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Au rythme de l'année liturgique - Page 261

  • Le saint nom de Marie

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    34906144.jpgl'Evangile au quotidien.org

            La fête du saint Nom de Marie fut établie par le pape Innocent XI, l'an 1683, en souvenir d'une mémorable victoire remportée par les chrétiens sur les turcs, avec la protection visible de la Reine du Ciel. Cent cinquante mille turcs s'étaient avancés jusque sous les murs de Vienne et menaçaient l'Europe entière. Sobieski, roi de Pologne, vint au secours de la ville assiégée dans le temps de l'octave de la nativité de la Sainte Vierge, et se disposa à livrer une bataille générale. Ce religieux prince commença par faire célébrer la messe, qu'il voulut servir lui-même, ayant les bras en croix. Après y avoir communié avec ferveur, il se leva à la fin du sacrifice et s'écria : « Marchons avec confiance sous la protection du ciel et avec l'assistance de la très sainte Vierge. » Son espoir ne fut pas trompé : les turcs, frappés d'une terreur panique, prirent la fuite en désordre. C'est depuis cette époque mémorable que la fête du saint Nom de Marie se célèbre dans l'octave de sa nativité.

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  • Saint Jean-Gabriel Perboyre (1802-1840)

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    19960602_jean-gabriel_perboyre.jpgJean-Gabriel Perboyre (1802-1840) 
    martyr, de la Congrégation de la Mission

    (http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_19960602_perboyre_fr.html) 

    Les années de formation

    Rien n'arrive par hasard. Ni la vie, ni la mort, ni la vocation. JEAN-GABRIEL PERBOYRE naquit à Mongesty, près de Cahors, dans la France méridionale, le 6 janvier 1802, dans une famille qui donna à l'Église trois Lazaristes et deux Filles de la Charité. Dans un tel environnement, il respira la foi, il reçut des valeurs simples et saines et comprit le sens de la vie comme un don.

    Dans l'adolescence, celui " qui appelle chacun par son nom " semblait l'ignorer. Il s'adressa à son frère cadet pour qu'il entre au séminaire. On demanda à Jean-Gabriel d'accompagner le petit frère durant quelque temps, en attendant qu'il s'habitue à son nouveau cadre. Il y était arrivé par hasard et il aurait dû en sortir vite. Mais le hasard révéla aux yeux étonnés du jeune homme des horizons insoupçonnés et que sa voie était ici au séminaire.

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  • Vingt-quatrième dimanche ordinaire : "justice et miséricorde"

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    Sermon pour le vingt-quatrième Dimanche du Temps ordinaire (année A)

    par l'Abbé Guy Pagès http://regnat.pagesperso-orange.fr/

    (Liturgie de la Parole : Si 27 30 - 28 7 ; Ps 102 ; Rm 14 7-9 ; Mt 18 21-35)

    « Si chacun de vous ne pardonne pas à son frère du fond du cœur, Mon Père du Ciel, dans Sa Colère, vous livrera aux bourreaux jusqu’à ce que vous ayez tout remboursé [1]. »

    « Colère », « bourreaux », « tout remboursé », comment entendre ces mots dans la bouche de Celui qui vient de demander à Pierre de pardonner « soixante-dix fois sept fois [2] », c’est-à-dire toujours et à tous ? Dieu serait-Il donc du nombre de ceux qui « disent et ne font pas » en demandant de pardonner toujours et en ne le faisant pas Lui-même ? Cette apparente contradiction nous invite à réfléchir à la relation qui unit justice et miséricorde.

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  • Le "Grand Martyre du Japon" (10 septembre)

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    pusai5fs.jpgOn fête aujourd'hui les Bienheureux Martyrs de Nagasaki : prêtres, religieux, époux, catéchistes, veuves, jeunes et enfants (+ 1622)

     

    Ils furent tous arrêtés lors de la grande persécution des shoguns, prêtres, religieux, laïcs, femmes et enfants. Certains connurent quatre années d'emprisonnement, avec d’autres chrétiens, soumis aux tortures raffinées. Elle se composait de cages exposées au vent et au soleil, à la chaleur de l’été et aux rigueurs de l’hiver. Les prisonniers, entassés les uns sur les autres, étaient livrés aux horreurs de la faim, de la nudité et de l’infection. Dès ce moment, nombreux connurent ainsi la mort les uns après les autres, mais de nouveaux captifs arrivaient toujours. Ils furent ensuite amenés à Nagasaki, sur la colline des martyrs où, d’autres chrétiens avaient déjà été crucifiés. Vingt-cinq pieux étaient disposés pour ceux qui allaient y être attachés en vue d’y être brûlés. Puis on amena des chrétiens japonais condamnés à être décapités dont des enfants de quatre, sept et douze ans. On plaça leurs têtes face à ceux qui allaient mourir par le feu. Les matières inflammables étaient disposés à deux mètres des poteaux pour que le supplice soit plus lent, les martyrs étant consumés par la chaleur.

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  • Un laïc, promoteur de la charité active : le bienheureux Frédéric Ozanam (9 septembre)

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    B20-Ozanam425.jpg

    Ozanam, par Dom Antoine Marie

    Au cours des Journées Mondiales de la Jeunesse, en août 1998 le Pape Jean-Paul II disait: «Mes bien-aimés, aimons-nous les uns les autres puisque l'amour vient de Dieu. Tous ceux qui aiment sont enfants de Dieu et ils connaissent Dieu. Celui qui n'aime pas ne connaît pas Dieu, car Dieu est Amour (1 Jn 4, 7-8). Cette parole de l'Apôtre est vraiment le coeur de la Révélation». Et, pour donner un exemple tangible d'amour de Dieu et du prochain, le Saint-Père procédait à la béatification de Frédéric Ozanam dans la cathédrale Notre-Dame de Paris.

    Dans le regard d'une mère

    Bien que Français, Jean-Antoine Ozanam et son épouse Marie vivent à Milan lorsque naît leur fils Frédéric, en 1813. Ils reviendront à Lyon en 1816. L'éducation que Frédéric reçoit de ses parents, inlassablement dévoués à Dieu et aux pauvres, le marque profondément: «C'est sur les genoux de ma mère que j'ai appris votre crainte, Seigneur, et dans ses regards votre amour». Mais l'enfant est né chétif. À six ans une fièvre typhoïde le terrasse, et c'est grâce à l'intervention miraculeuse de saint Jean-François Régis, ardemment prié par les siens, qu'il guérit de cette grave maladie.

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  • Le frère Mutien-Marie fêté à Malonne ce 10 septembre

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    MutienMarie.gifSur le site du diocèse de Namur :

    Une date à laquelle, il va falloir s'habituer. Dorénavant, Malonne a décidé que Frère Mutien ne serait plus fêté en janvier mais bien en septembre. Cette année, ce sera le samedi 10 septembre, à 10h30. La messe sera présidée par le cardinal Godfried Danneels. Cette modification dans le calendrier devrait permettre, aux pèlerins, de rallier Malonne plus nombreux encore.

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  • Tournai : saint Eleuthère à l'honneur ce 15 septembre

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    tournai-5.jpgC'est sur le site du diocèse de Tournai :

    Eucharistie de la Solennité de saint Eleuthère en la Cathédrale de Tournai, le jeudi 15 septembre à 11h00.

    Sa vie

    On connaît assez mal la vie du premier évêque de Tournai. Nous savons qu'il est né aux environs de 456 et mort en 531. Ses parents étaient de grands propriétaires fonciers qui résidaient à Blandain où ils avaient de nombreuses terres. Eleuthère reçut l'éducation soignée des aristocrates de son temps. Parvenu à l'âge adulte, il semble s'être engagé dans une carrière administrative. Cependant, ce chrétien fervent fut désigné par la population de Tournai comme titulaire d'un évêché qui venait d'être créé.

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  • Des saints qui passent inaperçus

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    Il ne faisait pas bon être catholique en Angleterre au XVIIe siècle, comme en témoignent les deux saints que l'on fête aujourd'hui mais qui figurent en bas de la liste des saints du jour :

    "Ralph Corby ou Corbington, né en Irlande en 1598, fit ses études au collège de Saint-Omer en France puis à Séville en Espagne où il fut ordonné prêtre. Il entra chez les jésuites en 1631 et de retour en Angleterre il exerça son ministère pendant 12 ans dans la région de Durham jusqu'à son arrestation avec John Duckett.
    John Duckett né en Angleterre a aussi fait ses études à Douai. Il consacrait beaucoup de temps à la prière et à la contemplation. Il retourna en Angleterre en 1643 et fut arrêté un an plus tard.
    Béatifiés en 1929.
    À Londres, en 1644, les bienheureux Raoul Corby, de la Compagnie de Jésus, et Jean Duckett, prêtres et martyrs. Parce qu’ils étaient entrés, bien que prêtres, en Angleterre, ils furent condamnés à mort sous le roi Charles Ier, et pendus à Tyburn. (Martyrologe romain)"

    source : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1813/Saints-Raoul-Corby-et-Jean-Duckett.html

  • Angelus : le pape insiste sur la communion d'amour entre croyants

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    Chers frères et sœurs!

    Les lectures bibliques de la messe de ce dimanche convergent sur le thème de la charité fraternelle dans la communauté des croyants, qui prend sa source dans la communion de la Trinité. L'apôtre Paul dit que la loi de Dieu toute entière trouve sa plénitude dans l'amour, de sorte que, dans nos relations avec les autres, les dix commandements, et tous les autres, se résument en ceci: "Tu aimeras ton prochain comme toi-même" (cf. Rm 13, 8 à 10). Le texte de l'Evangile, tiré de Matthieu, chapitre 18, sur la vie de la communauté chrétienne, nous dit que l'amour fraternel implique également un sentiment de responsabilité mutuelle; donc, si mon frère a péché contre moi, je m'applique à l'aimer, et, surtout, à lui parler personnellement, en soulignant que ce qu'il a dit ou fait n'est pas bon. Cette approche est appelée la correction fraternelle: ce n'est pas une réaction à des blessures subies, mais c'est motivé par l'amour pour son frère. Saint Augustin dit: «Celui qui t'a offensé, t'a blessé, porte lui-même une blessure grave, et tu ne soignes pas la plaie de ton frère? ... Tu dois oublier le mal qu'il t'a fait, mais pas la blessure de ton frère"(Discours 82, 7).

    Et si le frère ne m'écoute pas? Jésus, dans l'Évangile d'aujourd'hui, indique une progressivité: d'abord aller parler avec deux ou trois personnes pour l'aider à mieux réaliser ce qu'il a fait, et si, malgré cela, il rejette toujours l'observation, je dois en faire part à la communauté, et s'il n'écoute toujours pas la communauté, il faut lui faire sentir la distance qu'il a causée, en se séparant de la communion de l'Eglise. Tout cela indique qu'il y a une responsabilité partagée dans le chemin de la vie chrétienne: chacun, tout en étant conscient de ses limites et ses défauts, est appelé à accueillir la correction fraternelle et à aider les autres grâce à ce service particulier.

    Un autre fruit de l'amour est la prière de la communauté en union de coeur. Jésus dit: «Si deux d'entre vous s'accordent sur la terre pour demander quelque chose,
    mon Père qui est dans le ciel le leur accordera. Car là où deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là au milieu d'eux » (Mt 18:19-20). La prière personnelle est certainement importante, voire essentielle, mais le Seigneur assure sa présence dans la communauté - bien que très petite - si elle est unie et unanime, car elle reflète la réalité de Dieu, Un et Trine, la parfaite communion d'amour. Origène dit que "nous devons nous appliquer à cette symphonie" (Commentaire sur l'Evangile de Matthieu 14, 1), c'est à dire dans cette harmonie au sein de la communauté chrétienne. Nous devons nous appliquer que ce soit dans la correction fraternelle, qui exige beaucoup d'humilité et de simplicité de cœur, ou dans la prière, pour que d'une véritable communauté unie dans le Christ cela s'élève jusqu'à Dieu. Nous te le demandons par l'intercession de Marie Très Sainte, Mère de l'Eglise, et de saint Grégoire le Grand, pape et docteur, dont nous nous sommes souvenus dans la liturgie d'hier.

  • 4 septembre : saint Boniface, pape

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    On fête de nombreux saints aujourd'hui, dont sainte Rosalie, patronne de la Sicile. Parmi eux, un pape assez méconnu mais qui dut faire face à des circonstances difficiles : saint Boniface.

    "Aujourd’hui, à Rome, on célèbre l’entrée au ciel du saint pape Boniface I° qui mourut le 4 septembre 422. Le « Liber pontificalis » dit que Boniface, fils du prêtre Iocundus, et prêtre lui-même, avait fait partie de la délégation envoyée par le pape Innocent I° (401-417) à Constantinople, près de l’empereur Arcadius (395-408), pour protester contre la déposition de saint Jean Chrysostome et réclamer son rétablissement ; cette délégation échoua au point que les envoyés du Pape ne furent même pas reçus par l’Empereur, mais Boniface y acquit une certaine expérience de l’Orient qu’Innocent I° mit à profit en le chargeant de nombreuses missions. Rappelé à Rome après la mort d’Innocent I° (12 mars 417), il n’y arriva que peu de jours avant la mort de son successeur, Zosime (26 décembre 418). Alors que, dans l’église du Latran, un collège électoral, réuni illégalement par les diacres, avait élu comme pape l’archidiacre Eulalius (vendredi 27 décembre 418), dans l’église de Théodora, Boniface fut élu par un autre collège, plus large et légalement convoqué, avec l’appui de la majorité des prêtres romains (samedi 28 décembre 418) ; il fut consacré, le lendemain, dans l’église Marcelli et conduit à Saint-Pierre, tandis que l’évêque d’Ostie, au Latran, ordonnait Eulalius prêtre. Circonvenu par le préfet de la Ville, Symmaque, favorable à Eulalius, l’empereur d’Occident, Honorius (395-423), confirma l’élection de l’anti-pape et ordonna que Boniface I° fût expulsé de Rome (3 janvier 419).

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  • Commentaire sur l'évangile du dimanche 4 septembre

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    Par le père Cantalamessa (http://www.ecoledepriere.be)

    Evangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 18, 15-20

    Jésus disait à ses disciples : « Si ton frère a commis un péché, va lui parler seul à seul et montre-lui sa faute. S'il t'écoute, tu auras gagné ton frère. S'il ne t'écoute pas, prends encore avec toi une ou deux personnes afin que toute l'affaire soit réglée sur la parole de deux ou trois témoins. S'il refuse de les écouter, dis-le à la communauté de l'Église ; s'il refuse encore d'écouter l'Église, considère-le comme un païen et un publicain. Amen, je vous le dis : tout ce que vous aurez lié sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous aurez délié sur la terre sera délié dans le ciel. Encore une fois, je vous le dis : si deux d'entre vous sur la terre se mettent d'accord pour demander quelque chose, ils l'obtiendront de mon Père qui est aux cieux. Quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là, au milieu d'eux. »

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  • Saint Grégoire le Grand (3 septembre)

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    052.jpgLe 29 juin 1990, Jean-Paul II a adressé cette Lettre à tous les évêques, les prêtres et les fidèles de l’Eglise, pour le quatorzième centenaire de l’élévation de saint Grégoire le Grand au pontificat :

    "Au terme de l'Antiquité et à l'aurore du Moyen Age, saint Grégoire le Grand, à la fois issu du patriciat romain et du monachisme bénédictin, s'efforce, en réglementant le présent, de transmettre au futur les enseignements du passé et l’héritage de la tradition. Au début de son pontificat (février 590), les structures de l’empire romain, bouleversées par les invasions des Goths, puis des Normands, s’écroulent, tandis que renaît l’hérésie donatiste et que l’arianisme règne encore sur la plupart des barbares ; la discipline monastique s’est généralement relâchée et le clergé, souvent démoralisé, conduit des fidèles catastrophés par les invasions barbares : « Ballotté par les vagues des affaires, je sens la tempête gronder, au-dessus de ma tête. Avec le psaume1 je soupire : Dans l'abîme des eaux, je suis plongé et les flots me submergent.2 »

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