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  • Inde : nouvelles attaques contre des lieux de culte chrétiens

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    Deux nouvelles attaques contre des lieux de culte chrétiens

    source : Eglises d'Asie

    Après la vive émotion suscitée par le viol en réunion d’une religieuse catholique septuagénaire le 13 mars dernier, la minorité chrétienne déplore deux nouveaux incidents. Vendredi et samedi 20 et 21 mars, des individus soupçonnés d’appartenir aux mouvements extrémistes hindous ont vandalisé deux églises catholiques. La première attaque a eu lieu à Jabalpur, au centre du pays, dans l’Etat du Madhya Pradesh. Dans la nuit de vendredi à samedi, un groupe d’hommes a pénétré dans l’enceinte qui abrite la cathédrale Saint Pierre-Saint Paul du diocèse catholique de rite latin. Une session d’étude la Bible y était organisée et quelque deux cents retraitants étaient logés dans les dortoirs de l’école Saint-Joseph, attenante à la cathédrale. Armés de bâtons, les assaillants ont semé la panique parmi les retraitants, volant l’argent qu’ils pouvaient trouver, avant de saccager la cour de la cathédrale ; les portes de celle-ci ont été endommagées.

    La deuxième attaque a visé une église de la communauté syro-malabare, l’une des trois composantes de la communauté catholique en Inde, dans la région de Bombay (Mumbai), au Maharashtra, Etat, qui comme le Madhya Pradesh, est contrôlé par le BJP (Parti du peuple indien, droite nationaliste hindoue). Samedi matin, trois hommes masqués circulant à moto ont jeté des pierres contre l’église Saint-George, à New Panvel, localité en plein essor située à proximité de la métropole de Bombay. Les dégâts sont légers mais la statue du saint patron du lieu de culte a été endommagée.

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  • Une Journée des Missionnaires martyrs en l'honneur des 1062 missionnaires tués dans le monde entre 1980 et 2014

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    (fides.org) 1.062 Missionnaires tués de par le monde entre 1980 et 2014 à commémorer durant la Journée des Missionnaires martyrs

    Le 24 mars sera célébrée la « Journée de prière et de jeûne en mémoire des Missionnaires martyrs » promue par le Mouvement juvénile des Œuvres pontificales missionnaires, au jour anniversaire de l’assassinat de S.Exc Mgr Oscar Arnulfo Romero, Archevêque de San Salvador , qui sera béatifié le 23 mai prochain. L’initiative entend commémorer, par la prière et le jeûne, tous les missionnaires tués de par le monde et les opérateurs pastoraux qui ont versé leur sang pour rendre témoignage à l’Evangile .

    Selon les données en possession de l’Agence Fides, au cours de la décennie 1980-1989, 115 missionnaires ont perdu la vie de manière violente. Le récapitulatif des années 1990-2000 présente un total de 604 missionnaires tués. Le nombre est sensiblement plus élevé qu’au cours de la décennie précédente surtout suite au génocide rwandais , qui a fait au moins 248 victimes parmi le personnel ecclésiastique.Au cours de la période 2001-2014, le total des opérateurs pastoraux tués a été de 343. En 2014, ont été tués 26 opérateurs pastoraux, à savoir 17 prêtres, 1 religieux non prêtre, 6 religieuses, 1 séminariste et 1 laïc. Ces chiffres doivent cependant être pris en considération par défaut attendus qu’ils se réfèrent exclusivement aux cas certains et connus.

  • L'E.I. détruit un monastère du IVe siècle

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    D'Aleteia.org (Sylvain Dorient) :

    topic.jpgIrak : Un monastère du IVe siècle détruit par Daesh

    Le monastère de Mar Behnam vient d'être dynamité par le pseudo État islamique. Situé au sud-est de la ville de Mossoul, il était contrôlé par les djihadistes depuis l’été 2014.

    Cette nouvelle destruction est une fois de plus revendiquée par les djihadistes eux-mêmes, qui affichent fièrement leurs pillages et leurs profanations sur les réseaux sociaux. Le monastère de Mar Behnam était l’une des plus anciennes structures rappelant le passé chrétien de l’actuel Irak. Parallèlement, les combattants du soi-disant État islamique (EI) se sont vantés d’avoir « débarrassé » une église et un cimetière de Mossoul de tous les signes « inclinant à l’idolâtrie ». Les croix ont été remplacées par le drapeau noir et les statues et images saintes ont été systématiquement vandalisées.

    Un bâtiment édifié en 372

    Le monastère avait été construit en l’honneur de saint Behnam et de sa sœur, assassinés : le responsable de ce double meurtre serait leur propre père, le roi assyrien Sennacherib II, qui n’aurait pas supporté que ses enfants se soient convertis au christianisme. Pris de remords, il aurait posé lui-même les fondations du monastère en 372. Restauré en 1986, le monastère était visité par des milliers de chrétiens et de musulmans avant sa prise par l’EI en juillet 2014. Les moines ont été contraints de fuir au Kurdistan rapporte le père Charbel Issa, responsable du monastère. Les nouveaux occupants de la place se sont d’abord contentés d’abattre les croix et de brûler des manuscrits avant le dynamitage, survenu probablement début mars 2015.

    Pure propagande

    Cette nouvelle destruction, qui survient des mois après la prise de l’édifice, indique que l’organisation terroriste poursuit son but : éliminer toute trace de la présence chrétienne en Irak. Elle vise aussi à détourner l’attention des revers militaires que subissent en ce moment les partisans de l’organisation islamiste, qui ont cessé de gagner du terrain, et reculent même face à l’armée irakienne appuyée par les milices chiites, notamment dans Tikrit et sa région. Plusieurs charniers contenant les corps de soldats irakiens assassinés par les djihadistes ont été redécouverts à la faveur de ces contre-offensives, relève Shafaq News, alimentant le désir de revanche des chiites irakiens contre leurs compatriotes sunnites.

    Cyber-guerre

    Faute de conquérir de nouveaux terrains, l’autoproclamé « Califat » poursuit le djihad sur Internet. Ses hackeurs ont récemment dévoilé l’identité de 100 soldats américains, accompagnant ces informations d’une injonction au meurtre sans équivoque : « Tuez-les dans leur propre pays, décapitez-les dans leurs maisons, poignardez-les dans la rue » (Aleteia).

  • Funérailles : un évêque insiste sur la place du prêtre au centre des célébrations

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    Funérailles : les orientations de Mgr Moutel (source : Riposte catholique)

    Le 20 février, Mgr Denis Moutel, évêque de Saint-Brieuc, a publié de nouvelles orientations diocésaines sur les funérailles. Elles sont en ligne depuis le 10 mars sur le site internet du diocèse. Il rappelle la place - la première - que tient le prêtre, souvent mis à l’écart de ces célébrations, et l’importance de la messe, qui ne doit pas être systématiquement rendue impossible.

    « 1) La proposition de la foi

    L’Eglise répond à une demande humaine profonde. Elle ne saurait être un simple prestataire de service. Nous avons à entendre les demandes des familles mais pas au point de tout accepter. En effet, en célébrant les funérailles, l’Eglise annonce le mystère pascal du Christ et témoigne de la foi en la résurrection. Les funérailles et toute la pastorale qui les entoure sont un lieu privilégié de la proposition de la foi. Je vous invite donc à veiller à ce que les funérailles que nous célébrons soient chrétiennes, que le Christ mort et ressuscité y soit célébré, que la Parole de Dieu y soit proclamée, que l’espérance chrétienne soit annoncée et que tous les rites prévus par le Rituel soient mis en œuvre. A ne pas le faire, nous trahirions notre mission et nous provoquerions de la déception, tant chez les familles qui demandent les rites de l’Eglise que parmi les participants.

    2) La place du ministère ordonné

    Il arrive encore que la place des ministres ordonnés (prêtres et diacres) soit mise en question, dans la célébration des funérailles, sous prétexte d’égalité. C’est oublier que les ministres ordonnés signifient et transmettent le don du Christ mort et ressuscité. Par ailleurs, c’est l’Eglise qui célèbre les funérailles, l’Eglise dans toutes ses composantes. Il nous faut donc envisager la place des fidèles laïcs et des ministres ordonnés sans exclure les uns ou les autres. Dans toute célébration liturgique, la place du ministre ordonné est toujours première ; cela ne veut pas dire qu’elle soit exclusive.

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  • Belgique : avorter au-delà de douze semaines ?

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    Belgique: les centres de Planning Familial veulent une extension du délai légal d’avortement au-delà de douze semaines (source)foetus 15semaines.JPG

    (ci-contre : un foetus de 15 semaines)

    En Belgique, les centres pratiquant l’avortement, souhaitent un renouvellement de la loi en la matière, selon une chaîne de télévision flamande. Ils demandent notamment une extension du délai légal d’avortement au-delà de douze semaines. Actuellement, les femmes désireuses d’avorter au-delà de trois mois de grossesse sont envoyées aux Pays-Bas. La Belgique fuit ainsi « les responsabilités« , selon les centres. « Il n’est pas normal que la Belgique laisse les Pays-Bas gérer cette problématique« , indique le docteur Anne Verougstraete, du SJERP (planning familial de la VUB). Les centres du pays se plaignent également du fait que les statistiques ne sont pas bien tenues à jour, car aucun organisme scientifique ne chapeaute l’avortement. Une commission a bien été mise en place, mais elle semble dans son dernier souffle depuis un an et demi. « Les membres de cette commission sont de bonne volonté, mais il manque de personnes compétentes en termes de recherche scientifique« , ajoute le docteur.

    Anne Verougstraete propose donc, au nom des centres pratiquant l’avortement en Belgique, la création d’un organisme scientifique qui prendrait en charge les statistiques sur l’avortement, sur base desquels les politiques pourraient éventuellement ajuster la loi. La loi dépénalisant l’avortement aura 25 ans le 3 avril. A cette occasion, les différents centres du pays remettront leurs propositions à la ministre de la Santé Maggie De Block.