Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Au rythme de l'année liturgique - Page 264

  • Comment croire qu'il n'y aurait pas de résurrection pour nous ?

    IMPRIMER

    "Evangile au Quotidien" propose aujourd'hui ce beau commentaire :

                Un arbre arraché, coupé même sur le pied, puis replanté -- le saule, par exemple -- repousse et refleurit ; et un homme arraché de dessus le sol ne revivra pas ? Les semences moissonnées reposent, dorment dans les greniers et revivent au printemps ; et l'homme moissonné, jeté dans les greniers de la mort, ne revivra pas ? Un bourgeon de vigne, une branche coupée et transplantée, se ravivent et portent des fruits ; et l'homme pour qui tout a été créé, une fois tombé ne pourra pas se relever ?

               Contemplez aussi ce qui se passe autour de vous. Méditez sur le tableau de ce vaste univers. Je sème du blé ou toute autre graine ; il tombe, il pourrit et ne peut plus servir à la nourriture de l'homme. Mais de sa pourriture il renaît, il s'élève, il se multiplie. Je n'ai semé qu'un seul grain et j'en recueille vingt, trente et plus. Or pour qui a-t-il été créé ? N'est-ce pas pour notre usage ? Ce n'est pas pour elles-mêmes que toutes ces semences sont sorties du néant. Donc ce qui a été créé pour nous meurt et renaît, et nous, pour qui ce prodige s'opère tous les jours, nous serions exclus de ce bienfait ? Comment croire qu'il n'y aurait pas de résurrection pour nous ?

    Saint Cyrille de Jérusalem (313-350), évêque de Jérusalem et docteur de l'Église Catéchèses baptismales, n° 18, 6 ; PG 38, 1021

  • Quel jour faut-il célébrer la Fête-Dieu ?

    IMPRIMER

    Le journal « La Croix « (29.06.20111)  signale que le cardinal Cañizares propose de rétablir la Fête-Dieu le jeudi : « Dans un entretien dimanche 26 juin à Radio-Vatican, le cardinal Antonio Cañizares Llovera, préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, a suggéré de faire revenir la fête du Corps et du Sang du Christ au jeudi pour toute l’Église. « Je crois que la fête du Corpus Domini, séparée du dimanche, serait porteuse d’espérance car cela permettrait de dire à tous, au milieu de la semaine, que le Christ est au centre de tout. » Selon lui, cela permettrait aussi de mieux rattacher cette fête au Jeudi saint.

    Née à Liège (Belgique) au XIIIe siècle, à la suite des visions de la religieuse Julienne du Mont-Cornillon, la Fête-Dieu a été étendue à toute l’Église en 1264 par le pape Urbain IV qui la fixe au jeudi après l’octave de la Pentecôte. En France, depuis le Concordat de 1801, la fête du Saint-Sacrement est solennisée le dimanche suivant. C’est aussi le cas dans les pays où ce n’est pas traditionnellement un jour chômé (par exemple en Italie) ».

     A Liège, elle fut célébrée cette année par l’évêque le jeudi 23 juin à la basilique Saint-Martin et, en principe, sa Solennité eût lieu ailleurs le dimanche 26  (ou le samedi soir, aux messes dominicales anticipées). Une procession liée à la fête s'est déroulée le samedi 25 dans le doyenné de la rive-gauche tandis qu’une certaine confusion (entretenue par le site web du diocèse lui-même, ici Procession de la Fête-Dieu - Liège Rive droite)  jouait en Outremeuse, où la paroisse de Saint-Pholien organisait le 26 juin sa procession annuelle du 4e dimanche de juin laquelle, par les hasards du calendrier liturgique, coïncidait, en 2011, avec la célébration Fête-Dieu !

     De fait, un peu d’ordre dans tout cela, ne ferait pas de tort.

     JPS

  • La dévotion eucharistique des Quarante-Heures

    IMPRIMER

    On fête aujourd'hui saint Antoine-Marie Zaccaria (1502-1539), fondateur des barnabites.

    "La dévotion à la Sainte Eucharistie fut son moyen de choix pour conquérir les cœurs à Dieu. En 1534, il commença à exposer publiquement le très Saint Sacrement durant quarante heures, en souvenir du temps que le corps du Sauveur demeura dans le tombeau. C'est à lui que l'on doit cette bienfaisante institution des Quarante-Heures. Devant ce renouveau chrétien, les médiocres traitèrent les fervents de fanatiques et de superstitieux."

    tiré de la notice d'Evangile au Quotidien accessible ICI

  • Le vrai remède pour les blessures de l'humanité...

    IMPRIMER

    Lors de l'Angelus de ce midi, le pape a, en substance (parce que la traduction est de notre cru), adressé ce message :

    Aujourd'hui, dans l'Évangile, le Seigneur Jésus répète les mots que nous connaissons si bien, mais qui nous émeuvent à chaque fois : «Venez à moi vous tous qui êtes fatigués et qui ployez sous le fardeau, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et laissez-moi vous instruire, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez du repos pour votre vie. Car mon joug est doux et mon fardeau léger »(Mt 11:28-30). Quand Jésus était sur les routes de Galilée, proclamant le Royaume de Dieu et guérissant de nombreux malades, il ressentait de la compassion pour les foules parce qu'elles étaient fatiguées et abattues "comme des brebis sans berger" (cf. Mt 9,35 à 36).

    Ce regard de Jésus semble se prolonger jusqu'à ce jour, à l'égard de notre monde. Aujourd'hui encore, tant de gens sont accablés par des conditions de vie difficile, n'ayant pas de points de référence valables pour trouver un sens et un but à leur existence. Des multitudes exténuées se retrouvent dans les pays pauvres, éprouvées par l'indigence, mais dans les pays les plus riches il y a tant d'hommes et de femmes insatisfaits, tant de personnes qui souffrent directement de dépression. Pensons aussi aux nombreuses personnes déplacées, aux réfugiés, à ceux qui émigrent au péril de leur vie. Le regard du Christ se pose sur tous ces gens, sur chacun de ces fils du Père du ciel, et il leur répète: «Venez à moi, vous tous ...". Jésus promet de donner à chacun «de repos», mais pose une condition: «Prenez mon joug sur vous et apprenez de moi, car je suis doux et humble de cœur». Quel est ce "joug", qui au lieu de peser est léger, qui au lieu d'écraser élève? Le "joug" du Christ, c'est la loi de l'amour, c'est son commandement, qu'il légue à ses disciples (cf. Jn 13,34, 15,12). Le vrai remède pour les blessures de l'humanité, ces manifestations comme la faim et l'injustice, mais aussi les blessures à la fois psychologiques et morales causées par un bien-être illusoire, c'est une règle de vie fondée sur l'amour, sur l'amour fraternel, qui a sa source en Dieu et en vertu duquel nous devons abandonner les voies de l'arrogance et de la violence utilisées pour obtenir des positions de plus grande puissance, pour assurer le succès à tout prix. Même à l'égard de l'environnement, il faut abandonner l'attitude agressive qui a prévalu au cours des derniers siècles et adopter une attitude raisonnable empreinte de douceur. Mais, par-dessus tout, dans les relations humaines, interpersonnelles, sociales, il nous faut adopter la règle de la non-violence, c'est à dire recourir à la force de la vérité contre toutes les injustices; cela seul peut assurer un avenir digne de l'homme.

    Chers amis, nous avons célébré hier un jour de fête spéciale de Marie, louant Dieu pour son Cœur Immaculé. Puisse Notre-Dame nous aider à apprendre de Jésus la vraie humilité, nous décider à accepter son joug léger, à faire l'expérience de la paix intérieure et à être en mesure de consoler nos frères et nos sœurs qui parcourent le sentier de la vie avec beaucoup de peine.

    (voir le texte officiel en italien sur le site du Vatican : http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/angelus/2011/documents/hf_ben-xvi_ang_20110703_it.html)

  • Liège : messe pour les 60 ans de prêtrise de Benoît XVI

    IMPRIMER

     EGLISE DU SAINT-SACREMENT
    Boulevard d’Avroy, 132 à Liège

    (face à la statue de Charlemagne)

     

    Messe en l’honneur du Saint-Père Benoît XVI

    à l’occasion de ses soixante ans de vie sacerdotale

     

    untitled st pierre et paul.jpg

    Saints Pierre et Paul (F. Lippi)

     

     

    DIMANCHE 3 JUILLET 2011 À 10 HEURES

    Solennité de la Fête des Saints Pierre et Paul

    MESSE DU PREMIER DIMANCHE DU MOIS

    Grégorien et Polyphonie

     

     

    Missel de 1962

     

    Propre grégorien de la messe «Nunc scio vere»

    Kyriale IV « Cunctipotens genitor Deus» (Xe s.), Credo IV (XVe siècle)

    Motet « Oremus pro Pontifice »

     

     

    PAR LA SCHOLA DU SAINT-SACREMENT

     

    AUX ORGUES, PATRICK WILWERTH

    Professeur au conservatoire de Verviers

     

    Livrets à votre disposition sur la table au fond de l’église pour suivre la messe

     

    < Association pour la sauvegarde de l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy, 132 à Liège. Siège social : Rue Vinâve d’île, 20 bte 64.

    Compte IBAN BE58 0003 2522 9579  BIC BPOTBEB1
    E-mail : sursumcorda@skynet.be. / Site web : http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com
  • Les 60 ans de prêtrise de Benoît XVI

    IMPRIMER

    Hier, en la fête des saints Pierre et Paul, Benoît XVI fêtait ses soixante ans de sacerdoce. Le site "Benoît et moi" s'est largement fait l'écho du jubilé sacerdotal du pape et on y trouvera tous les détails sur les célébrations et les manifestations de sympathie qui ont eu lieu à cette occasion.

    Lors de la messe célébrée hier, le pape a prononcé une homélie mémorable développant cette parole du Christ : "Je ne vous appelle plus serviteurs, mais amis" (Jean, 15, 15). La traduction française de cette homélie est accessible sur le site du Vatican : http://press.catholica.va/news

    Jean-Marie Guénois, du Figaro, peu suspect de "papolâtrie", rend hommage à ce texte sur "religioblog" en ces termes : "je suis beaucoup plus frappé par l'homélie que Benoît XVI a prononcé ce matin, jour de fête au Vatican, pour la Saint-Pierre et Saint-Paul, et 60° anniversaire de son ordination sacerdotale. A première vue, cela paraît suranné mais le texte est puissant. Pour un prêtre, l'anniversaire de l'ordination sacerdotale est comme un anniversaire de mariage. Respectable. Et aujourd'hui, c'est une sorte de déclaration d'amour pour Dieu que ce pape ose faire publiquement.

    On glorifie, à juste titre la mystique soufie ou bouddhiste et l'on regarde souvent avec dédain la mystique catholique, forcément dépassée, par nature has been. Prendre le temps de lire pourtant, et pourquoi pas, croyant ou non, de méditer, ce sens de Dieu que ce pape essaye de partager.

    Il réfléchit à propos de deux images, celle de l'amitié avec Dieu - qui est un notion typiquement chrétienne car comment être ami de "l'Inconnaisable" ? - et celle du vin... Oui, du vin, comme "fruit de la vigne", méditation sur la lenteur de la vie et l'approfondissement qui l'accompagne, à travers les joies et les souffrances."

    Les catholiques du monde entier étaient invités à s'unir aux intentions du pape à l'occasion de ses soixante ans de prêtrise, notamment en organisant des adorations eucharistiques de 60 heures. Peut-être cela a-t-il été fait chez nous même si nous ne trouvons guère de traces d'organisations de ce type dans nos médias ?

  • Notre-Dame du Perpétuel Secours

    IMPRIMER

    nd-ps-2.jpg

    On fête aujourd'hui Notre-Dame du Perpétuel Secours

    La tradition veut que cette image de la Vierge, venue de Crète à l'époque où la Méditerranée orientale était sous la coupe des Turcs (XVe s.), ait été installée dans l'église Saint-Mathieu, entre la Basilique Saint-Jean de Latran et celle de Sainte-Marie-Majeure. Tombée dans l'oubli à la suite de la disparition de cet édifice, elle fut remise à l'honneur dans l'église Saint-Alphonse et devint l'objet d' un culte répandu à travers la chrétienté. Elle est l'objet d'une dévotion particulière et considérée comme une puissante protection pour la Ville Eternelle et pour l'Eglise. (voir les détails ICI)

  • Vivre ensemble dans le Christ par l’Eucharistie

    IMPRIMER

    Le Saint-Père a célébré ce jeudi 23 juin  à 19 h en la Basilique du Latran la messe de la solennité du Corpus Domini, rappelant à l'homélie qu'en ce jour le Saint Sacrement est porté en procession pour affirmer que le Christ ressuscité est parmi nous et qu'il nous guide vers le Royaume. Ce que Jésus nous a confié au Cénacle, nous le proclamons aujourd'hui car l'amour du Christ est destiné à tous". Puis il a évoqué la communion: "Recevoir la communion, consommer le pain eucharistique, nous fait effectivement entrer dans la communion à la vie du Christ, participer au dynamisme de cette vie qui se donne à nous, qui s'offre pour nous... Tandis que l'aliment est assimilé pour l'entretien du corps, l'Eucharistie produit un effet inverse. C'est nous qui sommes assimilés pour devenir conformes au Christ et membres de son corps. Ceci est décisif car par la communion eucharistique, il nous assimile en lui. Notre individualité est ainsi libérée et insérée à sa personne, elle même immergée dans la communion trinitaire".

    Lire la suite

  • Seigneur, donnez-nous des saint François Régis

    IMPRIMER

    1294391423_SAINT_FRANCOIS_REGISSITE.jpgOn le fête aujourd'hui : "Régis naît à Fontcouverte en Languedoc en 1597. Son nom de famille va devenir grâce à lui un prénom. La France sort des Guerres de Religion et connaît un vrai printemps d'Eglise, avec des saints comme François de Sales ou Vincent de Paul.

    Avec "un visage épanoui, un abord gai, riant, franc et familier", sans parler de son mètre 92, c'est une vraie force de la nature, ce qui lui permet d'intervenir, vigoureusement au besoin, pour fermer la bouche des blasphémateurs, pour défendre des prostituées du Puy contre leurs souteneurs, ou simplement pour parcourir sans relâche les montagnes du Vivarais, des Cévennes et du Velay. Sa ferveur mystique impressionait : "On aurait dit qu'il respirait Dieu seul … ", de même la chaleur de son accueil pour les montagnards venus par temps de neige à sa rencontre : " Venez, mes enfants, je vous porte tous dans mon cœur ".

    Lire la suite

  • Aimer ses ennemis

    IMPRIMER

    L'"Evangile au Quotidien" propose ce texte de François d'Assise en commentaire à l'évangile du jour:

    « Moi, je vous dis : aimez vos ennemis »

          Nous, tous les frères, considérons attentivement ce que dit le Seigneur : « Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent ». Notre Seigneur Jésus Christ, dont nous devons suivre les traces (1P 2,21), a donné le nom d'ami à celui qui le trahissait (Mt 26,50), et il s'est offert de son plein gré à ceux qui allaient le crucifier. Ils sont donc nos amis, tous ceux qui nous infligent injustement tribulations et angoisses, affronts et injures, douleurs et tourments, martyre et mort. Nous devons les aimer beaucoup, car les coups qu'ils nous portent nous vaudront la vie éternelle.

    Saint François d'Assise (1182-1226), fondateur des Frères mineurs
    Première Règle, §22 (trad. Desbonnets et Vorreux, Documents, p. 74)

  • Herve : la procession delle Ceqwemme

    IMPRIMER

    dyn009_original_600_450_pjpeg__1765254d6e2a562cf1ca725d6b73d6ee.jpgSur le site du Bureau du Tourisme de la Ville de Herve (province de Liège), nous trouvons cette notice consacrée à la procession du lundi de la Pentecôte :

    "De nos jours encore et toujours, la procession du lundi de la Pentecôte est une manifestation importante de foi chrétienne et d'attachement au folklore religieux local.

    Le dimanche, à 17h, une trentaine de tambours et clairons de la Clique de la royale Garde Saint-Jean prend le départ au coin de la rue Jardon, juste après le premier tir de «tchambes» dû au groupe des carillonneurs herviens, pour rappeler dans toutes les rues la cérémonie du lendemain.

    Des bannières et des oriflammes enjambent les rues où passera la procession et les fenêtres des maisons s'ornent de crucifix, de statues, de fleurs et de bougies qu'on allumera au passage du Saint-Sacrement.

    Lire la suite

  • Et vous, êtes-vous ou avez-vous été pèlerin ?

    IMPRIMER

    249978_124231510992060_114259685322576_194699_2065859_s.jpgLa vitalité des pèlerinages, tels que Paris-Chartres organisé durant le week-end de Pentecôte par l’association « traditionaliste » Notre-Dame de Chrétienté, laisse percevoir la présence de l’Esprit Saint. Et pousse à désirer, avec Benoît XVI, une plus grande unité au sein même de l’Église catholique.

    Mgr Brouwet, évêque auxiliaire de Nanterre qui célébrera la messe de clôture de ce pèlerinage dans la cathédrale de Chartres, effectue lui-même une partie de cette marche priante de trois jours. Interrogé sur le site de l’association organisatrice, voici ce qu’il en dit :

    Lire la suite