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  • Peggy et Kelly se sont mariées, avec la bénédiction du prêtre

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    Lu sur Het Nieuwsblad, 29 mai, p. 13 :

    Peggy et Kelly se sont mariées, avec la bénédiction du prêtre (comme couple de lesbiennes, elles ne peuvent pas à proprement parler se marier à l'église). Mais elles se considèrent unies jusqu'à la mort et elles ont la foi. Donc, le prêtre Maarten Pijnacker de Berlare près de Dendermonde a aidé Peggy Baeyens (46) et Kelly Bockstale (35) à trouver une échappatoire. Les femmes amoureuses se sont donc échangé leur consentement dans son église. Devant l'autel, avec des anneaux et un baiser. « Cela a pu se faire parce que c'était une action de grâce, pas un vrai mariage à l'église. » explique Pijnacker. « C'est une action de grâce. Le couple remercie Dieu parce qu'elles se sont trouvées, et lui demande sa bénédiction. Qu'est-ce que vous pouvez avoir contre cela? » ... Il y a déjà quelques prêtres en Flandre qui ont laisser s'organiser une 'célébration de l'amitié' dans leur paroisse. « Combien de fois est-ce arrivé, je ne sais pas exactement », dit Rik Beckers (69), coordinateur de l'association spirituelle holebi "Holebipastores" et lui-même prêtre ouvertement gay. « Il n'y a pas de chiffres précis publiés à ce sujet. Mais il existe par exemple la brochure « Puis-je vous promettre un jardin de roses », spécialement conçue pour les personnes qui veulent consacrer leur amour. En général, ce type de célébrations s'organise en privé, mais cela n'implique pas pour moi que ce soit la meilleure preuve que les homosexuels soient d'une quelconque manière en contradiction avec la foi.»

  • Le départ de Jésus, le vide qu’il creuse au milieu de ses disciples sont l’espace d’ouverture pour que toutes les nations soient atteintes par l’évangile

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    De zenit.org (A.B.) :

    La «présence active de Jésus tous les jours jusqu’à la fin du monde», homélie du card. Vingt-Trois

    L’archevêque a présidé la messe de l’Ascension, jeudi 25 mai 2017 à Paris (15e) à l’occasion de la bénédiction de la chapelle et de la dédicace de l’autel de la Maternité Sainte-Félicité, des Petites sœurs de Maternités catholiques.

    Puis le cardinal Vingt-Trois a souligné la mission de l’Eglise : « La réalité de la présence du Christ ressuscité au monde, c’est nous, nous qui constituons son Église qu’il a instituée comme sacrement de sa présence, c’est-à-dire comme un signe visible, humain, intelligible humainement, de la réalité de la présence du Christ à l’histoire des hommes. C’est pourquoi la vie de l’Église dans le monde, pas simplement dans notre petite communauté ou dans notre petite région, mais la vie de l’Église dans le monde entier est un signe de la présence du Christ à l’humanité. »

    Le cardinal Vingt-Trois souligne aussi l’importance de la présence sacramentelle du Christ : « La présence sacramentelle eucharistique du Christ est le signe capital de cette présence active de Jésus tous les jours jusqu’à la fin du monde. »

    Voici le texte complet de cette homélie publiée sur le site de l’Eglise à Paris.

    AB

    Homélie du card. Vingt-Trois

    Frères et Sœurs,

    Dans l’évangile de saint Jean, Jésus dit à ses disciples : « Il est bon pour vous que je parte ». Nous comprenons que pour eux, ce départ du Christ n’est pas forcément une nouvelle heureuse. Ils étaient accoutumés à vivre avec lui, à le voir au milieu d’eux, à le toucher, à partager ses repas, bref à entretenir une relation humaine, normale avec lui. Et voilà qu’en les quittant, Jésus laisse un vide au milieu d’eux.

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  • Fabriquer un bébé pour un autre, c’est se hasarder à générer chez ce petit de la souffrance et de la pathologie relationnelle

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    Une opinion d'Anne Schaub, psychothérapeute, publiée sur le site de LaLibre.be :
     
    L’enfant, le grand oublié

    Je veux dénoncer les écorchures imposées à l’enfant dans la gestation pour autrui. Fabriquer un bébé pour un autre, c’est se hasarder à générer chez ce petit de la souffrance et de la pathologie relationnelle.

    Dans le débat sur les mères porteuses, je suis frappée qu’un intervenant est systématiquement oublié : l’enfant. Dans la gestation pour autrui (GPA), il s’agit apparemment d’une simple affaire de désir d’enfant, de générosité, de solidarité entre couples et entre femmes… et aussi d’argent. Que dire, que penser du développement in utero du petit être humain embryon dans le ventre d’une mère porteuse ? Que ressent ce petit enfant qui est remis/vendu à la naissance aux parents d’intention qui ont soit fourni eux-mêmes les gamètes, soit ont fait appel à un ou des donneurs externes ? Sur base des acquis en sciences humaines et en neurosciences, que peut-on présumer comme effets durables sur l’enfant ainsi projeté dans la vie ?

    Le terreau de base

    Il me semble essentiel de considérer les enjeux majeurs que représentent pour l’enfant à naître les circonstances de conception, de gestation et de naissance. De nombreuses démonstrations issues des neurosciences mettent en lumière l’importance biopsychologique et cognitive de cette période prénatale pour l’enfant. Ces étapes de vie représentent le terreau de base dans lequel seront ensemencées les premières expériences sensorielles, relationnelles et émotionnelles inconscientes, à connotation soit d’unité, de tendresse, de joie et de sérénité, soit de distance ou de confusion affective; voire, de stress extrême entre autres, lié à l’angoisse de séparation.

    Faciliter ou organiser une maternité/parentalité éclatée de la conception à la naissance charge l’enfant d’un bagage psycho-affectif empreint de ruptures et le marque d’une filiation brouillée.

    Hormis les circonstances de conception d’un enfant, déjà influentes sur son devenir, si celui-ci est séparé de sa mère de naissance même durant quelques heures, il est touché en plein cœur dans son besoin de continuité, de stabilité et de sécurité de base. Comme cela s’est produit pour Amélie, 6 ans. Son petit cœur restait écorché et à vif suite à une césarienne et une séparation de naissance de quelques heures. C’est comme si ses grosses colères répétitives à chaque contrariété cachaient un cri tragique répétitif : "Maman, pourquoi m’as-tu abandonnée ? J’ai encore souvent si peur ! Sans toi, je crois mourir !" (1) En effet, toute situation qui impose au nouveau-né, même involontairement, la séparation avec la mère qui l’a porté neuf mois, entraîne chez lui selon le contexte et à des degrés divers, une blessure d’abandon qui peut aller jusqu’à une angoisse de mort. Le bébé il est vrai, se "sent" exister à partir de la présence en qualité et en quantité de sa mère, qu’il connaît de tous ses sens déjà depuis plusieurs mois et à laquelle il s’est attaché !

    Le réflexe de l’attachement

    Si une femme, une mère, quelle qu’en soit la raison, peut décider de ne pas s’attacher au bébé qu’elle attend, l’enfant lui, ne le peut pas. Le processus qui crée ce lien d’attachement du bébé vers la mère, relève d’un "réflexe" programmé de survie. Il s’agit bien d’un mécanisme biophysiologique et psychologique, incontournable et incontestable. Aucun contrat entre des parents d’intention et une mère porteuse, aucune pensée d’adulte qui désire de tout son cœur l’enfant attendu à distance, n’a le pouvoir de diminuer ou d’effacer cette expérience humaine d’attachement gestationnel qui se tisse tout en finesse et en subtilité chez le fœtus, et s’avère fondamentale pour son devenir. Qui, un jour ou l’autre, ne revient pas à ces fondements-là, pour mieux se comprendre ?

    Le procédé procréatif propre à la GPA, expose de facto le jeune enfant à une dissociation entre la dimension génétique, corporelle et éducative. Pour la plupart des psychologues et pédopsychiatres, il s’agit bien d’un contexte d’origine susceptible d’entraîner chez celui-ci un bouleversement sensoriel et intrapsychique, au risque d’altérer la fondation de son identité.

    Des chercheurs ont filmé des nouveau-nés et ont observé par exemple que le nourrisson ensommeillé s’agite lorsqu’on place tout près de son visage un coton imprégné de l’odeur d’une femme qui lui est étrangère et par contre, s’apaise et se rendort rapidement quand il reconnaît l’odeur de sa maman (1). Ces tout-petits attestent de leur compétence à discriminer qui est leur mère (odeur, voix, toucher, intuition profonde) et qui ne l’est pas. Nul ne peut les tromper et toute expérience de rupture maternelle aussi précoce qu’une séparation de naissance, porte atteinte à leur sentiment de sécurité de base et à leur intégrité existentielle.

    La rupture volontaire

    Autre sujet à discussion, quant au rapprochement à faire ou non avec l’adoption (1). L’histoire de Julio, 48 ans, est à ce titre éloquente : il doit fréquemment composer avec les grosses colères de son fils de 12 ans. Il se souvient des siennes au même âge et de son opposition permanente à ses parents d’adoption sur qui il rejetait systématiquement la cause du moindre mal-être. Aujourd’hui il se sent apaisé et partage une belle complicité avec eux. Un travail psychologique lui a permis de mieux conscientiser combien à l’époque il rejetait à tort, sur ses parents d’adoption, sa révolte de fond liée à une permanente angoisse de séparation. Il a petit à petit conscientisé que ceux-ci, qui n’y étaient pour rien, avaient au contraire cherché par l’adoption à l’entourer de ce qu’il avait perdu par les aléas de la vie.

    Ainsi, la blessure la plus profonde que l’enfant issu de GPA aura sans doute à résoudre et qui n’existe pas chez l’enfant adopté, c’est de réaliser que ce sont ses parents qui ont eux-mêmes créé la situation de rupture avec la mère de naissance. Ce conflit intrapsychique est susceptible de sourdre en lui toute une vie, avec des questionnements identitaires et existentiels. Dans le débat autour de la GPA, il est essentiel de remettre le petit enfant au cœur du débat. Tout nouveau-né n’est-il pas un "petit sans voix" ? Sortons l’enfant de l’ombre, en vue de dénoncer les écorchures potentielles de base qui lui sont imposées dans la GPA ! Car "fabriquer" un enfant pour autrui, c’est se hasarder à générer de la souffrance et de la pathologie relationnelle chez l’enfant concerné.

    (1) Extrait du livre "Un cri secret d’enfant… Attachement mère-enfant, mémoires précoces, séparation, abandon", Ed. Les acteurs du savoir, Anne Schaub (Préface du professeur Marcel Frydman).

     
  • 15 millions d'euros pour le dépistage prénatal non invasif de la trisomie 21

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    Empêcher les enfants trisomiques de venir au monde, une priorité du gouvernement belge :

    LA BELGIQUE DÉBLOQUE 15 MILLIONS D’EUROS POUR LE DÉPISTAGE PRÉNATAL NON INVASIF DE LA TRISOMIE 21

      

    La Belgique remboursera presque intégralement le dépistage prénatal non invasif de la trisomie 21 (DPNI) à partir du 1er juillet. Les femmes enceintes devront compléter à hauteur de 8,68€ maximum, alors que le test coûte 290€ depuis décembre dernier (cf. Belgique : le prix du DPNI revu à la baisse). La ministre de la santé publique Maggie de Block a prévu un budget de 15 millions d’euros pour cette mesure, « qui rendra possible le remboursement de 100 000 tests par an ».  La mesure doit encore être confirmée par le Comité de l’assurance soins de santé ce lundi.

    Note Gènéthique :

  • Un site consacré au centième anniversaire des apparitions de Fatima

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    http://www.enfantsdefatima.org/

  • La France à l'heure du grand "Chamboule tout"

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    De Patrice Buffotot sur le site de France Catholique :

    Le « Chamboule tout » politique français : Une manipulation « machiavélique » ?

    En quelques mois, nous assistons à une « recomposition du paysage politique français », véritable bain de jouvence aux dires des médias, qui devrait résoudre tous les problèmes du pays. Cette « recomposition » est en réalité comme l’explique Jacques Rollet, plus une « décomposition » [1] du milieu politique dont la conséquence sera de désorienter un peu plus les électeurs.

    Une vaste opération de décomposition

    En effet, cette vaste opération de décomposition où des politiques de droite comme de gauche trahissent respectivement leur famille politique et surtout leurs électeurs, provoque une perte des repères des électeurs qui sont ainsi plus facilement manipulables. Il est évident que les médias apportent un soutien actif à cette décomposition. Elles arrivent à présenter le « Chamboule tout » pour les législatives de juin 2017 comme une « recomposition », c’est-à-dire comme une évolution positive, afin d’inciter l’électeur perdu, à voter pour cette nouvelle formation centriste en cours d’élaboration qui va de la gauche à la droite, cassant toutes les filiations idéologiques avec les anciennes forces politiques quelles soient socialistes, démocrates-chrétiennes, gaullistes et conservatrices. Le ralliement ne repose plus que sur l’opportunisme. Si cette formation obtient la majorité, il y aura la constitution d’un « grand centre » et l’opposition sera constituée de deux partis extrémistes, à l’extrême gauche et à l’extrême droite qui serviront de partis repoussoirs. Cette configuration politique est dangereuse à plus d’un titre pour l’avenir du pays.

    En effet le clivage gauche/droite, qui a structuré la vie politique française depuis plus d’un siècle, est présenté comme obsolète. On nous explique en effet que de nouveaux clivages, comme ceux de nomades/ sédentaires, de mondial/local, de pro-européens (ouverture) et souverainistes (fermeture) sont plus opérationnels et pertinents. L’intérêt de cette démarche est de briser les repères des électeurs, de brouiller les pistes et ainsi de les déboussoler au point, comme l’exprime bien l’expression populaire, de ne plus « savoir à quels saints se vouer ».

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  • Le Ramadan : un "carême musulman" ?

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    Le Ramadan a commencé le 26 mai et s'achèvera le 24 juin. Mais de quoi s'agit-il vraiment ?

    D'Annie Laurent ("Petites feuilles vertes" n°9) :

    Le Carême et le Ramadan :

    L’homme étant âme et corps, l’âme a besoin des actes et des attitudes du corps pour s’engager. Cette réalité se vérifie notamment dans le sens à donner au jeûne que pratiquent chrétiens et musulmans. De profondes différences existent pourtant à ce sujet entre le Carême et le Ramadan, aussi bien quant à la forme des observances religieuses qui y sont requises que quant à la signification spirituelle de ces périodes.

    Dans l’Islam, le culte comporte cinq prescriptions que l’on appelle « piliers » : la profession de foi (chahâda), la prière rituelle (salât), l’aumône légale (zakat), le jeûne du Ramadan (sawm) et le pèlerinage à La Mecque (hajj).

    Le sens du mot « Ramadan »

    « Ramadan », mot dont l’étymologie évoque la chaleur brûlante, est le nom d’un mois sacré, le neuvième de l’année lunaire musulmane, durant lequel « le Coran fut descendu, comme guidance pour les hommes » (Coran 2, 185).

    Un jeûne obligatoire

    Pour le Coran, la prescription du jeûne durant le mois de Ramadan émane de Dieu Lui-même qui énonce aussi deux cas d’exemption, les voyageurs et les malades, quitte à eux de rattraper les jours perdus (2, 183-185). La tradition a étendu ces dispenses aux femmes enceintes (astreintes elles aussi au « rattrapage ») et aux enfants jusqu’à leur puberté.

    Les règles du jeûne

    Le Dieu du Coran précise les modalités de ce jeûne : « Mangez et buvez jusqu’à ce que se distingue pour vous le fil blanc du fil noir, à l’aube. Ensuite, faites jeûne complet jusqu’à la nuit » (Coran 2, 187). Il s’agit, du lever au coucher du soleil, de s’abstenir de toute consommation de nourriture et de boisson, y compris de la moindre goutte d’eau, de tabac et de relations sexuelles, sous peine de « rupture illicite du jeûne ». Même le fait d’avaler la salive est interdit. Dans certains pays musulmans, pendant le Ramadan, les dentistes ne travaillent que la nuit, afin d’éviter ce risque à leurs patients. Les cafés et restaurants sont fermés pendant la journée.

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