Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Actualité - Page 1919

  • Afghanistan : Said Musa est sauvé, mais les autres ?

    IMPRIMER

    Said_musa.jpgUn chrétien a été sauvé mais d’autres risquent leur vie : l’Afghanistan a besoin de toute urgence de nouvelles lois qui « respectent pleinement les droits fondamentaux de la personne humaine, la liberté de conscience, d’expression et de religion ». C’est ce que déclare à l’Agence Fides Afzal Nooristani, Avocat et Directeur exécutif de la « Legal Aid Organization of Afghanistan » (LAOA), exprimant sa satisfaction pour le fait que Sayed Musa, un afghan converti de l’islam au christianisme et qui risquait la peine de mort pour apostasie ait pu être sauvé. L’organisation, qui fournissait l’assistance légale à cet homme, confirme à Fides que l’homme a été libéré la nuit dernière et qu’il est sain et sauf.

    Lire la suite

  • Au Mans, ces collégiens qui cherchent Dieu

    IMPRIMER

    1 150 collégiens de la Sarthe se sont retrouvés, mercredi 23 février, au Palais des congrès du Mans pour un grand rassemblement sur la Parole de Dieu. « La Croix » leur a demandé en qui ils croient...

    à découvrir ICI

  • Le « droit à l’enfant » devant la Cour européenne des droits de l’homme

    IMPRIMER

    59eacd90-3a20-11de-9ebc-c7aa600474a2.jpgL’ECLJ (European Centre for Law and Justice) intervient en tant que tierce partie avec 7 ONG et 51 parlementaires

    Ce 23 février, la Grande Chambre de la Cour européenne des droits de l'homme a tenu une audience publique dans une affaire relative à la légitimité de l'interdiction de la fécondation in vitro avec tiers donneur, c'est-à-dire avec don d'ovule ou de sperme par une personne étrangère au couple souhaitant avoir un enfant (FIV hétérologue).

    Lire la suite

  • Lybie, l’horreur d’un génocide

    IMPRIMER

    Le bilan officiel du gouvernement, après neuf jours d'affrontements, parle de 300 morts. Mais selon des sources locales, ils seraient 1.000 voire 10.000 selon la TV al-Arabiya qui cite un haut représentant libyen de la Cour pénale internationale. Tandis que les blessés s'élèveraient à 50.000. (...)

    « Dans aucune des crises humanitaires et des conflits vécus ces vingt dernières années, nous n'avions assisté à une telle violence », commente don Vittorio  Nozza, directeur de la Caritas italienne. « La surprise même des pays occidentaux devant la rapidité avec laquelle évolue cette crise est le signe d'une préoccupation diffuse que nous partageons et pour laquelle nous demandons la plus haute attention ». (...)

    Mgr Giovanni  Martinelli, évêque de Tripoli, voit dans cette tragédie humanitaire le désir des nouvelles générations de se donner l'occasion d'une vie meilleure : « Les populations, explique l'évêque dans un entretien à Radio 24, demandent plus de démocratie. Il y a un saut de qualité de la population marqué par le désir des jeunes de profiter des biens du pays ».

    « A une révolte générationnelle semblable à celle de notre 68, explique encore Mgr Martinelli, au quotidien italien « La Stampa », s'ajoute, à cause des difficultés à trouver un toit et à établir une famille, la colère des jeunes de ne pouvoir obtempérer à l'obligation musulmane du mariage ». (...)

    Pendant ce temps-là, les agences multiplient leurs informations, racontant ce que tout le monde assimile désormais à « un génocide d'Etat » et « un crime contre l'humanité ». La France souhaite une résolution du Conseil des droits de l'homme de l'ONU, tandis que se fait de plus en plus concrète l'idée de recourir à la justice internationale.

    Les dernières informations rapportent la nouvelle terrifiante, donnée par le président de la Communauté du monde arabe en Italie (COMAI), selon laquelle « les escadrons de la mort seraient en train de semer la terreur parmi les habitants de Tripoli » : des hommes enrôlés par les militaires eux-mêmes, sur ordre du gouvernement, qui sillonnent les rues, arborant un casque et des vêtements jaunes. Leur mission est de réprimer les protestations et ils le font en entrant dans les habitations, semant la panique, frappant les hommes et violant les femmes ».

    Pendant ce temps-là, des fosses communes sont creusées le long des plages pour donner une sépulture décente à tous ces hommes, toutes ces femmes et tous ces enfants sur lesquels s'est déchainée la vengeance inhumaine du Raìs.

    Mariaelena Finessi sur Zenit; lire l'intégralité de la note ICI

     

  • G20 : contrôler la globalisation

    IMPRIMER

    "Pourquoi les États-Unis, la France et bien d’autres pays développés accumulent-ils dangereusement déficit extérieur et déficit public ? Pour une part importante, à cause du manque de contrôle de la mondialisation. Si nous voulons redresser la barre, il est nécessaire de prendre à ce sujet des mesures énergiques, dans un cadre multinational tel que précisément le G20, dont les ministres des Finances viennent de se réunir à Paris, le 19 février."

    Découvrir ICI les pistes ouvertes par Jacques BICHOT (professeur émérite à l’université Lyon III, vice-président de l’association des économistes catholiques)

  • Islam et démocratie

    IMPRIMER

    UNE MISE EN QUESTION radicale est en train de surgir dans le monde arabo-musulman et touche aux fondements mêmes du système islamique, basé tout entier sur la sacralisation de la soumission (c’est-à-dire de l’islâm en arabe) et de son corollaire, la domination. Elle prend l’Occident de court, tout comme en 1989, les « analystes » n’avaient rien vu venir de la chute du mur de Berlin.

    (...) Quelque chose est vraiment en train de bouger dans tous les pays arabo-musulmans. Il serait temps d’ouvrir les yeux, même si le « mur de Berlin » islamique, qui est dans les esprits, mettra du temps à tomber, et d’autant plus de temps que nos « analyses » marquées par le sécularisme contribuent à l’entretenir. Le temps qui s’annonce sera un temps d’épreuve et de chance pour la vraie foi.

    La pensée occidentale dominante voit dans la chute du président tunisien Ben Ali l’espérance d’une avancée démocratique dans l’un des « pays islamiques » (la Tunisie en fait officiellement partie en effet). Nombre de Tunisiens l’espèrent également. Néanmoins, on ne peut pas éviter un certain rapprochement avec ce qui fut dit du régime du Shah d’Iran lors de son renversement, un régime autocrate certes mais beaucoup moins sanguinaire et terroriste que celui qui suivit et qui avait été salué d’abord comme une avancée démocratique. Se défaire d’un clan au pouvoir est une chose ; établir un État démocratique et de droit en est une autre.

    En Tunisie, le mieux que l’on puisse espérer est qu’un nouveau système autoritaire opposé à l’islamisme succédera au précédent. Le pire serait que se mette en place un système encore plus corrompu s’appuyant sur l’islam, et terroriste, qui étendrait alors son action destructrice au delà des frontières. (...)

    Il apparaît ainsi que l’Islam n’est pas une culture qui, comme culture, serait intégrable à un État démocratique ; il s’agit d’un programme politico-religieux qui sape les bases mêmes de tout État de droit. Les Tunisiens veulent tourner la page du système autocratique et corrompu de Ben Ali, et c’est le mieux qui puisse être fait ; le plus probable est qu’il sera chargé bientôt de tous les maux, par les nouveaux maîtres de la Tunisie qui s’en serviront pour justifier leur pouvoir.

    Quel sera-t-il ? Sera-t-il entre les mains de Tunisiens ayant le sens de l’État de droit, ouvert à tous et à l’avenir ? Le poids du conditionnement islamique va inévitablement peser. Il n’existe guère de chance que la conviction du Père Antoine Moussali soit infirmée : le système politique le moins mauvais qui puisse s’imposer à une population majoritairement musulmane est celui d’une tyrannie qui empêche toute contestation par un contrôle policier sans faille, qui se méfie de l’Islam, qui prévient la population de la misère en lui laissant quelques activités libres, et qui fait des largesses à ceux qui le soutiennent.

    Quant au pire possible, il est presque déjà sous nos yeux en divers lieux du globe.

    25 Février 2011 | Fr. Édouard-M. Gallez, f j  dans Liberté politique.com où l'on découvrira l'entièreté de cette analyse

     

  • Décès du Docteur Nathanson

    IMPRIMER

    Décès du Dr. Nathanson, auteur du "Cri silencieux"Le Dr. Bernard Nathanson, gynécologue obstétricien américain, ayant supervisé et pratiqué de nombreux avortements avant de connaître un retournement de conscience complet, est mort d'un cancer à l'âge de 84 ans le 21 février 2011, chez lui, à New York. 

    Le Dr. Nathanson, qui avait formé des milliers de médecins à pratiquer l'avortement, estimait avoir lui-même interrompu 5000 grossesses et se déclarait "personnellement responsable de 75 000 avortements". Son entrée dans le "monde de l'avortement", écrira-t-il, commence dans les années 1940 quand il donne de l'argent à sa petite amie enceinte pour se faire avorter illégalement. En 1969, il aide à la création de l'organisation désormais connue sous le nom de NARAL Pro-Choice America et dans les années 1970, il dirige le Centre de Manhattan pour la santé reproductive et sexuelle, qui est alors le plus grand fournisseur d'avortements aux Etats-Unis.

    L'arrivée des nouvelles technologies, dont l'imagerie par ultrasons et les enregistrements du cerveau et du coeur du foetus, l'amène à refuser de pratiquer des avortements. "Pour la première fois, écrira-t-il dans son autobiographie, on pouvait vraiment voir le foetus humain, le mesurer, le regarder, et vraiment s'attacher à lui et l'aimer". Auteur d'un film de 28 minutes intitulé "Le Cri Silencieux",  qui montre au moyen de l'échographie l'avortement en temps réel d'un foetus féminin de 12 semaines, le Dr. Nathanson fut au coeur du débat tumultueux sur l'avortement au milieu des années 1980. Les images montrent un processus violent et effrayant. "Une fois encore, nous voyons la bouche de l'enfant grande ouverte dans un cri silencieux", décrit-il tandis que le médecin insère un tube d'aspiration. "Pour la première fois, nous allons regarder un enfant être déchiré, démembré, désarticulé, écrasé et détruit par les instruments en acier insensibles de l'avorteur." Le Dr. Nathanson connaît alors un revirement complet. A la fin des années 1970, il devient une figure éminente du mouvement pour l'abrogation des lois sur l'avortement. Son film est largement diffusé et projeté à la Maison Blanche par le président Ronald Reagan qui presse les membres du Congrès américain de voir le film et d' "agir rapidement pour mettre fin à la tragédie de l'avortement". En 1985, Allan Rosenfield, alors président du Planning familial d'Amérique déclarera que ce film était "la plus puissante chose que le mouvement pour le droit à la vie ait présenté". Le Dr. Nathanson a produit un autre film intitulé "L'Eclipse de la Raison", qui décrit explicitement les avortements tardifs. En 1996, il est diplômé en bioéthique à l'Université Vanderbilt.

    Genethique.org (Washington Post (Emma Brown) 22/02/11)

  • Une étude franco-belge dirigée par un professeur liégeois sur le "locked-in syndrome"

    IMPRIMER

    Le-syndrome-d’enfermement-«-locked-in-syndrome-»_Stopsante_774.jpeg"Locked-in syndrome : une majorité de patients heureux" Une étude dirigée par le professeur de neurologie Steven Laureys de l'université de Liège et publiée sur le site du journal britannique BMJ Open*, indique que des patients atteints de locked-in syndrome (LIS) se disent en majorité "heureux" en dépit de leur handicap important. Cette maladie neurologique rare survient le plus souvent après un accident vasculaire cérébral. Les patients sont conscients et conservent leurs facultés intellectuelles mais totalement paralysés. Ils peuvent communiquer par des clignements de paupières ou des mouvements des yeux et dans certains cas peuvent recouvrer le contrôle des doigts, de la tête ou des pieds, voire la parole.

    Menée en lien avec le CHU de Nîmes et l'association française Alis (association pour le locked-in syndrome), cette étude franco-belge avait pour objectif d'évaluer la qualité de vie de ces patients. 168 patients membres d'Alis ont été interrogés "sur leur histoire médicale, leur état émotionnel et leur qualité de vie" avec le concours des personnels soignants. Sur les 91 patients qui ont répondu, 65 ont répondu complètement. Parmi eux, 72% (47 patients) ont déclaré être heureux et 28% (18 patients) malheureux. Seul 4 patients ont indiqué qu'ils opteraient pour l'euthanasie.

    "Cette étude montre d'abord qu'en dépit d'un handicap très lourd, il est possible de vivre avec cette pathologie" et que "contrairement à ce que certains peuvent penser, la vie avec cette pathologie vaut bien la peine d’être vécue" explique le Pr. Laureys. Il relève que sur les 91 patients ayant répondu, les deux tiers vivent chez eux avec un partenaire et la plupart (70%) ont des croyances religieuses. Si l'on ne peut "rester sourd face à la souffrance profonde" que révèle l'option pour l'euthanasie chez quelques-uns, le Pr. Laureys constate que les réponses varient selon la durée du syndrome. "On constate qu'il existe des phases différentes dans la maladie avec une sorte d'adaptation au fil du temps. On remarque par exemple que les personnes qui ne sont pas heureuses sont en général atteintes depuis moins d'un an par ce syndrome" précise le Pr. Laureys qui souligne la nécessité de comprendre leur désarroi.  "C’est un message que la médecine mais aussi la société tout entière doivent entendre, notamment en facilitant l’accès à des services de rééducation qui, en France, est loin d’être optimal". Parmi les critères d'insatisfaction évoqués se trouvent l'anxiété et le manque de mobilité et de distraction.

    Pour les auteurs, les résultats de cette étude contribuent au débat européen sur le suicide assisté que certains veulent rendre accessible à ces patients. Selon eux, les demandes de suicides assistés ne peuvent être considérées comme valides tant que les patients n'ont pas eu "une chance d'atteindre un état stable de bien-être subjectif".

    * BMJ Open, "A survey on self-assessed well-being in a cohort of chronic locked-in syndrome patients: happy majority, miserable minority", Marie-Aurélie Bruno, Jan L Bernheim, Didier Ledoux, Frédéric Pellas, Athena Demertzi, Steven Laureys
     

    Généthique.org

    La Croix (Pierre Bienvault) 25/02/11 - Le Quotidien du médecin (Dr. Guy Benzadon) 25/02/11 - Rtbf.be 24/02/11 - Les Echos.fr 24/02/11

  • Les femmes qui vont à l’église sont plus heureuses

    IMPRIMER

    Enquête sur le bonheur « décroissant » des femmes

    D'après une récente enquête, les femmes qui fréquentent régulièrement l'église sont mieux armées contre les hauts et les bas de la vie, et sont en général plus heureuses.

    Alexander Ross, de l'Institut pour les sciences psychologiques est l'auteur de l'enquête qui met l'accent sur le bonheur décroissant des femmes américaines durant ces 36 dernières années.
    Le chercheur a découvert que la fréquentation de l'église est un facteur significatif dans le bonheur des femmes, ce dernier constatant qu'un fléchissement de cette fréquentation dans la période allant de 1972 à 2008, a eu un effet direct sur le bonheur des femmes impliquées dans l'étude.
    Au contraire, les femmes qui affirment fréquenter régulièrement l'église semblent davantage immunisées face aux éléments qui provoqueraient une baisse de bonheur chez les femmes en général.
    Les femmes qui fréquentent l'église, estime Alexander Ross, seraient « moins sensibles à l'impact négatif » de certains changements qui se sont vérifiés dans notre société ces dernières décennies.

    L'étude, publiée dans le dernier volume de l'Interdisciplinary Journal of Research on Religion, relève également une chute de la fréquentation de l'église également chez les hommes au cours de la même période, mais sans implication significative sur leur bonheur.

    Pour Alexander Ross, cela pourrait être dû au fait que les femmes, au fil des ans, ont modifié leurs habitudes relatives à la fréquentation de l'église de manière plus drastique par rapport aux hommes.

    Il souligne qu'au plan des expectatives, le rôle des hommes et des femmes a changé durant ces dernières décennies, mais de manière plus radicale chez les femmes.
    « Dans le contexte d'un sens plus aiguë de l'effritement social, les femmes ont peut-être bénéficié plus que les hommes de l'influence stabilisatrice d'une fréquentation régulière de l'église ».
    « Saint Augustin ne serait pas surpris de notre découverte, car il enseignait que Dieu est le plus grand bien pour l'humanité », a conclu Alexander Ross.

    ROME, Jeudi 24 février 2011 (ZENIT.org) - et ICI

  • Le problème belge vu d'Italie

    IMPRIMER

    Un avenir incertain attend la Belgique ces prochains mois. Habitué depuis toujours à lutter – il suffit de penser aux deux occupations endurées du fait de l’Allemagne au cours di siècle précédent – le peuple belge, depuis plus de 250 jours, n’a plus de gouvernement: jamais jusqu’ici un peuple n’aura vécu une telle expérience.

    Les affaires courantes sont confiées au premier ministre sortant, le chrétien démocrate Yves Leterme, sui avait démissionné en avril 2010. Après l’organisation d’élections anticipées, le pays attendait la sortie de la crise grâce à un vainqueur en mesure de forer un nouveau gouvernement, traditionnellement composé d’une coalition entre plusieurs partis. Les résultats, d’où émerge, au niveau national, le parti socialiste, n’ont pas permis de dégager une majorité stable. Des tentatifes en ve sens ont été effectuées par l’Italo-Belge Elio Di Rupo, président du Parti Socialiste wallon (Ps), et par Bart De Wever, leader des sécessionnistes flamands  modérés de la N.V.A. 

    Récemment, le Roi Albert II, a chargé Didier Reynders, ministre en charge de l’économie, de proposer au parlement la discussion de mesures budgétaires, dont l’approbation est nécessaire pour le déroulement normal de la vie de l’Etat.      

    L’impasse institutionnelle reflète la structure fédérale du pays.  Depuis 1993, le pays est divisé en trois régions: la Flandre (13.522 km² et environ 6,2 millions d’habitants), néerlandophones; la Wallonie (16.884 km² et environ 3,5 millions d’habitants), francophones, et la Region de Bruxelles-Capitale (1,1 milion d’habitants francophones pour la plupart). La Flandre produit 58% du P.I.B.l du pays, la Wallonie 23,3 %. Depuis longtemps les Flamands manifestent une certaine intolérance dans les conflits avec les régions francophones accusées de se laisser assister et de n’avoir qu’une production médiocre.

    A la lumière des divisions existantes, les catholiques, dont la présence a été longtemps primordiale dans l’histoire du pays, peuvent retrouver un rôle de premier plan dans les initiatives pour maintenir l’unité nationale. Depuis son indépendance, survenue en 1830 dans le sillage de la révolution libérale qui avait éclaté dans la France voisine,  la nation belge a put compter sur le soutien des catholiques. Après la séparation d’avec le Royaume des Pays-Bas, ‘Eglise belge fut réorganisée par le cardinal Engelbert Sterckx (1792-1867), archevêque de Malines de 1830 al 1867. A la moitié du XIXe siècle, le catholicisme belge fut en mesure de se poser en modèle pour les catholiques des autres pays, grâce à une collabration fructueuse entre le clergé et les laïcs; ces derniers, comme le rappelait l’historien Roger Aubert, «surent comprendre qu’un loyalisme inconditionnel à l’égard de la foi chrétienne, de l’Eglise et du pape était parfaitement compatible avec une largesse d’esprit, ouverte aux aspirations de son temps et surtout à l’égard de ce qu’il y avait de sain et de fondamentalement chrétien dans les intuitions du libéralisme moderne».

    Malgré sa vitalité, l’Eglise belge aut fort à faire, que ce soit avec le groupe libéral au pouvoir, ou avec la classe ouvrière du pays. Des dispositions anticléricales furent imposées par la majorité libérale tout particulièrement dans le domaine scolaire. La réaction de l’Eglise fut définie lors des congrès de Malines (1863, 1867 e 1909) qui permirent aux catholiques de réagir aux attaques grâce à l’élaboration d’un modèle social alternatif  et à la mise sur pied d’un parti catholique en mesure de participer à la direction du pays avec les autres forces politiques.

    Durant les années qui ont suivi, grâce à la Ligue démocratique et à l’apport de l’Université Catholique de Louvain - la seule université catholique du  monde à organiser toutes les facultés -les catholiques belges participèrent au développement du pays et au développement du catholicisme en général. Le prestige international dont jouit la Belgique dans l’Union Européenne et dans les plus importantes institutions internationales est du en partie à la contribution du catholicisme belge.     

    Récemment, comme l’évoquent les pères jésuites de La Civiltà Cattolica, le clergé belge a été confronté «à la révélation des actes pédophiles commis il y a 25 ans par l’évêque de Bruges. Cet aveu suivi de sa démission, a donné l’occasion aux évêques de Belgique, et en particulier au nouvel archevêque de Malines-Bruxelles, Monseigneur André-Joseph Léonard, successeur du cardinal Godfried Danneels, de manifester leur ferme détermination de donner la priorité au sort des jeunes victimes des abus sexuels, plutôt que de chercher à sauver à tout prix la réputation de l’institution ecclésiale». Malgré les scandales et les attaques subies, le catholicisme belge s’efforce de recouvrer un rôle de premier plan dans la société.

    En ce qui concerne la vie politique, il ne reste qu’à souhaiter l’adoption d’une solution équitable, capable de rencontrer les requêtes des diverses composantes nationales. La charge dévolue aux formations politiques, lesquelles ont manifesté récemment plus d’intérêt pour condamner les déclarations du pape à propos de l’usage du préservatif dans la lutte contre le SIDA en Afrique que pour résoudre les problèmes du pays.

    par Lorenzo Carlesso, La Bussola Quotidiana, 25/2/2011 (traduit par nos soins)

  • Le pape cherche trois théologiens…

    IMPRIMER

    240211_card_ruini.jpgPour la sortie en librairie, le 11 Mars, du second volume du livre de Pape dédié à Jésus de Nazareth et à son entrée à Jérusalem jusqu'à la Résurrection, il y a non seulement l'attente du grand public (le 10 Mars, aura lieu une présentation au Vatican en présence du préfet des évêques, le cardinal Marc Ouellet, et de l'écrivain Claudio Magris); il y a aussi celle de la Fondation vaticane Joseph Ratzinger-Benoît XVI.

    Par la volonté du Pape lui-même, la toute nouvelle fondation poursuit le but que satisfait le livre par le seul fait d'être publié: promouvoir la compréhension et l'étude de la théologie. La fondation est née grâce à l'argent que la Libreria Editrice Vaticana (LEV) a gagné par la vente des livres de Ratzinger depuis qu'il a été élu au trône de Pierre. Au total, près de deux millions et demi d'euros laissés par le Pape comme capital de base d'une fondation qui fait de la recherche de Dieu sa raison d'être.

    Etudier Dieu. Promouvoir des rencontres sur lui. Et enfin, récompenser des chercheurs qui se sont distingués par leurs mérites particuliers dans l'activité de publication, et dans la recherche scientifique. C'est le sens de cette fondation unique au sein de l'enceinte sacrée. Une institution qui reflète en profondeur l'un des centres du pontificat de Ratzinger: la primauté de Dieu dans la vie de l'Église. Le clou (en français dans le texte) des mois à venir sera quand, avant la fin de l'année, Ratzinger récompensera trois chercheurs (dont beaucoup au Vatican attendent avec curiosité de connaître les noms) qui se sont distingués dans les études bibliques, patristiques et dans le domaine de la théologie fondamentale.

    Si autrefois, le Pape récompensait les meilleurs théologiens en leur concédant la pourpre cardinalice - c'est ainsi que furent nommés cardinaux Hans Urs Von Balthasar, mort sur la route qui le menait à Rome pour le Consistoire, Henri-Marie de Lubac et Yves-Marie-Joseph Congar - aujourd'hui , afin de pouvoir récompenser aussi des théologiennes et des laïcs appartenant à l'inivers académique théologique, on a choisi cette nouvelle voie, dont Mgr Giuseppe Scotti, président de la Lev et secrétaire du Conseil pontifical pour les Communications sociales, est le bras de manœuvre. Et Georg Gänswein, Camillo Ruini, Tarcisio Bertone, Angelo Amato, Jean-Louis Bruguès et Luis Francisco Ladaria ceux qui sont chargés de fournir un soutien scientifique adéquat.

    Le 10 Juin dernier, le Pape, sur la place Saint-Pierre, répondait aux questions des prêtres. Il a parlé d'une mauvaise théologie "qui vient de l'arrogance de la raison, qui veut tout dominer et fait passer Dieu de sujet à objet". Et il y a une bonne théologie, attachée à la foi de l'Église "sans se soumettre à toutes les hypothèses du moment".C'est vers cette théologie que le Pape regardera pour récompenser les plus méritants. Source :Benoit et moi et E. S. M. -