Les disciples avaient oublié de prendre du pain, et ils n'avaient qu'un seul pain avec eux dans la barque. (...) Ils discutaient entre eux sur ce manque de pain. Jésus s'en aperçoit et leur dit : « Pourquoi discutez-vous sur ce manque de pain ? Vous ne voyez pas ? Vous ne comprenez pas encore ? Vous avez le cœur aveuglé ? Vous avez des yeux et vous ne regardez pas, vous avez des oreilles et vous n'écoutez pas ? Vous ne vous rappelez pas ? Quand j'ai rompu les cinq pains pour cinq mille hommes, combien avez-vous ramassé de paniers pleins de morceaux ? » Ils lui répondirent : « Douze. - Et quand j'en ai rompu sept pour quatre mille, combien avez-vous rempli de corbeilles en ramassant les morceaux ? » Ils lui répondirent : « Sept. » Il leur disait : « Vous ne comprenez pas encore ? » (Evangile du jour : selon saint Marc 8,14-21.)
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Quand vous fait défaut le pain de l'espérance...
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Le 21 février : Fabrice Hadjadj à Bruxelles
A ne manquer sous aucun prétexte : Le lundi 21 février, à 20h,
"Le paradis pour les nuls"
par le philosophe et écrivain Fabrice HADJADJ.
A l’Institut d’Etudes Théologiques (IET) , 24 boulevard St Michel, 1040 Bruxelles (Montgomery)Vous pouvez "faire connaissance" avec Fabrice Hadjadj grâce à une video d'une dizaine de minutes mise en ligne par "croire.com" en cliquant ici; vous y découvrirez un entretien fort intéressant :
"Evelyne Montigny a rencontré Fabrice Hadjadj, auteur du livre "La foi des démons, ou l'athéisme dépassé", qui vient de recevoir le prix 2010 de littérature religieuse. Dramaturge et philosophe, Fabrice Hadjadj, amoureux de la vérité du Christ et de la beauté de la parole, se prête au jeu des questions/réponses de la rédaction.
- Dans la profession que vous exercez, qu'essayez-vous de transmettre ? Qu'est-ce qui vous tient particulièrement à coeur ?
- Baptisé à l'âge adulte, quel a été votre parcours ? Est-ce le fruit d'une conversion soudaine ou bien d'une longue quête spirituelle ?
- Dans votre ouvrage, vous semblez essayer de réveiller la foi des chrétiens dans leurs certitudes qui sont un des lieux de prédilection des "démons". Pouvez-vous expliquer cet aspect des choses ?
- Comment alors se protéger des ruses démoniaques ? Donnez-vous des solutions ?
- "L'incroyance absolue n'existe pas, l'athéisme est dépassé", ecrivez-vous. Pouvez-vous nous en dire plus ?
- Comment donner le goût de la vie aux jeunes, le goût de la transcendance ?"
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Il n'y a pas que des églises vides ou peuplées d'une douzaine de vieux...
Messe en direct sur RTBF et France2 à Ste Julienne (Salzinnes - Namur) le 20 février à 10h45. Rendez-vous pour tous à 10h15 dans l'église
Vous pouvez regarder le petit film d'introduction de la messe de Salzinnes via le lien suivant:
http://www.dailymotion.com/Coeur-et-Esprit#videoId=xgzldh
Merci de bien prier pour ce projet.Père Cédric Claessens ,Rue Ste Julienne, 4, B-5000 Namur Tél. 081/73.58.75 claessens2@me.com -
Revenir au confessionnal...
Depuis quarante ans, le sacrement de pénitence est en crise dans l’Eglise des pays occidentaux : abus des absolutions collectives favorisé par des directives mal inspirées, confusion entre le confessionnal et le divan du psychiatre et finalement abandon d’une pratique sacramentelle dont la nécessité n’apparaît plus clairement.
Dans un discours prononcé lors de l’ « année sacerdotale » qui vient de s’achever, Benoît XVI a, une fois de plus, indiqué la source de cette désaffection : l’Occident est « marqué par une mentalité hédoniste et relativiste, qui a tendance à effacer Dieu de l'horizon de la vie » et qui ne favorise pas la mise en place d'un « cadre clair de valeurs de référence » ni à « discerner le bien du mal » et à faire « mûrir un sens juste du péché ».
C'est ce qui rend «urgent » le « service des administrateurs de la Miséricorde divine ». Le pape diagnostique en effet un « cercle vicieux » entre « l'obscurcissement de l'expérience de Dieu » et « la perte du sens du péché ».
Pour Benoît XVI en effet, « la crise du sacrement de Pénitence (...) interpelle avant tout les prêtres et leur grande responsabilité d'éduquer le Peuple de Dieu aux exigences radicales de l'Evangile », ce qui suppose, ajoute le pape, de « se consacrer généreusement à l'écoute des confessions sacramentelles, de guider le troupeau avec courage afin qu'il ne se conforme pas à la mentalité de ce monde (cf. Rm 12, 2), mais sache faire des choix même à contre-courant, en évitant arrangements et compromis ».
« Pour cela, ajoutait le pape, il est important que le prêtre ait une tension ascétique permanente, nourrie par la communion avec Dieu, et qu'il se consacre avec une mise à jour permanente à l'étude de la théologie morale et des sciences humaines ». (Agence Zenit).
Invité récemment par l’archevêque de Valence (Espagne) pour donner une conférence à l’intention des prêtres du diocèse, l’actuel Prélat de l’Opus Dei, Mgr Javier Echeverria, est revenu sur ce sujet, en réponse à la question posée par un jeune prêtre.
L’extrait vidéo inédit de cet échange est disponible en cliquant ici :
Le prélat de l'Opus Dei répond à une question d'un jeune prêtre diocésain sur la confession
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L’Eglise d’Afrique est-elle l’avenir du catholicisme ?
Entretien avec l’ancien supérieur-général des Missions africaines
Le continent africain a souvent été appelé le continent oublié. Toutefois, avec les visites des papes Jean-Paul II et Benoît XVI, l'Afrique s'est révélée aux fidèles comme abritant l'une des populations catholiques dont la croissance est la plus rapide au monde.
Pour la Société des missions africaines (SMA), l'Afrique est loin d'être tombée dans l'oubli. Cette organisation est présente sur le continent africain depuis plus de 150 ans.
Pour en savoir plus sur ces missionnaires et leur travail en Afrique, l'émission de télévision « Là où Dieu pleure » a interviewé Mgr Kieran O'Reilly.
Mgr O'Reilly a été consacré évêque de Killaloe, en Irlande, en août dernier ; avant cette nomination, il a été près de 10 ans supérieur général de la Société des missions africaines. -
"L'Église est invincible"
Denis TILLINAC qui vient de publier un "Dictionnaire amoureux du catholicisme" déjà évoqué sur BELGICATHO, s'entretient avec Georges Cordelier dans Le Point du 11 février.
Extraits :
"Quel est, à vos yeux, le plus grand ennemi actuel du catholicisme ?
Le mol relativisme qui rime avec cynisme et nihilisme et tient lieu d'idéologie à notre société mercantile de spectacles. Benoît XVI a parfaitement formulé cela dans son discours d'inauguration du collège des Bernardins à Paris, en 2008 : la foi sans raison conduit à l'intégrisme, et l'inverse pousse au déclin prométhéen et au chaos programmé pour l'humanité. L'Église n'a pas à fayoter avec l'air du temps - de toute façon, l'humanité étant ce qu'elle est, celui-ci est toujours irrespirable. Elle redevient vite le bouc émissaire des apôtres de l'hyperréalisme. Par les temps qui courent, l'anticléricalisme est l'exutoire de la trouille de l'islam.
Cette trouille de l'islam n'est-elle pas aussi un moteur pour les catholiques ?
Il est évident que l'ostentation des musulmans aide les chrétiens refoulés que sont devenus les Occidentaux à se désinhiber. Tant mieux. Je préfèrerai toujours qui invoque une transcendance à celui qui tourne autour du nombril de son ego. Autant les flux migratoires incontrôlés représentent une grave menace pour l'Europe, autant la confession musulmane pratiquée sereinement peut nous aider à ouvrir les yeux sur notre patrimoine mental, moral, intellectuel et esthétique."
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Une sagesse à l'opposé de la "sagesse de ce monde"
Dans l'épître de ce dimanche (Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 2,6-10.)
Frères, c'est bien une sagesse que nous proclamons devant ceux qui sont adultes dans la foi, mais ce n'est pas la sagesse de ce monde, la sagesse de ceux qui dominent le monde et qui déjà se détruisent. Au contraire, nous proclamons la sagesse du mystère de Dieu, sagesse tenue cachée, prévue par lui dès avant les siècles, pour nous donner la gloire. Aucun de ceux qui dominent ce monde ne l'a connue, car, s'ils l'avaient connue, ils n'auraient jamais crucifié le Seigneur de gloire. Mais ce que nous proclamons, c'est, comme dit l'Écriture : ce que personne n'avait vu de ses yeux ni entendu de ses oreilles, ce que le cœur de l'homme n'avait pas imaginé, ce qui avait été préparé pour ceux qui aiment Dieu. Et c'est à nous que Dieu, par l'Esprit, a révélé cette sagesse. Car l'Esprit voit le fond de toutes choses, et même les profondeurs de Dieu.
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Diocèse de Tournai : bientôt un synode diocésain
L'annonce officielle d'un synode diocésain doit être faite à la Pentecôte et il devrait durer un ou deux ans. Mgr Harpigny écrit : "Un synode diocésain est source de communion dans un diocèse. Tous ceux qui exercent la mission de l'Eglise et tous les acteurs de la pastorale se sentent parties prenantes pour discerner ce que le Seigneur propose aujourd'hui". (...) Dans l'attente des suggestions des catholiques du Hainaut, l'évêque avance quatre thèmes.
"Les communautés ecclésiales comme lieux d'accueil de la Parole de Dieu et signes de l'appel et de l'envoi en mission"
Mgr Harpigny s'interroge : "Pouvons-nous imaginer des communautés ecclésiales qui ne célèbrent pas l'eucharistie ? Comment envisager l'avenir des communautés ecclésiales dans le contexte actuel ?" (...)
"Comment progresser dans la dynamique des unités pastorales ?"
Depuis 1997 et l'envoi en mission de l'Equipe d'animation pastorale de Dour, la plupart des 49 unités pastorales ont vécu une année de Renaissance. "Les unités pastorales, telles qu'elles ont été conçues, ont gardé toutes les paroisses. Certaines unités éprouvent des difficultés à articuler la pastorale dans chaque paroisse avec la pastorale de l'ensemble de l'unité. Comment discerner dans ce qui se passe ce qui est porteur de la mission de l'Eglise et ce qui pourrait être changements structurels ? Doit-on garder toutes les paroisses ? Faut-il distinguer paroisse, lieu de culte, fabrique, presbytère, postes de desservants, de vicaires et de chapelains du cadre de l'Eglise catholique ?"
Des acteurs pastoraux pour donner souffle aux communautés ecclésiales :
"Nous avons bien entendu tous les laïcs qui désirent vivre de l'Evangile, écouter la Parole de Dieu et la mettre en pratique. Nous avons aussi, en certains lieux, des communautés de vie consacrée (...). Mais nous avons surtout des acteurs pastoraux : prêtres, diacres et laïcs qui, avec l'équipe d'animation pastorale, veillent à ce que la mission de l'Eglise soit effectivement exercée, dans tous ses aspects. Comment discerner ce que le Seigneur propose pour appeler aux ministères ecclésiaux, prêtres, diacres et animateurs en pastorale, des ministères ordonnés et des ministères confiés à des laïcs ? Comment appeler au ministère presbytéral ? Tout le monde sait bien que, sans prêtres, l'Eglise ne peut vivre de manière plénière sa mission en ce monde, puisque sans sacrements, sans le sacrement de l'eucharistie, elle ne peut être signe de l'Eglise en un lieu. Comment allons-nous progresser dans ce domaine ?"
La famille, aspect fondamental de la vie en société et de la mission de l'Eglise :
"Depuis des décennies, beaucoup d'efforts ont été entrepris pour accompagner les familles brisées, les familles recomposées afin que, dans l'épreuve, l'Evangile soit toujours annoncé et vécu. Il va de soi que cette manière de faire doit être poursuivie. Cependant, il existe aussi des familles dont les parents pratiquent fidèlement les engagments pris et cherchent à témoigner de leur foi auprès de leurs enfants. Bien souvent, nous confions à la catéchèse le témoignage de la foi et l'initiation chrétienne. Peut-être pourrions-nous faire un pas pour fortifier la préparation au mariage sacramentel et faire des propositions pour aider les parents dans l'initiation chrétienne des enfants. Peut-être pourrions-nous encourager de manière plus explicite l'accompagnement des couples et inviter davantage les jeunes qui désirent connaître le Christ, le suivre et l'aimer." (...)H.W. -
Augmentation des ordinations sacerdotales dans le monde
C’est ce que confirme l’Annuaire statistique de l’Eglise
ROME, Vendredi 11 février 2011 (ZENIT.org) - Le nombre de prêtres ordonnés dans le monde a augmenté alors que le nombre de ceux qui ont renoncé à l'exercice du sacerdoce a diminué sensiblement.
C'est ce que révèle L'Osservatore Romano qui a anticipé quelques passages de l'Annuarium Statisticum Ecclesiae 2009, préparé comme chaque année par le Bureau central de statistique de l'Eglise et publié par la Librairie éditrice du Vatican. Celui-ci sera présenté dans quelques jours au Vatican.
Les statistiques officielles les plus récentes se réfèrent à 2009. Le nombre total de prêtres à cette date-là était de 410 593, dont 275 542 membres du clergé diocésain et 135 051 du clergé religieux. En 1999, ils étaient en revanche 405 009 partagés en 265 012 diocésains et 139 997 religieux.
L'incidence du clergé diocésain et du clergé religieux n'a pas bougé de manière significative : respectivement 65% et 35% en 1999 contre 67% et 33% en 2009.
Le nombre total de prêtres dans le monde en 2009, par rapport à 1999 - rapporte encore L'Osservatore Romano -, a donc subi une croissance d'1,4 % résultant de l'augmentation de 4 % du clergé diocésain et de la flexion de 3,5 % du clergé religieux.
Une baisse de pourcentage a concerné l'Amérique du Nord (environ 7 % pour le clergé diocésain et 21 % pour le clergé religieux), l'Europe (avec 9 %) et l'Océanie (avec 4,6 %). En revanche, les prêtres africains ont augmenté (38,5 %), ainsi que ceux d'Asie (30,5 %) et les prêtres diocésains d'Amérique centrale et méridionale.
En revanche, en Afrique et en Asie, le clergé religieux a diminué. La distribution par continents du clergé en 2009 - rapporte enfin le quotidien du Saint-Siège -, est caractérisée par une forte prédominance de prêtres européens (46,5 %) qui sont environ 56 % de plus que les Américains. Le clergé asiatique est estimé à 13,5 %, le clergé africain à 8,9 % et celui d'Océanie à 1,2 %.
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La Saint-Valentin, autrement
Qui ne connaît la Saint-Valentin et son cortège de coeurs ? Cette fête jouit d'un véritable engouement commercial. Stratégiquement placée pendant une période creuse, entre les fêtes de fin d'année et la fête pascale, la Saint-Valentin bénéficie chaque année des feux des projecteurs roses du marketing. Achats en tous genres sont vantés à cette occasion : du matériel électroménager en passant par le rayon de la cosmétique. Alors, uniquement commerciale cette fête ?
Le bonheur... Un substantif couru au point d'en perdre son essence. Et pourtant ce jour du 14 février peut être une occasion de célébrer son quotidien dans toute sa réalité humaine. Le printemps est proche, la lumière reprend force, ... Non, le bonheur ne passe pas par l'achat d'un nouvel ustensile, mais il nous invite à affirmer nos affections, tout simplement.
Tous les Etats contemporains sont loin d'avoir adopté la Saint-Valentin. Ainsi, en Russie, le gouvernement de la région de Belgorod a interdit cette célébration dans les établissements publics, estimant qu'il s'agit (tout comme la fête d'Halloween) d'une fête contraire à la culture russe. Dans cette région où la population se dit orthodoxe à 97 %, l'archevêché orthodoxe soutient l'interdiction d'une fête considérée comme étant catholique.
En réaction à l'implantation récente de cette fête occidentale, l'épouse du président russe, Svetlana Medvedeva, a même lancé en 2008 un "jour de la famille, de l'amour et de la fidélité", une alternative russe célébrée le 8 juillet.En Belgique, plusieurs initiatives sont prévues à l'occasion de la Saint-Valentin, notamment dans des paroisses. Citons :
- une veillée de prière avec un renouvellement du oui sacramentel, le 14 février à 20h, en l'église Saint-Pierre, à Woluwe-Saint-Pierre. Des témoignages, une adoration, le sacrement de réconciliation sont également prévus au cours de cette soirée organisée par l'unité pastorale de Woluwe et la Communion Notre-Dame de l'Alliance;
- une messe pour les couples, le 14 février à 20h15, en la chapelle Notre-Dame du Bel Amour (rue de Stalle à Uccle);
- le dimanche 13 février aura lieu, à Wavre, une journée organisée à l'attention des couples fiancés ou en couple : "Avant le Oui - Un mariage ça se prépare !". Information : http://www.catho.be/?id=281&281 -
Namur : réservé aux 16-30 ans
Un week-end ''Jeunesse 2000'' aura lieu à Namur du vendredi 25 février (au soir) au dimanche 27 février dans l'après-midi. Il s'adresse aux 16-30 ans. Au départ de ''Jeunesse 2000'', il y a ''Youth 2000'' né à l'initiative du pape Jean-Paul II. Le pape avait souhaité, en 1989, lors des JMJ de Compostelle que les jeunes évangélisent et mettent Jésus au centre de leur vie. Un week-end où chacun, en compagnie de prêtres, est invité à revisiter les bases de sa foi, à revenir aux fondements de l'Eglise Catholique.
Ce mouvement est parti d'Angleterre avant d'être présent, aujourd'hui, quasi partout dans le monde. ''Jeunesse 2000'' lance des week-ends retraites organisés par des jeunes catholiques et pour les jeunes de 16 à 30 ans venant de tous horizons, croyants ou non. La particularité de ces ''WE J2000'': le Saint-Sacrement est exposé du début jusqu’à la fin, jour et nuit. Le but est d'offrir aux uns et aux autres une rencontre personnelle avec le Christ à travers l’Eucharistie.
Les premières rencontres ont été animées par les franciscains du Bronx, qui depuis ne cessent d’accompagner Jeunesse 2000 à travers le monde entier. L'année dernière, la Belgique organisait, pour la première fois, un week-end Jeunesse 2000. C'était à Bruxelles et plus de 200 jeunes étaient présents. Le prochain aura lieu, à Namur, à l'Institut Sainte-Marie les 25, 26 et 27 février avec, bien sûr, les Franciscains du Bronx. Tout au long du week-end, les jeunes participants sont invités à revisiter les bases mêmes de la foi, à revenir aux fondements de l’Église Catholique à travers différents temps forts: des témoignages, des échanges... Cela permet ainsi aux jeunes de vivre la Foi et de se sentir portés par la foi d’autres jeunes.Lire la suite ici :Un week-end pour (re)mettre le Christ au centre de sa vie
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Une belle figure du clergé canadien
Canonisé en octobre 2010, le frère André est un saint pour notre temps.
" (...) Dans le Québec de ce début de XXIe siècle, qui a largement pris ses distances par rapport à l’institution religieuse catholique, la figure du frère André tranche sur le paysage. À la différence de ce qui se vivait au début du siècle dernier, le Québec d’aujourd’hui est pris d’assaut par une surenchère de consommation, ainsi que par les pressions constantes du modèle économique néo-libéral. Notre société est aussi marquée par des avancées technologiques qui progressent à un rythme ahurissant et ne cessent de faire reculer les frontières du savoir. Dans ce contexte, le message de foi du frère André peut sembler anachronique.
Pourtant, les manifestations populaires qui ont entouré sa canonisation en 2010 nous portent à croire que malgré le fossé qui sépare ces deux mondes, le charisme du petit frère du Mont-Royal a une portée bien contemporaine. Si plusieurs églises du Québec sont aujourd’hui contraintes à la fermeture – dans une société où l’institution est souvent malmenée par l’opinion publique – on peut s’étonner de constater que les foules continuent de se rendre nombreuses à l’Oratoire Saint-Joseph pour s’arrêter, prier, se confesser ou prendre part à l’une des nombreuses eucharisties qui y sont célébrées dans le courant d’une journée. "