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  • Intentions de prières du pape pour le mois de juillet

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    En ce mois de juillet 2011, l'intention de prière universelle du pape Benoît XVI est pour que les chrétiens contribuent à soulager, la souffrance matérielle et spirituelle des malades du SIDA,son intention missionnaire est pour que les religieuses qui œuvrent dans les territoires de mission soient les témoins de la joie de l'Evangile et le signe vivant de l'amour du Christ.
     
    Intention Universelle - Les malades du SIDA.
    Pour que les chrétiens contribuent à soulager, spécialement dans les pays les plus pauvres, la souffrance matérielle et spirituelle des malades du SIDA.

     

    Intention missionnaire - Les religieuses en terre de mission.
    Pour les religieuses qui œuvrent dans les territoires de mission, afin qu'elles soient les témoins de la joie de l'Evangile et le signe vivant de l'amour du Christ.

  • Un rite romain unique : l'objectif de Benoît XVI ?

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    "...l’objectif de Benoît XVI – on le sait et le cardinal Kurt Koch, président du conseil pontifical pour l'unité des chrétiens, l’a réaffirmé le 14 mai à Rome, lors d’un colloque consacré au motu proprio "Summorum Pontificum" – n’est pas de faire coexister indéfiniment les deux formes du rite, la moderne et l’ancienne. À l’avenir, l’Église aura de nouveau un rite romain unique. Mais le chemin que le pape voit devant lui pour intégrer les deux formes actuelles du rite est long et plein de difficultés. Et il rend nécessaire la naissance d’un nouveau mouvement liturgique de grande qualité, comme celui qui a préparé le concile Vatican II et auquel Ratzinger lui-même a puisé, le mouvement liturgique de Guardini et de Jungmann, de Casel et de Vagaggini, de Bouyer et de Daniélou, de ces grands qui – ce n’est pas un hasard – ont aussi été des critiques sévères des développements liturgiques postconciliaires.

    De même que la liturgie a été, au cours des dernières décennies, le domaine dans lequel se sont manifestées les ruptures les plus évidentes entre le présent de l’Église et sa tradition, de même, avec Benoît XVI, l'herméneutique de la "réforme dans la continuité" a trouvé dans la liturgie son terrain d’épreuve le plus spectaculaire."

    Telle est la conclusion d'un exposé fait par Sandro Magister lors d'un colloque organisé à Pavie, le 21 mai dernier, consacré à Benoît XVI en tant que législateur canonique. On découvrira cet exposé ainsi qu'un bilan des six années de "gouvernement" de Benoît XVI sur le site de S. Magister : http://chiesa.espresso.repubblica.it/articolo/1348526?fr=y

    Nous sommes heureux de constater que les remarques que nous avions faites sur l'existence de deux rites dans l'Eglise latine vont dans le sens des perspectives ouvertes ici.

  • Prier et méditer sur du beau...

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    fra-angelico-the-annunciation-detail.jpgLe christianisme est une religion de l'incarnation. Le visage de Dieu s'est rendu visible à travers les traits d'un homme : le Christ.

    Très vite, après le départ de Jésus, les chrétiens ont voulu rendre visibles les "mystères" de leur foi à travers des figures, des représentations. C'est ainsi que les parois des catacombes sont peuplées de "bons pasteurs", de poissons ("ichtus"), d'ancres, etc. Cet art se voulait symbolique dans le sens étymologique du terme, c'est-à-dire qu'il nous renvoie aux réalités spirituelles évoquées. La figure n'est pas une fin en soi, elle est support pour la prière et la méditation évoquant l'invisible. Cela explique notamment pourquoi le réalisme, la perspective, la conformité à la réalité qui nous environne, étaient étrangers aux préoccupations de ces artistes, comme ce sera encore le cas dans l'art byzantin ou dans l'art roman.

    Par la suite, les artistes chrétiens ont intégré les "conquêtes" de l'art "renaissant" friand de perfection anatomique, de perspective, de trompe-l'oeil, avec les chefs d'oeuvre que l'on connaît et qui peuplent nos musées. Le danger était cependant bien réel de faire de "l'art pour l'art" et de faire de la forme une préoccupation première avec le risque de faire passer la signification spirituelle ou théologique à l'arrière-plan (maniérisme).

    Les bouleversements provoqués par la mentalité des "Lumières" et par la Révolution ont éloigné les artistes des mystères chrétiens; le profane, la célébration de l'Antiquité, l'historicisme, l'exotisme, le paysagisme... ont pris le pas sur l'art religieux. Au XIXe siècle, les chrétiens ont eu tendance à se replier sur un art pieux et dévot qui a produit des choses souvent discutables : des "remakes" néo-byzantins, néo-romans, néo-gothiques d'un goût plus que douteux, relevant de l'imitation et du pastiche plus que de la création artistique inspirée. Les chromos se sont imposés dans les foyers, les images pieuses, mièvres jusqu'à l'écoeurement, sont venues truffer nos missels, et l'on a assisté à un dévoiement du goût qui persiste hélas aujourd'hui dans certains milieux chrétiens dévots.

    Bien sûr, l'important est la foi et l'attachement qui est manifesté à l'égard du Christ, de la Vierge Marie, des saints, mais est-il nécessaire pour cela de sacrifier au mauvais goût, au risque de faire fuir ceux qui ont une réelle sensibilité artistique et qui ne peuvent concevoir qu'un message puisse être vrai et s'exprimer en même temps de façon si peu esthétique?

    Sans vouloir confondre l'expression de la foi avec l'esthétisme, on peut cependant souhaiter que les artistes chrétiens, à l'instar d'un Georges Rouault par exemple, rompent avec cette imagerie fade et doucereuse et osent s'exprimer à travers des formes d'expression nouvelles tout en restant cohérentes avec le contenu de leur foi. C'est aussi vrai des chants et de la musique liturgique où il n'est vraiment pas indispensable de rester "scotchés" à des recueils de cantiques désuets.

    A travers ces quelques considérations qui ne sont qu'une esquisse de réflexion sur l'art, nous ne voulons blesser ni froisser personne. Nous savons que le mauvais goût de l'imagerie pieuse de son époque n'a pas empêché Thérèse de Lisieux d'être une très grande sainte, mais cela n'empêche que la splendeur du Vrai aurait beaucoup à gagner en éclatant dans la beauté appelée, selon Dostoïevski, à sauver le monde...

    On trouvera une réflexion plus étoffée sur le sujet ICI même si l'on peut ne pas toujours être d'accord avec les propos tenus par son auteur...

    Voir également la note figurant sur le blog "Un idiot attentif" consacrée à la phrase fameuse de Dostoïesvski "la beauté sauvera le monde".

  • La nécessaire réforme de l’école catholique

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    Dans son dernier n° (1497) daté du samedi 2 juillet), le bimensuel L'Homme nouveau publie, sous la signature de l’abbé Henri Dobrolowski, un dossier sur la revitalisation souhaitable de l’enseignement catholique en France. Même si la configuration de cet enseignement est différente, les mesures à débattre sont en définitive les mêmes en Belgique et tournent aussi autour du caractère propre de l’école catholique. Extraits :

    1. Une école évangélisatrice

    110111_card_sarah.jpg« Le cardinal Robert Sarah (photo), lors de son allocution d’ouverture des travaux de Caritas internationalis à Rome en mai 2011 déclarait : « L’Eglise ne peut pas être considérée comme un partenaire des organisations catholiques. Ce sont des organisations qui participent à sa mission ». Il en va de même pour l’enseignement catholique qui ne peut faire l’économie de liens forts avec la vie de l’Eglise universelle, diocésaine ou paroissiale (…)

    2. Pour cela, l’école catholique doit redécouvrir son caractère propre

    Comment les élèves, les parents, les enseignants pourraient-ils le respecter si l’établissement lui-même ne s’en préoccupe pas ? (…)

    3.      Le nécessaire engagement de l’évêque

    Puisqu’il est responsable de l’enseignement catholique dans son diocèse, l’évêque doit être particulièrement vigilant au sujet de la nomination du chef de l’établissement et des responsables de la pastorale, qui doivent être des catholiques pratiquants et ayant une doctrine sûre (…)

    4.  Des professeurs vraiment catholiques

    (….) avec une attention, particulière aux discours tenus, à la qualité desmanuels employés, au témoignage donné par les différents partenaires éducatifs.

    5. Un nécessaire investissement de prêtres diocésains

    Il paraît aussi important que l’évêque ait le souci de former des clercs diocésains capables d’élaborer et de soutenir des projets éducatifs : d’autant plus que peu de congrégations -dont le charisme est l’éducation- ont encore assez de vocations pour exercer ce ministère (…)

    6. La création dans chaque diocèse d’établissements pilotes

    De l’école catholique sous contrat (ndlr : ce qui est pratiquement le cas de ce qu’on appelle l’enseignement « libre » qui  scolarise la majorité de la population scolaire belge) qui a totalement oublié son caractère propre, à l’école hors contrat sans lien avec l’évêque, en passant par les « tièdes », difficile de trouver aujourd’hui en enseignement qui soit conforme à ce que l’Eglise entend, à savoir « une école où est donnée une éducation imprégnée d’esprit chrétien » (code de droit canonique, article 802). Une des solutions de sortie de crise est assurément de se lancer dans un projet audacieux qui consisterait à créer des établissements pilotes qui tiendraient compte des remarques précédentes (…) »

    Litanie de voeux pieux ? Dans les milieux ecclésiaux ordinaires, aujourd’hui, ce qui évoque une « spécificité chrétienne » n’a plus la cote. La foi, vécue et transmise, se dilue dans le pluralisme ambiant. Dans nos pays, c’est toute la vie ecclésiale qui a besoin d’une « sanatio in radice ». Sans s’exclure soi-même du lot.

    JPS

  • Syrie : le point de vue du patriarche maronite d'Antioche

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    s.b._beechara_raei3.jpgC'est sur le site de l'Oeuvre d'Orient : oeuvre-orient.fr

    "Printemps arabe, contestation en Syrie, conflit israélo-palestinien et formation d’un nouveau gouvernement au Liban marqué par la présence du Hezbollah : devant l’actualité chargée au Moyen-Orient, Sa Béatitude le Patriarche Béchara Raï, Patriarche maronite d’Antioche et de tout l’Orient, a accordé un entretien à KTO

    Sa Béatitude Bechara Raï déplore la violence en Syrie et demande au gouvernement syrien de "faire les réformes économiques et politiques nécessaires que réclame la population".

    Sans ces réformes démocratiques, en Syrie comme dans les autres pays de la région, il craint que "les évènements du printemps arabe n’aboutissent à des régimes intégristes et théocratiques". Autre crainte du patriarche : une possible fragmentation des pays arabes en Etats confessionnels. "Le grand problème du Moyen-Orient, c’est que l’Islam ne sépare pas la religion et la politique". De la même manière, il pointe aussi le "théocratisme juif d’Israël". Aussi, Le Patriarche Béchara Raï en appelle à la communauté internationale pour aider la région à suivre l’exemple du christianisme, qui a déjà "franchi le pas de la séparation de l’Etat et de la Religion". Pour le patriarche maronite c’est la seule manière d’arriver à la paix dans la région."

    Liban, Syrie : réaction du Patriarche maronite par KTOTV