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Actualité - Page 1920

  • Découvrez le "lipdub" des aumôneries catholiques de Rennes

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    Lipdub des aumôneries Catholiques de Rennes
    envoyé par HHTV. - Plus de vidéos de blogueurs.

    Chacun réagira selon sa sensibilité. "Il y a beaucoup de demeures dans la Maison du Père", dit Jésus.

    La sensibilité venue des groupes charismatiques déteint assez fort sur ce type de message. Cela insupporte certains "tradis" qui y voient une influence venue de groupes charismatiques protestants (d'Outre-Atlantique souvent) et qui se caractérise par beaucoup d'exaltation et par un certain manque de "contenu".

    Il ne s'agit pas ici de trancher mais on peut souhaiter que la foi s'articule avec un travail de la raison pour ne pas déraper dans un type d'expression qui toucherait essentiellement la sensibilité et moins l'intelligence.

    Ceci dit, les groupes charismatiques ou apparentés cultivent l'adoration eucharistique, sont attachés à l'Eglise et au pape, suscitent des vocations, ... Certains reprocheront  pourtant à ces groupes de se cantonner exclusivement dans le domaine de la foi (fidéisme) et de ne pas être suffisamment présents dans les réalités de terrain pour y agir aussi politiquement et socialement; or cet engagement sur le terrain est attendu de la part des laïcs chrétiens.

    On a pu voir, avant-hier, sur nos écrans de télévision, des jeunes issus de communautés nouvelles se livrer à des témoignages dans la rue, dans le métro, etc. L'intention des concepteurs de l'émission et de ceux qui filmaient ces jeunes n'était évidemment pas objective; il s'agissait de mettre en évidence leurs côtés naïfs, parfois un peu ridicules ou même assez peu supportables. Mais il n'empêche que cela suscite des interrogations sur la pertinence de certains moyens utilisés, de certaines démarches effectuées... Peut-on forcer quelqu'un à accepter de recevoir un chapelet? Peut-on împoser des témoignages et des chants aux passagers d'une rame de métro? Peut-on tenter de "récupérer"  en les forçant quelque peu les propos d'un SDF? Autant de questions qui viennent à l'esprit devant cette façon de concevoir la "nouvelle évangélisation". On souhaiterait plus d'intelligence et de réflexion, moins de démonstrations susceptibles de susciter l'agacement et, in fine, de détourner les gens qui hausseront les épaules plutôt que de les séduire...

  • Enseignement : des "faits divers" dérangeants

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    Un professeur de religion a présenté sa démission à l'Institut Jean XXIII de R., après avoir fait des commentaires à caractère sexuels à propos d'une élève de deuxième secondaire avec qui il chatait sur Facebook, relate SudPresse. "Bandantes, tes photos": voilà les propos graveleux que l'enseignant aurait tenu sur le physique de la jeune fille. "Quand il s'est présenté, lundi passé, à mon bureau, il a tout de suite annoncé qu'il avait dérapé et nous a expliqué la teneur de ses propos", indique le directeur de l'Institut. "Il connaissait la famille de la jeune fille bien avant son arrivée dans notre établissement scolaire. Mais ses parents ont découvert le contenu de ces dialogues. Le jeune professeur s'est rendu alors compte qu'il avait dérapé", ajoute-t-il. Le prof de religion a quitté l'établissement scolaire et le directeur a organisé une session d'informations pour les parents sur les dangers de Facebook ce jeudi soir à l'Institut. (vt) (24/2/2011) (7sur7)

    Une "jeune fille" de deuxième secondaire...

    Jusqu'où ira le n'importe quoi? On peut ajouter cet autre "fait divers" :

    "Un enseignant a eu un bébé avec une élève de 16 ans

    Le prof a été suspendu de ses fonctions avec une retenue sur salaire de 50%. Il porte plainte contre la Communauté française, relate La Dernière Heure. L'homme de 39 ans, qui enseigne en secondaire, a entretenu une relation avec une de ses élèves, âgée de 16 ans seulement, de laquelle est né un enfant. Une situation qui a provoqué l'émoi dans l'établissement mais surtout une sanction de la part de la Communauté française: six mois de suspension avec retenue de traitement de 50%. (...) L'enseignant a pris ses responsabilités en tant que parent et a continué à assurer ses cours. Quant aux parents de la jeune fille, loin d'être choqués, ils ont même fait savoir au préfet qu'ils étaient "heureux" de la situation." (7sur7)

  • Vous y comprenez quelque chose, vous?

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    Le charabia pédagogique des programmes de religion :

    "Le fait que le programme de religion catholique du secondaire mentionne à la fois des compétences terminales et des compétences disciplinaires est parfois source d'ambiguïtés : Lesquelles prendre en compte? Lesquelles évaluer et comment? "S'ouvrir à la culture" et "Connaître le christianisme" relève-t-il bien d'une compétence? etc. La terminologie "compétence terminale" est en fait peu pertinente : les compétences à exercer dans des séquences de cours et à évaluer au terme de celles-ci sont bien les compétences DISCIPLINAIRES. Les compétences terminales sont autant d'étapes, de balises, de phases dans le parcours pédagogique. Elles correspondent à la démarche scientifique que l'on retrouve dans bien d'autres cours (poser une question-problème ; se documenter pour y répondre ; synthétiser sa recherche et en communiquer le résultat) et sont présentées ici sous forme de "familles de tâches".

    Il s'agit de clarifier la distinction entre compétences terminales et compétences disciplinaires..."

    sur Enseignons.be

  • Madrid - JMJ 2011

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    JMJ 2011 Madrid
    envoyé par jmj2011madrid. - Regardez les vidéos des stars du web.

  • Les "Enfants de Bouaké" font appel à votre soutien

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    Enfants de BOUAKE est une association visant à soutenir l'enfance en détresse, abandonnée, en malnutrition pour cause de guerre dans la région de BOUAKE          (Côte d'Ivoire).

    Présentation de l'association

    Enfants de Bouaké est une jeune association née d'une rencontre avec une communauté d'hommes, de femmes et d'enfants vivant en brousse au Sud de la Côte d'Ivoire.
    Cette association a pour but d'aider l'enfance en détresse, en souffrance, abandonnée, en malnutrition.

    Elle souhaite :

    • Récolter divers dons : vêtements, objets utilitaires, argent, par l'organisation de manifestations diverses (concert, loto, marché de noël, brocante)
    • Créer des écoles pour l'alphabétisation des enfants.
    • Participer à la formation des mamans pour les aider à subvenir aux besoins vitaux et psychologiques des enfants.

    Enfants de BOUAKE

  • Une femme abusée par le mouvement « roman catholic women priests » abjure son hérésie

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    norma-jean-coon.jpgC’est le cas de Norma Jean Coon (Etats-Unis) dont voici l’« Acte de renonciation à l’ordination diaconale ».

    « Le 22 juillet 2007, j’ai été ordonnée au diaconat par l’ « évêque » Patricia Fresen d’Allemagne et d’Afrique du Sud, qui fut ordonnée par trois évêques hommes en Allemagne pour le groupe nommé Roman Catholic Women Priests [femmes prêtres catholiques romaines]. L’ordination se déroula à l’Immaculate Heart Spiritual Center de Santa Barbara [Californie]. Parce que ni Patricia Fresen ni moi-même n’avions reçu d’autorisation pour cette ordination du pape Benoît XVI, les ordinations étaient illégitimes et non reconnues par l’Église catholique romaine. En conséquence, une excommunication dite Latæ Sententiæ survint, une auto-excommunication par manque d’observance du droit canonique de l’Église.

    « J’entends renoncer à cette supposée ordination et déclarer publiquement que je n’ai pas agi en tant que diacre dans le cadre de groupe sauf en deux occasions quand j’ai lu l’Évangile une fois à la messe puis distribué la communion une fois lors de cette même messe. J’ai quitté le programme deux semaines après cette cérémonie parce que je me suis rendu compte que j’avais commis une erreur en étudiant pour devenir prêtre. Je reconnais la vérité contenue dans la Lettre apostolique du pape Jean-Paul II Ordinatio Sacerdotalis. Je reconnais l’autorité du Saint Père sur ces questions d’ordination et je reconnais que le Christ à fondé l’ordination uniquement pour des hommes.

    « Formellement, je renonce à tout lien avec le programme des Roman Catholic Women Priests et je désavoue publiquement la soi-disant ordination tout en m’excusant auprès de ceux dont j’ai pu offenser ou scandaliser l’existence par mes actes. J’implore la bénédiction de Dieu sur toutes ces personnes et leurs familles.

    Norma Jean Coon, RN, MFCC, PhD

    Le mardi 8 février 2011 ».

    C’est ici, sur Americatho : Bouleversante repentance d’une Américaine abusée par les « Roman Catholic Women Priests »

  • Europe : l’arrivée d’un nouveau front anti-chrétien

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    par Marco Respinti, Bussola Quotidiana, 22-02-2011 (merci à la traductrice!)

    Hier (le 21), les ministres des affaires étrangères de l’Union européenne ont approuvé un texte de condamnation vraiment peu courageux. Parmi ceux qui souhaitaient une prise de position plus décisive, on trouve Sophia Kuby, Allemande, Directrice exécutive de l’European Dignity Watch, une ONG née l’année dernière mais déjà très active dans la défense de ceux qu’elle définit statutairement comme « les trois piliers les plus importants de la société : la vie, la famille et les libertés fondamentales ».

    Le document venait à peine d’être rendu public que, pensant aux conditions dans lesquelles un très grand nombre de Chrétiens vivent, vous l’avez qualifié de « faible ». Pourquoi ?

    Parce qu’il est trop générique. De plus, il ne faut pas se préoccuper seulement des persécutions violentes desquelles les Chrétiens sont victimes en Afrique, au Moyen-Orient et en Asie, mais aussi de celles, croissantes, qui les touchent en Europe même. En effet, la population n’a même pas vent de celles-ci, tandis que n’importe quel geste politiquement incorrect à l’égard d’un musulman provoque immédiatement un énorme scandale dans les médias.  Prenons, par exemple, les récentes attaques dont plusieurs prêtres catholiques ont été la cible en Allemagne, surpris en pleine nuit par des hommes encagoulés qui, parlant avec un accent étranger, les ont tellement battus qu’il a fallu emmener à l’hôpital. La nouvelle a été relayée par les journaux locaux et par quelques titres nationaux seulement, mais, à peine un jour plus tard, elle est tombée dans l’oubli. Imaginez ce qu’il se serait passé si cet incident était arrivé à un Imam…

    Pourquoi les Chrétiens sont-ils persécutés ?

    Permettez que je réponde en me focalisant à nouveau sur le scénario européen, dont s’occupe l’European Dignitiy Watch. En Europe, il existe une persécution « structurale » croissante, qui se traduit par une discrimination croissante des Chrétiens à travers des lois hostiles, des politiques vexatoires et des opinions publiques malveillantes. Nous recensons constamment des exemples de lois qui limitent les libertés fondamentales, tant au niveau européen qu’au niveau national, visant à créer une « justice » majeure mais qui se définit pourtant seulement comme un droit à la non-discrimination. Le critère qui semble guider les institutions communautaires aujourd’hui est donc l’égalité absolue qui rend n’importe quelle différence intrinsèquement illégitime sur le plan moral.  Mais la discrimination est une chose et la différence en est une autre. Je m’explique : pour un Chrétien, le mariage et la famille sont des valeurs centrales.  Dans la perspective chrétienne, le mariage entre un homme et une femme constitue une réalité tellement unique et précieuse qu’elle en devient un sacrement. Pour cette raison, les Chrétiens pensent que cette institution mérite une protection spéciale, un principe du reste intégré dans la plus grande part des constitutions des Etats européens. En résumé, il est naturel que les Chrétiens considèrent le mariage comme étant profondément différent de tout autre type d’union entre individus. Cela signifie-t-il pour autant que les Chrétiens discriminent ceux qui, ne se mariant pas, ne jouissent pas de cette protection particulière ?

    L’Europe est sûrement en train de devenir le théâtre d’une persécution « blanche ». Mais, dan le reste du monde, là où l’on meurt chaque jour au nom du Christ, quelles sont, à votre avis, les situations les plus graves ?

    En Asie et en Afrique particulièrement, l’Islam prend progressivement le contrôle des pays les plus pauvres. Ceci implique de nouvelles vagues de cruautés contre « les autres », comme on a pu le voir en Egypte, en Irak et en Turquie les derniers mois. Dans des pays comme le Nigéria et l’Indonésie, les Chrétiens étaient habitués à vivre leur foi librement, mais, aujourd’hui, ils sont devenus des citoyens de seconde classe, exclus de beaucoup d’activités publiques et leurs vies sont constamment menacées.

    Actuellement, si en Afrique, en Asie ou au Moyen-Orient, il est clair que le danger vient uniquement de l’Islam radical, en Europe, la situation est différente.  En effet, encore que les minorités islamiques soient en train de faire mûrir chez nous aussi une conscience nouvelle qui ne provoque pas peu de problèmes dans les grandes villes et jusque dans les écoles, le problème central du Vieux Continent réside dans l’auto-élimination des valeurs chrétiennes opérée par les classes politiques, par les médias et par les institutions. Rappelons-nous, par exemple, la décision prise par la Cour européenne des Droits de l’Homme à propos de la supposée illégitimité de la présence des crucifix dans les écoles italiennes.  Autre exemple révélateur, le rapport rédigé par le Conseil de l’Europe en octobre au sujet des limites à imposer à l’objection de conscience des médecins et des hôpitaux qui refusent de pratiquer l’avortement. A l’heure qu’il est, l’Union européenne discute de cette directive sur le « principe de parité » qui conférerait à n’importe qui le droit d’accuser qui que ce soit de discrimination sur base d’un sentiment personnel d’ « inégalité ». Dans beaucoup de pays européens, les lois qui punissent l’incitation à la haine interdisent la citation en public de passages de la Bible, comme cela s’est produit il y a peu de temps en Grande-Bretagne. Bref, la liste grandit et, pour cette raison, il est indispensable de revenir à la raison. 

  • Mgr Léonard: "Il faut que toute la lumière soit faite"

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    La Libre met en ligne une dépêche de l'agence Belga qui résume en quelques mots (!) l'interview accordée par  Mgr Léonard qui revient aussi sur sa première année en tant que nouvel archevêque.

    "Il faut que toute la lumière soit faite. Nous nous sommes à l'époque trop préoccupés de l'image de l'Eglise et pas assez de la souffrance des victimes", déclare Monseigneur Léonard dans une interview publiée par Kerk&Leven et consacrée aux abus sexuels au sein de l'Eglise.

    voir la (maigre) suite ici

    La dépêche de Catho.be est plus substantielle; on y apprend que "récemment, l'archevêque a rejoint le Conseil Pontifical pour la Nouvelle Evangélisation. La nouvelle évangélisation lui tient fort coeur. "Il est important que nous nous adressions aux gens qui ne pratiquent pas et que nous les enthousiasmons. Nous devons oser les interpeller dans la rue. Les nouveaux mouvements et initiatives comme le Chemin Néocatéchuménal ou les cours Alpha peuvent nous inspirer à cet égard".
    Selon Mgr Leonard la Flandre a d'autres atouts: «La portée significative du Pèlerinage de Scherpenheuvel est inestimable. Les paroisses, les mouvements, les monastères et les abbayes, les sanctuaires - non pas séparément mais ensemble, dessinent les contours de la nouvelle évangélisation "."

    L'archevêque relativise également "les remous autour de certaines de ses déclarations: "J'ai été particulièrement surpris de constater que les journalistes ne prennent pas la peine de replacer certaines déclarations dans leur contexte. La façon dont mes propos ont été interprétés, je la trouve intellectuellement malhonnête."  Ainsi, Mgr Leonard regrette que l'attention fut détournée de toutes les belles et bonnes choses qui se passent dans l'Eglise."

  • Europe : Comment aller vers l’abondance frugale ?

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    Lundi 28 février 2011, 13:00, à la Chapelle de la Résurrection

    (rue Van Maerlantstraat 22-24 - 1040 Brussel Bruxelles)


    Conférence par Jean-Baptiste de Foucauld

    "Nouveaux Dilemmes pour l’Union Européenne"

    La ratification du Traité de Lisbonne a marqué la fin d’une période de construction institutionnelle laborieuse. Elle a permis à l’UE de se doter d’outils nouveaux pour aller de l’avant.

    Mais l’encre de ce nouveau monument juridique n’était pas encore sèche que des problèmes cruciaux d’un autre type ont fait leur apparition sur des espaces inédits et imprévus. La crise mondiale a mieux révélé les agissement d’un acteur mondial, clairvoyant souvent des analyses de court terme, mais redoutable dans ses comportements moutonniers et réalisés à une vitesse impitoyable : les marchés de la planète.

    Du coup, des dilemmes d’un nouveau type sont apparus, propres au profil original de L’UE. Quelques-uns des plus notoires seront au centre de nos réflexions et interrogations au cours de ce nouveau cycle annuel organisé par le Service Européen des Jésuites (OCIPE), en association avec la Chapelle de la Résurrection.

    Jean-Baptiste de Foucauld, inspecteur des Finances, fondateur de "Solidarités nouvelles face au chômage" et de "Démocratie et Spiritualité"

    Chapelle de la Résurrection

  • Agissons pour libérer Said Musa

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    ban_said.png

    Nous relayons cet appel paru sur "l'observatoire de la christianophobie"

    Le Fonds Barnabas (site), qui vient en aide aux chrétiens persécutés a lancé une pétition demandant instamment aux gouvernements occidentaux de faire pression sur le président afghan Hamid Karzai pour qu’il relâche Said Musa et pour que les chrétiens ne soient plus emprisonnés ou exécutés. L’organisation conservatrice espagnole HazteOir (site) a également lancé une pétition pour la libération de notre frère dans la foi. Idem pour l’American Family Association (site).

    Il nous reste la possibilité d'adresser une lettre ou un mail à l'ambassadeur d'Afghanistan en Belgique

    « Monsieur l’Ambassadeur,

    j’ai appris que Said Musa, un Afghan chrétien de 45 ans, marié et père de 6 enfants, risquait d’être exécuté d’un jour à l’autre à cause de sa foi chrétienne, au mépris de la liberté de l’acte de foi, de la constitution de la République islamique d’Afghanistan et des droits de l’homme.

    Said a été torturé en prison, humilié, privé de sommeil pendant plusieurs semaines et abusé sexuellement. On a tenté de le forcer à se convertir à l’islam et il ne bénéficie pas de l’aide d’un avocat. Malgré ce traitement inadmissible reçu dans votre pays, il déclare sereinement

    « La fraternité entre frères et entre sœurs, la douceur, l’humilité et chose la plus importante, le fait d’aimer nos ennemis comme nous-mêmes. »

    Aujourd’hui, j’ai honte pour votre pays, l’Afghanistan, honte pour la Belgique et pour la Communauté Européenne qui ne fait rien pour sauver Said et vous demande, Monsieur l’ambassadeur, d’intervenir pour que soit respectée la liberté de l’acte de foi de tous les chrétiens d’Afghanistan et que Said Musa soit libéré.

    Faute de quoi, je me verrai dans l’obligation d’attirer l’attention des médias sur les pratiques honteuses de l’Afghanistan.

    Veuillez agréer, Monsieur l’Ambassadeur, l’assurance de mes sentiments respectueux.

    Votre prénom et votre nom

    Coordonnées de l'Ambassade du Afghanistan à Bruxelles
    Adresse    61, avenue de Wolvendael
    B-1180 Bruxelles Belgique
    Téléphone    local: (02) 761.3166
    international: +32.2.761.3166
    Fax    local: (02) 761.3167
    Email : ambassade.afghanistan@skynet.be

     

  • Multiculturalisme, "ghettoïsation", intégration...

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    Le 21 octobre, la jeune Italo-Marocaine sitée dans la note précédente, Anna Mahjar-Barducci est intervenue dans l’hebdomadaire "Tempi" à propos des discussions en cours en Italie sur l'intégration des immigrés et sur la concession de la citoyenneté dans des délais plus brefs :

    > "Sono italo-marocchina..."

    L'article s’achève ainsi :

    "Quand je prends connaissance, dans les quotidiens italiens, du débat sur la concession de la citoyenneté aux immigrés après seulement cinq ans de résidence, je suis un peu étonnée.

    Les déclarations de ces jours-ci donnent en effet l’impression que réduire de moitié le temps d’attente est en soi un élément qui facilite automatiquement l’intégration de l’immigré. Mais ce n’est peut-être qu’un escamotage pour ne pas mener de manière appropriée de véritables politiques d’intégration, qui n’existent pas encore.

    Il est au contraire nécessaire, par exemple, de proposer des cours d’italien et d’alphabétisation gratuits, de créer des modèles et des activités sociales pour les enfants d’immigrés, d’instituer des centres d’aide et de responsabilisation pour les femmes immigrées, de contrôler les mosquées, de former des imams qui adoptent des formes de pensée modernes, etc.

    Si l’on n’adopte pas de véritables politiques permettant à l’immigré de faire sienne l’identité italienne, rien ne changera, que la citoyenneté soit donnée tôt ou tard. Nous continuerons seulement à nous vanter, inutilement, de vivre dans une Italie 'multiculturelle', alors que le multiculturalisme sans intégration n’a jamais créé que la ghettoïsation. Et nous aurons d’autres pères semblables à celui de Sanaa, qui tueront leurs filles, mais cette fois avec la citoyenneté italienne".

    Ceux d'entre nous qui agissent "sur le terrain", dans des centres d'aide sociale, par exemple, pourront mesurer la pertinence de ces propos...

  • Il y a Islam et Islam...

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    jpg_1341614.jpgLe témoignage d'une jeune Italo-Marocaine

    "Ce matin, Zaynab m’a réveillée en criant. De bonne heure elle avait été acheter les billets pour le concert de Cheb Khaled à Casablanca. Sûrement une des meilleures nouvelles de la journée. J’étais très impatiente de le voir en chair et en os.

    Lamia est sortie de la maison pour téléphoner avec son portable. Zaynab m’a dit qu’elle appelait Fahd : il était à Casablanca pour quelques jours et elle pourrait le revoir au concert. Quand elle est revenue dans la chambre, elle ne nous a rien dit. Et puis je l’ai vue enfiler la djellaba par-dessus le t-shirt Zinedine Zidane et se mettre un voile. Elle est allée dans la pièce voisine et a commencé à prier. J’étais troublée. Peut-être que son père l’avait contaminée. Dans ma famille personne n’avait jamais prié, sauf Karim, qui n’était sûrement pas un exemple à suivre. En la voyant, l’oncle Rachid a eu l’air perplexe : "Lamia!", a-t-il crié depuis le divan. "Tu pries tournée vers l'Amérique ! La Mecque, c’est de l’autre côté". On a tous éclaté de rire.

    Ma famille était composée principalement de femmes. Nous nous considérions toutes comme musulmanes, mais chacune avait sa façon d’interpréter la religion. En fait, chacune avait son islam personnel. Pour ma mère, être musulmane signifiait simplement croire en Dieu. Pour ma tante Samia, cela signifiait avoir une identité. Pour Zaynab et Maryiam, cela voulait dire ne pas oublier leurs origines. Pour nous, observer les préceptes religieux était secondaire. Et pourtant, voir Lamia prier m’avait impressionnée. Je respectais son choix personnel, mais, après la visite du marabout, j’avais peur qu’elle ne se ferme au monde, comme son père. Rachid, au contraire, était panarabiste et la religion ne l’intéressait pas. Il disait qu’il était musulman de naissance et athée par choix.

    Il y a quelques années, j’avais rencontré à Venise Abdennour Bidar, un professeur de philosophie français et musulman. Des mois plus tard, ma cousine Zaynab m’a envoyé de France un livre de Bidar, intitulé "Self Islam" : autrement dit l'islam personnel, comme je le définissais moi-même. J’ai tout de suite commencé à le lire, sûre d’y trouver la description de ma famille. [...]

    Leila et mes cousines respectaient le Ramadan. Au contraire ma tante Samia continuait à manger pendant cette période ; mais personne de la famille n’aurait osé lui dire que pour cette raison elle n’était pas musulmane. Après tout, à Groupe Six, la plupart de nos voisins jeûnaient officiellement pendant le Ramadan mais mangeaient ensuite en cachette, enfermés chez eux. Toutefois, très hypocritement, avant de sortir, ils se grattaient légèrement la langue avec les ongles pour la rendre banche comme s’ils avaient jeûné. D’autres respectaient le Ramadan pendant tout le mois, mais buvaient ensuite du vin et des alcools forts le reste de l’année.

    De plus, dans ma famille, nous ne savions même pas ce qu’était l’oumma. Parfois Zaynab, prise de pulsions panarabistes, disait "nous, arabes"; mais le seul "nous" à avoir toujours existé, chez moi, c’était notre famille. Au Maroc, on était tous sunnites et à Groupe Six nous ne savions même pas ce qu’étaient les chiites. Mais à Kenitra, dans mon enfance, on avait l’impression, le jour de l'Achoura, d’être à Téhéran. Des hommes vêtus de blanc se donnaient des coups de couteau à la tête jusqu’à faire couler le sang, comme les fidèles d’Ali. Je pensais que nous étions peut-être chiites nous aussi, sans le savoir. Je ne pouvais pas le prouver, mais cette combinaison de traditions me plaisait. Pourtant, quand ma mère voyait un homme avec une barbe de fondamentaliste, elle disait que c’était un ayatollah, ce qui était pour elle le terme le plus offensant.

    Mon oncle Rachid, se levant du divan pour aller fumer dehors, a de nouveau regardé Lamia qui priait, l'index dressé en l’air. Puis il s’est approché de moi à la cuisine, pour me parler.

    "Tu m’accuses toujours d’avoir soutenu Oufkir. Tu es convaincue que, si Ben Barka avait vécu, l’histoire du Maroc aurait été meilleure", me dit-il tout bas. "Le vrai danger, pour notre pays, il est ici, chez nous. Des gens comme ton imbécile d’oncle Karim commencent par gâcher la vie de leur famille, puis ils se font une bosse au front à force de prier et, pour se racheter, ils pensent pouvoir nous priver de nos libertés. Tu ne t’en rends pas compte ?"

    C’est la plus longue conversation que j’aie jamais eue avec mon oncle Rachid. Je l’ai regardé sortir, s’asseoir sur l’escalier et allumer nerveusement une cigarette avec une allumette, en regardant autour de lui, pensif."

    Anna Mahjar-Barducci, "Italo-marocchina. Storie di immigrati marocchini in Europa", préface de Vittorio Dan Segre, Diabasis, Reggio Emilia, 2009. (cité par S. Magister)