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Que dire de l’Instrumentum laboris de la XVIe Assemblée générale ordinaire du Synode des évêques « pour une Église synodale » ?

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Selon Cyril Farret d’Astiès, dont le point de vue est publié sans ménagement par le site web du Salon Beige, « probablement rien »: un peu court ?

« Cette bouillie pour les chats et pour les chiens était inéluctable. Le « processus » était bien trop prévisible. Ne nous épuisons pas à critiquer ce gloubi-boulga. Si nous sommes bien disposés, tant de bêtise prétentieuse, de charabia managérial peut même nous faire rire un peu ; il suffit de lire quelques lignes au hasard.

Que l’Instrumentum laboris du Synode sur la synodalité (tiens, il reste du latin) nous conforte cependant dans notre intime conviction que l’Église, mère et maîtresse de Vie et de Vérité, sortira de cette crise inouïe par une réforme profonde qui ne fera l’économie ni d’une restauration liturgique, ni d’une renaissance des séminaires (Pour une formation traditionnelle de prêtres diocésains – Res Novae – Perspectives romaines), ni d’une résurrection de l’enseignement des vérités à contempler, ni d’une régénérescence de la morale qui en découle, ni d’une rénovation du droit canon. Les demi-mesures ne servent à rien, les jérémiades non plus.

Bien sûr, l’Église sainte mais non sans pécheurs est aujourd’hui un peu plus salie, obscurcie, voilée par cette littérature du wokistan chrétien et par cette clique de fadas en phase terminale. Mais ne nous frappons pas, tout cela n’est pas le catholicisme, ce n’est rien. Tournons bien le dos à tous ces mabouls, relisons notre missel, nos maîtres spirituels, les saintes écritures… Prions beaucoup, offrons des sacrifices, usons des sacrements, soutenons nos prêtres. Espérons que nos frères catholiques qui se cachent parfois derrière une compréhension erronée de l’obéissance et se tiennent volontairement en marge de nos réflexions et de nos combats comprennent enfin combien notre posture anti-mondaine et farouchement traditionnelle est cohérente, saine, salvatrice.

Chers évêques encore catholiques, chers prêtres diocésains zélés, prêtres dévoués de la communauté Saint-Martin ou de l’Emmanuel, pieuses religieuses des Carmels ou des Visitations, fidèles déboussolés du bout du banc… prenez le temps cet été de méditer, si vous en avez le loisir, d’où vient cette crise, quelle en est la source, mais surtout quel est le remède le plus efficace, le plus accessible, le plus sanctifié. Vous comprendrez alors pourquoi « notre attachement à la messe de toujours et à la doctrine immuable de l’Église est total et il est radical parce que c’est le meilleur service, le plus grand signe d’AMOUR que nous pouvons rendre au monde et à l’Église ! » comme l’a si bien dit l’abbé Raffray aux pèlerins de Chartres.

Sursum corda ! »

Ref. Que dire de l’Instrumentum laboris de la XVIe Assemblée générale ordinaire du Synode des évêques « pour une Église synodale » ?

Commentaires

  • En tout cas dans les propos de ce monsieur d'une grossièreté de langage relayés complaisamment par le Salon beige on est loin de" ubi caritas et amor " qu'on devrait attendre de tout chrétien .. visiblement leur ego traditionnel leur enlève tout discernement raisonnable.

  • On ne voit pas trop ce que vient faire le "Ubi caritas et amor" (qui est du reste une mauvaise traduction puisque la bonne qui est utilisée en liturgie est "Ubi caritas est vera") là-dedans. Je prèfère de loin le "que votre oui soit oui et votre non soit non, car tout ce qui est en plus vient du diable" ou, en d'autre termes, "la vérité vous rendra libre" (Saint Jean-Paul II). Il y a des moment où une "paroles drue", comme disait le cardinal Etchegarray, s'impose.

  • Depuis le début des années 1930, et plus encore depuis 1945, nous serons passés, en un peu plus de trois quarts de siècle,

    - de l'inclusivisme interreligieux de Rahner, contestable ou discutable mais blâmable surtout par ses omissions, à un inclusivisme interconvictionnel tous azimuts souvent imprécis et surtout imprudent,

    - de l'intégralisme de Maritain à l'immanentisme de Francois (cf. Laudato si et Fratelli tutti),

    - de l'oecuménisme de Congar à l'abrahamisme (cf. Abou Dhabi) et au panenthéisme (cf. l'Amazonie) de François,

    - du personnalisme communautaire de Mounier au consensualisme fraternitaire, puis de celui-ci au confusionnisme diversitaire, comme dans le cas des prêtres lbgtistes.

    C'est la toile de fond devant laquelle le remplacement ou la transformation de l'Eglise catholique en une Eglise synodale devrait se produire, en 2022-2023 puis en 2023-2024.

    Or, si les évêques et les fidèles ne réagissent pas et ne contrecarrent pas toute cette entreprise de déconstruction des "stéréotypes" intra-ecclésiaux et de désactivation des "discriminations" à l'intérieur de l'Eglise, alors que bon nombre de ces prénotions et de ces distinctions ne sont pas hétérodoxes ni illégitimes, c'est qu'ils méritent en grande partie ce qui leur arrive : un processus puis un collapsus Vatican III.

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