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Au rythme de l'année liturgique - Page 230

  • Mère Térésa de Calcutta (5 septembre)

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    Bienheureuse Mère Térésa de Calcutta (Evangile au Quotidien)

    Religieuse et fondatrice des « Missionnaires de la Charité »

    « Par mon sang, je suis albanaise. Par ma nationalité, indienne. Par ma foi, je suis une religieuse catholique. Pour ce qui est de mon appel, j’appartiens au monde. Pour ce qui est de mon cœur, j’appartiens entièrement au Cœur de Jésus. »

    Mère Térésa, de son nom patronymique Anjezë Gonxhe Bojaxhiu, naît le 26 août 1910 à Üsküb, Empire ottoman (actuellement Skopje, Macédoine)

    Cadette de Nikola et Drane Bojaxhiu, famille d’origine albanaise, elle reçut sa première communion à l’âge de cinq ans et demi et fut confirmée en novembre 1916.

    A l'âge de douze ans, Agnès commence à ressentir l'appel de se consacrer à Dieu.

    La vie de mère Térésa comporte alors deux périodes bien tranchées : sa vie dans l'institut de sœurs de Lorette et sa vie dans l'ordre des Missionnaires de la charité.

    A l'âge de dix-huit ans, en 1928, elle entre à l'Institut des « Sœurs de Lorette », en Irlande. En 1929 elle est envoyée à Calcutta. En 1931, après deux années de noviciat, elle fait sa première profession de foi et elle prend le nom de Térésa. Elle enseigne la géographie à l'école Sainte-Marie à Calcutta où elle est nommée directrice en 1944.

    Elle reçoit l'appel de consacrer sa vie aux pauvres des bidonvilles. En 1946, avec le soutien de l'archevêque de Calcutta, elle obtient, du Vénérable Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958),  la permission de quitter l'ordre des « Sœurs de Lorette ».

    En 1948, la vie de mère Térésa se transforme ; c’est un tournant dans sa vie. Elle s'installe dans un bidonville (à Taltola, en Inde) avec quelques autres religieuses qui l'ont suivie. Elle fait la fondation des « Missionnaires de la Charité », établie officiellement dans le diocèse de Calcutta en 1950.

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  • Un miracle insignifiant ?

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    L'Evangile du jour : Lc 4, 38-44

    En quittant la synagogue, Jésus entra chez Simon. Or, la belle-mère de Simon était oppressée par une forte fièvre, et on implora Jésus en sa faveur. Il se pencha sur elle, interpella vivement la fièvre, et celle-ci quitta la malade. A l'instant même, elle se leva, et elle les servait.

    Au coucher du soleil, tous ceux qui avaient des infirmes atteints de diverses maladies les lui amenèrent. Et Jésus, imposant les mains à chacun d'eux, les guérissait. Des esprits mauvais sortaient de beaucoup d'entre eux en criant : « Tu es le Fils de Dieu ! » Mais Jésus les interpellait vivement et leur interdisait de parler parce qu'ils savaient, eux, qu'il était le Messie.

    Quand il fit jour, il sortit et se retira dans un endroit désert. Les foules le cherchaient ; elles arrivèrent jusqu'à lui, et elles le retenaient pour l'empêcher de les quitter. Mais il leur dit : « Il faut que j'aille aussi dans les autres villes pour leur annoncer la Bonne Nouvelle du règne de Dieu, car c'est pour cela que j'ai été envoyé. »

    Et il se rendait dans les synagogues de Judée pour y proclamer la Bonne Nouvelle.

    l'homélie du Père Joseph-Marie Verlinde (homélies.fr - archive 2007)

    La guérison de la belle-mère de Pierre, que Jésus relève de sa fièvre, voilà un miracle en apparence bien insignifiant ; au point qu’on est enclin à se demander pourquoi saint Luc en fait mention ? Notre étonnement grandit encore lorsque nous découvrons qu’il s’agit du tout premier miracle relaté dans le troisième évangile ! Dans la logique narrative, il devrait donc avoir une valeur paradigmatique et orienter l’interprétation de tous les miracles qui vont suivre. Bref, les deux versets qui introduisent l’Évangile de ce jour, méritent toute notre attention.

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  • Remacle, apôtre des Ardennes (4 septembre)

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    Remaclus-donderwolk.jpgRimagilus, nom originel de Remacle, naquit probablement fin du VIe siècle en Aquitaine. Jeune encore, il entra à l’abbaye de Luxeuil en territoire bourguignon, monastère fondé par Saint Colomban. Pour le moine irlandais, la vie monastique est caractérisée par la « pérégrination pour le Christ » et par l’ascétisme. Ce qui expliquerait qu’en 632, on retrouve Remacle premier abbé de Solignac en Limousin. Vers 640, il quitte le Limousin et, avec quelques moines, il s’arrête à Cugnon sur Semois. Il ne reste aucune trace archéologique de leur passage mais les monastères de cette époque étaient des cabanes en bois organisées autour d’une cabane plus grande, la chapelle. Les moines menaient une vie fort austère, rythmée par les Offices. Vers 650, Remacle et quelques moines arrivent dans l’extrême nord de l’Ardenne. Peut-être auraient-ils été chargés par Saint Amand de l’évangélisation de la région située à cheval sur les diocèses de Tongres et de Cologne, où sans doute les Barbares étaient passés fin du Vsiècle ?

    Evangélisateur des Ardennes, Remacle fonda les abbayes de Malmedy et Stavelot où il mourut entre 671 et 673. Suivant la légende, le saint fondateur écarta de l'abbaye de Stavelot des hordes de loups dont l'un avait même dévoré son âne. Il est notamment patron de Spa qui faisait partie du marquisat de Franchimont et relevait directement du prince-évêque de Liège.

    Remacle aurait béni les eaux de la bourgade ; c'est ainsi qu'à la Fontaine de la Sauvenière, une pierre porterait l'empreinte de l'apôtre des Ardennes.

    source : http://spa.liege.catho.be/Bulletin_au_fil_du_temps/_deploy/B_2011_09.html

  • 2 septembre : les martyrs des massacres de la Révolution française (Paris, 1792)

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    7-Massacres.jpg(EAQ) Après la chute de la Monarchie le 10 août 1792, la fièvre monte à Paris. De nombreux suspects sont arrêtés : laïcs, prêtres séculiers, religieux, souvent réputés réfractaires, même si ce n'est pas le cas de tous. Environ 350 ecclésiastiques sont ainsi incarcérés, dont plus de la moitié sont étrangers à la capitale. Entre le 2 et le 5 septembre, des bandes armées d'hommes et de femmes envahissent les prisons parisiennes pour se livrer à l'exécution collective des détenus au couvent des Carmes, à l'abbaye de Saint-Germain, au séminaire Saint-Firmin, aux prisons de la Force, rue Saint-Antoine.

    Le couvent des Carmes, avec son très vaste enclos, est le premier et le plus symbolique théâtre des tueries. Au témoignage de l'abbé Saurin, jésuite rescapé, le contraste est saisissant entre la sérénité qui règne au-dedans, parmi les ecclésiastiques prisonniers, groupés autour de trois évêques, et, au dehors, le hurlement de la foule, les canonnades, les roulements de tambour, et finalement, le 2, vers quatre heures du soir, le tocsin de Saint-Sulpice qui donne le signal aux émeutiers. La tuerie qui a commencé dans le jardin s'achève, après un simulacre de jugement, au pied du petit escalier faisant communiquer la chapelle, où les prisonniers ont d'abord reflué et se sont mutuellement donné l'absolution. « Je n'ai entendu se plaindre aucun de ceux que j'ai vu massacrés » écrira l'abbé de la Pannonie, blessé et rescapé de la tragédie des Carmes.

    Parmi les trois mille victimes de septembre 1792, cent quatre-vingt onze personnes mortes pour leur foi ont été béatifiées par Pie XI (Ambrogio Damiano Ratti, 1922-1939) le 17 octobre 1926. Quatre-vingt-six prêtres étaient membres du clergé parisien. Les quatre laïcs et de nombreux religieux béatifiés appartenaient aussi à l'Église de Paris.

    On peut vénérer ces béatifiés dans la crypte ossuaire érigée au XIXème siècle sous la chapelle de l'Église Saint-Joseph-des-Carmes (74, rue de Vaugirard, 6ème arr.).

    « L'escalier du martyre » marqué d'une plaque Hic ceciderunt (« Ici ils tombèrent ») est aujourd'hui inclus dans le jardin du séminaire universitaire de l'Institut catholique.

    À Paris également, vingt-et-un bienheureux martyrs furent massacrés le 2 septembre, à l’abbaye Saint-Germain-des-Près.

  • Les intentions de prière du pape pour septembre 2013

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    Intention de prière universelle : La valeur du silence

    Pour que les hommes de notre temps, souvent submergés par le bruit, redécouvrent la valeur du silence et sachent écouter la voix de Dieu et de leurs frères.

    Intention de prière pour l'évangélisation : Les chrétiens persécutés

    Pour que les chrétiens persécutés puissent être témoins de l'amour du Christ.

    Le Père Frédéric Fornos, coordinateur européen de l’Apostolat de la prière, commente pour Zenit le défi du silence. Celui concernant « les chrétiens persécutés » est traité dans le webmagazine « Prier au cœur du monde » dans la rubrique « Dernière minute »  http://www.apostolat-priere.org/index.php/derniere-minute.html

    S'éveiller au silence pour écouter

    Bruit ! Voitures, haut-parleurs dans la rue, télévision ou radio dans les maisons, machines, appareils électroniques partout, nous vivons noyés dans le bruit. Celui qui s’entend. Mais bruit aussi des images, des messages écrits, reçus, transmis en continu. Bruit subi, mais aussi bruit choisi. Or le silence nous décolle de nous-mêmes et ouvre l’oreille de notre cœur ; nous en avons besoin, autant que d’oxygène.

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  • Serviteur mauvais et paresseux...

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    L'Evangile de ce dimanche (Mt 25, 14-30) nous interpelle directement : 

    Jésus parlait à ses disciples de sa venue ; il disait cette parabole : « Un homme qui partait en voyage appela ses serviteurs et leur confia ses biens. A l'un il donna une somme de cinq talents, à un autre deux talents, au troisième un seul, à chacun selon ses capacités. Puis il partit. Aussitôt, celui qui avait reçu cinq talents s'occupa de les faire valoir et en gagna cinq autres. De même, celui qui avait reçu deux talents en gagna deux autres. Mais celui qui n'en avait reçu qu'un creusa la terre et enfouit l'argent de son maître. 

    « Longtemps après, leur maître revient et il leur demande des comptes. Celui qui avait reçu les cinq talents s'avança en apportant cinq autres talents et dit : 'Seigneur, tu m'as confié cinq talents ; voilà, j'en ai gagné cinq autres. — Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t'en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton maître.' Celui qui avait reçu deux talents s'avança ensuite et dit : 'Seigneur, tu m'as confié deux talents ; voilà, j'en ai gagné deux autres. — Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t'en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton maître.'

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  • Une bienheureuse exécutée par les Rouges espagnols

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    30 août : la Bienheureuse Maria de los Ángeles  Ginard Martí, martyre († 1936) (EAQ)

    María de los Ángeles  (au baptême : Ángela Benita Sebastiana Margarita), naît le 3 avril 1894 dans  la ville de Llucmayor, dans le diocèse de Majorque en Espagne.

    Elle était la troisième de neuf enfants, dans une famille profondément religieuse, de Sebastián Ginard García et Margarita Martí Canals. Son enfance se déroula à Llucmayor, Las Palmas de Gran Canaria et Benisalem, en raison des déplacements de son père qui était « Guardia civil ».

    Durant sa jeunesse à Palma de Majorque, où sa famille s'était installée à la recherche d'une vie digne malgré sa pauvreté, elle commença à travailler dans la broderie et la confection de chapeaux pour dames, se consacrant dans le même temps à une communion intime avec Dieu. Elle s'occupait également de ses frères les plus jeunes, les éduquant dans la religion et les formant à la connaissance de l'Écriture Sainte et de la vie des premiers martyrs de l'Église chrétienne.

    Elle ressentit très tôt la vocation religieuse, mais pour aider ses parents qui avaient besoin de son assistance économique elle retarda son entrée en religion. Ce n'est que quelques temps plus tard, qu'elle entra chez les Sœurs zélatrices du Culte eucharistique, à Palma de Majorque, où elle pratiquait l'adoration de Jésus Sacrement, ainsi que la broderie des vêtements liturgiques. Elle s'occupa ensuite des fournitures et de l'administration de la communauté.

    A l'époque de la persécution religieuse en Espagne elle resta sereine, ayant pour seul désir d'accueillir la volonté de Dieu. Elle fut arrêtée le 25 août 1936 et tuée dans la nuit, ayant consacré toute sa vie à l'adoration du Très Saint Sacrement et donné le témoignage suprême de la foi au prix du sacrifice de sa vie.

    María de los Ángeles Ginard Martí a été déclarée Bienheureuse le 29 octobre 2005 au cours d’une cérémonie, célébrée dans la Basilique de Saint Pierre au Vatican et présidée par le card. José Saraiva Martins, Préfet de la Congrégation pour la cause des Saints, qui représentait le Pape Benoît XVI.

    Selon la demande de Joan Enric Vives Sicilia, évêque d’Urgell, et du card. Antonio María Rouco Varela, archevêque de Madrid, la mémoire a été fixée au 30 août.

  • Augustin et le combat chrétien (28.8)

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    Le combat chrétien (Missel.free.fr)

    La couronne de la victoire n'est promise qu'à ceux qui combattent. Dans les divines écritures, nous trouvons continuellement que la couronne nous est promise si nous sommes vainqueurs. Mais pour ne pas abuser des citations, on lit en toutes lettres dans l'apôtre Paul : « J'ai parfait mon oeuvre, j'ai achevé ma course, j'ai conservé la foi, je n'ai plus à attendre que la couronne de justice. » Nous devons donc connaître qui est l'adversaire que nous avons à vaincre pour être couronnés. C'est, en effet, celui que notre Seigneur a vaincu en premier, afin que nous aussi, demeurant dans le Seigneur, nous le vainquions. Car la vertu, et la sagesse de Dieu, et le Verbe par qui tout a été fait, qui est le Fils unique de Dieu, demeure à jamais immuable au-dessus de toute créature. Et puisque la créature qui n'a pas péché est au-dessous de lui, combien plus est au-dessous de lui toute créature pécheresse ? Donc, puisque au-dessous de lui sont tous les saints anges, beaucoup plus au-dessous de lui sont tous les anges prévaricateurs dont le diable est le prince. Mais parce que le diable avait trompé notre nature, le Fils unique de Dieu a daigné revêtir notre propre nature, afin que le diable fût vaincu par elle, et que celui que Dieu a toujours sous son pouvoir, il le mît aussi sous le nôtre. C'est ce qu'il signifie en disant : « Le prince de ce monde a été jeté dehors. » Non qu'il ait été jeté hors du monde, comme le pensent certains hérétiques, mais hors des âmes de ceux qui adhèrent à la parole de Dieu et qui n'aiment pas le monde dont il est le prince. Il en est le prince parce qu'il domine sur ceux qui aiment les biens temporels, lesquels sont contenus dans ce monde visible. Non pas qu'il soit le seigneur même de ce monde mais il est le prince des cupidités par lesquelles on convoite tout ce qui passe, de sorte que lui sont assujettis ceux qui négligent le Dieu éternel et qui aiment les choses instables et changeantes. « En effet, la racine de tous les maux est la cupidité. Pour s'y être livrés, certains ont erré hors de la foi et se sont engagés dans de nombreuses douleurs. » Par cette cupidité, le diable règne dans l'homme et tient son coeur. Tels sont tous ceux qui aiment ce monde. Mais on jette le diable dehors quand on renonce de tout son coeur à ce monde. C'est ainsi qu'on renonce au diable, qui est prince de ce monde, lorsqu'on renonce à ses corruptions, et à ses pompes, et à ses anges. Voilà pourquoi le Seigneur lui-même, portant désormais triomphante la nature de l'homme, dit : « Sachez que j'ai vaincu le monde. »

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  • Quand Césaire d'Arles invitait à la cohérence chrétienne (26.8)

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    La fête de saint Césaire d'Arles nous invite à méditer ses textes, celui-ci en particulier (source) :

    Sermon XIII

    Nous devons savoir qu'il n'est pas suffisant pour nous d'avoir reçu le nom de chrétiens, si notre conduite n'est pas chrétienne ; car le Seigneur a dit lui-même dans l'Evangile : A quoi sert de me dire : Seigneur ! Seigneur ! si vous ne faites pas ce que je dis ? (Luc VI 46) Tu aurais beau te dire mille fois chrétien et te signer sans arrêt de la croix du Christ, si tu ne fais pas l'aumône selon tes moyens, si tu ne veux pas avoir la charité, la justice et la chasteté, le nom de chrétien ne pourra t'être d'aucune utilité. C'est une grande chose que le signe du Christ, la croix du Christ : voilà pourquoi cette marque extérieure doit signifier quelque chose de grand et de précieux. A quoi sert de prendre pour ton cachet une bague en or, si c'est pour y inclure de la paille pourrie ? A quoi sert d'imprimer sur nos fronts et nos lèvres le signe du Christ, si, à l'intérieur de notre âme, nous cachons des péchés et des fautes ? Celui qui pèche en pensée, en parole, en action, sans vouloir se corriger, chaque fois qu'il se signe, au lieu d'atténuer son péché, il l'aggrave.

    Saint Césaire d'Arles (lire sa biographie sur missel.free)

  • Marie Reine et Mère du peuple chrétien (22 août)

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    sandro-botticelli-the-madonna-of-the-magnificat-detail-of-the-virgin-s-face-and-crown-1482-detail-n-1584751-0.jpgSainte Marie Reine (Mémoire) (source : EAQ)

    Extraits de l’Encyclique du Vénérable Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958)

    « Ad Cæli Reginam » §22-26, §36, §39

    L'argument principal sur lequel se fonde la dignité royale de Marie, déjà évident dans les textes de la tradition antique et dans la sainte Liturgie, est sans aucun doute sa maternité divine. Dans les Livres Saints, en effet, on affirme du Fils qui sera engendré par la Vierge : « Il sera appelé Fils du Très-Haut et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son père, et il régnera dans la maison de Jacob éternellement et son règne n'aura pas de fin » (Luc. 1, 32, 33) ; en outre, Marie est proclamée « Mère du Seigneur » (Luc 1,43). Il s'en suit logiquement qu'elle-même est Reine, puisqu'elle a donné la vie à un Fils qui, dès l'instant de sa conception, même comme homme, était, à cause de l'union hypostatique de la nature humaine avec le Verbe, Roi et Seigneur de toutes choses. St Jean Damascène a donc raison d'écrire : « Elle est vraiment devenue la Souveraine de toute la création au moment où elle devint Mère du Créateur » (St. Jean Damascène, De fide orthodoxa) et l'Archange Gabriel lui-même peut être appelé le premier héraut de la dignité royale de Marie.

    Cependant la Bienheureuse Vierge doit être proclamée Reine non seulement à cause de sa maternité divine mais aussi parce que selon la volonté de Dieu, elle joua dans l'œuvre de notre salut éternel, un rôle des plus éminents.

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  • Pie X et la communion des petits (21 août)

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    Sans titre.pngDu Livre des Merveilles (Fleurus-Mame, 1999), pp. 1019-1022

    Pie X et la communion fréquente

    « Laissez venir à moi les petits enfants »

    AU TINTEMENT ARGENTIN DE LA CLOCHE, LES FIDÈLES SE LÈVENT, et l'organiste se met en devoir d'accompagner d'une grande variation la procession qui sort de la sacristie.

    Le thuriféraire marche en tête, entouré d’un nuage parfumé qui se dégage de son encensoir. Puis vient un clerc dont un rochet immaculé recouvre la soutane. Il porte gravement la grande croix, élevant celle-ci très haut au-dessus de l'assemblée, qui la suit du regard tandis qu'elle descend la le déambulatoire et commence à remonter l'allée centrale. Dix enfants de chœur avancent derrière elle deux par deux, des plus petits aux plus grands, vêtus de robes rouges et de surplis. Les communiants leur emboîtent le pas, tout timides dans leur tenue éclatante de blancheur, les mains jointes et le regard baissé. Les fillettes, qui précèdent les garçons, portent sur la tête de fines couronnes de pétales roses, et leurs nattes brunes ou blondes sont recouvertes d'un voile blanc. Les parents émus, parés de leurs plus beaux habits du dimanche, regardent s'avancer dans la nef ces enfants qui vont recevoir le Corps du Christ pour la première fois. Le curé ferme la marche, et sa lourde chasuble richement ornée semble briller de mille feux à la lueur des cierges qui éclairent l'église.

    Une profonde génuflexion, une dernière série d'accords par lesquels l'organiste semble vouloir faire trembler les piliers du sanctuaire, et la procession se disperse en bon ordre. Les communiants rejoignent les premiers rangs qui leur sont réservés, tandis qu'officiant et acolytes pénètrent dans le chœur. La messe commence. Les enfants écoutent de toutes leurs oreilles les oraisons et les lectures qui se succèdent. Ils se disposent ensuite, pour la première fois de leur vie sans doute, à ne perdre aucune des paroles du sermon, car ils se doutent bien que le curé, monté en chaire, va parler tout spécialement pour eux.

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  • Faire la guerre à la guerre (20e dimanche du T.O.)

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    Pour une guerre contre la guerre

    Commentaire des lectures de la messe, dimanche 18 août 2013

    (Zenit.org) Mgr Francesco Follo

    Rite romain

    XXe dimanche du temps ordinaire – Année C – 18 août 2013

    1 L’épée transformée en charrue

    L’évangile de ce dimanche décrit Jésus, en chemin vers Jérusalem où l’attend la mort sur la croix, qui dit à ses disciples : « Pensez-vous que je sois venu mettre la paix dans le monde ? Non, je vous le dis, mais plutôt la division (dans le texte de Matthieu 10,34, on parle d’ « épée »). Et il ajoute : « Car désormais cinq personnes de la même famille seront divisées : trois contre deux et deux contre trois ; ils se diviseront : le père contre le fils et le fils contre le père, la mère contre la fille et la fille contre la mère, la belle-mère contre la belle-fille et la belle-fille contre la belle-mère » (Lc 12,51-53).

    En parlant ainsi, Jésus ne contredisait pas son enseignement, qui était et qui est le message de paix par excellence. C’est lui qui « est notre paix » (Ép 2,14), il est mort et ressuscité pour abattre le mur de l’inimitié et inaugurer le Royaume de Dieu qui est amour, joie et paix.

    En fait, Jésus-Christ voulait dire qu’il était venu apporter la guerre contre le mal, qui est offense, contre le malin qui tue l’âme et le corps, contre le monde qui suit le malin et devient un lieu de conflit permanent. Nous pouvons considérer ses paroles comme une déclaration de guerre à la guerre. Une guerre contre le mal, parce que la guerre humaine est un mal en surface, mais derrière, il y a le grand mal apporté par le diable[i], lui qui personnifie l’amour-du-néant.

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