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International - Page 438

  • Afghanistan : Said Musa est sauvé, mais les autres ?

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    Said_musa.jpgUn chrétien a été sauvé mais d’autres risquent leur vie : l’Afghanistan a besoin de toute urgence de nouvelles lois qui « respectent pleinement les droits fondamentaux de la personne humaine, la liberté de conscience, d’expression et de religion ». C’est ce que déclare à l’Agence Fides Afzal Nooristani, Avocat et Directeur exécutif de la « Legal Aid Organization of Afghanistan » (LAOA), exprimant sa satisfaction pour le fait que Sayed Musa, un afghan converti de l’islam au christianisme et qui risquait la peine de mort pour apostasie ait pu être sauvé. L’organisation, qui fournissait l’assistance légale à cet homme, confirme à Fides que l’homme a été libéré la nuit dernière et qu’il est sain et sauf.

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  • Lybie, l’horreur d’un génocide

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    Le bilan officiel du gouvernement, après neuf jours d'affrontements, parle de 300 morts. Mais selon des sources locales, ils seraient 1.000 voire 10.000 selon la TV al-Arabiya qui cite un haut représentant libyen de la Cour pénale internationale. Tandis que les blessés s'élèveraient à 50.000. (...)

    « Dans aucune des crises humanitaires et des conflits vécus ces vingt dernières années, nous n'avions assisté à une telle violence », commente don Vittorio  Nozza, directeur de la Caritas italienne. « La surprise même des pays occidentaux devant la rapidité avec laquelle évolue cette crise est le signe d'une préoccupation diffuse que nous partageons et pour laquelle nous demandons la plus haute attention ». (...)

    Mgr Giovanni  Martinelli, évêque de Tripoli, voit dans cette tragédie humanitaire le désir des nouvelles générations de se donner l'occasion d'une vie meilleure : « Les populations, explique l'évêque dans un entretien à Radio 24, demandent plus de démocratie. Il y a un saut de qualité de la population marqué par le désir des jeunes de profiter des biens du pays ».

    « A une révolte générationnelle semblable à celle de notre 68, explique encore Mgr Martinelli, au quotidien italien « La Stampa », s'ajoute, à cause des difficultés à trouver un toit et à établir une famille, la colère des jeunes de ne pouvoir obtempérer à l'obligation musulmane du mariage ». (...)

    Pendant ce temps-là, les agences multiplient leurs informations, racontant ce que tout le monde assimile désormais à « un génocide d'Etat » et « un crime contre l'humanité ». La France souhaite une résolution du Conseil des droits de l'homme de l'ONU, tandis que se fait de plus en plus concrète l'idée de recourir à la justice internationale.

    Les dernières informations rapportent la nouvelle terrifiante, donnée par le président de la Communauté du monde arabe en Italie (COMAI), selon laquelle « les escadrons de la mort seraient en train de semer la terreur parmi les habitants de Tripoli » : des hommes enrôlés par les militaires eux-mêmes, sur ordre du gouvernement, qui sillonnent les rues, arborant un casque et des vêtements jaunes. Leur mission est de réprimer les protestations et ils le font en entrant dans les habitations, semant la panique, frappant les hommes et violant les femmes ».

    Pendant ce temps-là, des fosses communes sont creusées le long des plages pour donner une sépulture décente à tous ces hommes, toutes ces femmes et tous ces enfants sur lesquels s'est déchainée la vengeance inhumaine du Raìs.

    Mariaelena Finessi sur Zenit; lire l'intégralité de la note ICI

     

  • G20 : contrôler la globalisation

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    "Pourquoi les États-Unis, la France et bien d’autres pays développés accumulent-ils dangereusement déficit extérieur et déficit public ? Pour une part importante, à cause du manque de contrôle de la mondialisation. Si nous voulons redresser la barre, il est nécessaire de prendre à ce sujet des mesures énergiques, dans un cadre multinational tel que précisément le G20, dont les ministres des Finances viennent de se réunir à Paris, le 19 février."

    Découvrir ICI les pistes ouvertes par Jacques BICHOT (professeur émérite à l’université Lyon III, vice-président de l’association des économistes catholiques)

  • Islam et démocratie

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    UNE MISE EN QUESTION radicale est en train de surgir dans le monde arabo-musulman et touche aux fondements mêmes du système islamique, basé tout entier sur la sacralisation de la soumission (c’est-à-dire de l’islâm en arabe) et de son corollaire, la domination. Elle prend l’Occident de court, tout comme en 1989, les « analystes » n’avaient rien vu venir de la chute du mur de Berlin.

    (...) Quelque chose est vraiment en train de bouger dans tous les pays arabo-musulmans. Il serait temps d’ouvrir les yeux, même si le « mur de Berlin » islamique, qui est dans les esprits, mettra du temps à tomber, et d’autant plus de temps que nos « analyses » marquées par le sécularisme contribuent à l’entretenir. Le temps qui s’annonce sera un temps d’épreuve et de chance pour la vraie foi.

    La pensée occidentale dominante voit dans la chute du président tunisien Ben Ali l’espérance d’une avancée démocratique dans l’un des « pays islamiques » (la Tunisie en fait officiellement partie en effet). Nombre de Tunisiens l’espèrent également. Néanmoins, on ne peut pas éviter un certain rapprochement avec ce qui fut dit du régime du Shah d’Iran lors de son renversement, un régime autocrate certes mais beaucoup moins sanguinaire et terroriste que celui qui suivit et qui avait été salué d’abord comme une avancée démocratique. Se défaire d’un clan au pouvoir est une chose ; établir un État démocratique et de droit en est une autre.

    En Tunisie, le mieux que l’on puisse espérer est qu’un nouveau système autoritaire opposé à l’islamisme succédera au précédent. Le pire serait que se mette en place un système encore plus corrompu s’appuyant sur l’islam, et terroriste, qui étendrait alors son action destructrice au delà des frontières. (...)

    Il apparaît ainsi que l’Islam n’est pas une culture qui, comme culture, serait intégrable à un État démocratique ; il s’agit d’un programme politico-religieux qui sape les bases mêmes de tout État de droit. Les Tunisiens veulent tourner la page du système autocratique et corrompu de Ben Ali, et c’est le mieux qui puisse être fait ; le plus probable est qu’il sera chargé bientôt de tous les maux, par les nouveaux maîtres de la Tunisie qui s’en serviront pour justifier leur pouvoir.

    Quel sera-t-il ? Sera-t-il entre les mains de Tunisiens ayant le sens de l’État de droit, ouvert à tous et à l’avenir ? Le poids du conditionnement islamique va inévitablement peser. Il n’existe guère de chance que la conviction du Père Antoine Moussali soit infirmée : le système politique le moins mauvais qui puisse s’imposer à une population majoritairement musulmane est celui d’une tyrannie qui empêche toute contestation par un contrôle policier sans faille, qui se méfie de l’Islam, qui prévient la population de la misère en lui laissant quelques activités libres, et qui fait des largesses à ceux qui le soutiennent.

    Quant au pire possible, il est presque déjà sous nos yeux en divers lieux du globe.

    25 Février 2011 | Fr. Édouard-M. Gallez, f j  dans Liberté politique.com où l'on découvrira l'entièreté de cette analyse

     

  • La Lybie : un "Afghanistan en Méditerranée" ?

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    carte-libye.gifLe professeur Khaled Fouad Allam (Algérien de nationalité italienne, professeur de sociologie du monde musulman aux universités de Trieste et d’Urbino) explique, dans un commentaire qui a été publié le 23 février par "Il Sole 24 Ore", le quotidien financier le plus diffusé en Italie et en Europe :

    La Libye n’a jamais été une nation homogène. C’est un enchevêtrement de tribus arabes, berbères et africaines et dans chacune d’elles l’esprit de corps compte plus que tout. Lorsque la révolte a éclaté, des villes et des régions entières se sont rapidement rendues autonomes.

    En Libye il n’existe pas de véritables institutions d’état, il n’y a pas un parlement, il n’y a pas une armée qui soit en mesure de prendre le pouvoir, comme cela a été le cas en Égypte, et d’assurer une transition contrôlée.

    Pour Kadhafi la "révolution", c’était l’état et l’état, c’était lui. Il prônait un "maoïsme musulman" épuré par la tradition prophétique, la Sunna. De ce fait il était perçu comme étranger et mal vu par l’ensemble du monde musulman sunnite lui-même.

    Paradoxalement, la tyrannie de Kadhafi assurait à l’Église catholique des niveaux de liberté supérieurs à ce qui pouvait exister dans n’importe quel autre pays musulman de la région.

    La chute de Kadhafi pourrait donc coïncider avec l’effondrement total de la Libye. Celle-ci pourrait devenir – prévient Allam – "un Afghanistan en Méditerranée".

    Parce que, dans le chaos et le vide de l’état, ce sont précisément les courants musulmans les plus radicaux, en provenance d'Afrique et d’autres pays arabes, qui trouveraient un espace de présence et d’action. Cela en dépit de la demande "laïque" de liberté qui a été formulée par les jeunes qui, en Libye aussi, ont envahi les places, au prix de leur vie dans de nombreux cas.

    Un nouvel Afghanistan, avec un islamisme incendiaire, très riche en pétrole et en gaz, tout proche de l'Italie et de l'Europe.

    S. Magister dans sa chronique de ce jour

  • Le « printemps arabe », par le père Samir Khalil Samir

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    En Libye comme dans plusieurs pays d'Afrique du Nord et du monde arabe, les populations qui ont connu des régimes autoritaires semblent désormais unies dans une sorte de « printemps arabe ».

    C'est ce qu'affirme sur les ondes de Radio Vatican le père jésuite Samir Khalil Samir, spécialiste de l'islam, professeur d'histoire de culture arabe et d'islamologie à l'université Saint-Joseph de Beyrouth. Il rappelle aussi l'importance d'Internet et des réseaux sociaux dans ce mouvement.

    Dans cette interview, le père Samir affirme que « le monde arabe est en train de vivre son ‘printemps arabe' ». « Les gens sont fatigués des règnes ou des républiques qui durent depuis des décennies, qui ne laissent pas de place à la démocratie, à la liberté, à l'égalité, au partage des décisions et surtout dans une situation économique et sociale où beaucoup se trouvent mal à l'aise », explique-t-il.

    « C'est un mouvement qu'on ne peut désormais plus arrêter. En particulier grâce à Internet, Youtube, Facebook, Twitter, la communication instantanée arrive en une minute dans le monde entier, dans toutes les agences », affirme-t-il.

    « La globalisation, pour moi, c'est cela : la mondialisation des idées, des désirs, des attentes du peuple passent à travers Internet ». Nos populations « trouvent normal qu'il nous arrive ce qui est arrivé ailleurs. Peut-être ne savent-elles rien de ce qui s'est passé en Europe de l'est dans les années 1980, mais tous savent désormais qu'ils ont le droit d'avoir les mêmes droits humains que tous ».

    En Tunisie, en Egypte, en Libye, les mouvements populaires disent qu'ils ne veulent plus de ces gouvernements et réclament la liberté. « Mais comment se concrétisera-t-elle ? Voilà la question. Il manque un leader dans ces pays », affirme-t-il.

    Le père Samir évoque alors « la peur de l'Occident » : celle de savoir « qui prendra la tête de ces mouvements ? Les extrémistes musulmans ? ».

    « Je ne pense pas que cela soit possible, justement parce que ce ‘printemps', cette révolution est contre tous ce qui nous accable. 90 % de la population se dit musulmane, mais les gens ne veulent pas être musulmans à la manière islamique de tel ou tel groupe. Ils préfèrent dire : que chacun suive sa propre conscience », explique-t-il.

    Le père Samir rappelle que jusqu'à maintenant, aucun de ces mouvements ne s'est élevé contre l'étranger. « Le problème est interne. Nous voulons le résoudre entre musulmans ».

    « L'Occident peut nous aider en encourageant la justice, la démocratie, sans peur et sans intervenir parce que c'est un aspect détesté : l'ingérence dans les affaires locales », affirme-t-il. Il invite enfin à se souvenir « des principes qui sont aussi à la base de l'Europe et de l'Occident pour démontrer qu'il s'agit d'un mouvement mondial et que nous sommes à la recherche d'un monde plus juste ».

    Marine Soreau sur Zénit

  • Le défi égyptien II et III

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    Seconde partie de l'interview du patriarches des coptes catholiques d'Alexandrie. La longue histoire des coptes, depuis l'évangélisation par l'apôtre Marc, jusqu'à nos jours (23/2/2011) sur Benoît-et-moi;

    Dernière partie de l'interview du Patriarche catholique copte d'Alexandrie. L'histoire complexe de la relation entre les musulmans et les chrétiens, depuis l'arrivée des "conquistadors" musulmans, au VIIe siècle (épisode déjà raconté par Messori: Les racines de la haine contre les chrétiens) jusqu'aux derniers évènements. Les frères musulmans. Et la polémiques autour des propos du Saint-Père. (23/2/2011).

    Merci à Benoît-et-moi pour ce travail de traduction.

  • L’UE sur la violence religieuse : La COMECE demande des actions concrètes

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    Sur Catholique.org

    images.jpgAprès les conclusions rendues par le Conseil de l’Union européenne (UE) sur « l’intolérance, la discrimination et la violence fondées sur la religion ou la conviction », la Commission des épiscopats de la Communauté européenne (COMECE) a salué un « pas dans la bonne direction » tout en demandant « une action concrète » pour « la sécurité et la survie des communautés chrétiennes », principalement au Moyen-Orient.

    Dans un communiqué publié le 21 février, la COMECE « estime que le Conseil des ministres devrait désormais traduire cette déclaration en action concrète afin de garantir aux chrétiens et aux autres minorités religieuses à travers le monde le nécessaire respect des droits et libertés fondamentales, y compris la liberté de religion, dont ils sont privés pour le moment ».

    « Ceci fait écho au souci du pape Benoît XVI qui avait déclaré le 1er janvier dernier que les gouvernements devaient appuyer leurs déclarations par un engagement concret et constant afin de mettre un terme à la violence anti-religieuse », rappelle la Commission des épiscopats.

    « La liberté de religion a aujourd’hui été à nouveau réaffirmée lors de la réunion du Conseil des ministres », poursuit le communiqué. « Cependant, la COMECE espère que l’UE traduira ces conclusions en action politique concrète, pour mettre fin à de véritables sectarismes, à la guerre des cultures et des religions et à la vague d’épuration religieuse ».

    La COMECE rappelle également que « l’engagement effectif en faveur des droits fondamentaux, en particulier la liberté religieuse, représente en lui-même un chemin vers la paix. Une fois réalisée, elle ouvrira en effet la voie à l’avènement de sociétés ouvertes et pacifiques, où les peuples pourront vivre ensemble en bon voisinage et où les différentes religions pourront coopérer à une plus grande liberté humaine ».

    La liberté de religion ou de conviction est un droit de l’homme universel

    Les conclusions rendues le 21 février par le Conseil de l’Union européenne expriment la « profonde préoccupation » de l’Union européenne « concernant le nombre croissant de manifestations d’intolérance et de discrimination fondées sur la religion, dont témoignent les violences et les actes de terrorisme perpétrés récemment, dans différents pays, contre des chrétiens et leurs lieux de culte, des pèlerins musulmans et d’autres communautés religieuses, actes qu’il condamne fermement ».

    « La liberté de religion ou de conviction est un droit de l’homme universel, qui doit être protégé partout et pour tous », affirme également le Conseil de l’Union européenne en rappelant que « les États ont pour premier devoir de protéger leurs citoyens, y compris les personnes appartenant à des minorités religieuses, ainsi que toutes les personnes relevant de leur juridiction, et de préserver leurs droits ».

    « Toutes les personnes appartenant à des communautés et à des minorités religieuses devraient pouvoir pratiquer leur religion et leur culte librement, individuellement ou en communauté, sans craindre d’être la cible de manifestations d’intolérance ou d’attaques », affirme-t-il enfin.

     

  • Kadhafi promet l’enfer aux Libyens

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    "Mouammar Kadhafi menace de mort les Libyens qui réclament son départ. « Je me battrai jusqu’à la dernière goutte de mon sang », a-t-il déclaré. Lors de son intervention à la télévision libyenne ce mardi, le vieux raïs a promis un bain de sang dans le pays dès mercredi.

    La situation s’est encore détériorée en Libye, avec l’annonce de plusieurs dizaines de morts lundi dans plusieurs villes du pays, avec des tirs avec des munitions de guerre contre les manifestants, qui revendiquent plus que jamais le départ du colonel Kadhafi.

    Les ONG des droits de l’homme n’hésitent plus à parler, pour le cas de la Libye, comparativement aux événements de Tunisie et d’Egypte, de massacres à huis clos, tant les informations en provenance du pays restent parcellaires, et difficilement vérifiables, après les affrontements de lundi à Tripoli et Benghazi. Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi a fait une première et brève apparition à la télévision libyenne lundi soir pour prouver qu’il était toujours présent dans le pays où règne le chaos après une semaine d’insurrection pour réclamer son départ..."

     mardi 22 février 2011, par Yazid Alilat; découvrir la suite ici

     

  • Le Patriarche des Coptes catholiques commente la situation en Egypte

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    La première partie d'une interview parue dans la revue "30 Giorni" du 22 février vient de paraître sur le site "Benoît-et-moi", en traduction française.

    "Dans cette première partie, le Patriarche revient sur les évènements qui ont secoué l'Egypte, et apporte le point de vue inédit d'un chrétien, un égyptien aussi, qui a vécu la "révolution" de l'intérieur.

    Le rôle de la police, de l'armée, de la jeunesse. Ce qu'il décrit comme la solidarité des égyptiens, sans distinction de religion (?), et ceux qui tentent de fomenter la division.
    Quelles sont les perspectives? Que peut-on attendre?
    Il tente aussi d'expliquer le massacre du 31 décembre à la lumière des développements récents.
    C'est une analyse résolument optimiste."

    à découvrir ici

    Fasse le Ciel que cette vision des évènements qui se déroulent en Egypte ne pèche pas précisément par excès d'optimisme!

  • Une Journée pour les martyrs chrétiens d’aujourd’hui

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    Depuis le début de l’année, Massimo Introvigne a été chargé par l’OSCE de la lutte contre le racisme et la discrimination, spécialement contre les chrétiens. Ce catholique nous dévoile sa manière de défendre la cause des persécutés d’aujourd’hui.

    Dans une interview accordée à Famille Chrétienne (et à découvrir sur le site de FC), il déclare notamment :

    "Personnellement, je m’engage actuellement dans la promotion d’une Journée des martyrs chrétiens de notre époque qui soit célébrée non par les Églises chrétiennes, qui possèdent déjà des initiatives analogues, mais par les États, les écoles, les communes. J’ai proposé la date du 7 mai car, le 7 mai 2000, Jean-Paul II avait célébré au Colisée, à Rome, la commémoration œcuménique des martyrs du XXe siècle. Voilà pour ce qui concerne la prise de conscience."

     

    Sur le même site, on découvrira une interview de Laurent Wauquiez, ministre français des Affaires européennes.

    A la question : Comment entendez-vous agir pour que la liberté de conscience soit défendue par l’Europe auprès de ses partenaires extérieurs ?

    Il répond : "Cette question s’inscrit dans une problématique européenne plus large, qui est la même que lorsque je me suis battu quand la Commission a sorti l’agenda dans lequel elle avait oublié les fêtes chrétiennes. La défense des chrétiens d’Orient est du même ressort. L’enjeu est de secouer une langue de bois politiquement correcte qui nous empêche d’assumer notre identité européenne et nos valeurs. Nous n’avons pas à marcher la tête basse et à nous excuser d’être ce que nous sommes.

    De mon point de vue, l’ouverture aux autres ne se construit pas sur   une identité refoulée, mais sur une identité assumée. Ce n’est pas brusquer l’islam que d’affirmer les racines chrétiennes de l’Europe. Ce n’est pas encourager un conflit de civilisations que de prôner le maintien de la tolérance en Orient. L’Europe se perd si elle n’assume pas son identité et ses valeurs, qui sont sa raison d’être dans le monde."

  • Pic des cas de SIDA du fait des politiques de contrôle des naissances

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    La cause principale du pic de diffusion du SIDA au Cambodge est la politique de contrôle des naissances et la promotion de la contraception artificielle : c’est ce qu’explique à l’Agence Fides une délégation du mouvement pro-vie Human Life International qui a effectué récemment une mission dans le pays du sud-est asiatique.

    Le Cambodge est l’un des pays où ont leur siège les plus grandes agences internationales de promotion de la planification familiale et du contrôle démographique : « Engender Health », USAID (United States Acency for International Development) et le programme RACHA (Reproductive and Child Health Alliance). Au cours des 20 dernières années, grâce aux fonds mis en place par ces organisations, l’Etat a dépensé plus de 600 millions de dollars dans le cadre de programmes de contrôle démographique et de contraception.
    Le bilan de ces actions a été un abaissement de la fertilité des femmes cambodgiennes (de 6 à 3 enfants en moyenne) mais également une diffusion rapide du SIDA. Depuis la découverte du premier cas d’infection en 1991, 94.000 personnes sont décédées des suites du SIDA au cours des 15 années suivantes et les personnes contaminées ont vu leur nombre s’accroître démesurément, pour atteindre les 160.000 cas sur une population de 13 millions d’habitants, faisant du Cambodge l’un des pays du sud-est asiatique les plus touchés par l’épidémie.
    « Ces programmes, selon leurs promoteurs, auraient dû stopper le SIDA », indique l’Human Life International à l’Agence Fides mais paradoxalement, c’est justement la campagne de large diffusion des contraceptifs et du préservatif, présenté comme « panacée » contre le SIDA qui « en a en revanche favorisé sa diffusion, alimentant la culture de chosification de la sexualité ».
    L’Eglise et de nombreuses ONG d’inspiration chrétienne se sont activées afin de s’opposer à cette approche : des mouvements chrétiens tels que « Couples pour le Christ » organisent des séminaires de formation destinés aux jeunes couples alors que les ordres religieux comme les Sœurs de Marie Auxiliatrice agissent dans le domaine de l’instruction des nouvelles générations afin de diffuser la culture du respect de la vie, de la personne, de la corporéité et de la sexualité. (PA) (Agence Fides 22/02/2011)