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  • Eclairant : les précautions de saint Charles Borromée à Milan lors de l'épidémie de peste de 1576

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    File:Ciampelli San Carlo Borromeo, XVII d.C.jpg - Wikimedia Commons

    Les faits exposés ci-dessous rétablissent la vérité historique souvent malmenée par ceux qui mettent en avant l'action de saint Charles Borromée à Milan lors de la peste de 1576-1577 comme s'il s'était soucié uniquement de maintenir le culte sans s'être préoccupé des mesures sanitaires.

    Source : https://www.breviarium.eu/2020/03/28/peste-san-carlo-quarantena/

    (traduction rapide)

    Charité & Quarantaine: la vraie histoire de la peste de Saint Charles

    28 mars 2020

    La propagation imposante de l'épidémie de Covid-19 a entraîné la suspension, sur tout le territoire national (italien), des célébrations eucharistiques à participation populaire, validement organisées par les Ordinaires diocésains, acceptant pleinement les indications fournies par la Conférence Episcopale Italienne dans l'interprétation de la Dpcm n.52 / 2020 et conformément au principe de collaboration mutuelle avec l'État conformément à l'art. 1 du Concordat.

    Il semblerait que les reconstitutions historiquement inexactes récemment diffusées aient été affectées par l'influence néfaste exercée par les Lumières et les brochures anticléricales des XVIIIe et XIXe siècles qui, dans le but d'attribuer la responsabilité de la propagation de l'infection à la partie milanaise de la Réforme catholique, avaient pour intérêt de décrire Charles Borromée comme totalement inconscient des précautions sanitaires nécessaires. (...)

    Les nombreux témoignages des contemporains de Borromée et les chroniques détaillées relatives à l'épidémie dramatique de 1576-1577 renvoient un tableau très différent de la narration déformée et caricaturale proposée par les commentateurs tendancieux qui voudraient présenter le cardinal (...) prêt à accepter consciemment le risque d'affecter la santé d'autrui, avec la subversion totale du sens même du Sacrifice eucharistique qui en découle.

    Au début de 1576, Milan fut envahie par la grande joie et l'inquiétude suscitées par la décision de Grégoire XIII d'accepter l'appel du cardinal Borromée par lequel le saint archevêque avait demandé au pape l'extension du jubilé, célébré à Rome en 1575, au diocèse ambrosien, pour permettre aux Milanais et aux Lombards n'ayant pas pu se rendre à Rome au cours de l'année précédente de profiter de l'Indulgence. Avec le début solennel de l'année jubilaire extraordinaire, le 12 février, des milliers de pèlerins de tout le diocèse se sont rassemblés dans la ville. Informé de la propagation de la peste à Trente, Venise et Mantoue, initialement précédée par une simple fièvre grippale, le marquis d'Ayamonte Antonio de Guzman y Zuñiga, gouverneur de Milan, a introduit en avril des restrictions strictes sur les pèlerinages, à condition que l'entrée dans la ville soit autorisé seulement à de petits groupes d'une douzaine de personnes en possession d'un document, délivré par les autorités sanitaires du territoire d'origine, qui certifie l'absence de symptômes imputables à une maladie pestilentielle. (...)

    Bien que le Tribunal de la santé, au fur et à mesure de la progression de la contagion dans les municipalités du duché, ait pris des mesures de plus en plus strictes pour prévenir la propagation de la peste dans l'État milanais, comme l'isolement des villages touchés par la peste, l'introduction de restrictions d'accès à la ville, la suspension de tout événement impliquant des rassemblements de personnes, la limitation des échanges, la surveillance quotidienne des six portes laissées ouvertes pour le transit des seuls détenteurs de «factures» et le nettoyage quotidien des rues , les premiers cas de peste sont survenus à Milan au cours du mois de juillet. L'épidémie a éclaté définitivement au début de la deuxième décade d'août, lors de la visite de Jean d'Autriche, qui a immédiatement quitté la ville. Alors que le marquis d'Ayamonte s'est également dépêché de prendre sa retraite avec son tribunal de Vigevano, imité par une grande partie de l'aristocratie et même par de nombreux membres de la magistrature de la ville qui ont déménagé dans leurs résidences de campagne, saint Charles, qui était allé à Lodi pour aider l'évêque Antonio Scarampo, alors sur le point de décéder à cause de la peste, a décidé de retourner immédiatement à Milan.

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  • Coronavirus en RDC: le Prix Nobel Denis Mukwege pour un confinement des plus de 60 ans

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    Mukwege B9717155043Z.1_20181005143617_000+GREC5V1D9.3-0.jpgLe Prix Nobel de la paix congolais Denis Mukwege a plaidé samedi pour un confinement des personnes de plus de 60 ans et le port du masque afin de lutter contre la propagation du coronavirus qui a fait 25 morts en République démocratique du Congo (RDC). Interrogé sur l’éventuelle expérimentation d’un vaccin contre le Covid-19, le Dr Mukwege s’est par ailleurs montré prudent après la polémique suscitée par cette question sur le continent: « Si on demande mon avis, je dirai qu’il faut commencer par vacciner la Chine, l’Europe et l’Amérique » où le virus a déjà tué plusieurs milliers de personnes. Lu sur le site web de La Libre Afrique :

    « Le gynécologue a recommandé «un confinement partiel des personnes âgées de plus de 60 ans, souvent plus à risques. Ceci permettra de protéger les plus fragiles, qui sont les plus exposés aux complications mortelles », lors d’une conférence de presse à Bukavu, capitale de la province du Sud-Kivu (est).

    Le confinement général est difficile selon lui: « la grande majorité de nos populations n’a pas des logements spacieux, salubres et surtout elles doivent sortir tous les jours pour trouver à manger ».

    Désigné par les autorités pour coordonner la riposte contre le coronavirus dans la province du Sud-Kivu, Mukwege recommande « le port obligatoire de masque pour tout le monde » afin de « rompre la chaine de transmission du Covid-19 ».

    « Notre chance réside dans la jeunesse de notre population, les moins de 60 ans représentent 96% de la population », s’est réjoui le Dr Mukwege.

    La RDC a déclaré 307 cas de Covid-19, avec 25 décès depuis l’annonce de l’épidémie le 10 mars, selon le dernier bilan officiel. La majorité des cas sont à Kinshasa (295), avec quelques-uns en province dont quatre dans le Sud-Kivu.

    A Kinshasa, la commune de la Gombe – siège des institutions, banques et grandes ambassades-, considérée comme épicentre de l’épidémie est confinée depuis le 6 avril. Les autorités devraient se prononcer en fin de journée sur la prolongation ou non de ce confinement qui court jusqu’au 20 avril. »

     Ref. RDC: le Prix Nobel Denis Mukwege pour un confinement des plus de 60 ans

     JPSC

  • Temps pascal en confinement; feuillet du lundi de la 2e semaine du temps pascal (20 avril) : tables récapitulatives

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