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  • France : mobilisation contre les injustices de la dérégulation éthique

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    Alliance VITA constate que le projet de loi bioéthique présenté au Conseil des ministres consacre un effondrement presque complet des digues éthiques que prétendaient poser les précédentes lois, ouvrant la voie à de nouvelles injustices.

    1/ L’abandon du critère d’infertilité médicale pour accéder aux techniques de PMA fait de l’enfant une prestation de service, au prix de trois injustices qui concernent tous les citoyens.

    • Les enfants ainsi conçus, privés de leur père et de la moitié de leur histoire généalogique, se verront imposer des généalogies absurdes alors que la grande majorité des Français (91%) considère le rôle du père comme essentiel pour un enfant.
    • La médecine et l’argent des prélèvements sociaux seront détournés au profit de personnes qui ne souffrent d’aucune pathologie ; c’est un enjeu qui concerne tous les Français alors que l’Etat dérembourse des médicaments et qu’un Français sur trois renonce à se soigner pour des raisons 0financières.
    • La procréation et les produits du corps humain seront livrés aux laboratoires en quête de profits ; l’auto-congélation ovocytaire de convenance pour procréer plus tard par PMA est un des grands scandales de cette loi avec en ligne de mire la mise en place de stocks d’ovocytes qui viendront alimenter les fausses espérances de grossesses tardives.
    • Quoi qu’absente du projet de loi, la GPA qui instrumentalise le corps de la femme est déjà revendiquée comme suite logique du « droit à l’enfant » ouvert par une PMA sans infertilité médicale.

    2/ L’embryon humain perd ses dernières protections.

    • Il pourra être cultivé et faire l’objet de recherche sur simple déclaration préalable jusqu’à 14 jours.
    • Deux interdits seront levés : la création des embryons transgéniques(par CRISPR-Cas9) pouvant aboutir à la naissance de bébé OGM pourtant tant décrié internationalement et par la France ; et la création d’embryons chimère (mélangeant homme-animal) ; c’est l’intégrité de l’espèce humaine qui est menacée.
    • Sous prétexte de levée d’anonymat du don de gamètes, des milliers d’embryons destinés à être donnés anonymement à des couples infertiles sont voués à être détruits purement et simplement dans l’année qui vient mettant en évidence l’impasse de cette pratique.
    • La porte ouverte à la fabrication de gamètes artificiels nous fait basculer dans des perspectives ubuesques d’une fabrication d’enfants totalement artificialisée.

    3/ L’être humain fait l’objet de pratiques de plus en plus eugénistes.

    • Avec de nouveaux critères de sélection génétique et d’exclusion, les apprentis sorciers de la procréation peuvent intensifier le tri des embryons.
    • En se dispensant d’en informer les parents, l’IMG pour les mineures, sans condition de délais, se banalise.
    • Le fantasme du bébé à la carte et zéro défaut se profile.
    • Les couples subiront encore plus de pression anxiogène imposant un enfant « normé ».

    Pour Tugdual Derville, délégué général d’Alliance VITA :

    « Avec ce texte, et après des Etats Généraux alibi, dont on n’a aucunement tenu compte, c’est l’ensemble du dispositif bioéthique français qui basculerait dans la dérégulation. L’encadrement de la PMA et celui de la recherche sur l’embryon posé par les précédentes lois bioéthiques volerait en éclat. Les Français doivent savoir que ce travail de démolition éthique, guidé par une idéologie libertaire et scientiste, conduit à un bouleversement qui affecte tous les Français : l’enfant devient un produit hors-sol, fabriqué selon des normes étatiques. La France a jusqu’ici résisté à la marchandisation du corps ; elle serait précipitée dans le marché mondialisé de la procréation, avec la perspective d’une importation massive de sperme pour faire face à ces nouvelles demandes et, aussi, la mainmise grandissante de la bio-médecine et de l’Etat sur le corps des femmes… Même les CECOS s’en inquiètent. Un tel détournement de la médecine et de l’argent des contribuables n’est en rien justifié. Le président de la République prend la responsabilité de générer le vaste mouvement de résistance qui s’impose pour dénoncer ces injustices et défendre la vie et la dignité des plus fragiles. Nous intensifions donc notre mobilisation à destination des parlementaires et des citoyens, et nous appelons à la manifestation unitaire qui se déroulera le dimanche 6 octobre à Paris sous le label Marchons enfants !  »

  • Se méfier du politiquement correct

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    Du site "Ecologie humaine" :

    MÉFIONS-NOUS DU POLITIQUEMENT CORRECT

    Pierre-Yves Gomez, co-fondateur du Courant pour une écologie humaine, nous invite à prendre de la distance vis-à-vis du politiquement correct qui réprime nos libertés d’opinion.

    "Les codes de déontologie, d’éthique ou les chartes de bonnes pratiques se sont multipliés dans les entreprises pour prescrire les sujets et les attitudes acceptables."

    « En mars 2019, une représentation des Suppliantes, d’Eschyle, avait été annulée sous prétexte que les masques utilisés par des acteurs pouvaient être interprétés comme des grimages racistes. Avant la remise d’une Palme d’or d’honneur pour sa carrière, Alain Delon a fait l’objet d’une pétition l’admonestant pour des propos privés considérés comme incorrects. Quelques jours plus tard, une polémique est née sur le port d’un brassard évoquant la journée mondiale contre l’homophobie et qui ne fut pas affiché par quelques capitaines lors des matchs de la 37ème journée de Ligue 1 de football.

    Ces exemples français montrent combien le monde des arts et du spectacle est l’objet d’une normalisation croissante des comportements considérés comme bienséants. Cette normalisation exclut les discours jugés non convenables et elle exige que l’on manifeste une adhésion aux principes éthiques définis comme corrects.

    L’opinion publique est mobilisée comme juge suprême de la conformité ou de la déviance. Des combats légitimes ont permis ainsi de faire progresser la justice ou la tolérance, mais ce mouvement conduit aussi à une aseptisation de l’art et du spectacle, comme l’a montré récemment Isabelle Barbéris (L’Art du politiquement correct, PUF, 2019). Il mène à un nouvel académisme officiel, avec ses discours obligés et ses thèmes imposés et, finalement, à une homogénéisation des points de vue, fussent-ils critiques.

    L’entreprise n’échappe plus à un tel phénomène, parce qu’elle est un acteur important dans le champ public, soumis au contrôle par les normes et par l’opinion. Les politiques de responsabilité sociale de l’entreprise (RSE) ont été l’un des moyens d’y répercuter les thèmes sociétaux du moment et de mettre en œuvre les règles pour s’y conformer. Les codes de déontologie, d’éthique ou les chartes de bonnes pratiques se sont multipliés pour prescrire les sujets et les attitudes acceptables.

    On constate le même effet qu’ailleurs : des progrès évidents pour abroger des pratiques injustes mais aussi une concentration sur certains thèmes à l’exclusion d’autres et une aseptisation des discours éthiques, qui ne sont pas toujours en cohérence avec la réalité vécue dans l’entreprise. Comme dans le domaine de l’art, les éléments de langage sont automatisés et on donne des gages de vertu en cochant des cases (box ticking) correspondant aux normes socialement imposées.

    Ces constats suggèrent que les exigences éthiques envers l’entreprise suivent une évolution en trois temps : un effet perturbant mais positif d’abord, lorsque l’entreprise est sommée de modifier des pratiques intolérables. C’est le temps du combat ; puis se met en place une normalisation des règles de la « bonne » conduite. C’est le temps de la conformité ; enfin, le politiquement correct étouffe l’authenticité et conduit à de nouvelles intolérances. C’est l’étape du conformisme. Les acteurs de la RSE doivent être conscients de ce cycle s’ils ne veulent pas être réduits au rôle de bureaucrates de la bonne conscience. »

  • Belgique: la loi sur l’euthanasie ouvre à toutes les dérives

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    Une tribune de Priscille Kulczyk sur le site du Figaro Vox :

    Belgique: «La loi sur l’euthanasie ouvre à toutes les dérives»

     

    FIGAROVOX/TRIBUNE - La CEDH a accepté de se prononcer sur la requête introduite par un homme dont la mère a été euthanasiée sans que lui, ni sa sœur, n’en soient informés. Priscille Kulczyk, chercheur au Centre européen pour le droit et la justice, s’inquiète des dérives de cette pratique en Belgique.


    Priscille Kulczyk est chercheur associé au Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ) qui a été autorisé par la CEDH à déposer des observations écrites dans cette affaire.


    Victime de ce qui n’est rien de moins qu’une euthanasie par privation d’eau et de nourriture en raison de son lourd handicap, Vincent Lambert n’avait pas encore fermé les yeux que déjà les partisans de l’euthanasie se prenaient à rêver d’une légalisation de cette pratique en France, tout en vantant les mérites des lois belges relatives à la fin de vie. Pourtant ces dernières, et particulièrement la loi relative à l’euthanasie, laissent la porte largement ouverte à de graves dérives. C’est précisément sur de telles dérives que la CEDH est saisie pour la première fois dans une affaire Mortier c. Belgique.

    La Cour s’est jusqu’à présent prononcée à propos de personnes réclamant un droit au suicide assisté (Pretty c. Royaume-Uni en 2002, Haas c. Suisse en 2011, Koch c. Allemagne en 2012, Gross c. Suisse en 2014). Elle a aussi validé «l’euthanasie déguisée» par arrêt de soins de patients handicapés tels que Charlie Gard et Vincent Lambert (Lambert et. a. c. France en 2015, Gard et. a. c. Royaume-Uni en 2017). Avec l’affaire Mortier, c’est donc la première fois que la Cour doit se prononcer pour évaluer un cas d’euthanasie déjà réalisée.

    Il est difficile d’encadrer l’euthanasie et les abus et dérives graves qui en découlent.

    Rappelons-en les faits. Madame Godelieve De Troyer, atteinte de dépression chronique pendant plus de 20 ans, a été euthanasiée en 2012 sans que ses enfants ne soient avertis, ceux-ci ayant été informés le lendemain du décès. Son fils, Tom Mortier, se plaint devant la Cour du manquement de l’État belge à son obligation de protéger la vie de sa mère au motif que la législation belge n’aurait pas été respectée et qu’il n’y a pas eu d’enquête effective sur ces faits qu’il a pourtant dénoncés à la justice. Il dénonce notamment le manque d’indépendance de la Commission fédérale de contrôle et d’évaluation de l’euthanasie (CFCEE) chargée de contrôler a posteriori la légalité des euthanasies. Il reproche en particulier le fait que le médecin qui a euthanasié sa mère est lui-même le président de cette Commission de contrôle ainsi que de l’association LevensEinde InformatieForum (LEIF) qui milite en faveur de l’euthanasie. Or, sa mère a versé 2 500 € à cette association peu de temps avant son euthanasie.

    Une loi sur l’euthanasie inadaptée à la souffrance psychique

    Cette affaire illustre parfaitement la difficulté d’encadrer cette pratique et les abus et dérives graves qui en découlent. Elle n’est d’ailleurs pas un cas d’école car les médias relatent régulièrement des euthanasies controversées en Belgique ou en Suisse. Et nombreux sont ceux qui dénoncent le laxisme avec lequel la loi du 28 mai 2002 relative à l’euthanasie a été mise en œuvre.

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  • Pakistan : le curé de la paroisse de Pansara lance un appel à la solidarité afin de l’aider à libérer des esclaves

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    Du site de l'Homme Nouveau :

    Il libère les chrétiens esclaves au Pakistan

    Rédigé par Odon de Cacqueray suite à un entretien avec le père Emmanuel Parvez le 

    Il libère les chrétiens esclaves au Pakistan

    Au Pakistan, l’esclavage existe encore. De nombreux pauvres pakistanais, n’ayant pas les moyens de se loger, sont au service de propriétaires terriens qui les exploitent contre un salaire de misère et un abri. Face à cette réalité qui touche bon nombre de chrétiens, le père Parvez curé de la paroisse de Pansara, a lancé un appel à la solidarité afin de l’aider à libérer ces esclaves et leur fournir un toit. L’association Sos Chrétiens d’Orient  a répondu présent et aide depuis le mois de janvier 2017. Ils ont permis la construction de deux églises, l'acquisition d'un terrain afin de réaliser un villages pour les chrétiens et les sortir d'une situation de dépendance (esclavagisme économique). Ils ont également financé 25 maisons à Karachi et Faisalabad ainsi qu'un centre éducatif pour la jeunesse. Le père Parvez étant de passage à Paris, nous avons fait un point avec lui sur la situation du Pakistan et des chrétiens sur place. 

    Père Parvez, vous êtes prêtre au Pakistan, vous êtes déjà venu deux ans auparavant en France. Quelle est la situation actuellement dans votre pays ? 

    Le Pakistan a un nouveau gouvernement qui goûte au pouvoir pour la première fois. Notre Premier ministre, Imran Khan, qui est un ancien joueur de cricket international, semble être vraiment honnête. Il veut renforcer le Pakistan, en éliminant beaucoup de problèmes comme la corruption. La corruption est ce qui a envoyé notre précédent président et son Premier ministre en prison. 

    Ce nouveau gouvernement essaye de créer un Pakistan maître de son territoire. Il veut faire payer l’impôt à beaucoup de ceux qui n’en ont jamais payé. À cause de cette imposition, beaucoup de Pakistanais ne l’aiment pas. L’inflation a augmenté la crise du Pakistan, la valeur de notre devise est en baisse. Tout devient très cher, spécialement le pétrole, les légumes, etc. Nous sommes dans un nouvel état d’urgence. Le Premier ministre a beau vouloir améliorer les choses, beaucoup d’obstacles l’en empêchent.

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  • Belgique : un premier pas vers le diagnostic préconceptionnel

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    LA BELGIQUE LANCE UN TEST POUR DÉTECTER LES 1 200 MALADIES POTENTIELLES D'UN FUTUR ENFANT

    23 juillet 2019

    C’est un premier pas vers le diagnostic préconceptionnel en Belgique. A partir d’octobre, les huit centres génétiques du pays proposeront « aux personnes désirant enfanter » de « se soumettre à un test afin d’évaluer le risque que leur futur bébé souffre d’une maladie rare ». Ce test, le diagnostic préconceptionnel, vise à détecter les risques de maladie de l’enfant à naître avant même sa conception, ce qui le distingue du diagnostic prénatal (ou DPNI) réalisé sur des fœtus.

    Contre la somme de 1.000 euros, 1.200 affections pourront être détectées. Conformément aux souhaits émis par le Conseil supérieur de la santé (cf. La Belgique en flagrant délit d’eugénisme), ce test est lancé dans le cadre d’un « projet pilote » à petite échelle. Pour l’instant, il ne sera pas remboursé.

    Elfride De Baere, qui est à la tête de la clinique d’un centre génétique, explique que, par ce moyen, « les futurs parents pourront mieux estimer les risques que leur enfant souffre d’une maladie grave ». Elle souligne que ce test n’offre aucune garantie que l’enfant soit en bonne santé.

    La ministre de la Santé publique, Maggie De Block, ainsi que les généticiens, appellent le gouvernement à mener un débat à ce sujet.

    Pour aller plus loin : 

  • Absurde!

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    De Jean-Pierre Snyers :

    Absurde!
    Parfois j'ai l'impression que le plus élémentaire bon sens est devenu une denrée rare. Un exemple: Dans le "Figaro Magazine" du 20 juillet, j'ai lu avec stupéfaction que pour le Grand Orient de France, la cathédrale Notre-Dame de Paris n'est pas un lieu de culte mais seulement un monument culturel, historique, national! Suite à cette affirmation, autant dire que dans ce cas, les temples francs-maçons ne sont pas des lieux où se réunissent secrètement des initiés, mais seulement des monuments culturels visitables par tout un chacun, que le parlement européen n'a rien à voir avec la politique, ou encore que le musée du Louvre est un lieu de culte catholique. Quant à la flèche qui s'est effondrée lors de l'incendie, lorsqu'on voit les projets aussi futuristes que délirants de certains architectes en mal d'injures faites au passé,  on ne peut que se dire que quelque chose ne tourne plus très bien dans l'esprit humain. D'ailleurs, cette fameuse flèche, pourquoi la reconstruire?. Si l'on veut redonner l'aspect qu'avait cette cathédrale au Moyen Age,  il est clair que, plusieurs centaines d'années postérieures à celui-ci, elle n'a tout simplement pas sa place.  Archevêque de Paris, Mgr Aupetit n'est heureusement pas dupe et fera tout pour que ce haut lieu de la chrétienté reste ce qu'il a toujours été: un monument sacré dédié au Dieu révélé en Jésus-Christ.