Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Au rythme de l'année liturgique - Page 264

  • Edifier l'Europe sur des bases solides

    IMPRIMER

    A l'occasion de la fête de sainte Brigitte de Suède, co-patronne de l'Europe, "Evangile au Quotidien" propose, en méditation, un extrait de la lettre apostolique de Jean Paul II "Spes aedificandi du 1/10/1999 : 

    "Pour édifier la nouvelle Europe sur des bases solides, il ne suffit certes pas de lancer un appel aux seuls intérêts économiques qui, s'ils rassemblent parfois, d'autres fois divisent, mais il est nécessaire de s'appuyer plutôt sur les valeurs authentiques, qui ont leur fondement dans la loi morale universelle, inscrite dans le cœur de tout homme. Une Europe qui remplacerait les valeurs de tolérance et de respect universel par l'indifférentisme éthique et le scepticisme en matière de valeurs inaliénables, s'ouvrirait aux aventures les plus risquées et verrait tôt ou tard réapparaître sous de nouvelles formes les spectres les plus effroyables de son histoire.

          Pour conjurer cette menace, le rôle du christianisme, qui désigne inlassablement l'horizon idéal, s'avère encore une fois vital. À la lumière des nombreux points de rencontre avec les autres religions que le Concile Vatican II a reconnues (cf. Nostra Aetate), on doit souligner avec force que l'ouverture au Transcendant est une dimension vitale de l'existence. Il est donc essentiel que tous les chrétiens présents dans les différents pays du continent s'engagent à un témoignage renouvelé. Il leur appartient de nourrir l'espérance de la plénitude du salut par l'annonce qui leur est propre, celle de l'Évangile, à savoir la « bonne nouvelle » que Dieu s'est fait proche de nous et que, en son Fils Jésus Christ, il nous a offert la rédemption et la plénitude de la vie divine. Par la force de l'Esprit Saint qui nous a été donné, nous pouvons lever les yeux vers Dieu et l'invoquer avec le doux nom d' « Abba », Père (Rm 8,15 ;Ga 4,6).

          C'est justement cette annonce d'espérance que j'ai voulu confirmer en proposant à une dévotion renouvelée, dans une perspective « européenne », ces trois figures de femmes : sainte Brigitte de Suède, sainte Catherine de Sienne, sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix, qui, à des époques diverses, ont apporté une contribution très significative à la croissance non seulement de l'Église, mais de la société elle-même."

  • Apôtre auprès des Apôtres

    IMPRIMER

    L'Evangile au Quotidien nous propose cet extrait d'une très belle homélie de Saint Grégoire Palamas (1296-1359), moine, évêque et théologien (Homélie 20 : PG 151, 266.271 (trad. Orval rev.)

    "Va trouver mes frères"

    Parmi celles qui ont porté du parfum au tombeau du Christ, Marie Madeleine est la seule dont nous célébrons la mémoire. Le Christ avait chassé d'elle sept esprits mauvais (Lc 8,2), pour faire place aux sept opérations de la grâce de l'Esprit. Sa persévérance à demeurer près du tombeau lui a valu la vision et la conversation des anges ; puis, après avoir vu le Seigneur, elle devient son apôtre auprès des apôtres. Instruite et pleinement assurée par la bouche même de Dieu, elle va leur annoncer qu'elle a vu le Seigneur et leur répéter ce qu'il a dit.       Considérons, mes frères, combien Marie Madeleine le cédait en dignité à Pierre, le chef des apôtres, et à Jean, le théologien bien-aimé du Christ, et combien pourtant elle a été plus favorisée que ceux-ci. Eux, lorsqu'ils ont accouru au sépulcre, n'ont vu que les bandelettes et le suaire ; mais elle, qui était restée jusqu'au bout avec une ferme persévérance à la porte du tombeau, elle a vu, avant les apôtres, non seulement les anges, mais le Seigneur des anges lui-même ressuscité dans la chair. Elle a entendu sa voix et ainsi Dieu, par sa propre parole, l'a mise à son service.

  • Saint Apollinaire et la splendeur de la mosaïque

    IMPRIMER

    On fête aujourd'hui le grand évangélisateur de Ravenne : originaire d'Antioche, disciple de Pierre, premier évêque de Ravenne, martyr. Le culte rendu à ce saint nous a valu des oeuvres d'arts inégalables parmi lesquelles la superbe mosaïque de l'abside de Saint-Apollinaire-in-Classe que nous ne résistons pas à reproduire ici.

    Saint_Apollenaris.jpg

  • Les carmélites de Compiègne

    IMPRIMER

    carmelites_compiegne_a.jpgOn fête aujourd'hui les carmélites de Compiègne exécutées en raison de leur foi, sous la "glorieuse révolution française". Cet épisode a inspiré de nombreuses oeuvres dont "La dernière à l'échaufaud" de Gertrud von Le Fort ainsi que le fameux "Dialogue des Carmélites" de Bernanos, lui même transposé à l'opéra par Francis Poulenc.

    Evangile au Quotidien nous apprend qu'"en 1790, il y avait 21 sœurs au Carmel de Compiègne dont la plus âgée avait 75 ans et la plus jeune 26 ans. Chassées de leur Carmel en 1792, elles s'installèrent dans 3 maisons voisines. Lors d'une perquisition des révolutionnaires, ceux-ci trouvèrent des images du Sacré-Cœur (emblème vendéen et royaliste) ainsi que des lettres destinées à des prêtres réfractaires. Arrêtées, elles furent escortées jusqu'à Paris et là, jugées sommairement et guillotinées sur la Place du Trône (aujourd'hui, Place de la Nation). En montant sur l'échafaud, elles chantaient le Veni Creator et la mère supérieure donna la bénédiction à chacune avant d'être elle-même guillotinée. Seule une sœur en réchappa, absente le jour de l'arrestation, et publia un récit en 1836, basé sur de nombreux témoignages. Elles furent béatifiées le 27 mai 1906 par Pie X."

  • Aujourd'hui, on fête Notre-Dame du Mont Carmel

    IMPRIMER

    Prière à Notre-Dame du Mont Carmel


    Vierge Immaculée, Marie,
    Lumière et Gloire du Mont Carmel,
    Jetez sur nous un regard de bonté,
    Et gardez-nous sous Votre protection maternelle.
    Fortifiez notre faiblesse par Votre puissance,
    Et dissipez par Votre lumière
    Les ténèbres de notre cœur.
    Augmentez en nous la foi,
    L'espérance et la charité.
    Ornez notre âme de toutes les vertus
    Afin qu'elle devienne de plus en plus
    Chère à Votre Divin Fils.
    Assistez-nous pendant la vie,
    Consolez-nous par Votre présence
    A l'heure de notre mort,
    Et présentez-nous à la Sainte Trinité,
    Comme Votre enfant,
    Afin que nous puissions Vous louer,
    Et Vous glorifier éternellement
    Dans le Ciel.
    Amen.

  • Dans la nuit du 15 au 16 juillet 1251, Simon Stock recevait le scapulaire

    IMPRIMER

    ND_Carmel_005_L-7a2a9.jpgUn de nos amis et collaborateurs nous communique cet article relatif au

    SCAPULAIRE DU MONT CARMEL

    L’Ordre du Carmel est né géographiquement au Mont Carmel, lieu marqué par la présence du prophète Élie (IXème siècle avant Jésus-Christ) dont l’histoire est relatée dans le livre des Rois (1R 17-19.21-2R 2).

    Le Mont Carmel est une montagne côtière, en Israël surplombant la Méditerranée. Il se trouve à l’Ouest de Nazareth. C’est une petite cordillère,  d’une hauteur de 500m qui débouche sur la mer.

    La vigne, l’olivier, le laurier, les pins, les jacinthes, les narcisses, les myrtes ornent le Mont Carmel et l’embaument. Il est lié aussi au ministère d’Elie et rempli des souvenirs  du grand prophète. C’est au Mont Carmel qu’eut lieu la célèbre dispute avec les prophètes de Baal, qui marqua la puissance de Dieu sur les dieux étrangers (cf. 1R 18).

    Lire la suite

  • C’est la miséricorde que je désire, et non les sacrifices

    IMPRIMER

    C’est vrai que nous sommes prompts à souligner les erreurs ou les déficiences, croyant œuvrer pour le bien, ce qui est une approche très insuffisante pour le faire réellement advenir, tant pour les autres que pour nous-mêmes. Dans l’évangile d’aujourd’hui (St Matthieu, 12, 1-9) se trouve cette phrase que commente l’abbé Josep Ribot i Margarit (Tarragone, Espagne) : «C'est la miséricorde que je désire, et non les sacrifices» :Aujourd'hui, le Seigneur se rapproche du semis de ta vie, pour cueillir les fruits de sainteté. Trouvera-t-Il quand Il viendra de la charité, de l'amour pour Dieu et pour autrui? Jésus, qui corrige la casuistique méticuleuse des rabbis, celle qui rendait insupportable la loi du repos sabbatique: devra-t-il te rappeler qu'Il est seulement intéressé à ton cœur, à ta capacité d'aimer?

    Lire la suite

  • Mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger.

    IMPRIMER

    En ce temps-là, Jésus prit la parole : " Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos.
    Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos.
    Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »

    Matthieu 11,28-30 (évangile du jour, EAQ)

  • «Malheureuse es-tu, Corazine! Malheureuse es-tu, Bethsaïde!»

    IMPRIMER

    Le site "Méditons l'Evangile d'aujourd'hui" propose cette réflexion sur les paroles sévères que le Christ adresse aux villes qui refusent de se convertir :

    Aujourd'hui, l'Évangile nous parle du jugement historique que Dieu fera sur Corazine, Capharnaüm et autres villes: «Malheureuse es-tu, Corazine! Malheureuse es-tu, Bethsaïde! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, il y a longtemps que les gens y auraient pris le vêtement de deuil et la cendre en signe de pénitence» (Mt 11,21). J'ai médité ce passage à l'endroit où se trouvaient ces villes et où il ne reste que des ruines noires. Ma pensée ne m'a pas amené à me réjouir du sort qu'elles ont subi. Je pensais plutôt à nos villes, nos arrondissements, nos maisons,… le Seigneur est passé par là aussi, est-ce que nous lui avons prêté attention? Est-ce que je lui ai prêté attention?

    Lire la suite

  • Comment croire qu'il n'y aurait pas de résurrection pour nous ?

    IMPRIMER

    "Evangile au Quotidien" propose aujourd'hui ce beau commentaire :

                Un arbre arraché, coupé même sur le pied, puis replanté -- le saule, par exemple -- repousse et refleurit ; et un homme arraché de dessus le sol ne revivra pas ? Les semences moissonnées reposent, dorment dans les greniers et revivent au printemps ; et l'homme moissonné, jeté dans les greniers de la mort, ne revivra pas ? Un bourgeon de vigne, une branche coupée et transplantée, se ravivent et portent des fruits ; et l'homme pour qui tout a été créé, une fois tombé ne pourra pas se relever ?

               Contemplez aussi ce qui se passe autour de vous. Méditez sur le tableau de ce vaste univers. Je sème du blé ou toute autre graine ; il tombe, il pourrit et ne peut plus servir à la nourriture de l'homme. Mais de sa pourriture il renaît, il s'élève, il se multiplie. Je n'ai semé qu'un seul grain et j'en recueille vingt, trente et plus. Or pour qui a-t-il été créé ? N'est-ce pas pour notre usage ? Ce n'est pas pour elles-mêmes que toutes ces semences sont sorties du néant. Donc ce qui a été créé pour nous meurt et renaît, et nous, pour qui ce prodige s'opère tous les jours, nous serions exclus de ce bienfait ? Comment croire qu'il n'y aurait pas de résurrection pour nous ?

    Saint Cyrille de Jérusalem (313-350), évêque de Jérusalem et docteur de l'Église Catéchèses baptismales, n° 18, 6 ; PG 38, 1021

  • Quel jour faut-il célébrer la Fête-Dieu ?

    IMPRIMER

    Le journal « La Croix « (29.06.20111)  signale que le cardinal Cañizares propose de rétablir la Fête-Dieu le jeudi : « Dans un entretien dimanche 26 juin à Radio-Vatican, le cardinal Antonio Cañizares Llovera, préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, a suggéré de faire revenir la fête du Corps et du Sang du Christ au jeudi pour toute l’Église. « Je crois que la fête du Corpus Domini, séparée du dimanche, serait porteuse d’espérance car cela permettrait de dire à tous, au milieu de la semaine, que le Christ est au centre de tout. » Selon lui, cela permettrait aussi de mieux rattacher cette fête au Jeudi saint.

    Née à Liège (Belgique) au XIIIe siècle, à la suite des visions de la religieuse Julienne du Mont-Cornillon, la Fête-Dieu a été étendue à toute l’Église en 1264 par le pape Urbain IV qui la fixe au jeudi après l’octave de la Pentecôte. En France, depuis le Concordat de 1801, la fête du Saint-Sacrement est solennisée le dimanche suivant. C’est aussi le cas dans les pays où ce n’est pas traditionnellement un jour chômé (par exemple en Italie) ».

     A Liège, elle fut célébrée cette année par l’évêque le jeudi 23 juin à la basilique Saint-Martin et, en principe, sa Solennité eût lieu ailleurs le dimanche 26  (ou le samedi soir, aux messes dominicales anticipées). Une procession liée à la fête s'est déroulée le samedi 25 dans le doyenné de la rive-gauche tandis qu’une certaine confusion (entretenue par le site web du diocèse lui-même, ici Procession de la Fête-Dieu - Liège Rive droite)  jouait en Outremeuse, où la paroisse de Saint-Pholien organisait le 26 juin sa procession annuelle du 4e dimanche de juin laquelle, par les hasards du calendrier liturgique, coïncidait, en 2011, avec la célébration Fête-Dieu !

     De fait, un peu d’ordre dans tout cela, ne ferait pas de tort.

     JPS

  • La dévotion eucharistique des Quarante-Heures

    IMPRIMER

    On fête aujourd'hui saint Antoine-Marie Zaccaria (1502-1539), fondateur des barnabites.

    "La dévotion à la Sainte Eucharistie fut son moyen de choix pour conquérir les cœurs à Dieu. En 1534, il commença à exposer publiquement le très Saint Sacrement durant quarante heures, en souvenir du temps que le corps du Sauveur demeura dans le tombeau. C'est à lui que l'on doit cette bienfaisante institution des Quarante-Heures. Devant ce renouveau chrétien, les médiocres traitèrent les fervents de fanatiques et de superstitieux."

    tiré de la notice d'Evangile au Quotidien accessible ICI