"Deux allusions très personnelles dans la catéchèse d'aujourd'hui, consacrée à saint Pierre Canisius, (1521 - 1597), proclamé par Léon XIII Second Apôtre de l'Allemagne, canonisé en 1925 par Pie XI et proclamé Docteur de l'Eglise. Né à Nimègue (Pays Bas) Pierre Canisius entra dans la Compagnie de Jésus en 1543 et fut ordonné prêtre en 1546. Deux ans plus tard saint Ignace de Loyola l'envoya compléter sa formation à Rome, d'où il partit en 1549 pour la Bavière (VIS)
Ayant obtenu son doctorat en théologie à Bologne, le 4 Octobre 1549, il fut destiné par saint Ignace à l'apostolat en Allemagne. Le 2 Septembre de cette année 49, il rendit visite au pape Paul III, à Castel Gandolfo, et se rendit ensuite dans la basilique Saint-Pierre pour prier. Là, il implora l'aide des grands saints apôtres Pierre et Paul, afin qu'ils donnent un efficacité permanente à la Bénédiction apostolique pour sa grande destinée, pour sa nouvelle mission. Dans son journal, il a noté quelques mots de cette prière. Il dit: "Là, j'ai senti qu'une grande consolation et la présence de la grâce me furent concédées par ces intercesseurs [Pierre et Paul]. Ils ont confirmé ma mission en Allemagne et semblaient me transmettre, comme apôtre de l'Allemagne, le soutien de leur bienveillance. Tu connais, Seigneur, de combien de façons et combien de fois, ce jour-là, tu m'as confié l'Allemagne, à laquelle par la suite j'ai continué à être attentif, pour laquelle j'aurais voulu vivre et mourir. "
Nous devons garder à l'esprit que nous étions à l'époque de la Réforme, où la foi catholique dans les pays de langue germanique, devant la fascination de la Réforme, semblait s'éteindre. C'était une tâche presque impossible, celle de Canisius, chargé de revitaliser, de renouveler, la foi catholique dans les pays germaniques. Cela n'était possible que dans la force de la prière. Cela n'était possible que du centre, c'est-à-dire une profonde amitié personnelle avec Jésus-Christ; l'amitié avec le Christ dans son Corps, l'Église, qui se nourrit de l'Eucharistie, sa présence réelle.
(...) Ses écrits les plus répandus ont été les trois catéchismes écrits entre 1555 et 1558. Le premier catéchisme était destiné aux étudiants en mesure de comprendre les connaissances de base de la théologie, le second aux enfants du peuple, pour une première instruction religieuse et le troisième aux enfants ayant une formation scolaire de niveau intermédiaire et supérieur. La doctrine catholique y était exposée avec questions et réponses, brièvement, en termes bibliques, très clairement et sans aucun accent polémique. Rien que de son vivant, il y a bien eu 200 éditions de ce catéchisme! Et des centaines d'éditions se sont succèdés jusqu'au XXe siècle. Ainsi, en Allemagne, encore dans la génération de mon père, on appelait le Catéchisme simplement le Canisius: c'est réellement le catéchiste pour les siècles, il a formé la foi des gens pendant des siècles."
Foi - Page 1062
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Un modèle de catéchiste pour l'Allemagne d'aujourd'hui
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Qui a envie d'être aimé ? Entretien avec Thierry Bizot
Grand producteur de télévision, Thierry Bizot raconte sa conversion dans le best-seller, Catholique anonyme. Aujourd'hui sort en salles Qui a envie d'être aimé ? une adaptation au cinéma par Anne Giafferi, son épouse. C'est « l'un des meilleurs films français du moment » selon Le Point, « un subtil premier film sur la foi » pour 20 Minutes. Famille Chrétienne parle d'un film « atypique » qui touchera les lecteurs du livre dont il est tiré, « mais peut-être encore plus les autres ». Jean-Baptiste Maillard a rencontré Thierry Bizot et l'a interviewé pour Zenit.
Pour découvrir cette interview, cliquer sur ce lien : http://www.zenit.org/article-26912?l=french
Qui a envie d'être aimé ?, une comédie réalisée par Anne Giafferi avec Eric Caravaca, Benjamin Biolay, Arly Jover, en salles le 9 février. Lien vers la page du film sur Allociné (séances, bande-annonce http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=188254.html ). Le blog de Thierry Bizot : bizot.blog.croire.com
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La majorité des Français et Dieu
La majorité des Français (58%) croient en Dieu ou se posent la question de Dieu : c'est ce que révèle un sondage publié par le Parisien et les parcours Alpha, le 6 février dernier, à l'occasion de la sortie du film français « Qui a envie d'être aimé ? », qui sortira le 9 février prochain.
Anne Giafferi, la réalisatrice, adapte ici au cinéma Catholique anonyme, le roman autobiographique de son mari, Thierry Bizot, qui relate sa conversion au catholicisme.
Ce sondage rapporte aussi que 34% des Français déclarent ne pas croire en Dieu. Seuls 8 % répondent ne pas savoir s'ils croient en Dieu et ne se posent pas la question.
Les Français font aussi part de l'importance de trouver des personnes à qui poser des questions sur Dieu. 42 % des Français trouvent difficile de parler de Dieu, soit parce qu'ils n'y pensent pas, soit parce qu'ils n'ont pas trouvé le bon environnement pour en parler : 50% d'entre eux ne savent pas comment et avec qui en parler.
Pourtant, 62 % des Français aimeraient pouvoir discuter des questions qu'ils se posent sur Dieu avec quelqu'un, dans un climat de confiance. Ce sont les 25-34 ans qui trouvent le plus facile d'échanger sur Dieu. Zenit -
Jésus ou Bouddha ?
De Don Divo Barsotti, prêtre, ami de Paul VI, ces extraits d'un article paru dans la revue 30 jours, n°2 de 1994.
"Ce qui me fait peur, c’est le bouddhisme. Et nous sommes nous-mêmes responsables de cette progression du bouddhisme. Parce que dans la culture moderne, on ne veut absolument pas que l’homme dépende : c’est l’homme qui devient idole à ses propres yeux. (…) Le bouddhisme ignore Dieu, le refuse. Il fait de l’homme l’artisan de son destin, capable de faire son propre salut. Il repose sur l’orgueil de l’homme. (…) Voilà pourquoi le bouddhisme progresse facilement. Le Nirvâna, (…) C’est une bienveillance sans désir, le fait de se maintenir dans un état tel que rien ne vous trouble. Il s’agit de cette paix intérieure où il n’y a pas de passion. Mais regardez la figure du Bouddha, symbole de la paix satisfaite, de la conquête. Et puis regardez Jésus-Christ, le Crucifié suspendu à la croix, en proie à la souffrance extrême, parce qu’il aime, parce qu’il vit, en somme. Dans le bouddhisme, au contraire, on élimine tout désir pour vivre seulement dans le vide. Cela est appelé "libération". De quoi ? De tout. On retourne au Néant originel. C’est comme durant les premiers siècles de l’Eglise, où la culture grecque représentait un grand danger. Elle proposait Dieu, certes, mais un Dieu impersonnel, l’Un, la mystique néoplatonicienne. De même, aujourd’hui nous ne savons pas nous défendre contre des doctrines qui viennent de l’Asie, d’autant plus qu’elles flattent l’amour propre, en laissant croire à l’homme qu’il est maître de soi. (…) Raimundo Panikkar me disait une fois: tu peux reconnaître un chrétien d’un bouddhiste (…) à ses yeux. Les yeux du chrétien se posent sur les choses, sur les personnes, et s’arrêtent. Tu sens que tu es regardé et que, toi-même, tu regardes. Les yeux d’un bouddhiste te transpercent. Tu n’es pas là, tu n’es pas touché, le regard est libre. Cela, ce serait la liberté. Etre libre de tout conditionnement et, par conséquent, libre de tout amour.(…)
Pour moi, la grave tentation, de nos jours, est là: on a fait du christianisme une idéologie. Alors que c’est un Mystère. Ou pour dire les choses autrement: le christianisme est tout entier dans le rapport, qui se produit, entre Dieu et l’homme, entre Dieu et toi. Mais il est devenu au contraire idéologie, loi. Nous avons réduit l’aventure d’une rencontre réelle, d’où vient un rapport concret, dramatique. On a transformé Jésus-Christ en un symbole. Et l’on a fait de la vie spirituelle une sagesse: c’est terrible. Il est beaucoup plus beau d’être pécheur. Et il faut reconnaître que l’on est pécheur. (…) Il est décisif de vivre et d’affirmer la relation moi, Toi. De pouvoir dire: Toi, ô Dieu. Il est nécessaire de retrouver ce sens dramatique d’une rencontre réelle avec le Dieu vivant. (…) Le danger qui nous menace, c’est que nous fassions du christianisme une théologie qui devienne ensuite une gnose. Il n’y a plus de rencontres, rien n’arrive parce que rien n’est arrivé. (…) Qu’est-ce donc que ce christianisme, cette espèce de religiosité à moitié bouddhiste, cette grisaille où il n’y a ni blasphème ni amour ? C’est le Royaume de l’impersonnel, un christianisme qui serait théologie et loi, l’une et l’autre constructions humaines tirées de principes, et non pas ancrées dans la réelle intervention de Dieu dans l’histoire de l’homme. Cette présence de Dieu dans l’histoire, on ne peut pas l’inventer, on peut seulement la reconnaître. Si l'on considère la messe de l'extérieur, elle peut apparaître comme un rite stupide. Or, en fait, la messe est vraiment ce que l’Eglise dit d’elle, elle est le sacrifice de Jésus-Christ, l’acte du Fils qui s’offre comme victime. Et Dieu le reçoit de moi pour le salut des hommes. Et c’est cela que la mission de l’Eglise garantit." (sur e-deo)
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Qui a envie d'être aimé ?
Qui a envie d'être aimé ? sur TopchrétienPar Stéphan PiaugerCette question toute simple a changé la vie d'un homme.
Certains d'entre vous ont peut être lu le livre "Catholique Anonyme" de Thierry Bizot dans lequel il raconte comment il a rencontré Dieu. Son témoignage a été adapté et réalisé au cinéma par sa femme, Anne. Il sort sur grand écran le 9 février 2011 dans toute la France, sous le titre "Qui a envie d'être aimé ?"J'ai pu voir ce film en avant-première, et je vous assure que l'histoire, les personnages et la réalisation m'ont totalement enthousiasmé.
Ce long métrage s'adresse au grand public. Il montre que toute personne peut être amenée, à un moment dans sa vie, à se poser la question du sens de la vie, de la foi... Quoique traitant d'un sujet original et délicat, il propose une réalisation contemporaine, à la fois subtile et réaliste, souriante et personnelle.
Pour nous tous, il représente un fabuleux outil pour partager ce que nous croyons avec le plus grand nombre... Nos familles, nos amis, nos collègues, nos groupes de réflexions, nos mouvements associatifs,...
Alors soutenons-le ! En allant le voir dès le 9 février au cinéma, en en parlant autour de nous, en le recommandant sur Internet ou en le proposant dans le cadre de nos activités de groupe.
On vous encourage à aller à la rencontre de ce film, et inviter vos amis, vos proches d'aller au cinéma. Une excellente occasion de témoigner !
L'histoire :
Antoine a quarante ans. Heureux avec sa femme, père de deux beaux enfants, brillant avocat, on peut dire qu'il a réussi sa vie ! Mais un jour Antoine va faire une rencontre inattendue, irrationnelle, bouleversante... Un peu honteuse aussi. Antoine va rencontrer Dieu et il ne s'y attendait pas, mais alors pas du tout !.. Sa femme non plus.
Voir la bande annonce -
JMJ : "Parler de sa foi sans craindre d'être ridicules"
"Les jeunes qui parlent la même langue se retrouvent durant quatre voire cinq jours pour, en plus petits groupes, participer à des catéchèses, à des temps d'approfondissement de leurs convictions, des moments de prières.... ''Une fraternité va naître lors de ces rencontres. Ces pré-JMJ sont des lieux de crédibilité, souligne Mgr Vancottem. Et lorsque les JMJ démarrent, ces jeunes sont déjà très riches de partages. Ce qu'ils ont vécu, c'est un crédit pour l'avenir. Ils ont pu se rendre compte qu'être chrétien a un sens. Pour nous, en Europe occidentale, l'Eglise est confrontée au sécularisme, à la laïcisation de la société alors c'est important que les jeunes puissent rencontrer d'autres jeunes qui, comme eux, ont la foi. Ils peuvent parler de leur foi sans craindre d'être ridicules. Lors des catéchèses, des rencontres, ils posent des questions. Ils constatent que leurs préoccupations sont aussi celles de centaines d'autres jeunes qui vivent pourtant peut-être dans des pays moins réfractaires à la religion que le nôtre. Ils voient qu'ils ne sont pas seuls à croire. Cela fait beaucoup bien. J'ai pu vérifier qu'il existe vraiment une solidarité dans la recherche de la foi.'' L'évêque de Namur se souvient ainsi de la confidence reçue d'une jeune femme. Elle avait osé dire à ses collègues qui l'interrogeaient sur ses vacances qu'elle avait participé aux JMJ. Elle reconnaissait avoir puisé la force d'exprimer ses convictions lors de ce rendez-vous entre jeunes du monde entier. ''Aujourd'hui, ajoute Mgr Vancottem, le tabou est religieux.''
Mais les JMJ ne seraient pas les JMJ sans ces veillées ou ces eucharisties vécues par des centaines de milliers de personnes rassemblées devant le pape. Mgr Vancottem apprécie bien sûr. ''On ressent ce feu, cette exaltation qui vient de la foule. Cela se vit tout particulièrement lorsque le pape salue des délégations de chacun des pays.'' Un enthousiasme communicatif. Mgr Vancottem reconnaît volontiers s'être déjà laissé emporter par cette ferveur. ''Cela n'empêche pas l'eucharistie d'être fervente, de se dérouler dans un profond silence. Je suis chaque fois étonné.'' -
Le "Parvis des gentils"
"Le Saint-Père va s’exprimer publiquement de Rome sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame de Paris (place Jean-Paul II) le 25 mars prochain à 21h30. Cette allocution, sur écran géant, interviendra dans le cadre d’une initiative du Saint-Siège intitulée « le Parvis des gentils ».
Originellement, ce « parvis » était, chez les hébreux, celui où les « gentils », c’est-à-dire les non juifs, étaient admis dans l’ancien temple de Jérusalem. Le Pape Benoît XVI a exprimé cette idée en 2009, à l’occasion de ses vœux adressés à la Curie, il déclarait alors : « Je pense que l'Eglise devrait aujourd'hui aussi ouvrir une sorte de « parvis des Gentils », où les hommes puissent d'une certaine manière s'accrocher à Dieu, sans le connaître et avant d'avoir trouvé l'accès à son mystère, au service duquel se trouve la vie interne de l'Eglise. Au dialogue avec les religions doit aujourd'hui surtout s'ajouter le dialogue avec ceux pour qui la religion est une chose étrangère, pour qui Dieu est inconnu et qui, cependant, ne voudraient pas rester simplement sans Dieu, mais l'approcher au moins comme Inconnu. " voir la suite sur "Nouvelles de France"
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Pour combattre l'injustice ou la tyrannie : prier avant d'agir
Réflexions d’un moine publiées sur le site web du bimensuel « L’Homme Nouveau » :
Du siècle passé on garde en mémoire, émergeant au-dessus de l’âpre mêlée, des géants qui surent s’opposer aux tyrannies du moment, affronter les totalitarismes, les durs comme les mous.
La stature de Soljénitsyne tranche sur le siècle ; venu du système marxiste, qu’il sut dénoncer ensuite, il a payé ce retournement au prix d’années de déportation. Mais, comme il l’écrit, le paradoxe est qu’« il a acquis la liberté grâce à la prison. »
Autre géant, le Père Popieluszko, assassiné à 37 ans pour avoir provoqué le pouvoir polonais par sa parole, assénée chaque dimanche. J’ai pu visiter sa paroisse peu après sa mort, lorsque Solidarnosc venait d’être interdit après un temps de libéralisation. Elle faisait penser à une forteresse assiégée par la ville de Varsovie, encastrée entre des ronds-points et supermarchés. L’ensemble paroissial, grillagé, avec l’église au centre, entourée d’un jardin, s’étendait sur deux à trois petits hectares. La tombe du Père, immense, en occupait une large part. En forme de croix, elle mesurait quelque deux mètres de long et assemblait les 50 énormes grains d’un grand chapelet déployé sur la prairie. Sur la grille du jardinet, des dizaines de banderoles donnaient le message interdit sur la voie publique : elles résumaient la doctrine prohibée de Solidarnosc, mais dans une version plus mystique : « Il nous reste encore à faire la grève… de l’alcool ». À l’intérieur de l’église, des dessins d’enfants du catéchisme résumaient le sens du don de la vie du prêtre. L’un d’entre eux, tracé au crayon, montrait le martyr bras en croix, tenant l’hostie et le calice, encadré par deux gendarmes qui le bastonnaient. La vie séculière, à dix mètres de là, ronronnait avec sa circulation urbaine, incapable de répondre au cri de la foi.
Je logeais chez les bénédictines de Varsovie. Ayant confié mon admiration pour un tel témoignage, de la part tant du prêtre que de sa paroisse et du pays « réel », j’ai entendu la supérieure me répondre avec justesse qu’en Pologne on trouvera toujours une jeunesse convaincue et provocante avec panache, mais, en revanche globalement, ces jeunes sont trop rarement capables de faire l'oraison quotidienne d'une demi-heure à heure fixe. Cela donne à réfléchir sur la stratégie à opposer à une société qui endort les âmes pour mieux les broyer. La croisade nécessaire commence au fond des cœurs, face à Dieu.
Mère Teresa, autre grande figure emblématique, priait beaucoup ; elle a ainsi jeté à la mer des montagnes d’injustice par son oraison. En même temps, elle a su parler en transgressant la langue de bois, obligatoire à Oslo, quand elle reçut le Prix Nobel de la paix : l’avortement y fut déclaré sans fard comme étant le grand fléau de notre temps, ce qui entretient la guerre endémique sur la planète. La transgression fut d’abord, ici, celle de la plainte devant Dieu, avant de remettre de l'ordre dans les affaires des hommes, et c’est là la prudence la mieux assurée, à la hauteur du présent enjeu.
Mais de quelle transgression s’agit-il ? Le climat actuel facilite un légalisme mortifère : rendre à César ce qui est à César impliquerait l’acceptation de toutes ses lois, y compris quand elles ne font que gérer les vices les plus abjects. Pour beaucoup, le chrétien devrait être toujours exemplaire en obéissant, même de façon aveugle, en l'obligeant à caricaturer une doctrine des Pères du désert complètement hors contexte. Ainsi pour prendre un exemple récent, l’autorité publique a cru devoir préciser le nombre de fidèles, « la jauge », pouvant accéder aux offices religieux ; la plupart des évêques ont dénoncé une telle règle comme étant inapplicable, tant les édifices religieux varient de taille. On sait que la règle a été dénoncée à l’intérieur même de l’administration qui nous gouverne, et c’est tant mieux ; mais, durant quelques jours, des fidèles se sont opposés, assez violemment, entre la docilité à César et « le devoir de désobéissance civile ».
La situation ne devient claire que si l’on accepte que Dieu soit au-dessus de César, les lois de celui-ci n’ayant d’autre raison d’être que d’aider à adapter aux circonstances du moment la loi de Dieu inscrite par nature dans les consciences droites et bien formées.
Ref. Pour combattre l'injustice ou la tyrannie : prier avant d'agir
JPSC
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