18 au 19 juillet que la Vierge apparut à Catherine Labouré, dans la chapelle parisienne de la rue du Bac, lui préannonçant la mission qui lui aurait été confiée : frapper une médaille selon le modèle que la Vierge lui avait montré. Dans l’ensemble, l’apparition mariale signifia également une prévision maternelle, un réconfort et un ancrage dans la foi, dans la mesure où elle avertissait des tourments que devrait traverser la France, dont les rues et les places se seraient teintées de sang, comme pour souligner la modernité de Marie.

    La médaille fut frappée en suivant fidèlement ce qui était demandé par la Vierge à la novice des Filles de la Charité lors de l’apparition suivante, le 27 novembre. Exemple de communication très efficace, l’ensemble iconographique de la médaille est complètement étranger à la prétendue cryptographie de l’occulte et de l’énigme. Marie révèle, elle ne cache pas ; « avec une sagesse suprême elle a placé sur la médaille les signes les plus adaptés pour dire beaucoup de choses dans très peu d’espace », observe Gino Ragozzino dans La Medaglia Miracolosa. Una lettura esegetica (Padoue, Messaggero, 2012, 70 p., 6 euros), un petit livre – de nouveau le grand dans le petit – qui reparcourt en l’interprétant chacun des douze signes inspirateurs. Une authentique road map documentée de manière appropriée afin que le lecteur, avec une préparation théologique plus ou moins grande, pénètre dans le mystère de la rédemption avec la sérénité et l’attente de celui qui entreprend un voyage important. Un voyage qui est précisément de l’esprit et de la foi ; c’est-à-dire de la connaissance à la contemplation.

    Marta Lago

  • 11 juillet: Saint Benoît

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    Source: Calendrier liturgique de missel.free.fr

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    La fête de saint Benoît, célébrée le 11 juillet, est celle de la translation de ses reliques. Le corps de saint Benoît reposa d’abord au Mont Cassin qui, après le passage des Lombards, resta vide de moines. En 672, l’abbé de Fleury, Mummolus, envoya au Mont Cassin une troupe de moines, sous la conduite d’Aigulphe, pour récupérer les reliques de saint Benoît. Petronax ayant restauré le Mont Cassin, le pape Zacharie, en 750, demanda la restitution du corps de saint Benoît dont l’abbé de Fleury ne rendit qu’une part, entre 755 et 757.

    La naissance de saint Benoît ne devrait pas être pour nous un simple fait d'une histoire fort ancienne, tant l’esprit de saint Benoît est toujours présent et à l'œuvre dans l'Eglise. La Règle qu'il nous a laissée et dont on a pu dire qu'elle nous donnait un reflet particulièrement pur de l'Evangile, comme le témoignage de sa vie sont pleinement actuels non seulement pour ses fils et ses filles, les moines et les moniales, mais aussi pour tous les fidèles. C'est, pour chacun d'entre nous une invitation à la prière, à la médiation des textes saints et à la charité fraternelle.

    Plutôt que sur la naissance de Benoît à Nursie (vers 480), attardons-nous sur sa mort, c'est-à-dire sur sa naissance à la vie qui ne finit pas, et transportons-nous en esprit en l'an 547, sur le Mont-Cassin où Benoît s'était établi près de vingt ans auparavant après avoir été contraint de quitter ses fondations de Subiaco.

    Ecoutons le saint pape Grégoire-le-Grand : Six jours avant son trépas, il ordonna d'ouvrir sa tombe, et bientôt il fut pris d'une fièvre qui l'épuisa. Le mal s'aggravant de jour en jour, le sixième il se fit porter à l'oratoire par ses disciples, et là il reçut le corps et le sang du Seigneur pour en munir son départ. Puis, appuyant ses membres affaiblis sur les bras de ses disciples, il se mit debout, les mains levées au ciel, et dans son dernier souffle murmurait des prières. Ce jour-là, deux frères, l'un en cellule, l'autre plus loin, eurent la même apparition d'une vision identique. ils virent une voie jonchée de tapis et brillant d'innombrables feux, qui, droit vers l'Orient, allait de la cellule de Benoît jusqu'au ciel. Un homme d'aspect surnaturel s'y tenait, étincelant, et leur demanda quel était ce chemin. Les disciples avouèrent ne pas le savoir ; alors il leur dit : « C'est la voie par laquelle Benoît, précieux au Seigneur, est monté au ciel. » (Dialogue, XXXVII.)

    Saint Benoît a donc vécu sa mort comme une célébration de la venue et de la rencontre du Seigneur, résumé et couronnement de sa vie. Lui, qui avait fait don de toute sa vie, va recevoir la couronne de vie (Apocalypse II 10). Dans l'Office divin, Benoît avaient, chaque semaine, repris ce verset du psalmiste : Je veux te bénir en ma vie, à ton Nom élever les mains (Psaume LXIII), parole qu'il vivait en plénitude ; corps et âme tendus vers son Seigneur, au moment de la Rencontre, il incarnait le dernier des psaumes des montées qui accompagnaient le pèlerinage à Jérusalem, figure de la vie terrestre : Voici maintenant le moment de bénir le Seigneur, vous tous, les serviteurs du Seigneur, ous qui vous tenez dans la Maison du Seigneur, dans les parvis de la Maison de notre Dieu. Au long des nuits, levez vos mains vers le Sanctuaire et bénissez le Seigneur (Psaume 134).Voilà le terme de la route où Benoît attend la parole que le Seigneur avait jadis dite à Moïse : Voici une place près de moi (Exode XXXIII, 21)

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  • Angélus du 8 juillet: allocution de Benoît XVI

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    Sur les difficultés de l'homme à s'ouvrir à Dieu

     

    Source : ZENIT.ORG

    Je voudrais m’arrêter brièvement sur le passage de l’Evangile de ce dimanche, un texte dont est tiré le célèbre dicton «Nemo propheta in patria», c’est-à-dire un prophète n'est méprisé que dans sa patrie, qui l’a vu grandir (cf. Mc 6,4). En effet, après avoir quitté Nazareth, vers l’âge de 30 ans, et alors qu’il était en train depuis quelque temps de prêcher et guérir ailleurs, Jésus est revenu une fois chez lui et s’est mis à enseigner à la synagogue. Ses concitoyens furent « frappés d’étonnement » par sa sagesse et, le connaissant comme étant « le fils de Marie », le « charpentier » qui avait vécu parmi eux, se son scandalisés de lui au lieu de l’accueillir avec foi (cf. Mc 6,2-3).

    Ce fait est compréhensible car la familiarité, au plan humain, n’aide pas à aller plus loin et à s’ouvrir à la dimension divine. Jésus lui-même prend l’exemple de l’expérience des prophètes d’Israël qui, dans leur propre patrie, ont été victimes de mépris, et il s’identifie à eux. A cause de cette fermeture spirituelle, Jésus n’a pu accomplir aucun miracle à Nazareth, ne « guérir que quelques malades en leur imposant les mains » (Mc 6,5). En effet les miracles du Christ ne sont pas une démonstration de puissance, mais signes de l’amour de Dieu qui agit là où il rencontre la foi de l’homme. (…)

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  • 8/7/2012 14e dimanche du temps ordinaire: "Ma puissance donne toute sa mesure dans la faiblesse"

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    Source: Evangile au Quotidien

     

    Deuxième lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 12,7-10.

    Et les révélations que j'ai reçues sont tellement exceptionnelles que, pour m'empêcher de me surestimer, j'ai dans ma chair une écharde, un envoyé de Satan qui est là pour me gifler, pour m'empêcher de me surestimer.
    Par trois fois, j'ai prié le Seigneur de l'écarter de moi.
    Mais il m'a déclaré : « Ma grâce te suffit : ma puissance donne toute sa mesure dans la faiblesse. » Je n'hésiterai donc pas à mettre mon orgueil dans mes faiblesses, afin que la puissance du Christ habite en moi.
    C'est pourquoi j'accepte de grand cœur pour le Christ les faiblesses, les insultes, les contraintes, les persécutions et les situations angoissantes. Car, lorsque je suis faible, c'est alors que je suis fort.


    Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 6,1-6.

    Jésus est parti pour son pays, et ses disciples le suivent.
    Le jour du sabbat, il se mit à enseigner dans la synagogue. Les nombreux auditeurs, frappés d'étonnement, disaient : « D'où cela lui vient-il ? Quelle est cette sagesse qui lui a été donnée, et ces grands miracles qui se réalisent par ses mains ?
    N'est-il pas le charpentier, le fils de Marie, et le frère de Jacques, de José, de Jude et de Simon ? Ses sœurs ne sont-elles pas ici chez nous ? » Et ils étaient profondément choqués à cause de lui.
    Jésus leur disait : « Un prophète n'est méprisé que dans son pays, sa famille et sa propre maison. »
    Et là il ne pouvait accomplir aucun miracle ; il guérit seulement quelques malades en leur imposant les mains.
    Il s'étonna de leur manque de foi. Alors il parcourait les villages d'alentour en enseignant.



    Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

  • Angélus du 1er juillet: allocution de Benoît XVI

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    Source : ZENIT.ORG

    Ce dimanche, l’évangéliste Marc nous présente le récit de deux guérisons miraculeuses que Jésus accomplit en faveur de deux femmes : la fille d’un des chefs de la synagogue, nommé Jaïre, et une femme qui souffrait d’hémorragie (cf. Mc 5,21-43). Ces deux épisodes présentent deux niveaux de lecture ; le niveau purement physique : Jésus se penche sur la souffrance humaine et guérit le corps ; et le niveau spirituel : Jésus est venu pour guérir le cœur de l’homme, pour donner le salut et encourager la foi en Lui.

     

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  • Le "testament spirituel" de saint Paul

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    Catéchèse du 27 juin 2012 de Benoît XVI sur la prière

    Source : ZENIT.ORG

    Extraits

    Aujourd’hui, je voudrais parler d’un des chants ou hymnes les plus antiques de la tradition chrétienne, que saint Paul nous présente dans ce qui est, d’une certaine manière, son testament spirituel : la Lettre aux Philippiens. Il s’agit, en effet, d’une lettre que l’apôtre dicte pendant qu’il est en prison, peut-être à Rome. Il sent sa mort proche puisqu’il affirme que sa vie sera offerte en libation (Ph 2, 17).

    En dépit de cette situation de grand danger pour sa sécurité physique, saint Paul, dans tout cet écrit, exprime la joie d’être disciple du Christ, de pouvoir aller à sa rencontre, au point de voir la mort non pas comme une perte mais comme un gain. Saint Paul écrit : « Réjouissez-vous sans cesse dans le Seigneur, je le dis encore, réjouissez-vous » (Ph 4, 4). Mais comment peut-on être joyeux face à une condamnation à mort désormais imminente ? D’où, ou plutôt de qui, saint Paul tire-t-il la sérénité, la force, le courage d’aller au-devant du martyre et de l’effusion de sang ?

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  • Fête des Saints Pierre et Paul

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    La Solennité des saints Pierre et Paul sous le signe de l'unité des chrétiens

    À l'occasion de la solennité des saints Pierre et Paul, patrons de Rome, le Pape célèbrera la messe dans la basilique Saint-Pierre ce vendredi matin à 9h. Comme le veut la tradition, Benoît XVI remettra le pallium à 44 nouveaux archevêques métropolitains. Parmi eux un français, Mgr Pascal Wintzer, archevêque de Poitiers, et trois canadiens, dont le nouvel archevêque de Montréal, Mgr Christian Lépine. Cette année, la fête des saints Pierre et Paul sera placée sous le signe de l’unité des chrétiens. Le choeur de la célèbre abbaye de Westminster, personnellement invité par le Pape chantera avec celui de la chapelle Sixtine pendant la messe célébrée par le Pape. Une délégation orthodoxe de haut niveau sera présente dans la Basilique Saint Pierre. Comme chaque année, une délégation du Patriarcat œcuménique de Constantinople assistera à la célébration. Emmenée par le Métropolite de France, Mgr Emmanuel, la délégation a été reçue en audience par Benoît XVI ce jeudi. Quelques légères modifications ont été apportées au rite de la célébration. La bénédiction et la remise des palliums se dérouleront avant le début de la messe et non pas après l’homélie. Cela permettra d’abréger le rite, d’éviter d’interrompre la célébration eucharistique, et de bien montrer qu’il ne s’agit pas d’un rite à valeur sacramentelle. La messe sera accompagnée des chants du coeur de la chapelle Sixtine mais aussi ceux de la chorale de l’Abbaye de Westminster, invitée spécialement.
     
    source : news.va
  • Cyrille, gardien de la vraie foi

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    Benoît XVI a consacré une catéchèse au Père de l'Eglise fêté aujourd'hui, Saint Cyrille d’Alexandrie, lors de l'audience générale du 3 octobre 2007. (Texte original italien dans l’Osservatore Romano du 4 octobre. Paru dans La Documentation Catholique n° 2391 du 2/12/2007, p. 1040. (*) :

    Chers Frères et Sœurs,

    Poursuivant notre itinéraire sur les traces des Pères de l’Église, aujourd’hui encore nous rencontrons une grande figure : saint Cyrille d’Alexandrie.

    Lié à la controverse théologique qu’il soutint au Concile d’Éphèse en 431, et ultime représentant de premier plan de la tradition alexandrine, Cyrille fut plus tard défini dans l’Orient grec comme « gardien de l’exactitude », ce qui doit être compris comme « gardien de la vraie foi », et même comme « symbole des Pères ». Ces expressions anciennes expriment bien une donnée concrète qui est caractéristique de Cyrille : la référence constante de l’évêque d’Alexandrie aux auteurs ecclésiastiques qui l’ont précédé (parmi lesquels, en premier lieu, Athanase), cela dans le but de montrer la continuité de sa théologie avec la tradition. Il s’insère résolument et explicitement dans la tradition de l’Église, dans laquelle il trouve la garantie de continuité avec les Apôtres et avec le Christ lui-même. Vénéré comme un saint, aussi bien en Occident qu’en Orient, saint Cyrille fut proclamé en 1882 Docteur de l’Église par le Pape Léon XIII qui, simultanément, attribua le même titre à un autre important représentant de la patristique grecque, saint Cyrille de Jérusalem. Par ces proclamations, étaient mis en relief l’attention et l’amour que portait aux traditions chrétiennes orientales ce Pape qui, par la suite, voulut encore proclamer Docteur de l’Église saint Jean Damascène, montrant ainsi que la tradition orientale, tout comme le fait la tradition occidentale, exprime la doctrine de l’unique Église du Christ.

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  • Léon III, pape aux alentours de 800

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    Du "Propre de la ville de Rome", le récit de la vie du saint Pape (795-816) fêté aujourd'hui. (source : abbaye-saint-benoit.ch)

    "Léon, troisième du nom, naquit à Rome et eut pour père Asuppius. Il fut élevé dès son enfance dans les dépendances de l'Eglise patriarcale de Latran, et formé à toutes les sciences divines et ecclésiastiques. Moine de saint Benoit, puis prêtre cardinal, il fut enfin, d'un accord unanime, créé souverain pontife le jour même de la mort d'Adrien, l'an sept cent quatre-vingt-quinze. Il occupa le siège vénéré de saint Pierre vingt ans, cinq mois et dix-sept jours.

    Il fut dans le pontificat ce qu'il s'était montré avant son élévation, plein de bienveillance et de douceur , adonné à Dieu, charitable au prochain, prudent dans les affaires. Il fut le père des pauvres et des malades, le défenseur de l'Eglise, le promoteur du culte divin. Pour Jésus-Christ et l'Eglise son zèle entreprit les plus grandes choses, et sa patience supporta les dernières extrémités.

    Laissé à demi-mort par des impies, les yeux crevés, couvert de blessures, il se trouva guéri le lendemain par un insigne miracle ; ses prières obtinrent la vie aux parricides auteurs de l'attentat. Il déféra à Charlemagne roi des Francs l'Empire romain. Il construisit un vaste hospice pour les étrangers, et consacra aux pauvres son patrimoine avec d'autres biens. Les basiliques de Rome, surtout celle de Latran, dans le palais de laquelle il bâtit le triclinium célèbre entre tous, ces édifices sacrés et d'autres encore, furent comblés par lui de tant de richesses précieuses, qu'on peut à peine le croire. Enfin il couronna sa vie si pieuse par une sainte mort, la veille des ides de juin, l'an du Seigneur huit cent seize ; on l'ensevelit au Vatican."

  • Barnabé : un vrai saint et un faux évangile

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    Voici, d'abord, la biographie de Barnabé, saint apôtre vénéré aujourd'hui (source : missel.free) :

    Barnabé était un juif de la tribu de Lévi, né dans l’île de Chypre où une importante colonie juive s’était installée à l’époque d’Alexandre le Grand. Il reçut dans sa jeunesse une culture hellénique. Il vint à Jérusalem et fit partie de la première communauté chrétienne : « Joseph, surnommé par les apôtres Barnabé - ce qui veut dire fils de consolation - lévite originaire de Chypre, possédait un champ ; il le vendit, apporta l’argent et le déposa au pied des apôtres » (Actes des Apôtres IV 36-37). Dès lors, tout au long de ses courses apostoliques, il vécut du travail de ses mains, comme le dit saint Paul dans sa première lettre aux Corinthiens (IX 6).

    Certaines traditions affirment que Barnabé étudia la torah à l’école de Gamaliel, à Tarse où il rencontra Saul qui devint saint Paul. Toujours est-il que c’est Barnabé qui présenta Paul à Jérusalem : « Barnabé l’ayant pris avec lui, le mena aux apôtres et leur raconta comment, sur le chemin, Saul avait vu le Seigneur qui lui avait parlé et avec quel courage il avait à Damas prêché le nom de Jésus » (Actes des Apôtres IX 27).

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  • BXL, 10 juin : procession du Saint-Sacrement

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    ...et aussi : une autre procession ce 10 juin : à Molenbeek, départ 15h de l'église St-Rémi (métro Ribaucourt). Présence des frères de St-Jean du couvent de Jette.