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Au rythme de l'année liturgique - Page 229

  • Une bienheureuse exécutée par les Rouges espagnols

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    30 août : la Bienheureuse Maria de los Ángeles  Ginard Martí, martyre († 1936) (EAQ)

    María de los Ángeles  (au baptême : Ángela Benita Sebastiana Margarita), naît le 3 avril 1894 dans  la ville de Llucmayor, dans le diocèse de Majorque en Espagne.

    Elle était la troisième de neuf enfants, dans une famille profondément religieuse, de Sebastián Ginard García et Margarita Martí Canals. Son enfance se déroula à Llucmayor, Las Palmas de Gran Canaria et Benisalem, en raison des déplacements de son père qui était « Guardia civil ».

    Durant sa jeunesse à Palma de Majorque, où sa famille s'était installée à la recherche d'une vie digne malgré sa pauvreté, elle commença à travailler dans la broderie et la confection de chapeaux pour dames, se consacrant dans le même temps à une communion intime avec Dieu. Elle s'occupait également de ses frères les plus jeunes, les éduquant dans la religion et les formant à la connaissance de l'Écriture Sainte et de la vie des premiers martyrs de l'Église chrétienne.

    Elle ressentit très tôt la vocation religieuse, mais pour aider ses parents qui avaient besoin de son assistance économique elle retarda son entrée en religion. Ce n'est que quelques temps plus tard, qu'elle entra chez les Sœurs zélatrices du Culte eucharistique, à Palma de Majorque, où elle pratiquait l'adoration de Jésus Sacrement, ainsi que la broderie des vêtements liturgiques. Elle s'occupa ensuite des fournitures et de l'administration de la communauté.

    A l'époque de la persécution religieuse en Espagne elle resta sereine, ayant pour seul désir d'accueillir la volonté de Dieu. Elle fut arrêtée le 25 août 1936 et tuée dans la nuit, ayant consacré toute sa vie à l'adoration du Très Saint Sacrement et donné le témoignage suprême de la foi au prix du sacrifice de sa vie.

    María de los Ángeles Ginard Martí a été déclarée Bienheureuse le 29 octobre 2005 au cours d’une cérémonie, célébrée dans la Basilique de Saint Pierre au Vatican et présidée par le card. José Saraiva Martins, Préfet de la Congrégation pour la cause des Saints, qui représentait le Pape Benoît XVI.

    Selon la demande de Joan Enric Vives Sicilia, évêque d’Urgell, et du card. Antonio María Rouco Varela, archevêque de Madrid, la mémoire a été fixée au 30 août.

  • Augustin et le combat chrétien (28.8)

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    Le combat chrétien (Missel.free.fr)

    La couronne de la victoire n'est promise qu'à ceux qui combattent. Dans les divines écritures, nous trouvons continuellement que la couronne nous est promise si nous sommes vainqueurs. Mais pour ne pas abuser des citations, on lit en toutes lettres dans l'apôtre Paul : « J'ai parfait mon oeuvre, j'ai achevé ma course, j'ai conservé la foi, je n'ai plus à attendre que la couronne de justice. » Nous devons donc connaître qui est l'adversaire que nous avons à vaincre pour être couronnés. C'est, en effet, celui que notre Seigneur a vaincu en premier, afin que nous aussi, demeurant dans le Seigneur, nous le vainquions. Car la vertu, et la sagesse de Dieu, et le Verbe par qui tout a été fait, qui est le Fils unique de Dieu, demeure à jamais immuable au-dessus de toute créature. Et puisque la créature qui n'a pas péché est au-dessous de lui, combien plus est au-dessous de lui toute créature pécheresse ? Donc, puisque au-dessous de lui sont tous les saints anges, beaucoup plus au-dessous de lui sont tous les anges prévaricateurs dont le diable est le prince. Mais parce que le diable avait trompé notre nature, le Fils unique de Dieu a daigné revêtir notre propre nature, afin que le diable fût vaincu par elle, et que celui que Dieu a toujours sous son pouvoir, il le mît aussi sous le nôtre. C'est ce qu'il signifie en disant : « Le prince de ce monde a été jeté dehors. » Non qu'il ait été jeté hors du monde, comme le pensent certains hérétiques, mais hors des âmes de ceux qui adhèrent à la parole de Dieu et qui n'aiment pas le monde dont il est le prince. Il en est le prince parce qu'il domine sur ceux qui aiment les biens temporels, lesquels sont contenus dans ce monde visible. Non pas qu'il soit le seigneur même de ce monde mais il est le prince des cupidités par lesquelles on convoite tout ce qui passe, de sorte que lui sont assujettis ceux qui négligent le Dieu éternel et qui aiment les choses instables et changeantes. « En effet, la racine de tous les maux est la cupidité. Pour s'y être livrés, certains ont erré hors de la foi et se sont engagés dans de nombreuses douleurs. » Par cette cupidité, le diable règne dans l'homme et tient son coeur. Tels sont tous ceux qui aiment ce monde. Mais on jette le diable dehors quand on renonce de tout son coeur à ce monde. C'est ainsi qu'on renonce au diable, qui est prince de ce monde, lorsqu'on renonce à ses corruptions, et à ses pompes, et à ses anges. Voilà pourquoi le Seigneur lui-même, portant désormais triomphante la nature de l'homme, dit : « Sachez que j'ai vaincu le monde. »

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  • Monique et Augustin : nous étions seuls, ma mère et moi...

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    saint_22.jpgSainte MONIQUE. – 27 AOUT (source)

    Monique (331-387) est la mère de saint Augustin. Lorsque Augustin perdit la foi, les larmes de Monique montèrent vers Dieu comme une prière silencieuse. Sa conversion le remplit de joie. Elle n’avait plus rien désormais à attendre sur terre. Aussi le Seigneur l’appela-t-il à lui alors qu’à Ostie elle se préparait à regagner son Afrique natale.

    DES CONFESSIONS DE S. AUGUSTIN :

    A l’approche de ce jour où ma mère allait sortir de cette vie et tu connaissait ce jour, mon Dieu; nous, nous l’ignorions -il arrive l’effet de tes arrangements mystérieux, à ce que je crois, qu’elle et moi, nous nous trouvions seuls, appuyés à une fenêtre d’où l’on voyait le jardin, dans la maison que nous habitions. C’était à Ostie, à l’embouchure du Tibre. Loin de la foule, après la fatigue d’un long voyage, nous reprenions nos forces en vue de la traversée. Nous causions donc, seuls, avec une grande douceur. Oubliant le passé et tendus vers l’avenir, nous cherchions ensemble, auprès de la Vérité, c’est-à-dire auprès de toi, ce que serait la vie éternelle des saints, que l’oeil n’a pas vue, que l’oreille n ‘a pas entendue, que le coeur n ‘a pu concevoir.

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  • Quand Césaire d'Arles invitait à la cohérence chrétienne (26.8)

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    La fête de saint Césaire d'Arles nous invite à méditer ses textes, celui-ci en particulier (source) :

    Sermon XIII

    Nous devons savoir qu'il n'est pas suffisant pour nous d'avoir reçu le nom de chrétiens, si notre conduite n'est pas chrétienne ; car le Seigneur a dit lui-même dans l'Evangile : A quoi sert de me dire : Seigneur ! Seigneur ! si vous ne faites pas ce que je dis ? (Luc VI 46) Tu aurais beau te dire mille fois chrétien et te signer sans arrêt de la croix du Christ, si tu ne fais pas l'aumône selon tes moyens, si tu ne veux pas avoir la charité, la justice et la chasteté, le nom de chrétien ne pourra t'être d'aucune utilité. C'est une grande chose que le signe du Christ, la croix du Christ : voilà pourquoi cette marque extérieure doit signifier quelque chose de grand et de précieux. A quoi sert de prendre pour ton cachet une bague en or, si c'est pour y inclure de la paille pourrie ? A quoi sert d'imprimer sur nos fronts et nos lèvres le signe du Christ, si, à l'intérieur de notre âme, nous cachons des péchés et des fautes ? Celui qui pèche en pensée, en parole, en action, sans vouloir se corriger, chaque fois qu'il se signe, au lieu d'atténuer son péché, il l'aggrave.

    Saint Césaire d'Arles (lire sa biographie sur missel.free)

  • Marie Reine et Mère du peuple chrétien (22 août)

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    sandro-botticelli-the-madonna-of-the-magnificat-detail-of-the-virgin-s-face-and-crown-1482-detail-n-1584751-0.jpgSainte Marie Reine (Mémoire) (source : EAQ)

    Extraits de l’Encyclique du Vénérable Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958)

    « Ad Cæli Reginam » §22-26, §36, §39

    L'argument principal sur lequel se fonde la dignité royale de Marie, déjà évident dans les textes de la tradition antique et dans la sainte Liturgie, est sans aucun doute sa maternité divine. Dans les Livres Saints, en effet, on affirme du Fils qui sera engendré par la Vierge : « Il sera appelé Fils du Très-Haut et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son père, et il régnera dans la maison de Jacob éternellement et son règne n'aura pas de fin » (Luc. 1, 32, 33) ; en outre, Marie est proclamée « Mère du Seigneur » (Luc 1,43). Il s'en suit logiquement qu'elle-même est Reine, puisqu'elle a donné la vie à un Fils qui, dès l'instant de sa conception, même comme homme, était, à cause de l'union hypostatique de la nature humaine avec le Verbe, Roi et Seigneur de toutes choses. St Jean Damascène a donc raison d'écrire : « Elle est vraiment devenue la Souveraine de toute la création au moment où elle devint Mère du Créateur » (St. Jean Damascène, De fide orthodoxa) et l'Archange Gabriel lui-même peut être appelé le premier héraut de la dignité royale de Marie.

    Cependant la Bienheureuse Vierge doit être proclamée Reine non seulement à cause de sa maternité divine mais aussi parce que selon la volonté de Dieu, elle joua dans l'œuvre de notre salut éternel, un rôle des plus éminents.

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  • Pie X et la communion des petits (21 août)

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    Sans titre.pngDu Livre des Merveilles (Fleurus-Mame, 1999), pp. 1019-1022

    Pie X et la communion fréquente

    « Laissez venir à moi les petits enfants »

    AU TINTEMENT ARGENTIN DE LA CLOCHE, LES FIDÈLES SE LÈVENT, et l'organiste se met en devoir d'accompagner d'une grande variation la procession qui sort de la sacristie.

    Le thuriféraire marche en tête, entouré d’un nuage parfumé qui se dégage de son encensoir. Puis vient un clerc dont un rochet immaculé recouvre la soutane. Il porte gravement la grande croix, élevant celle-ci très haut au-dessus de l'assemblée, qui la suit du regard tandis qu'elle descend la le déambulatoire et commence à remonter l'allée centrale. Dix enfants de chœur avancent derrière elle deux par deux, des plus petits aux plus grands, vêtus de robes rouges et de surplis. Les communiants leur emboîtent le pas, tout timides dans leur tenue éclatante de blancheur, les mains jointes et le regard baissé. Les fillettes, qui précèdent les garçons, portent sur la tête de fines couronnes de pétales roses, et leurs nattes brunes ou blondes sont recouvertes d'un voile blanc. Les parents émus, parés de leurs plus beaux habits du dimanche, regardent s'avancer dans la nef ces enfants qui vont recevoir le Corps du Christ pour la première fois. Le curé ferme la marche, et sa lourde chasuble richement ornée semble briller de mille feux à la lueur des cierges qui éclairent l'église.

    Une profonde génuflexion, une dernière série d'accords par lesquels l'organiste semble vouloir faire trembler les piliers du sanctuaire, et la procession se disperse en bon ordre. Les communiants rejoignent les premiers rangs qui leur sont réservés, tandis qu'officiant et acolytes pénètrent dans le chœur. La messe commence. Les enfants écoutent de toutes leurs oreilles les oraisons et les lectures qui se succèdent. Ils se disposent ensuite, pour la première fois de leur vie sans doute, à ne perdre aucune des paroles du sermon, car ils se doutent bien que le curé, monté en chaire, va parler tout spécialement pour eux.

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  • Faire la guerre à la guerre (20e dimanche du T.O.)

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    Pour une guerre contre la guerre

    Commentaire des lectures de la messe, dimanche 18 août 2013

    (Zenit.org) Mgr Francesco Follo

    Rite romain

    XXe dimanche du temps ordinaire – Année C – 18 août 2013

    1 L’épée transformée en charrue

    L’évangile de ce dimanche décrit Jésus, en chemin vers Jérusalem où l’attend la mort sur la croix, qui dit à ses disciples : « Pensez-vous que je sois venu mettre la paix dans le monde ? Non, je vous le dis, mais plutôt la division (dans le texte de Matthieu 10,34, on parle d’ « épée »). Et il ajoute : « Car désormais cinq personnes de la même famille seront divisées : trois contre deux et deux contre trois ; ils se diviseront : le père contre le fils et le fils contre le père, la mère contre la fille et la fille contre la mère, la belle-mère contre la belle-fille et la belle-fille contre la belle-mère » (Lc 12,51-53).

    En parlant ainsi, Jésus ne contredisait pas son enseignement, qui était et qui est le message de paix par excellence. C’est lui qui « est notre paix » (Ép 2,14), il est mort et ressuscité pour abattre le mur de l’inimitié et inaugurer le Royaume de Dieu qui est amour, joie et paix.

    En fait, Jésus-Christ voulait dire qu’il était venu apporter la guerre contre le mal, qui est offense, contre le malin qui tue l’âme et le corps, contre le monde qui suit le malin et devient un lieu de conflit permanent. Nous pouvons considérer ses paroles comme une déclaration de guerre à la guerre. Une guerre contre le mal, parce que la guerre humaine est un mal en surface, mais derrière, il y a le grand mal apporté par le diable[i], lui qui personnifie l’amour-du-néant.

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  • Rester fidèles à nos engagements baptismaux

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    Lectures du jour (samedi 17 août) : http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=readings&localdate=20130817

    De l'homélie du Père Joseph-Marie Verlinde (homelies.fr)

    Comme les tribus d’Israël, nous affirmons notre volonté de demeurer fidèles – ce qui, formulé d’une manière aussi générale, n’est pas trop difficile. Les difficultés commencent lorsqu’il s’agit de descendre au niveau des situations concrètes de la vie quotidienne. C’est à ce niveau que le « oui » risque de se dénaturer en un « oui mais ». Or le « mais » est précisément la porte ouverte à tous les égarements. Comme le peuple d’Israël, nous ne mettons pas longtemps avant de trahir nos engagements ; pas forcément par une apostasie franche, mais plutôt par une série de compromissions, qui, mises bout à bout, équivalent dans les faits à une rupture d’Alliance. Nous sombrons dans la tiédeur ; par manque de délicatesse spirituelle, nous perdons le sens du péché ; et nous devenons par le fait même une proie facile pour l’ennemi, qui n’a aucune peine à nous entraîner à sa suite, sans même que nous nous en rendions compte. Hélas nous pouvons ainsi sombrer dans la mort spirituelle, tout en demeurant « convaincus d’être justes » (Lc 18, 9).

    Comment nous ressaisir lorsqu’on en est là ? Il me semble que l’essentiel réside dans une conversion de notre regard. Le fait que nous consentions à des compromissions qui nous éloignent toujours plus de l’Évangile, trahit en effet que nous ne portons plus le même regard sur notre vie quotidienne. Nous avons progressivement abandonné le regard surnaturel que procurent la foi, l’espérance et la charité, pour adopter un regard « d’en bas », simplement humain, naturel, sur les situations, les événements et les personnes. 

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  • Ma plus belle invention, dit Dieu, c'est ma Mère

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    Ma plus belle invention

    (source)

    Ma plus belle invention, c’est ma Mère. 
    Il me manquait une maman, et Je l’ai faite. 
    J’ai fait ma Mère avant qu’elle ne me fasse. C’était plus sûr. 
    Maintenant, je suis vraiment un homme comme tous les hommes. 
    Je n’ai plus rien à leur envier, car j’ai une maman. 
    Une vraie. 
    Ça me manquait. 
    Ma Mère, elle s’appelle Marie, dit Dieu. 
    Son âme est absolument pure et pleine de grâce. 
    Son corps est vierge et habité d’une telle lumière que sur terre Je ne me suis jamais lassé de la regarder, de l’écouter, de l’admirer. 
    Elle est belle, ma Mère, tellement belle que, laissant les splendeurs du ciel, Je ne me suis pas trouvé dépaysé près d’elle. 
    Pourtant, Je sais ce que c’est, dit Dieu, que d’être porté par les anges ; 
    Ca ne vaut pas les bras d’une Maman, croyez-moi. 
    Ma Mère Marie est morte, dit Dieu. 
    Depuis que j’étais remonté vers le ciel, elle me manquait, Je lui manquais. 
    Elle m’a rejoint, avec son âme, avec son corps, directement. 
    Je ne pouvais pas faire autrement. Ça se devait. 
    C’était plus convenable. 
    Les doigts qui ont touché Dieu ne pouvaient pas s’immobiliser. 
    Les yeux qui ont contemplé Dieu ne pouvaient rester clos. 
    Les lèvres qui ont embrassé Dieu ne pouvaient se figer. 
    Ce corps très pur qui avait donné un corps à Dieu ne pouvait pourrir, mêlé à la terre ... 
    Je n’ai pas pu, ce n’était pas possible, ça m’aurait trop coûté. 
    J’ai beau être Dieu, Je suis son Fils, et c’est moi qui commande. 
    Et puis, dit Dieu, c’est encore pour mes frères les hommes que j’ai fait cela. 
    Pour qu’ils aient une maman au ciel. 
    Une vraie, une de chez eux, corps et âme. 
    La mienne. 
    Maintenant, qu’ils la prient davantage ! dit Dieu. 
    Au ciel, ils ont une maman qui les suit des yeux, avec ses yeux de chair. 
    Au ciel, ils ont une maman qui les aime à plein cœur, avec son cœur de chair. 
    Et cette maman, c’est la mienne, qui me regarde avec les mêmes yeux, qui m’aime avec le même cœur. 
    Si les hommes étaient plus malins, ils en profiteraient, 
    ils devraient bien se douter que Je ne peux rien lui refuser ... 
    Que voulez-vous, c’est ma maman. Je l’ai voulue. Je ne m’en plains pas. 
    L’un en face de l’autre, corps et âme, Mère et Fils, Eternellement Mère et Fils...

    Michel Quoist

  • Dormition ou Assomption ?

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    Dormition ou Assomption ? La Vierge Marie en Orient et en Occident (source)

    Le 15 août, dit dans diverses contrées la « fête de la Vierge », est l’une de ces dates où l’on célèbre Marie. Mais de quelle solennité s’agit-il ? D’aucuns, catholiques, répondent : c’est l’Assomption de la Vierge Marie ; et d’autres, orthodoxes, rétorquent : c’est la Dormition de la Mère de Dieu !

    Par Antoine FLEYFEL, maître de conférence à l’Université catholique de Lille et responsable des relations académiques de l’Oeuvre d’Orient

    Il n’est pas besoin de rappeler que la Vierge Marie est une figure majeure de foi en Orient et en Occident, pour les catholiques et pour les orthodoxes. Ceux-ci la fêtent et l’honorent de diverses manières, à travers moult célébrations liturgiques, artistiques ou populaires. Le 15 août, dit dans diverses contrées la « fête de la Vierge », est l’une de ces dates où l’on célèbre Marie. Mais de quelle solennité s’agit-il ? D’aucuns, catholiques, répondent : c’est l’Assomption de la Vierge Marie ; et d’autres, orthodoxes, rétorquent : c’est la Dormition de la Mère de Dieu !

    Les deux fêtes se confondent effectivement dans une même date, et l’histoire lie, dans un certain sens, l’évolution de ces deux visions de la personne de Marie. Cependant, force est de constater que cette célébration n’est pas qu’une expression de la diversité de l’Église, mais aussi l’endroit d’un différend dogmatique qui existe entre les catholiques et les orthodoxes. Si les premiers considèrent la Dormition comme faisant partie du dogme de l’Assomption, les seconds refusent ce dernier, et pour cause, sa dépendance du dogme de l’Immaculée conception que les Églises orthodoxes rejettent. Pourtant, la Dormition et l’Assomption sont deux concepts qui expriment une même réalité : le départ exceptionnel de Marie. Cet article a comme but de mettre en lumière ces différentes lectures du « mystère de Marie ». Pour commencer, faisons un peu d’histoire.

    Bien que saint Éphrem (+373) évoque dans ses écrits la préservation du corps de Marie après son décès, de l’impureté de la mort, les plus anciennes traditions de la croyance en la Dormition ou en l’Assomption de la Vierge Marie remontent aux Ve et VIe siècle. On les trouve présents dans des traités théologiques, des textes liturgiques, des écrits apocryphes et des traditions populaires. Au VIe siècle, l’empereur Byzantin Maurice déclara le 15 août jour de la fête de la Dormition de la Vierge Marie. Un siècle plus tard, cette solennité mariale trouva son chemin vers l’Occident, grâce au pape Théodore. Au VIIIe siècle, elle changea de nom et s’intitula fête de l’Assomption. Si la Dormition n’est pas considérée comme un dogme par l’Église orthodoxe, l’Église catholique proclama la croyance en l’Assomption de la Vierge Marie comme dogme en 1950. 

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  • Lettre à Gilberte Degeimbre (qui a vu la Vierge à Beauraing)

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    Chère Gilberte,

    Je viens de lire votre témoignage dans « Dimanche ». Il est bouleversant ! Comment ne pas être ému aux larmes en vous lisant ? Comment ne pas se sentir rejoint, réconforté, apaisé et finalement heureux en vous entendant ? En peu de mots, vous nous avez tout dit ! Tout ce qu'un être humain doit savoir : Dieu existe, Jésus est réssuscité, il y a une vie éternelle après notre mort et ceux qui nous sont chers, nous les retrouverons ! Oui, vous nous avez tout dit, et si vous pouvez affirmer ces réalités sans pareil, nous faire entrevoir ces richesses inestimables, c'est parce que vous êtes l'une des seules personnes au monde qui les avez vues ! Oui, à travers Marie, à travers Celle que vous appelez tendrement la sainte Vierge, c'est tout le ciel qui est venu vers vous !

    Vous savez, Gilberte, nous nous connaissons depuis longtemps. A maintes reprises, j'ai eu le bonheur de vous rencontrer et même de vous interviewer. Et puisque nous nous connaissons, et puisque nous nous apprécions, je vais maintenant prendre la liberté de vous dire quelque chose que vous n'aimerez probablement pas. Que veux-je vous dire ?... Que vous êtes une personne extraordinaire ! Je sais ce que vous allez me répondre. Je vous entends déjà me rétorquer : « Non, non, je ne le suis pas, je ne suis rien, croyez-moi !... » Tant pis, je persiste ! Vous aviez neuf ans à l'époque des apparitions. Neuf ans quand le ciel s'est ouvert à Beauraing. Neuf ans quand vos yeux d'enfant ont contemplé l'indicible, la tendresse inexprimable, la beauté la plus inouïe. 80 ans après, vous témoignez toujours. Et vos mots, votre regard et votre visage, transpirent la sincérité, la transparence et la vérité d'une dame qui porte en son coeur l'inaltérable reflet de Celle qui est venue la visiter. Si, vous êtes extraordinaire, Gilberte ! Car, rien ne vous obligeait à parler, à partager la grâce immense qui vous a été accordée afin que « le monde sache ». Vous (comme les quatre autres témoins) auriez pu vous taire, garder le trésor pour vous. Mais au risque de subir des moqueries, des haussements d'épaules et des négations obstinées, vous avez préféré nous rejoindre dans notre nuit, dans notre cécité de croyants qui espèrent mais qui n'ont jamais vu.

    Tous ces mots qui me viennent, j'aurais pu les écrire à mon ami Albert ; à cet ami à qui je dois aussi la foi qui m'anime aujourd'hui. Comme vous, il avait eu la grâce de contempler Marie ; la Vierge immaculée. Comme vous, il me disait : « Quand on a vu un coin du ciel, il est si difficile de rester dans la brume d'ici-bas ! ». A présent, plus de brume. C'est sur les chemins éternels d'un monde prodigieux qu'il marche désormais. Et ses yeux, comme les vôtres un jour, quand viendra l'heure du grand passage, ne cessent de s'émerveiller, et ses lèvres ne cessent de murmurer ce mot que je vous adresse de tout coeur : « Merci ! ».

    Jean-Pierre Snyers - jpsnyers.blogspot.be

  • 15 août : Assumpta est Maria in caelum

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    EGLISE DU SAINT-SACREMENT À LIÈGE 

    Bd d’Avroy, 132 

    JEUDI 15 AOÛT 2013 A 10 HEURES

    MESSE DE LA

    FÊTE DE L’ASSOMPTION DE LA SAINTE VIERGE 

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     (Guido Reni, école vénitienne, XVIIe s)

    célébrée selon le missel de 1962

    Évangile du Magnificat (Luc, 1, 41-50)  

    Propre grégorien de la messe « Signum Magnum »

    Kyriale IX « Cum Iubilo »

    Motets à Notre-Dame 

    Ave Maria de Franz Schubert (1797-1828), Laudemus Virginem (canon à trois voix extrait du Livre Vermeil de Montserrat, XIVe s.), Magnificat du 8e ton alterné en plain-chant et faux bourdon. 

    par la Schola du Saint-Sacrement  

    A l’orgue, Patrick Wilwerth, professeur au conservatoire de Verviers 

    Livrets à votre disposition sur la table au fond de l’église pour suivre la messe 

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