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  • Le cardinal Wyszyński sera béatifié le 12 septembre

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    Le Pape Jean-Paul II et son compatriote, le cardinal Stefan Wyszyński

    Le Pape Jean-Paul II et son compatriote, le cardinal Stefan Wyszyński 

    De Vatican News :

    Pologne: béatification du cardinal Wyszyński le 12 septembre

    L’ancien primat de Pologne sera élevé à la gloire des autels le 12 septembre prochain. L’accès à la célébration sera limitée en raison de la crise sanitaire. Les évêques du pays appellent à l’union spirituelle et à a la prière.

    Dans moins d'un mois, la Pologne vivra la béatification du cardinal Stefan Wyszyński, qui fut le primat du pays. La cérémonie se déroulera à Varsovie, la ville qui abrite sa tombe, à midi, au Temple de la Divine Providence. Le cardinal Wyszyński, mort il y a quarante ans, le 28 mai 1981, a toujours été considéré à la fois comme un saint et un père de la patrie polonaise qu'il a défendue à la fois contre le nazisme et le communisme. Son amour pour l'Église lui valut la prison où, de 1953 à 1956, il fut soumis à la torture et à de nombreuses vexations. Le 19 décembre 2017, ses vertus héroïques ont été reconnues par le Pape François : deux ans plus tard, en 2019, un miracle dû à son intercession a été constaté, à savoir la guérison d'une jeune femme atteinte d'un cancer de la thyroïde.

    Au regard des restrictions liées à la pandémie de Covid-19, le comité organisateur de la béatification a fait savoir que seules les personnes munies d’une carte d’accès pourront assister à la cérémonie. La participation sera donc limitée aux «délégations diocésaines, groupes et institutions» associés au défunt cardinal.

    Le Pape François autorise la Congrégation pour les Causes des Saints à promulguer huit décrets reconnaissant notamment trois miracles, dont un attribué à l’ancien Primat de Pologne ...

    Soulignant donc que «le processus d'enregistrement des participants est terminé» et que «les différents diocèses ont déjà distribué les cartes d'inscription à la disposition des fidèles», le comité appelle à «ne pas organiser de groupes de paroisse pour participer à la béatification sans consulter les organisateurs». Il invite plutôt les fidèles «à l'union spirituelle et à la prière commune», précisant que, de toute façon, la célébration sera transmise en direct à la télévision, à la radio et en streaming sur internet.

    Le programme du 12 septembre prévoit l'ouverture du Temple de la Divine Providence aux fidèles à 9h, le début de la préparation spirituelle à 10h30, suivie de la Sainte Messe à 12h, présidée par le cardinal Marcello Semeraro, Préfet de la Congrégation pour les Causes des Saints et légat du Pape, avec la participation de l'épiscopat polonais et des prêtres représentant les différents diocèses. Enfin, le comité d'organisation demande à tous les participants à la fête de respecter scrupuleusement les règles d'hygiène anti-Covid.

    Avec le cardinal Wyszyński, sera également béatifiée Mère Elżbieta Róża Czacka (1876-1961), fondatrice de la Congrégation des Sœurs franciscaines Servantes de la Croix qui se consacrent particulièrement au service des malvoyants.

    Vatican News Service - IP

  • Tremblement de terre; urgence en Haïti : faire un don

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    Aidez les victimes les plus vulnérables du coronavirus.

    AIDEZ LES VICTIMES DU VIOLENT TREMBLEMENT DE TERRE

    Un tremblement de terre de magnitude de 7,2 a secoué Haïti samedi. Presque toutes les heures, le bilan des victimes doit être revu à la hausse. « Les gens sont sous le choc », revient Thor Maeder-Gerber, employé de Caritas présent sur place. « Les nombreux traumatismes de ces dernières années hantent les gens ». Depuis l’horreur du tremblement de terre en 2010 et l’ouragan Matthew en 2016, Haïti n’a jamais connu la paix. Une épidémie de choléra, des crises de la faim, des ouragans dévastateurs, des troubles politiques…

    Aujourd’hui, dans le sud-ouest d’Haïti, c’est une question de survie pour les personnes touchées. Des milliers de bâtiments et de maisons sont dévastées et inhabitables. Les hôpitaux sont débordés. Les gens passent les nuits dehors. Et pour ne rien arranger, l’ouragan « Grace » menace de frapper le pays ces prochaines heures, avec vents tempétueux et pluies diluviennes. 

    Les habitant-e-s de la zone sinistrée ont tout perdu. La Caritas locale apporte son soutien partout où elle le peut. Et aussi vite qu’elle peut : les tentes et les bâches, la nourriture, les nécessaires d’hygiène pour la prévention du choléra et du Covid, et l’eau potable. Une aide absolument indispensable à la survie de la population.

    Aidez-nous à aider les personnes touchées dans ces heures sombres. Faites un don. Aujourd'hui.

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    Témoignage du directeur de Caritas Haïti


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  • Le seul prêtre auprès des dernières brebis d'Afghanistan

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    De Marie-Lucile Kubacki sur le site de LaVie.fr :

    Giovanni Scalese, seul prêtre en Afghanistan auprès des dernières brebis

    [Interview] Quelques heures après la prise de Kaboul par les Talibans, le missionnaire barnabite italien Giovanni Scalese a appelé à prier pour l’Afghanistan, pays que de nombreux chrétiens ont déjà quitté. Entretien avec Francisco Silva, supérieur des barnabites à Rome.

    Propos recueillis et traduits de l'italien par Marie-Lucile Kubacki

    16/08/2021

    « Priez pour l’Afghanistan »suppliait le samedi 14 août Giovanni Scalese, dernier prêtre sur place, au micro de Vatican News, le média officiel du Saint-Siège, ajoutant vivre « des jours de grande appréhension, dans l’attente des événements ».

    Dans ce pays où réside une poignée de chrétiens – presque tous étrangers – et où tout converti démasqué risque la mort, l’aumônier, religieux barnabite, et des religieuses assuraient jusqu’ici une discrète présence, tournée vers la charité et le service des plus démunis. Alors que beaucoup sont déjà partis, le supérieur des barnabites, Francisco Silva, à Rome, revient sur cette mission.

    Avez-vous des nouvelles de Giovanni Scalese ?

    Le père Scalese est toujours en Afghanistan, au service de la petite communauté chrétienne restée sur place. Hier soir, je lui ai parlé au téléphone : il est tranquille, serein, même s’il sait qu’il court des risques. À l’heure actuelle, presque tout le personnel de l’ambassade italienne est parti. La situation est assez calme. On craignait quelque chose de plus violent, qui ne s’est pas produit. Le père Scalese m’a dit qu’il resterait à Kaboul tant qu’il n’aurait pas une idée claire de la situation, de son travail.

    Il y a aussi des communautés religieuses sur place…

    Il y avait deux communautés de sœurs : une composée de plusieurs congrégations féminines de différentes nationalités – des sœurs qui peu à peu sont rentrées dans leur pays –, et une communauté religieuse, des missionnaires de la charité, qui s’occupe d’un groupe d’enfants handicapés, exclus de la société. Leur situation est actuellement en discussion ; je ne peux pas trop en parler.

    J’ai dit personnellement au père Scalese, par écrit il y a quelques jours, puis hier au téléphone, que nous comprenons le moment difficile qu’il traverse à la mission de Kaboul, et que nous avons conscience de la responsabilité qu’il porte : le pasteur n’abandonne pas son troupeau tant qu’il y a une brebis. C’est une responsabilité à vivre dans tous les moments, y compris les plus durs et douloureux, avec ceux qui nous sont confiés.

    Je lui ai exprimé mon soutien et lui ai répété hier que toute la congrégation et moi-même sommes à ses côtés, par la prière, la communion quotidienne, afin que la mission et son travail puissent connaître des jours meilleurs.

    D’où vient la mission des barnabites ?

    C’est le pape Pie XI, à la fin des années 1920, qui nous a confié cette mission en Afghanistan. Il a choisi les premiers barnabites à partir là-bas : ils étaient deux au début, puis il n’en est resté qu’un, en raison de l’accord bilatéral entre le Saint-Siège et l’Italie, et après discussion avec l’Afghanistan.

    Ce prêtre était l’aumônier de toute la communauté chrétienne présente dans le pays, constituée essentiellement de fonctionnaires d’ambassades, mais aussi d’entrepreneurs qui se rendaient en Afghanistan à une époque où l’activité se développait. La beauté de cette situation était que le gouvernement afghan lui-même avait voulu – en geste de reconnaissance, parce que l’Italie avait été le premier pays à reconnaître l’indépendance de l’Afghanistan – offrir la possibilité aux chrétiens présents d’avoir un aumônier.

    Et depuis ?

    Depuis, notre présence n’a quasiment pas connu d’interruption. Il y a toujours eu un aumônier, barnabite, même dans les moments les plus difficiles, dans les années 1990. En Afghanistan, le supérieur de la mission sui juris était alors le père Giuseppe Moretti, qui a décidé de rester sur place aux côtés des quelques chrétiens encore présents.

    Puis, il y a eu une attaque au siège de l’ambassade d’Italie – qui est également le siège de la mission – à Kaboul, durant laquelle il a été blessé à l’épaule par un fragment de missile. La Croix-Rouge et les services de santé se sont occupés de lui et il a été transféré au Pakistan avant d’être rapatrié en Italie, en attendant la fin du conflit. Puis la mission a pu rouvrir et notre présence a perduré jusqu’à aujourd’hui.

  • "Biden a commis l’erreur stratégique du siècle"

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    Lu sur 7sur7.be :

    “Joe Biden a commis l’erreur stratégique du siècle”

    INTERVIEW Que faire, maintenant que les talibans ont repris le contrôle de l’Afghanistan? “Si le pays redevient un nid à terroristes radicaux, ni l’Occident ni la Russie ne pourront le tolérer bien longtemps", déclare David Criekemans, professeur en politique internationale (UAntwerpen/KU Leuven). L’expert n’épargne pas le président américain Joe Biden, qu’il accuse d’avoir commis une erreur monumentale en retirant toutes les troupes militaires américaines d’Afghanistan.