Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Au rythme de l'année liturgique - Page 261

  • La Belgique, terre mariale

    IMPRIMER

    dyn003_original_425_567_jpeg_31965_c4609e6cce90a7beff682fe14daeda30.jpgSi Banneux et Beauraing sont les deux grands sanctuaires consacrés à la Vierge les plus connus de notre pays, il n'en reste pas moins que de très nombreux endroits de notre territoire ont une empreinte mariale. Il suffit de voir le nombre de localités dont l'intitulé fait référence à "Notre-Dame". Les statues de la Vierge qui font l'objet d'une dévotion ne se comptent pas sur notre territoire et l'énumération en serait fastidieuse. Un ouvrage publié chez Casterman en 1878 (Les Vierges miraculeuses de la Belgique; histoire des sanctuaires où elles sont vénérées par A.D.R.) en recensait plus d'une centaine! Quant aux églises et cathédrales placées sous le patronage de la Vierge Marie, ils sont légion.

    Ce n'est donc pas pour rien que le pape Pie XII adressa ce radio-message au Congrès Marial de Belgique, le 5 septembre 1954 :

    "Depuis le 8 décembre dernier, où Nous avons solennellement proclamé l'ouverture de l'année mariale, vous avez répondu avec enthousiasme à Notre invitation et multiplié les preuves de votre amour filial envers Marie. Aussi sommes-Nous profondément heureux de Nous rendre présent parmi vous aujourd'hui, en cette grandiose manifestation d'attachement à la Mère de Dieu.

    Que la Belgique soit une terre mariale, les statues miraculeuses qui, en cette journée, ont passé sur le plateau de Koekelberg en un défilé triomphal en témoignent éloquemment. La plupart d'entre elles reçoivent vos hommages depuis plusieurs siècles. D'autres, au contraire, sont apparues récemment comme un signe renouvelé de la présence vivante de Marie parmi vous. Mais, anciennes ou récentes, vous leur portez sans hésiter toutes vos confidences, vous leur exposez vos difficultés, vos souffrances, vos espoirs. Unies intimement à la vie de votre peuple, elles ont traversé avec lui tant de vicissitudes et vécu tant d'angoisses ; elles ont assisté aussi à l'expansion magnifique et aux réalisations étonnantes du catholicisme dans votre pays. Chaque jour, elles écoutent vos prières, vous donnent le courage de mener une lutte patiente contre toutes les formes du mal, vous dispensent les biens du corps et de l'âme et ces mille prévenances dont une Mère ne cesse de combler ses fils.

    Lire la suite

  • Dimanche 14 août : la Cananéenne

    IMPRIMER

    Canan.jpg

    Jésus et la Cananéenne - Ecole de Philippe de Champaigne (XVIIe s.)

    Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 15,21-28.

    Jésus s'était retiré vers la région de Tyr et de Sidon.
    Voici qu'une Cananéenne, venue de ces territoires, criait : « Aie pitié de moi, Seigneur, fils de David ! Ma fille est tourmentée par un démon. »
    Mais il ne lui répondit rien. Les disciples s'approchèrent pour lui demander : « Donne-lui satisfaction, car elle nous poursuit de ses cris ! »
    Jésus répondit : « Je n'ai été envoyé qu'aux brebis perdues d'Israël. »
    Mais elle vint se prosterner devant lui : « Seigneur, viens à mon secours ! »
    Il répondit : « Il n'est pas bien de prendre le pain des enfants pour le donner aux petits chiens. -
    C'est vrai, Seigneur, reprit-elle ; mais justement, les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres. »
    Jésus répondit : « Femme, ta foi est grande, que tout se fasse pour toi comme tu le veux ! » Et, à l'heure même, sa fille fut guérie.

    Lire la suite

  • Aujourd'hui, dans le diocèse de Liège, on fête sainte Julienne

    IMPRIMER

    349602042_1a991f42e2.jpgSainte Julienne est à l'origine de la Fête-Dieu. Nombreuses sont les églises du diocèse de Liège et des diocèses avoisinants qui sont placés sous son patronage.

    Mais qui est sainte Julienne ? Découvrons sa biographie :

    "C'est la fin du XIIème siècle,, de nouveaux appels se font entendre: l'appel doux et tendre de François qui se désole de voir que «l'Amour n'est pas aimé»; l'appel fort et exigeant de Dominique qui invite ses frères à prêcher et enseigner... Il est temps car un monde nouveau naît et croît: celui des villes absorbées par les soucis de la fabrication et du commerce.

    La foi jaillit en sources nouvelles. Dans de nombreux cloîtres, moines et moniales vivent au rythme d'une vie rendue à ses exigences originelles par saint Bernard. Issus du milieu urbain ou du terroir paysan, des jeunes répondent aux appels vibrants de François et de Dominique; ils font le choix d'une vie pauvre et offrent aux habitants de ces villes en expansion le spectacle d'une vie consacrée à la prédication par l'exemple et par la parole.

    Les femmes ne sont pas en reste dans la grande quête spirituelle de ce XIIe siècle finissant. Il y a celles qui choisissent le cloître; mais il en est qui veulent réaliser leur vocation au sein de la société urbaine; certaines se retirent dans d'étroites recluseries, à l'ombre des clochers des paroisses et des collégiales; d'autres se regroupent dans des maisons où elles partagent la vie béguinale; d'autres enfin s'associent dans des communautés vouées au secours des pauvres et au soin des malades. C'est dans ce milieu de recluses, de béguines et de moniales qu'évoluera Julienne de Cornillon.

    Lire la suite ici : http://www.sainte-julienne-verviers.be/index.php?page=julienne-de-cornillon

  • Sainte Julienne fêtée solennellement à Liège ce 7 août

    IMPRIMER

    source : http://www.catho.be/index.php?id=155&id_news=9769

    349602042_1a991f42e2.jpg

    Le 7 août 2011 sainte Julienne de Cornillon sera solennellement fêtée au cours d'une messe présidée par l'évêque de Liège. Après la Fête-Dieu que l'on doit à sainte Julienne, célébrée cette année le 25 juin, le doyen et les paroisses de l'Up Notre-Dame des Ponts aux rives d'Outremeuse commémoreront ce dimanche 7 août la mort de la sainte liégeoise.

    Sainte Julienne de Cornillon est célébrée deux fois, liturgiquement le 5 avril, et plus solennellement le 7 août dans le diocèse de Liège, jour qui commémore la mort de la sainte. Rappelons que cette figure de sainteté est à l'origine fête du Saint-Sacrement, la « Fête-Dieu », célébrée depuis 1246, d'abord dans le diocèse de Liège à la Basilique Saint-Martin, puis dans l'Eglise universelle à l'initiative du pape Urbain IV.

    Par ailleurs, les carmélites  du carmel de Cornillon fêtent cette année, le 30 septembre, 150 ans de présence au Sanctuaire de Ste-Julienne, où elles sont établies depuis le 30 septembre 1860.

    _____________________________________________________________________________________________________ 

    Dimanche 7 août, messe solennelle à 10h30, présidée par Mgr Aloys Jousten, avec la participation de M. le Doyen Jean-Pierre Pire et des paroisses de l'Unité pastorale Notre-Dame des Ponts aux rives d'Outremeuse.
    Infos: Carmel de Cornillon, rue de Robermont, 2 à 4020 Liège, carmel.cornillon@skynet.be.

    source : http://www.catho.be/index.php?id=155&id_news=9769

  • Un maître de spiritualité : saint Alphonse de Liguori (1er août)

    IMPRIMER

    artimage_383529_3338448_2011041031163.jpgAu cours de l'audience générale (30 mars 2011), Place St.Pierre, Benoît XVI a tracé un portrait de saint Alphonse de Liguori, évêque et docteur de l'Eglise, "un insigne théologien moraliste, un maître de spiritualité... Né dans une noble famille napolitaine en 1696, il fut un brillant avocat avant d'abandonner cette profession pour devenir prêtre en 1726". Puis le Pape a rappelé que saint Alphonse "entreprit une oeuvre d'évangélisation par la catéchèse parmi les plus pauvres, auxquels il aimait prêcher en leur présentant les fondements de la foi... En 1732, il fonda la Congrégation du Rédempteur" qui, sous sa direction forma des "missionnaires itinérants touchant jusqu'aux villages les plus isolés où ils encourageaient la conversion et la persévérance chrétienne, principalement par la prière".

    Lire la suite

  • 31 juillet : fête de saint Ignace

    IMPRIMER

    images.jpgSaint Ignace naquit au château de Loyola, en Espagne, l’an 1491, Innocent VIII étant Pape, Frédéric III empereur romain germanique et Charles VIII roi de France.

    Il fut d’abord page du roi Ferdinand V (de Castille, ou Ferdinand II Le Catholique, roi consort d’Aragon) puis, sa nature ardente s’accommodant mal de la vie molle et oisive de la cour, il embrassa la carrière des armes. Il ne le céda en courage à personne, mais négligea complètement de vivre en Chrétien, dirigé uniquement par l’orgueil et l’amour des plaisirs. De ce chevalier mondain, Dieu allait faire l’un des premiers chevaliers chrétiens de tous les âges.

    Au siège de Pampelune, un boulet de canon brisa la jambe droite du jeune officier, qui en peu de jours fut réduit à l’extrémité et reçut les derniers sacrements, la veille de la fête de saint Pierre. Il s’endormit ensuite et crut voir en songe saint Pierre, qui lui rendait la santé en touchant sa blessure. À son réveil, il se trouva hors de danger, quoique perclus de sa jambe. Pour se distraire, il demanda des livres ; on lui apporta la Vie de Jésus-Christ et la Vie des Saints. Il les lut d’abord sans attention, puis avec une émotion profonde. Il se livra en lui un violent combat ; mais enfin la grâce l’emporta, et comme des hommes de cette valeur ne font rien à demi, il devint, dans sa résolution, un grand Saint dès ce même jour.

    Il commença à traiter son corps avec la plus grande rigueur ; il se levait toutes les nuits pour pleurer ses péchés dans l’obscurité et le silence. Une nuit, il se consacra à Jésus-Christ par l’entremise de la sainte Vierge, refuge des pécheurs, et lui jura une fidélité inviolable. Une autre nuit, Marie lui apparut environnée de lumière, tenant en ses bras l’Enfant Jésus. Peu après, saint Ignace fit une confession générale et se retira à Manrèze, pour s’y livrer à des austérités qui n’ont guère d’exemple que dans la vie des plus célèbres anachorètes : vivant d’aumônes, jeûnant au pain et à l’eau, portant le cilice, il demeurait tous les jours six ou sept heures à genoux en oraison. Le démon fit des efforts étonnants pour le décourager, mais saint Ignace triompha de toutes les tentations.

    "Quand je pense à ce qui est du monde, je m'y complais beaucoup, mais quand je suis fatigué et que je cesse d'y penser, je me trouve aride et insatisfait ; en revanche, quand je rêve d'aller à Jérusalem nu-pieds, de ne plus manger que des herbes, de me livrer à toutes les austérités comme les saints, non seulement j'éprouve de grands élans intérieurs, quand je médite sur des pensées de ce genre, mais même après les avoir quittées, je reste satisfait et allègre."

    C’est dans cette solitude qu’il composa ses Exercices spirituels, l’un des livres les plus sublimes qui aient été écrits par la main des hommes. Passons sous silence son pèlerinage en Terre Sainte et différents faits merveilleux de sa vie, pour arriver à celui qui en est de beaucoup le plus important, la fondation de la Compagnie de Jésus, que l’on pourrait appeler la chevalerie du Christ et le boulevard de la Chrétienté. Cette fondation est assurément l’une des plus grandes gloires de l’Église catholique ; sciences profanes et sciences sacrées, enseignement, apostolat, rien ne devait être étranger à la Compagnie de saint Ignace. Les vertus du fondateur égalaient ses grandes œuvres ; elles avaient toutes pour inspiratrice cette devise digne de lui : Ad majorem Dei gloriam ! « À la plus grande gloire de Dieu ! »

    Il mourut à soixante-cinq ans, le 30 juillet 1556, Paul IV étant Pape, l’empereur Charles-Quint abdiquant cette même année et Henri II étant roi de France.

    ("Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950).   http://www.mariedenazareth.com/2397.0.html?&L=0

  • Marthe, notre soeur...

    IMPRIMER

    130732.jpgAujourd'hui, nous fêtons Marthe, la soeur de Lazare.

    "Marthe et Marie sont sœurs; elles ont aussi un frère, Lazare, mais qui n'apparaît pas ici. Jésus passe par leur village et le texte dit que Marthe le reçoit (cf. 10, 38). Ce détail fait penser que Marthe est la plus âgée des deux, celle qui gouverne la maison. En effet, une fois que Jésus s'est installé, Marie s'assoit à ses pieds et se met à l'écouter, tandis que Marthe est entièrement prise à s’occuper de tout, certainement en raison de l'Hôte exceptionnel. On a l'impression de voir la scène: une sœur qui s'agite affairée et l'autre comme transportée par la présence du Maître et par ses paroles. Au bout d'un moment, de toute évidence irritée, Marthe ne tient plus et proteste, en se sentant également le droit de critiquer Jésus: «Seigneur, cela ne te fait rien? Ma sœur me laisse seule m’occuper de tout. Dis-lui donc de m'aider». Marthe voudrait même enseigner au Maître! Jésus répond en revanche très calmement: «Marthe, Marthe, — ce nom répété exprime l'affection — tu t'inquiètes et tu t'agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part: elle ne lui sera pas enlevée» (10, 41-42). La parole du Christ est très claire: il n'y a aucun mépris pour la vie active, et encore moins pour l'hospitalité généreuse; mais il y a un rappel clair du fait que la seule chose vraiment nécessaire est une autre: écouter la Parole du Seigneur; et le Seigneur en ce moment est là, présent dans la Personne de Jésus! Tout le reste passera et nous sera enlevé, mais la Parole de Dieu est éternelle et donne un sens à nos actions quotidiennes.

    Chers amis, comme je le disais, cette page de l'Evangile est d'autant plus adaptée au temps des vacances qu'elle nous rappelle le fait que la personne humaine doit certes travailler, s'engager dans les occupations domestiques et professionnelles, mais qu'elle a avant tout besoin de Dieu qui est lumière intérieure d'Amour et de Vérité. Sans amour, même les activités les plus importantes perdent de leur valeur et ne procurent pas de joie. Sans une signification profonde, toute notre action se réduit à de l'activisme stérile et désordonné. Et qui nous donne l'Amour et la Vérité, sinon Jésus Christ? Apprenons donc, chers frères, à nous aider les uns les autres, à collaborer, mais avant cela à choisir ensemble ce qu’il y a de meilleur, qui est et sera toujours notre plus grand bien."

    (Benoît XVI à l'Angelus du 18 juillet 2010 http://www.vatican.va/ )

  • « Là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur » (Mt 6, 21)

    IMPRIMER

    Un ami a traduit pour nous cette homélie qui figure sur un site espagnol.

    "Le meilleur enseignement, la vraie et unique sagesse vient de Notre Seigneur Jésus-Christ. Il nous enseigne la sagesse dont nous avons besoin pour conquérir le Royaume des Cieux. En trois paraboles, Jésus nous encourage à tourner notre cœur et notre esprit dans le sens de tout quitter pour le Royaume.

    Pour «discerner le mal du bien» (1 Rois 3.9), il exige un cœur tendre, capable de comprendre que l'éternel est incomparable avec le transitoire.

    Nous faisons tout ce qui est nécessaire, ici sur terre, pour préserver notre vie. Mais nous devons aussi nous demander : de quoi avons-nous besoin pour nous assurer la vie éternelle ? Qu’est-ce que nous sommes prêts à faire pour gagner le Royaume des Cieux ? Pouvons-nous répondre à la question de Jésus : avons-nous compris cela ? (lire la suite)

    Lire la suite

  • Edifier l'Europe sur des bases solides

    IMPRIMER

    A l'occasion de la fête de sainte Brigitte de Suède, co-patronne de l'Europe, "Evangile au Quotidien" propose, en méditation, un extrait de la lettre apostolique de Jean Paul II "Spes aedificandi du 1/10/1999 : 

    "Pour édifier la nouvelle Europe sur des bases solides, il ne suffit certes pas de lancer un appel aux seuls intérêts économiques qui, s'ils rassemblent parfois, d'autres fois divisent, mais il est nécessaire de s'appuyer plutôt sur les valeurs authentiques, qui ont leur fondement dans la loi morale universelle, inscrite dans le cœur de tout homme. Une Europe qui remplacerait les valeurs de tolérance et de respect universel par l'indifférentisme éthique et le scepticisme en matière de valeurs inaliénables, s'ouvrirait aux aventures les plus risquées et verrait tôt ou tard réapparaître sous de nouvelles formes les spectres les plus effroyables de son histoire.

          Pour conjurer cette menace, le rôle du christianisme, qui désigne inlassablement l'horizon idéal, s'avère encore une fois vital. À la lumière des nombreux points de rencontre avec les autres religions que le Concile Vatican II a reconnues (cf. Nostra Aetate), on doit souligner avec force que l'ouverture au Transcendant est une dimension vitale de l'existence. Il est donc essentiel que tous les chrétiens présents dans les différents pays du continent s'engagent à un témoignage renouvelé. Il leur appartient de nourrir l'espérance de la plénitude du salut par l'annonce qui leur est propre, celle de l'Évangile, à savoir la « bonne nouvelle » que Dieu s'est fait proche de nous et que, en son Fils Jésus Christ, il nous a offert la rédemption et la plénitude de la vie divine. Par la force de l'Esprit Saint qui nous a été donné, nous pouvons lever les yeux vers Dieu et l'invoquer avec le doux nom d' « Abba », Père (Rm 8,15 ;Ga 4,6).

          C'est justement cette annonce d'espérance que j'ai voulu confirmer en proposant à une dévotion renouvelée, dans une perspective « européenne », ces trois figures de femmes : sainte Brigitte de Suède, sainte Catherine de Sienne, sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix, qui, à des époques diverses, ont apporté une contribution très significative à la croissance non seulement de l'Église, mais de la société elle-même."

  • Apôtre auprès des Apôtres

    IMPRIMER

    L'Evangile au Quotidien nous propose cet extrait d'une très belle homélie de Saint Grégoire Palamas (1296-1359), moine, évêque et théologien (Homélie 20 : PG 151, 266.271 (trad. Orval rev.)

    "Va trouver mes frères"

    Parmi celles qui ont porté du parfum au tombeau du Christ, Marie Madeleine est la seule dont nous célébrons la mémoire. Le Christ avait chassé d'elle sept esprits mauvais (Lc 8,2), pour faire place aux sept opérations de la grâce de l'Esprit. Sa persévérance à demeurer près du tombeau lui a valu la vision et la conversation des anges ; puis, après avoir vu le Seigneur, elle devient son apôtre auprès des apôtres. Instruite et pleinement assurée par la bouche même de Dieu, elle va leur annoncer qu'elle a vu le Seigneur et leur répéter ce qu'il a dit.       Considérons, mes frères, combien Marie Madeleine le cédait en dignité à Pierre, le chef des apôtres, et à Jean, le théologien bien-aimé du Christ, et combien pourtant elle a été plus favorisée que ceux-ci. Eux, lorsqu'ils ont accouru au sépulcre, n'ont vu que les bandelettes et le suaire ; mais elle, qui était restée jusqu'au bout avec une ferme persévérance à la porte du tombeau, elle a vu, avant les apôtres, non seulement les anges, mais le Seigneur des anges lui-même ressuscité dans la chair. Elle a entendu sa voix et ainsi Dieu, par sa propre parole, l'a mise à son service.

  • Saint Apollinaire et la splendeur de la mosaïque

    IMPRIMER

    On fête aujourd'hui le grand évangélisateur de Ravenne : originaire d'Antioche, disciple de Pierre, premier évêque de Ravenne, martyr. Le culte rendu à ce saint nous a valu des oeuvres d'arts inégalables parmi lesquelles la superbe mosaïque de l'abside de Saint-Apollinaire-in-Classe que nous ne résistons pas à reproduire ici.

    Saint_Apollenaris.jpg

  • Les carmélites de Compiègne

    IMPRIMER

    carmelites_compiegne_a.jpgOn fête aujourd'hui les carmélites de Compiègne exécutées en raison de leur foi, sous la "glorieuse révolution française". Cet épisode a inspiré de nombreuses oeuvres dont "La dernière à l'échaufaud" de Gertrud von Le Fort ainsi que le fameux "Dialogue des Carmélites" de Bernanos, lui même transposé à l'opéra par Francis Poulenc.

    Evangile au Quotidien nous apprend qu'"en 1790, il y avait 21 sœurs au Carmel de Compiègne dont la plus âgée avait 75 ans et la plus jeune 26 ans. Chassées de leur Carmel en 1792, elles s'installèrent dans 3 maisons voisines. Lors d'une perquisition des révolutionnaires, ceux-ci trouvèrent des images du Sacré-Cœur (emblème vendéen et royaliste) ainsi que des lettres destinées à des prêtres réfractaires. Arrêtées, elles furent escortées jusqu'à Paris et là, jugées sommairement et guillotinées sur la Place du Trône (aujourd'hui, Place de la Nation). En montant sur l'échafaud, elles chantaient le Veni Creator et la mère supérieure donna la bénédiction à chacune avant d'être elle-même guillotinée. Seule une sœur en réchappa, absente le jour de l'arrestation, et publia un récit en 1836, basé sur de nombreux témoignages. Elles furent béatifiées le 27 mai 1906 par Pie X."