
Volontaire de la Délégation Catholique pour la Coopération, Alice donne son témoignage sur les évènements en Tunisie : à découvrir ICI
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Volontaire de la Délégation Catholique pour la Coopération, Alice donne son témoignage sur les évènements en Tunisie : à découvrir ICI
Le referendum n'a pas tout résolu et les deux Soudan sont face à d'autres questions en suspens qu'il leur faudra résoudre avec discernement, car si l’objectif le plus important que visaient les sudistes a été atteint, il reste bien d'autres problèmes.
Deux étapes importantes ont été franchies avant le référendum - certainement marquées par les fraudes ; puis la lenteur exacerbée dans la mise au point de l’accord. Mais leur patience a été récompensée : ce fut un référendum exemplaire sous tous les points de vue, comme l’ont reconnu les observateurs internes et internationaux. Plus de 95 % de ceux qui s’étaient inscrits ont voté dans l’ordre et la dignité.
C'est ce que relève le P. Salvatore Pacificio, religieux combonien.
Suite à l'aggravation de la situation en Libye, l'ensemble du réseau Caritas mobilise ses forces sur place pour venir en aide aux populations, dont une majorité de travailleurs migrants, fuyant l'escalade de la violence qui oppose les partisans et les rebelles à Kadhafi, et massées aux frontières avec la Tunisie et l'Egypte.
Ainsi, après avoir fait le point avec l'ensemble de ses membres engagés dans la région, le réseau Caritas a décidé que Caritas Italie continuerait à assurer le suivi de l'urgence en Libye et a dépêché deux missions d'évaluation aux frontières, rapporte le secours Catholique-Caritas France sur son site.
« En Egypte, il existe différents nœuds qui, un jour ou l’autre, devront être tranchés. L’un d’entre eux concerne les rapports entre les chrétiens et les musulmans » déclare à l’Agence Fides le Père Luciano Verdoscia, missionnaire combonien qui opère en Egypte depuis des années, après l’incendie d’une église copte à Atfih, dans la région de Helwan au cours des incidents ayant éclaté à la suite d’une vengeance entre deux familles. A l’origine des violences, se trouverait la relation entre un jeune copte et une jeune musulmane. Quelques centaines de chrétiens ont manifesté sur la place Tahrir, au Caire, afin que l’église soit reconstruite et qu’il soit fait justice notamment parce que divers chrétiens se sont enfuis, épouvantés par le climat de violence." Les Philippins sont peut-être une population pauvre sur le plan matériel, mais ils possèdent une richesse à partager avec les autres pays : leur foi catholique. Contraints par la pauvreté à émigrer, ces migrants deviennent des missionnaires."
A découvrir ICI, l'interview de l’évêque auxiliaire de San Fernando aux Philippines qui évoque notamment le problème démographique et la très nombreuse diaspora philippine : 9 millions de Philippins résidant à l'étranger et qui rayonnent leur foi.
Lors de la récitation de l'angelus, hier, Benoït XVI a fait part de son appréhension face aux situations dramatiques que connaissent l'Asie et l'Afrique.
"Evoquant la mort du ministre pakistanais il a souligné : « Je demande au Seigneur Jésus que le sacrifice bouleversant de la vie du ministre pakistanais Shahbaz Bhatti réveille dans les consciences le courage et l'engagement à respecter la liberté religieuse de tous les hommes et, de cette manière, d'encourager une égale dignité pour tous ».
« Ma pensée se dirige ensuite vers la Libye », a-t-il ajouté, « où de récents affrontements ont provoqué de nombreux morts et une crise humanitaire croissante ». « J'assure toutes les victimes et celles qui se trouvent dans des situations angoissantes de ma prière et de ma proximité, tout en invoquant assistance et secours pour les populations touchées », a affirmé le pape." (Zenit - Marine Soreau)
En effet, la situation n'est pas près de s'apaiser en Lybie où les troupes fidèles à Kadhafi ont fait reculer les forces insurgées. En revanche, les flux de réfugiés ont fortement diminué. Certains observateurs font le rapprochement entre la situation telle qu'on peut l'observer en Lybie avec les évènements qui ont déchiré la Somalie depuis la guerre civile qui a éclaté en 1991.
Mars 6, 2011 - Quelques 5000 manifestants sont actuellement devant la chaîne de TV égyptienne nationale, afin de manifester contre les récents évènements qui ont touchés les coptes, et leurs églises.
En effet, après les récentes attaques de l’armée envers les monastères et les moines Coptes; avant hier une église a été brûlée à Helwan, et un prêtre et deux diacres y sont restés enfermés.
Les manifestations qui ont actuellement lieu devant la télé égyptienne, visent à demander une sécurité renforcée devant les églises Coptes, ainsi qu’une unité nationale entre musulmans, l’armée, et les Coptes.
Dans la résolution sur les femmes et les fillettes face au VIH et au sida, adoptée sans vote, la Commission de l'ONU pour les droits de la femme souligne qu’il faudrait donner aux femmes et aux filles les moyens de se protéger contre la violence et, à cet égard, que les femmes ont le droit de décider librement et en toute connaissance de cause des questions liées à leur sexualité, y compris à leur hygiène sexuelle et à leur santé en matière de procréation, sans être soumises à la coercition, à la discrimination et à la violence.
La représentante du Chili a appuyé ce texte, en soulignant que dans l’entendement de son pays, le paragraphe 15 du dispositif, qui parle de la protection des droits procréatifs et de la santé sexuelle des femmes, n’implique pas l’acceptation de l’avortement.
Dans sa déclaration, l’observatrice du Saint-Siège a tenu à réaffirmer l’importance qu’il y a à accorder des soins aux femmes et aux filles touchées par le VIH/sida. Soulignant que l’Église catholique assure le quart de ces soins dans le monde, elle a prôné une approche basée sur des valeurs et un renouvellement spirituel dans la lutte contre le VIH/sida. Elle a également insisté sur le besoin de faire une distinction plus claire entre les soins offerts aux victimes du VIH et certaines méthodes de prévention. Le Saint-Siège ne reconnait pas l’avortement comme outil de planification familiale, a-t-elle rappelé.
4 mars 2011 - http://www.un.org/News/fr-press/docs//2011/FEM1850.doc.htm
"La commission chargée de modifier la Constitution a terminé ses travaux. Un référendum aura lieu le 19 mars pour approuver les amendements. Il s’agit essentiellement de limiter les mandats du président et d’ouvrir les possibilités de candidature à la présidence. Pas du tout de modifier l’article 2 qui dit que la charia est la source principale de la législation, bien sûr."
Les leaders religieux de Côte-d’Ivoire, chrétiens et musulmans, en condamnant la destruction de deux mosquées en date du 25 février à Yopougon, exhortent tout un chacun à ne pas transformer la crise politique que vit actuellement le pays en « une crise religieuse ».
Dans une déclaration envoyée à l’Agence Fides, le Forum des Confessions religieuses de Côte-d’Ivoire, constate la triste condition dans laquelle a sombré le pays : « A l’ouest du pays, la situation peut nous amener à l’embrasement. Au centre, elle demeure toujours préoccupante. Ici au sud, on assiste chaque jour à un défilé de personnes de tous âges, fuyant les affres de la situation que nous connaissons, à la recherche d’un hypothétique abri qui serait plus sûr ».
« Les derniers évènements que nous vivons nous amènent encore une fois à attirer votre attention sur les tournures que certaines personnes veulent faire prendre à ce conflit purement politique. Voilà pourquoi nous condamnons avec force les différentes attaques contre les lieux de cultes. Nous voulons rappeler que les lieux de culte sont des lieux saints et sacrés et à l’instar des Ambassades, des Institutions qui bénéficient du statut d’extraterritorialité, les Eglises, les Mosquées, les Temples, sont des lieux inviolables ». Les lieux de culte sont en outre devenus des refuges pour la population qui fuit les violences.
Selon une note envoyée à Fides, S.Exc. Mgr Ambrose Madtha, Nonce apostolique en Côte-d’Ivoire, en compagnie de l’Evêque coadjuteur du Diocèse de Yopougon, S.Exc. Mgr Salomon Lezoutié et de cinq autres chefs religieux, s’est rendu dans les mosquées afin de démontrer sa participation et sa sympathie envers les frères musulmans, condamnant de tels actes scandaleux. Les responsables de l’Eglise catholique ont adressé un appel fort à la population afin qu’elle respect les lieux sacrés de toute foi religieuse et ont adressé une prière à Dieu afin qu’Il inspire les leaders politiques afin qu’ils résolvent la crise ivoirienne, de nature strictement politique et non pas religieuse. (L.M.) (Agence Fides 05/03/2011)
« Hier, 4 mars, des échauffourées ont eu lieu après la prière à la mosquée centrale de Tripoli mais la ville est bien quadrillée », déclare à l’Agence Fides S.Exc. Mgr Giovanni Innocenzo Martinelli, Vicaire apostolique de Tripoli en Libye. « La situation est pour le moins incertaine et désormais tout est possible. De mon point de vue, l’embargo et les menaces internationales convaincront difficilement les autorités libyennes à céder. Je suis peut-être un idéaliste mais je crois encore à une possibilité de dialogue pour rechercher une porte de sortie. Je me rends compte du fait que ce n’est pas chose facile dans ce contexte parce que nous avons désormais dépassé la limite des violences ».
Mgr Martinelli décrit ainsi la situation de la communauté catholique : « Chaque vendredi, nous célébrons 3 ou 4 Messes en différentes langues : anglais, tagalog, coréen. Hier, par prudence, nous en avons célébré une seule, pour une centaine de fidèles, en majorité africains et philippins. Nous avons célébré la Messe afin de donner espoir à ces personnes qui sont contraintes à rester, surtout dans le cas des philippines qui travaillent dans les hôpitaux et sont vraiment très courageuses. De la Messe, elles acquièrent une nouvelle énergie pour continuer à faire leur devoir tout comme les africains, qui occupent des emplois manuels et sont très fidèles à l’Eglise ».
« Chaque jour, nous célébrons la Messe près l’un des centres où travaillent les sœurs de l’une des quatre Communautés religieuses actives à Tripoli. Nous célébrons la Messe également dans un centre sanitaire où travaillent des philippines qui ont des problèmes à se déplacer du fait du caractère serré de leurs horaires de travail » poursuit le Vicaire apostolique de Tripoli.
« Le Père Sandro, qui est chargé depuis longtemps de suivre les réfugiés érythréens, est parvenu à revenir à Tripoli d’une manière un peu rocambolesque avec un avion de ligne partant de Malte. Ainsi, nous procédons actuellement à l’enregistrement de ces personnes de manière à disposer de documents concrets à présenter aux organes compétents. Nous espérons que quelque pays pourra se charger de ces personnes » conclut Mgr Martinelli. (L.M.) (Agence Fides 05/03/2011)
"La chrétienté nous a laissé un magnifique héritage de civilisation. (...) Président de la République laïque, je peux dire cela".
"Cet héritage, c'est une chance, mais c'est d'abord un devoir, il nous oblige, nous devons le transmettre aux générations, et nous devons l'assumer sans complexe et sans fausse pudeur", a affirmé Nicolas Sarkozy dans son discours, peu après une visite privée de la cathédrale, en compagnie de l'évêque, Mgr Brincard. "Il n'y a aucune raison à ce que nous soyons les seuls dans le monde à ne pas assumer cet héritage qui n'oblige personne à partager la foi des milliers de pèlerins. Personne n'est prisonnier de l'histoire de son pays, mais il est toujours dangereux d'amputer sa mémoire, car l'ignorance de soi conduit rarement à l'estime de soi", a déclaré le président, tandis que 250 à 300 personnes manifestaient à l'extérieur contre "la politique de régression sociale du gouvernement". (ICI)
Découvrir la video du discours ICI