Elizabeth Montfort, ancien député européen et présidente de l’Alliance pour un nouveau féminisme européen, explique les conséquences dangereuses de la théorie du "Gender".
"Cette "véritable révolution anthropologique" risque de créer "de nouveaux droits arbitraires et déconnectés du bien commun et de la stabilité de notre communauté humaine".
Né aux Etats unis, et développé dans les années 1990, ce concept s’est imposé dans le vocabulaire international après la 4ème conférence mondiale sur les femmes organisée par l’ONU en 1995. Ce mouvement, théorisé par Judith Butler, devient aujourd’hui un "nouveau courant idéologique", portée par les féministes radicales, notamment lesbiennes.
Il succède à deux mouvements féministes, l’égalitarisme et le différentialisme qui avaient pour but d’obtenir l’égalité des droits par la loi. Le premier, voulant copier le modèle de l’homme pour contrer sa domination, tandis que le second, au contraire, exaltait la différence des sexes en revendiquant fièrement ce qui constitue la féminité.
A l’inverse, la théorie du "Gender" affirme que la distinction entre les deux sexes est culturelle et que cette construction sociale est irrémédiablement mise au service de la domination masculine et de l’aliénation de la femme.
Ainsi, pour Judith Butler, il faut déconstruire totalement le stéréotype des genres "homme–femme" imposé par la culture, en déconstruisant l’identité sexuelle même de l’individu. C’est à l’individu de se définir et de créer lui-même sa propre identité au delà même de sa nature biologique liberticide car non choisie.
Elle écrit, dans son livre Trouble dans le genre, pour un féminisme de la subversion, vouloir déstabiliser "l’hétérosexualité obligatoire" et supprimer le concept de "femme" : "les femmes ne seraient pas opprimées s’il n’existait pas". Il faut repenser, selon elle, l’organisation sociale en se basant sur l’orientation sexuelle et non sur son identité.
Elizabeth Montfort explique que cette déconstruction de la différence sexuelle a pour but final, de déconstruire la vie sociale familiale basée sur le mariage monogamique. Cette nouvelle conception du couple polymorphe aura pour conséquence l’évolution des techniques de reproduction asexuée (mère porteuse, utérus artificiel, AMP...)
"Il est urgent de réagir" explique-t-elle, soulignant que la révision proche des lois de bioéthiques est "une opportunité" pour les partisans du Gender."
Valeurs actuelles 03/02/11 sur genethique.org
"Les évêques catholiques de la République démocratique du Congo dénoncent l'exploitation illégale des ressources naturelles du pays. Ils ont organisé un Forum de trois jours, au Centre CEPAS à Kinshasa, afin de mieux lutter contre ce phénomène dévastateur. Une quarantaine de représentants de la société civile congolaise, de délégués de l'Eglise catholique venus des diocèses de toutes les provinces épiscopales de la RDC, ainsi que des experts des ministères congolais des Hydrocarbures et des Mines y ont participé." 
Déclarations de l'évêque de Bayonne, Mgr Aillet, à
Nous l’avons déjà signalé : mardi dernier, 1er févier 2011, un nouveau rapport sur la réforme de la législation sur les cultes et les organisations philosophiques non confessionnelle a été présenté par le Ministre de la Justice Stefaan De Clerck à la Commission de la Justice de la Chambre des Représentants.
Lire à ce sujet :
Dans son édition du 3 février 2011, le journal « La Croix » le rappelle à ses lecteurs et sans doute aussi aux instances ecclésiastiques : « trente ans après sa mort et alors que son dossier en béatification est désormais [ en fait, depuis 1996, ndlr ] à l’étude à Rome, Marthe Robin (1902-1981) la mystique de Châteauneuf-de-Galaure [ dans la Drôme, ndlr] inspiratrice des Foyers de charité, continue de susciter une dévotion impressionnante »
Nous relayons cet article paru dans LaLibre (MFC - 04/02/201) et nous faisons appel à votre générosité. 

Benoît XVI a reçu ce 3 février les dirigeants de la