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  • Vatican II est-il la suite de Vatican I ?

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    On connaît tous le concile Vatican II qui, entre 1962 et 1965, a modifié les rapports de l’Eglise et du monde. On connaît moins, en revanche, le Concile Vatican I de 1869 qui a défini, entre autres, l’infaillibilité pontificale. Cette émission d’Au risque de l’histoire vous propose de découvrir ce concile Vatican I qui a redonné vie à une institution tombée en désuétude depuis le Concile de Trente au XVIe. En compagnie de ses deux invités, le Père Grégory Woimbée, théologien, et l’historien Guillaume Cuchet, Christophe Dickès se penche sur les liens entre Vatican I et Vatican II : rupture ou continuité ?

     

    JPSC

  • Après François, Parolin ?

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    La Lettre de Paix liturgique

    lettre 818 du 27 Août 2021

    QUI EST LE CARDINAL PAROLIN MAITRE D'OEUVRE DE "TRADITIONIS CUSTODES" ?

    Lors d’une table ronde, Aurelio Porfiri, compositeur de musique, diffusée en direct sur internet, le Cardinal Zen a affirmé de nouveau que la messe traditionnelle en latin devait être maintenue. Il a spécialement dénoncé le rôle du Secrétaire d’Etat, le cardinal Parolin, dans cette affaire.

    En effet, le cardinal Parolin, du fait de ses fonctions de Secrétaire d’Etat, est nécessairement le maître d’œuvre de ces sortes d’opération. En outre, il y apporte un engagement idéologique particulièrement déterminé. Il a donc organisé et supervisé les réunions de Préfets de Congrégations qui ont travaillé sur la confection de ce texte, dans laquelle se sont beaucoup engagés les cardinaux Versaldi et Ouellet.

    Mais qui est le cardinal Parolin, 66 ans, dont les ambitions ne sont un mystère pour personne à la Curie ? Nous reproduisons ici un article très documenté donné par notre ami, le regretté Daniel Hamiche, à la Lettre Res Novæ (https://www.resnovae.fr/blog/actualite/), de mai 2019, avec l’aimable autorisation de son directeur l’abbé Claude Barthe.

    L’« hypothèse » Parolin

    Lors du prochain conclave, l’« hypothèse » du cardinal Pietro Parolin, Secrétaire d’État, pourrait être avancée comme celle d’un « centriste », rassurant les uns sans effrayer les autres. Il serait présenté comme ayant toutes les garanties de sérieux dans l’organisation du gouvernement auquel aspire aujourd’hui le Sacré Collège.

    Parolin, un centriste ?

    Á moins que le Secrétaire d’État n’ait de centriste que l’apparence. On se souvient que les cardinaux qui s’auto-désignaient sous l’appellation de « Groupe de Saint-Gall » et qui ont porté au pouvoir Jorge Bergoglio, usèrent, en 2013, d’une manœuvre consistant à mettre en avant le nom du cardinal Scherer de São Paulo, pour faire avancer à couvert leur vrai candidat, l’archevêque de Buenos Aires. Derrière le cardinal Tagle serait aujourd’hui le cardinal Parolin.

    Originaire de Vénétie, il entré très vite dans les services diplomatiques du Saint-Siège, le cardinal Casaroli étant Secrétaire d’État et Achille Silvestrini, Secrétaire des relations avec les États (ministre des Affaires Étrangères), chef de file, durant des décennies, de la Rome libérale. Grand travailleur, Pietro Parolin a acquis d’emblée, sous la direction de son mentor Silvestrini, une grande connaissance de la Curie au plus haut niveau, en même temps que des chancelleries du monde. Il servit tout de suite dans diverses nonciatures, puis revint à Rome en 1992, le cardinal Sodano étant Secrétaire d’État. Devenu Sous-Secrétaire pour les relations avec les États, sous Jean-Louis Tauran, qui avait succédé à son patron Silvestrini comme Secrétaire des relations avec les États, et qui deviendra cardinal en 2003, Pietro Parolin se signala dans ce poste par son savoir-faire dans des tractations délicates (Mexique, Vietnam), mais n’eut pas l’heur d’y plaire au cardinal Bertone, Secrétaire d’État de Benoît XVI en 2006, qui voulut le remplacer par un de ses fidèles, Ettore Balestero, aujourd’hui nonce au Congo. Bertone expédia Parolin, en 2009, dans la plus difficile des nonciatures, celle du Venezuela (il y fit la connaissance d’Edgar Peña Parra, prélat vénézuélien très discuté, dont il fera malgré tout son premier collaborateur comme Substitut pour les Affaires générales, en 2018).

    En outre, à Caracas, l’attitude habile de Pietro Parolin face à Hugo Chavez fut très appréciée par le cardinal Bergoglio, archevêque de Buenos Aires, Devenu Pape, il se laissa facilement convaincre par les cardinaux Silvestrini et Tauran d’appeler, en août 2013, ce diplomate chevronné et de sensibilité libérale, pour remplacer… le cardinal Bertone. Le Pape a-t-il cru, par ailleurs, que Parolin pouvait l’aider à devenir une sorte de représentant moral de l’Amérique latine face au vieux monde occidental, celui des États-Unis arrogants et de l’Europe décadente ? Si c’est le cas, grande fut la déception. Parolin n’a fait qu’accompagner l’effondrement de ce rêve bergoglien, provoqué par l’arrivée de Trump au pouvoir (à laquelle il ne croyait pas) et aussi en raison des échecs divers du pontificat, par scandales et mauvaises donnes, au Chili, au Brésil, en Colombie, où le politique Pape Bergoglio a montré ses limites.

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  • Dès le 1er septembre, les limites de nombre ou de distance ne seront plus d’application pour les cultes

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    Communiqué de presse de la Conférence des Évêques de Belgique (source)

    Dès le 1er septembre, les limites de nombre ou de distance ne seront plus d’application pour les cultes

    Dès le 1er septembre, les limites de nombre ou de distance ne seront plus d’application pour les cultes

    Les cultes ont reçu le feu vert pour les célébrations sans limites de nombre ou de distance entre les fidèles dès mercredi prochain, 1er septembre 2021. Seul le port du masque buccal reste obligatoire.

    L’Article 14 de l’Arrêté ministériel paru au Moniteur Belge du 26 août 2021, précise que la distanciation sociale (d’ 1,5 mètre) n’est plus applicable dans les lieux de culte et pendant l’exercice du celui-ci. La jauge maximale du nombre de fidèles est également supprimée.

    Seule demeure l’obligation du port du masque buccal couvrant la bouche et le nez lorsqu’on entre dans le lieu de culte et pendant toute la durée de la célébration.

    Toutes les autres mesures ont été supprimées. La prudence reste cependant de mise, car le virus n’est pas encore vaincu.

    Les mesures actuellement en vigueur à Bruxelles se poursuivent.

    Les Évêques tiennent à remercier encore une fois les personnes engagées dans la lutte contre le virus. Ils invitent au respect des mesures de sécurité proposées par le Gouvernement et à se faire vacciner.

    SIPI – Service de presse de la Conférence des Évêques de Belgique
    Bruxelles, vendredi 27 août 2021

  • Biden doit accepter de rendre des comptes pour sa débâcle en Afghanistan

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    De Ludovic Lavaucelle sur La Sélection du Jour :

    Face à la débâcle afghane, l’Amérique demande des comptes

    27 août 2021

    On a comparé Kaboul 2021 avec Saïgon 1975. Après le double attentat suicide du 26 août aux portes de l’aéroport revendiqué par l’État Islamique (Daesh) – on dénombre 13 morts parmi les militaires américains et au moins 85 victimes civiles – l’épilogue afghan prend un tour cauchemardesque. Un autre épisode dramatique revient hanter l’Amérique : Kaboul 2021 pourrait dépasser le traumatisme de Téhéran en 1979. Les Marines qui essaient de contrôler le chaos aux portes de l’aéroport civil de Kaboul, et ces milliers de ressortissants U.S. et occidentaux qui sont toujours coincés dans le pays, ne sont pas « juste » des otages des Talibans. Ces attaques meurtrières démontrent qu’ils sont aussi des cibles prioritaires pour Daesh, rival des Talibans alliés à Al-Qaeda. La vie de milliers de soldats et de civils occidentaux dépend donc d’une lutte sanglante entre deux groupes terroristes islamistes.

    Jusqu’à mercredi dernier, la Maison Blanche affirmait que la déroute de Kaboul était une réussite historique. Son Chief of Staff (équivalent au Secrétaire Général de l’Élysée chez nous) partageait les tweets de ses amis politiques démocrates qui comparaient l’évacuation de Kaboul avec le pont aérien de Berlin en 1948-1949.

    « Epargnez-nous vos succès ! » implore l’éditorial du Washington Examiner (27 août, en lien ci-dessous). Il est temps que Joe Biden accepte la responsabilité de ce fiasco. On sait que le Secrétaire d’État à la Défense Lloyd Austin, ainsi que le Chef d’État-Major Mark Milley, ont plaidé contre l’évacuation totale des militaires. Mais Joe Biden en a décidé autrement et ils ont exécuté les ordres, d’une manière qui s’avère catastrophique. Le Général Milley aurait sans doute dû passer plus de temps à planifier l’extraction des derniers Américains présents. Était-il plus occupé à lutter contre le « suprémacisme blanc » au sein des forces armées ?

    La crise pourrait s’aggraver. Il y aurait encore entre 7 000 et 11 000 ressortissants américains piégés en Afghanistan, et des dizaines de milliers d’Afghans qui ont travaillé avec les Occidentaux et qui risquent d’être exécutés. L’administration américaine prétendait compter sur les Talibans (qui seraient devenus plus « inclusifs » selon la formule lunaire du ministre français de la Défense Le Drian) pour garantir la sécurité de ses ressortissants. Les attentats démentent cet espoir. Joe Biden a tout fait pour « caresser dans le sens du poil » les Talibans. Il a d’abord circonscrit les opérations militaires à la zone de l’aéroport. Il a ensuite accepté la demande des nouveaux maitres de Kaboul de faire disparaitre la présence militaire U.S. au plus tard le 31 août. Pour finir, il n’a pas su contraindre les Talibans à remplir leur promesse de garder ouvert l’accès à l’aéroport…

    Le Pentagone n’a pas fait mieux. Les chefs militaires, jeudi 26 août encore, s’étaient engagés à continuer la coopération avec les Talibans concernant les questions sécuritaires. Cela n’augure rien de bon pour ceux qui sont toujours sur le terrain afghan. Si Joe Biden n’admet pas qu’il a pris des décisions désastreuses, il devrait au moins placer ses subordonnés face à leurs responsabilités. Le Renseignement n’a pas vu à quelle vitesse le gouvernement afghan, aussi solide qu’un château de cartes, allait s’effondrer. Concernant le commandement militaire : qui a pris la décision sidérante d’abandonner du jour au lendemain la base ultra sécurisée de Bagram pour concentrer les opérations sur l’aéroport civil de Kaboul, qui est indéfendable ? Qui a décidé de faire confiance aux Talibans pour assurer la sécurité autour de l’aéroport ?

    La cote de popularité de Joe Biden a chuté pour la première fois sous les 50% : 55% de désapprobation contre 41%. Seulement 26% approuvent sa gestion du désengagement en Afghanistan – initié par Trump avec un large soutien de l’opinion. Même parmi les Démocrates et les grands médias, les critiques fusent de toutes parts. Quant au Parti Républicain, il demande que soit engagée une procédure de destitution contre Joe Biden. Pour commencer, estime l’éditorialiste du Washington Examiner, le Secrétaire d’État Austin et le Chef d’Etat-Major Milley devraient démissionner.

    Pour aller plus loin : Biden must accept accountability for his Afghanistan debacle : >>> Lire l'article sur : Washington Examiner