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Au rythme de l'année liturgique - Page 249

  • Un archevêque inestimable dans la Florence du quattrocento

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    saint_10.jpgComme Antoine, Antonin est un nom d'origine latine qui signifie "inestimable".

    (source : lejourduseigneur)

    Entré tout jeune dans l'Ordre de saint Dominique, Antonin se trouve engagé dans le puissant mouvement de réforme de Jean Dominici parmi les frères prêcheurs. Il avait eu comme compagnon de formation Jean de Fiesole, qui deviendra le peintre Fra Angelico. Frère Antonin est prieur du couvent saint Marc de Florence quand l'artiste mystique y réalise ses "divines fresques". Sa sagesse et son zèle pastoral le feront choisir comme évêque de Florence.

    Celui qu'on appellera "l'Antonin des conseils" pour ses dons de discernement sera un évêque exemplaire par sa charité jusqu'au dépouillement, réformateur à la fois tenace et discret, prédicateur et catéchète infatigable. Son oeuvre majeure est sa "Somme théologique" destinée à la formation et au service des confesseurs et des prédicateurs. Saint Antonin est l'un des éminents théologiens moralistes de son temps. Il portait le souci des problèmes économiques et politiques de sa cité de Florence, livrée au pouvoir des Médicis. Il termine son combat de fidélité au Christ en 1459.

  • L'Apôtre de l'Arménie

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    GregoireIlluminateur.jpgSaint Grégoire "l'Illuminateur", fêté aujourd'hui, "est le véritable fondateur de l'Église arménienne, même si une tradition sérieuse fait remonter les premières communautés chrétiennes à l'époque apostolique. Ce qui s'appuie sur le fait que les soldats romains envahirent le pays et que les marchands furent aussi les "transporteurs de la foi", comme les lettres de saint Paul nous le disent pour ses amis, fabricants de tentes à Corinthe.

    La tradition primitive et constante de cette église reconnaît pour premiers fondateurs les apôtres Saint Thaddée et saint Barthélémy, qu’elle nomme, par antonomase, les Premiers Illuminateurs de l’Arménie.
    Saint Grégoire était de la famille royale de Tiridate III. Découvert comme chrétien, il connut d'abord près de quinze ans de cachot, mais à la suite d'une maladie du roi, il revint en grâce auprès du souverain, le convertit et c'est ainsi que l'Arménie fut la première nation à donner la paix à l'Église et même à reconnaître le christianisme comme religion d'État, 75 ans avant l'empire romain.

    Sacré évêque par le métropolite de Cappadoce, il sut instruire les prêtres idolâtres pour les conduire au sacerdoce chrétien. Afin d'assurer la vie de l'Église, il consacra évêque son fils Aristakès.

    L'Église Apostolique Arménienne lui a consacré trois fêtes, celle de son supplice et de son entrée dans le cachot, celle de la sortie du cachot profond et celle de la découverte des Reliques de Saint Grégoire l'Illuminateur, le samedi avant le 4e dimanche après la Pentecôte." (source : nominis.cef.fr)

    « La conversion de l'Arménie, qui a eu lieu au début du IV siècle et qui est traditionnellement située en l'an 301, donna à vos ancêtres la conscience d'être le premier peuple officiellement chrétien, bien avant que le christianisme ne soit reconnu comme religion de l'empire romain»

    Voir : JEAN-PAUL II, LETTRE APOSTOLIQUE DU SAINT PÈRE À L'OCCASION DU 1700ème ANNIVERSAIRE DU BAPTÊME DU PEUPLE ARMÉNIEN

  • Athanase, colonne de l'Eglise

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    Saint Athanase (source : missel.free.fr), né vers 295, connut dans son enfance les dernières persécutions. Il était sans doute déjà diacre de l’évêque Alexandre d’Alexandrie lorsqu’il écrivit le « Contra gentes et de incanatione Verbi » qui est à la fois une apologie contre les païens et un exposé des motifs de l’Incarnation. Diacre, il accompagna au concile de Nicée (325) son évêque auquel il succèda en juin 328.

    Energique, intelligent et instruit, il visita entièrement tout son diocèse fort agité par les hérétiques ariens et mélitiens. Après avoir deux fois refusé à l’empereur Constantin de recevoir Arius, il dut se disculper des accusations des mélétiens à Nicomédie (332) et à Césarée de Palestine (333). Refusant une troisième fois de réconcilier Arius, Athanase fut cité à comparaître devant le concile de Tyr (335) d’où, n’ayant trouvé que des ennemis, il s’enfuit à Constantinople pour plaider sa cause devant l’Empereur qui le condamna à l’exil.

    Pendant qu’Athanase, déposé par le concile de Tyr, était en exil à Trêves, les troubles étaient si forts à Alexandrie qu’on n’osa pas lui nommer un successeur. Après la mort de Constantin I° (22 mai 337), Constantin II le rendit à son diocèse (17 juin 337) où il arriva le 23 novembre 337. Les ariens élirent Grégoire de Cappadoce qui, avec l’appui du préfet d’Egypte, s’empara des églises d’Alexandrie qu’Athanase dut quitter (mars 339). Réfugié à Rome, il fut réhabilité par un concile réuni sous la pape Jules I° mais il dut attendre la mort de son compétiteur et l’amnistie de l’empereur Constance pour rentrer dans son diocèse (21 octobre 346). Constance reprit les hostilités contre Athanase qui fut de nouveau chassé d’Alexandrie (356) et dut se réfugier dans la campagne égyptienne jusqu’à la mort de l’Empereur dont le successeur, Julien, rappela immédiatement les exilés (361). Rentré le 21 février 362, Athanase fut encore condamné à l’exil le 23 octobre 362 mais Julien ayant été tué dans la guerre contre les Perses (26 juin 363), son successeur, Jovien, vrai catholique, le rappela. Jovien mourut accidentellement (février 364) et son successeur, Valens, arien, chassa de nouveau Athanase d’Alexandrie le 5 octobre 365 où il l’autorisera à revenir le 1° février 366. Athanase mourut dans la nuit du 2 au 3 mai 373.

    Voir aussi : http://www.belgicatho.be/archive/2011/05/02/un-champion-de-la-foi-catholique-dans-une-epoque-d-egarement.html

  • Les intentions du pape pour mai 2012

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    L'intention de prière générale de Benoît XVI pour mai est : "Pour que soient prises des initiatives qui défendent et renforcent dans la société le rôle de la famille". 

    L'intention missionnaire : « Pour que Marie, Reine du monde et Etoile de l'évangélisation, accompagne tous les missionnaires dans l'annonce de son Fils Jésus » - Commentaire à l'Intention missionnaire de mai 2012

    L'Agence Fides commente ainsi l'intention missionnaire :

    De par la volonté de Dieu, Marie, Mère du Verbe incarné est indissolublement liée à la Personne et à l'oeuvre de son Fils. Par son « oui » prononcé une fois pour toute et renouvelé chaque jour, Elle s'est mise à la complète disposition du Seigneur. Marie est le modèle et le type de l'Eglise.

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  • Horion-Hozémont, 13 mai : procession paroissiale

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    dimanche 13 mai 2012 · 09:30 - 12:00

    Lieu : Horion-Hozémont (4460), place du Doyenné, 24


    Procession en l'honneur du Saint-Sacrement et de Notre-Dame du Mont-Carmel

    9h30 : Messe
    10h30 : Procession
    11h45 : Bénédiction finale et apéritif sur le parvis de l'église.
     
    Accompagnée par la Royale Harmonie de Hozémont
     
    Parcours : rue du Huit Mai - rue de Hozémont - rue de l’Harmonie
    rue de la source - rue du Sart-Thiri.
  • Journée mondiale des vocations

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    La vocation sacerdotale selon Benoît XVI

    Etre prêtre signifie devenir l'ami de Jésus Christ, toujours davantage, avec toute notre existence". Lors de la messe chrismale du Jeudi Saint 2006 dans la Basilique Saint-Pierre, Benoît XVI a rappelé la beauté du sacerdoce et l'importance de ce don pour l'Eglise. Voici le texte intégral de son homélie.
     

    Chers frères dans l'épiscopat et le sacerdoce,
    Chers frères et soeurs,

    Le Jeudi Saint est le jour où le Seigneur donna aux Douze le devoir sacerdotal de célébrer, dans le pain et dans le vin, le Sacrement de son Corps et de son Sang jusqu'à son retour. A la place de l'Agneau pascal et de tous les sacrifices de l'Ancienne Alliance apparaît le don de son Corps et de son Sang, le don de lui-même. Ainsi, le nouveau culte se fonde sur le fait que, avant toute chose, Dieu nous fait un don, et nous, emplis de ce don, devenons siens : la création retourne au Créateur. Ainsi, le sacerdoce est également devenu une chose nouvelle : ce n'est plus une question de descendance, mais de se trouver dans le mystère de Jésus Christ. Il est toujours Celui qui donne et qui nous attire en haut vers lui. Lui seul peut dire : "Ceci est mon Corps, ceci est mon Sang". Le mystère du sacerdoce de l'Eglise réside dans le fait que nous, misérables êtres humains, en vertu du Sacrement, pouvons parler avec son Moi : in persona Christi. Il désire exercer son sacerdoce à travers nous. Ce mystère émouvant, qui dans chaque célébration du sacrement, nous touche à nouveau, nous le rappelons de façon particulière le Jeudi Saint. Pour que la vie quotidienne ne ternisse pas ce qui est grand et mystérieux, nous avons besoin d'un souvenir spécifique comme celui-là, nous avons besoin de retourner à cette heure où Il a posé ses mains sur nous et nous a rendus participants de ce mystère.

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  • Le témoignage émouvant d'un jeune moine mort à 27 ans

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    SAINT RAPHAËL ARNÁIZ BARÓN, Moine (1911-1938) fêté le 26 avril

            Raphaël Arnáiz Barón naquit à Burgos (Espagne) le 9 avril 1911, dans une famille d'un niveau social élevé et profondément chrétienne. Il fut baptisé et confirmé à Burgos et commença ses études au Collège des Pères Jésuites de cette ville où, en 1919, il fut admis à la première Communion.

            Au cours de ces années, il reçut la première visite de la maladie : des fièvres persistantes dues à de la colibacillose l'obligèrent à interrompre ses études. Une fois guéri, son père, en remerciement de ce qu'il considérait comme une intervention spéciale de la Vierge Marie, le conduisit, à la fin de l'été de 1921, à Saragosse, et là, le consacra à la Vierge del Pilar, fait qui ne manqua pas de marquer profondément l'esprit de Raphaël.

            Lorsque la famille se transféra à Oviedo, il poursuivit ses études secondaires au Collège local des Pères Jésuites, obtenant le baccalauréat scientifique, et s'inscrivit à l'École Supérieure d'Architecture de Madrid, où il sut harmoniser ses études avec une fervente et constante vie de piété.

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  • La belle Acarie

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    barbeacarie.jpgFêtée aujourd'hui : la Bienheureuse Marie de l'Incarnation, principale introductrice du carmel en France; un site lui est consacré ici

    Voici la biographie proposée par missel.free.fr

    Barbe Avrillot naquit à Paris, le 1° Février 1556[1], de Marie Lhuillier et de Nicolas Avrillot, seigneur de Champlâtreux, conseiller-maître ordinaire des comptes de la Chambre de Paris et chancelier de la reine Marguerite de Navarre ; il descendait de Jacques Cœur. Elevée dans une famille riche, catholique et royaliste, Barbe reçut une forte éducation chrétienne[2] et une bonne instruction. A onze ans, elle fut placée à l’abbaye de Longchamp[3] pour y continuer ses études, sous la direction d’une de ses tantes qui y était religieuse et où elle reçut sa première communion à douze ans. Intelligente, vive et gaie, Barbe ressentait de l’attrait pour la vie monastique, mais ses parents qui avaient pour elle d’autres projet, la retirèrent de Longchamp dès 1580. Rentrée dans le monde, elle n’en continua pas moins ses habitudes de piété et conçut le projet d’entrer chez les Augustines de l’Hôtel-Dieu pour servir les malades ; projet que sa mère combattit sévèrement.

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  • BXL, Basilique de Koekelberg : solennité en l'honneur du Christ miséricordieux

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    (Sur le site du Père Walter Covens :)

    Dimanche 15 avril 2012 à 15h - fin 17.30h:

    Solennité en l'Honneur du Christ Miséricordieux

    Eucharistie en latin et dans les trois langues nationales (néerlandais, français, allemand)

    suivie de l'adoration et de la récitation du chapelet de la divine miséricorde.

    Confessions à partir de 13h.

    Puisque cette célébration est organisée pour la treizième fois, elle est placée sous le signe de Notre-Dame de Fatima.

    Lien vers le site de la basilique

  • Des raisons historiques de croire à la Résurrection ?

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    Le site "Aleteia" pose la question : "Quelles sont les raisons historiques de croire à la Résurrection ?"

    Parce que l’annonce de la découverte du tombeau vide et des apparitions de Jésus a été faite publiquement moins de deux mois après sa mort, et que beaucoup de gens à Jérusalem auraient eu la possibilité de tout démentir. Parce qu’il est dit que les premiers témoins et les premières messagères de la Résurrection furent des femmes, alors qu’à l’époque de Jésus, le droit juif ne les considérait pas comme des témoins fiables. Et parce que seul un événement historique bouleversant peut avoir amené les apôtres, qui doutent eux-mêmes de cette annonce, à changer totalement d’attitude, jusqu’à mettre leur vie en jeu pour propager la nouvelle.

  • Martin Ier, un pape martyrisé au 7e siècle

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    Fêté aujourd'hui, Martin Ier a été maltraité, outragé et martyrisé pour avoir défendu la foi de l'Eglise.

    13 avril, Saint Martin, pape et martyr (Missel.free.fr)

    Fils de Fabrice, pieux et riche patricien de Toddi (Toscane), Martin « reçut du ciel la beauté et un esprit si vif et si pénétrant, qu’il surpassa bientôt, soit dans les humanités, soit dans la rhétorique et la philosophie, les maîtres qu’on lui donnait pour l’instruire. » Diacre de l'Eglise romaine, Martin fut aprocrisiaire de la cour romaine à Constantinople.

    A cette époque, les rapports entre Rome et Constantinople étaient fortement affectées par les développements du monothélisme et l’hostilité des Eglises orientales envers le patriarcat de Constantinople, exigeaient une parfaite maîtrise des concepts et des rapports de forces en Orient. La doctrine hérétique du momothélisme prétendait qu’il n’y aurait eu dans le Christ qu’une seule volonté, la volonté divine. Mis en avant au début du VII° siècle par le patriarche Sergius de Constantinople dans l’espoir de ramener à l’unité les monophysites qui affirmait qu’il n’y aurait eu dans le Christ qu’une seule nature. En 642, le clergé romain avait élu pape Théodore, fils d’un patriarche de Jérusalem, rompu aux discussions théologiques orientales et parfaitement hellénophone qui avait une parfaite maîtrise des concepts et des rapports de forces en Orient. A cette époque, le patriarche Pyrrhus venait d'être déposé au profit de Paul, instigateur d'un édit (Typos) par lequel l'empereur Constant II interdisait toute discussion théologique afin de ne pas compromettre l'unité de l'Empire (648).

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  • Le Ressuscité entre dans nos maisons et dans nos coeurs

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    (Source : Vatican Information Service) Le Saint-Père a consacré la catéchèse de l'audience générale de ce mercredi à la transformation que la Résurrection de Jésus produit sur ses disciples, pour réfléchir sur le sens de la fête de Pâques aujourd'hui pour les chrétiens. La foi au Ressuscité, a-t-il dit, "transforme notre vie: elle la libère de la peur, lui donne une ferme espérance, l'anime de ce qui donne tout son sens à l'existence, l'amour de Dieu". Puis il a rappelé qu'au soir de la Résurrection, les disciples étaient enfermés, remplis de peur et du souvenir de la passion du Maître. "Cette situation d'angoisse des disciples change radicalement avec l'arrivée de Jésus. Il entre, portes fermées, se tient au milieu d'eux et leur donne la paix qui devient pour la communauté une source de joie, la certitude de la victoire, la sécurité de pouvoir s'appuyer sur Dieu".

    Après son salut, Jésus montre aux disciples ses plaies, "signes de ce qui a été et que l'on n'oubliera plus jamais: son humanité glorieuse reste 'blessée'. Ce geste a pour but de confirmer la nouvelle réalité de la Résurrection: le Christ qui est désormais parmi les siens est une personne réelle, ce même Jésus qui, trois jours avant, fut cloué sur la croix. Et c'est ainsi que, dans la lumière fulgurante de la Pâque, dans la rencontre avec le Ressuscité, les disciples comprennent le sens salvifique de sa passion et de sa mort. Alors, ils passent de la tristesse et de la peur, à la pleine joie". Jésus les salue de nouveau: La paix soit avec vous. Il ne s'agit pas seulement d'un salut, a ajouté le Pape, mais "du don que le Ressuscité fait à ses amis; et c'est, en même temps, une mission: cette paix acquise par le Christ avec son sang, est pour eux, mais aussi pour tous, et les disciples devront la porter dans le monde entier... Jésus a terminé son œuvre dans le monde, maintenant c'est à eux de semer la foi dans les cœurs". Mais le Seigneur sait qu'ils sont encore emplis de peur. "C'est pourquoi, il accomplit le geste de souffler sur eux et les régénère dans son Esprit; ce geste est le signe de la nouvelle création. Avec le don de l'Esprit Saint qui provient du Christ ressuscité un monde nouveau a, en effet, commencé".

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