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  • Temps pascal en confinement; feuillet du lundi (18 mai) de la 6e semaine : récits et expériences eucharistiques (8) (Bessières s.J.)

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  • Grand-Duché : un gouvernement sourd aux appels des catholiques

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    Du site "5 minutes - RTL" 

    L’Église se sent oubliée par le gouvernement

    17.05.2020

    © RTL-Archiv

    Le cardinal Jean-Claude Hollerich a annoncé qu'il n'existait aucun dialogue avec le gouvernement qui ne réagissait à aucun de leurs appels.

    Tout a changé depuis l'arrivée de la pandémie dans nos vies, même à l'église. En ce dernier dimanche d'Octave, l'ambiance était calme dans la capitale mais les reproches fusent au sein de l’Église, à destination du gouvernement.

    Renée Schmitt, l'organisatrice de l'Octave digitale, espère que cette crise ne va pas prendre des proportions encore plus accablantes, même pour l’Église et que l'Octave pourra être célébrée normalement l'année prochaine.

    Les messes restent proscrites jusqu'à nouvel ordre. Pendant le direct, le cardinal Jean-Claude Hollerich n'a pas hésité à exprimer ses regrets quant à cette décision: le 6 mai, le Clergé a envoyé un concept de protection pour les messes avec visiteurs. La seule réponse fut celle du ministère de la Santé soulignant que tous les événements culturels étaient interdits. Une réaction du ministère d'Etat n'a pas été obtenue.

    Il regrette que la démocratie participative de laquelle il était question au début du travail du gouvernement, ne soit plus d'actualité. Le cardinal Jean-Claude Hollerich est d'avis que la position actuelle du gouvernement donne une vue décevante des religions dans le pays.

    Après leur avoir expliqué la situation au Luxembourg, des cardinaux étrangers étaient scandalisés par l'irrespect dont fait preuve le gouvernement. Le droit à la religion est évidemment mis en équilibre avec les autres droits en cas de pandémie. Mais le fait de n'obtenir aucune réponse est inacceptable et incompréhensible.

    Le Clergé luxembourgeois se sent véritablement oublié par les autorités, alors qu'à certains moments, le direct vidéo des messes de l'Octave était suivi par quelque 22.000 personnes.

  • La vie de Jean-Paul II (18 mai 1920 - 2 avril 2005)

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    Du site de l'Eglise catholique en France :

    Biographie de Karol Wojtyla, pape Jean-Paul II

    Les racines de Karol Wojtyla : un pape marqué par les drames du 20e siècle

    Karol Wojtyla, pape Jean-Paul II

    Karol Wojtyla nait à Wadowice le 18 mai 1920, second fils d’un père militaire et d’une mère institutrice. Deux ans plus tôt, la Pologne recouvrait l’indépendance politique perdue à la fin du 18e siècle.

    Karol Wojtyla a été marqué dans sa jeunesse par la disparition de tous ses proches. Il est âgé de 9 ans quand sa mère décède. Quelques années plus tard, son frère aîné meurt prématurément. Puis le père meurt en 1941. Ces épreuves familiales ont pris place dans un contexte historique difficile. Karol Wojtyla a partagé le sort d’une Pologne particulièrement atteinte par les drames du 20e siècle. En 1939, la Pologne perd à nouveau son autonomie avec sa partition entre l’Allemagne nazie et l’URSS. Après la guerre, elle connaîtra le totalitarisme communiste jusqu’en 1989.

    Le pape Jean-Paul II visitera la Pologne communiste dès le début de son pontificat en 1979, puis de nouveau en 1983 et en 1987. Les rassemblements populaires suscités par ses visites, son soutien explicite au syndicat Solidarnosc, auront joué un rôle décisif dans la chute du pouvoir communiste en Pologne (1989), premier acte de la débâcle du bloc de l’est. L’action polonaise de Jean-Paul II aura été une des illustrations d’un pontificat marqué par les droits de l’homme et la propagation des conflits armés. En 1979, dès sa première encyclique, Jean-Paul II déclarait : « La paix se réduit au respect des droits inviolables de l’homme […], tandis que la guerre naît de la violation de ces droits et entraîne encore de plus graves violations de ceux-ci ».

    L’un des derniers combats de Jean-Paul II aura été son opposition au déclenchement de la guerre en Irak par les États-Unis. Le 13 janvier 2003, devant le corps diplomatique accrédité auprès du Saint-Siège, il déclarait : « Non à la guerre ! Elle n’est jamais une fatalité. Elle est toujours une défaite de l’humanité« .

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  • France : la messe en drive-in, une réponse insolite à la fermeture persistante des églises

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    Environ 500 fidèles dans quelque 200 voitures ont participé à la messe ce dimanche, célébrée par l'évêque de Châlons, Mgr Touvet. Un reportage publié par le « Figaro » :

    "A Châlons-en-Champagne, la messe redémarre... en voiture! Dimanche, environ 500 fidèles dans quelque 200 véhicules se sont rangés à un mètre l'un de l'autre sur le parking du hall des expositions pour entendre une messe célébrée par l'évêque local. «Cette messe en voiture, c'est plus qu'un dépannage. C'est une vraie messe. C'est une victoire de la vie», explique à l'AFP Mgr Touvet, évêque de Châlons, à l'origine de l'initiative. Une première en France selon lui.

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    À lire aussi : Messes interdites: la colère des évêques

    C'est en tout cas «une première expérience» plutôt exaltante pour Catherine, une senior, parmi les premières à s'engager dès 9H sur les trois hectares du parking où sera dite la messe à 10h30. «La messe m'a vraiment manqué», confie-t-elle, vitre ouverte et masque sur le visage. Elle dit son plaisir de retrouver enfin les croyants ensemble après deux mois de confinement. À l'intérieur de l'habitacle, l'autoradio est déjà branché sur RCF Coeur de Champagne, la radio diocésaine qui retransmet la messe en direct pour éviter que les croyants sortent de leur voiture.

    À deux ou trois voitures de là, Pascal est venu du sud d'Epernay sans peur aucune à la célébration. «Pourquoi avoir peur ? Il faut vivre ! On va être enfin tous ensemble, ne serait-ce que par la radio», dit-il.

    À lire aussi : «La liberté de culte serait-elle moins importante que la liberté de consommer?»

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    Un peu plus loin dans sa petit Fiat bleu pastel, Marie-Lorène, la cinquantaine, s'enthousiasme de la «riche idée» de son évêque. «Il faut innover. L'église est dans le monde. Elle s'adapte», proclame-t-elle. «On est catholiques. On a des idées», ajoute en écho Mgr Touvet avant de gagner son autel de campagne installé dans une remorque de camion.

    Au bas de l'estrade improvisée où la croix et une statue de la Vierge trônent en majesté, une dizaine de prêtres et de diacres sont disposés en arc de cercle, leurs sièges soigneusement distants les uns des autres. Ils distribueront les hosties, «3 à 4000, au cas où», indique Florent Masson, en charge de la communication au diocèse de Châlons. «La consigne c'est : si les gens veulent recevoir la communion, ils mettront leurs feux de détresse», leur avait expliqué peu avant la messe l'un des prêtres en charge de la liturgie. L'image est singulière: des dizaines de feux de détresse se mettent à clignoter sur le parking. Les prêtres s'avancent entre les rangées de voitures. Des vitres ouvertes se tendent des mains en coupe préalablement passées au gel hydroalcoolique. «Des mains propres donnent l'hostie, des mains propres le reçoivent», résume Mgr Touvet. «À situation exceptionnelle, disposition exceptionnelle», ajoute-t-il.

    Pour passer sous les fourches caudines de la préfecture, le diocèse de Châlons a en effet déployé des trésors d'ingéniosité pour rendre possible un évènement préparé en plein confinement. Les règles sanitaires étaient drastiques : pas plus de quatre personnes par voiture venue d'un rayon de cent kilomètres autour de Châlons-en-Champagne, masques et gel obligatoires, covoiturage interdit, défense de sortir des voitures... «Nous n'avons obtenu l'autorisation qu'au début de la semaine dernière après une quinzaine de jours de travail», signale Florent Passion.

    À lire aussi : Mgr Rougé: «Les religions ne sont pas un problème, mais une partie de la solution»

    Ce dimanche, il peut répondre positivement à la question qui angoissait tant selon lui l'équipe d'organisation: «Est-ce que c'est possible?». «J'espère que cela va continuer», suggère un fidèle. «Dans quelques jours nous célèbrerons la Pentecôte dans nos églises retrouvées. Ou encore ici», répondait sans certitude l'évêque de Châlons dans son sermon. «Et nous accomplirons les signes du Royaume dans ce monde blessé et terrassé par un petit virus invisible»."

    Ref. la messe en drive-in, une réponse insolite à la fermeture persistante des églises

    JPSC

  • L'homélie du cardinal Ratzinger lors des obsèques de Jean-Paul II

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    On célèbre aujourd'hui le centième anniversaire de la naissance de Jean-Paul II. A cette occasion, nous reproduisons ci-dessous l'homélie du cardinal Ratzinger, futur Benoît XVI, lors des obsèques du pape polonais. (source)

    OBSÈQUES DU SOUVERAIN PONTIFE JEAN-PAUL II

    HOMÉLIE DU CARD. JOSEPH RATZINGER

    Place Saint-Pierre - Vendredi 8 avril 2005

    «Suis-moi», dit le Seigneur ressuscité à Pierre; telle est sa dernière parole à ce disciple, choisi pour paître ses brebis. «Suis-moi» – cette parole lapidaire du Christ peut être considérée comme la clé pour comprendre le message qui vient de la vie de notre regretté et bien-aimé Pape Jean-Paul II, dont nous déposons aujourd’hui le corps dans la terre comme semence d’immortalité - avec le cœur rempli de tristesse, mais aussi de joyeuse espérance et de profonde gratitude.

    Tels sont les sentiments qui nous animent, Frères et Sœurs dans le Christ, présents sur la place Saint Pierre, dans les rues adjacentes et en divers autres lieux de la ville de Rome, peuplée en ces jours d’une immense foule silencieuse et priante. Je vous salue tous cordialement. Au nom du Collège des Cardinaux, je désire aussi adresser mes salutations respectueuses aux Chefs d’État, de Gouvernement et aux délégations des différents pays. Je salue les Autorités et les Représentants des Églises et des Communautés chrétiennes, ainsi que des diverses religions. Je salue ensuite les Archevêques, les Évêques, les prêtres, les religieux, les religieuses et les fidèles, venus de tous les continents; et de façon particulière les jeunes, que Jean-Paul II aimait définir comme l’avenir et l’espérance de l’Église. Mon salut rejoint également tous ceux qui, dans chaque partie du monde, nous sont unis par la radio et la télévision, dans cette participation unanime au rite solennel d’adieu à notre Pape bien-aimé.

    Suis-moi – depuis qu’il était jeune étudiant Karol Wojtyła s’enthousiasmait pour la littérature, pour le théâtre, pour la poésie. Travaillant dans une usine chimique, entouré et menacé par la terreur nazie, il a entendu la voix du Seigneur: Suis-moi! Dans ce contexte très particulier il commença à lire des livres de philosophie et de théologie, il entra ensuite au séminaire clandestin créé par le Cardinal Sapieha et, après la guerre, il put compléter ses études à la faculté de théologie de l’université Jagellon de Cracovie. Très souvent, dans ses lettres aux prêtres et dans ses livres autobiographiques, il nous a parlé de son sacerdoce, lui qui fut ordonné prêtre le 1er novembre 1946. Dans ces textes, il interprète son sacerdoce en particulier à partir de trois paroles du Seigneur. Avant tout celle-ci: «Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis et établis afin que vous partiez, que vous donniez du fruit, et que votre fruit demeure» (Jn 15, 16). La deuxième parole est celle-ci: «Le vrai berger donne sa vie pour ses brebis» (Jn 10, 11). Et finalement: «Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour» (Jn 15, 9). Dans ces trois paroles, nous voyons toute l’âme de notre Saint-Père. Il est réellement allé partout, et inlassablement, pour porter du fruit, un fruit qui demeure. «Levez-vous, allons!», c’est le titre de son avant-dernier livre. «Levez-vous, allons!» – par ces paroles, il nous a réveillés d’une foi fatiguée, du sommeil des disciples d’hier et d’aujourd’hui. «Levez-vous, allons!» nous dit-il encore aujourd’hui. Le Saint-Père a été ensuite prêtre jusqu’au bout, parce qu’il a offert sa vie à Dieu pour ses brebis, et pour la famille humaine tout entière, dans une donation de soi quotidienne au service de l’Église et surtout dans les épreuves difficiles de ces derniers mois. Ainsi, il s’est uni au Christ, le bon pasteur qui aime ses brebis. Et enfin, «demeurez dans mon amour»: le Pape, qui a cherché la rencontre avec tous, qui a eu une capacité de pardon et d’ouverture du cœur pour tous, nous dit, encore aujourd’hui, avec ces différentes paroles du Seigneur: en demeurant dans l’amour du Christ nous apprenons, à l’école du Christ, l’art du véritable amour.

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