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Au rythme de l'année liturgique - Page 228

  • Dormition ou Assomption ?

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    Dormition ou Assomption ? La Vierge Marie en Orient et en Occident (source)

    Le 15 août, dit dans diverses contrées la « fête de la Vierge », est l’une de ces dates où l’on célèbre Marie. Mais de quelle solennité s’agit-il ? D’aucuns, catholiques, répondent : c’est l’Assomption de la Vierge Marie ; et d’autres, orthodoxes, rétorquent : c’est la Dormition de la Mère de Dieu !

    Par Antoine FLEYFEL, maître de conférence à l’Université catholique de Lille et responsable des relations académiques de l’Oeuvre d’Orient

    Il n’est pas besoin de rappeler que la Vierge Marie est une figure majeure de foi en Orient et en Occident, pour les catholiques et pour les orthodoxes. Ceux-ci la fêtent et l’honorent de diverses manières, à travers moult célébrations liturgiques, artistiques ou populaires. Le 15 août, dit dans diverses contrées la « fête de la Vierge », est l’une de ces dates où l’on célèbre Marie. Mais de quelle solennité s’agit-il ? D’aucuns, catholiques, répondent : c’est l’Assomption de la Vierge Marie ; et d’autres, orthodoxes, rétorquent : c’est la Dormition de la Mère de Dieu !

    Les deux fêtes se confondent effectivement dans une même date, et l’histoire lie, dans un certain sens, l’évolution de ces deux visions de la personne de Marie. Cependant, force est de constater que cette célébration n’est pas qu’une expression de la diversité de l’Église, mais aussi l’endroit d’un différend dogmatique qui existe entre les catholiques et les orthodoxes. Si les premiers considèrent la Dormition comme faisant partie du dogme de l’Assomption, les seconds refusent ce dernier, et pour cause, sa dépendance du dogme de l’Immaculée conception que les Églises orthodoxes rejettent. Pourtant, la Dormition et l’Assomption sont deux concepts qui expriment une même réalité : le départ exceptionnel de Marie. Cet article a comme but de mettre en lumière ces différentes lectures du « mystère de Marie ». Pour commencer, faisons un peu d’histoire.

    Bien que saint Éphrem (+373) évoque dans ses écrits la préservation du corps de Marie après son décès, de l’impureté de la mort, les plus anciennes traditions de la croyance en la Dormition ou en l’Assomption de la Vierge Marie remontent aux Ve et VIe siècle. On les trouve présents dans des traités théologiques, des textes liturgiques, des écrits apocryphes et des traditions populaires. Au VIe siècle, l’empereur Byzantin Maurice déclara le 15 août jour de la fête de la Dormition de la Vierge Marie. Un siècle plus tard, cette solennité mariale trouva son chemin vers l’Occident, grâce au pape Théodore. Au VIIIe siècle, elle changea de nom et s’intitula fête de l’Assomption. Si la Dormition n’est pas considérée comme un dogme par l’Église orthodoxe, l’Église catholique proclama la croyance en l’Assomption de la Vierge Marie comme dogme en 1950. 

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  • Lettre à Gilberte Degeimbre (qui a vu la Vierge à Beauraing)

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    Chère Gilberte,

    Je viens de lire votre témoignage dans « Dimanche ». Il est bouleversant ! Comment ne pas être ému aux larmes en vous lisant ? Comment ne pas se sentir rejoint, réconforté, apaisé et finalement heureux en vous entendant ? En peu de mots, vous nous avez tout dit ! Tout ce qu'un être humain doit savoir : Dieu existe, Jésus est réssuscité, il y a une vie éternelle après notre mort et ceux qui nous sont chers, nous les retrouverons ! Oui, vous nous avez tout dit, et si vous pouvez affirmer ces réalités sans pareil, nous faire entrevoir ces richesses inestimables, c'est parce que vous êtes l'une des seules personnes au monde qui les avez vues ! Oui, à travers Marie, à travers Celle que vous appelez tendrement la sainte Vierge, c'est tout le ciel qui est venu vers vous !

    Vous savez, Gilberte, nous nous connaissons depuis longtemps. A maintes reprises, j'ai eu le bonheur de vous rencontrer et même de vous interviewer. Et puisque nous nous connaissons, et puisque nous nous apprécions, je vais maintenant prendre la liberté de vous dire quelque chose que vous n'aimerez probablement pas. Que veux-je vous dire ?... Que vous êtes une personne extraordinaire ! Je sais ce que vous allez me répondre. Je vous entends déjà me rétorquer : « Non, non, je ne le suis pas, je ne suis rien, croyez-moi !... » Tant pis, je persiste ! Vous aviez neuf ans à l'époque des apparitions. Neuf ans quand le ciel s'est ouvert à Beauraing. Neuf ans quand vos yeux d'enfant ont contemplé l'indicible, la tendresse inexprimable, la beauté la plus inouïe. 80 ans après, vous témoignez toujours. Et vos mots, votre regard et votre visage, transpirent la sincérité, la transparence et la vérité d'une dame qui porte en son coeur l'inaltérable reflet de Celle qui est venue la visiter. Si, vous êtes extraordinaire, Gilberte ! Car, rien ne vous obligeait à parler, à partager la grâce immense qui vous a été accordée afin que « le monde sache ». Vous (comme les quatre autres témoins) auriez pu vous taire, garder le trésor pour vous. Mais au risque de subir des moqueries, des haussements d'épaules et des négations obstinées, vous avez préféré nous rejoindre dans notre nuit, dans notre cécité de croyants qui espèrent mais qui n'ont jamais vu.

    Tous ces mots qui me viennent, j'aurais pu les écrire à mon ami Albert ; à cet ami à qui je dois aussi la foi qui m'anime aujourd'hui. Comme vous, il avait eu la grâce de contempler Marie ; la Vierge immaculée. Comme vous, il me disait : « Quand on a vu un coin du ciel, il est si difficile de rester dans la brume d'ici-bas ! ». A présent, plus de brume. C'est sur les chemins éternels d'un monde prodigieux qu'il marche désormais. Et ses yeux, comme les vôtres un jour, quand viendra l'heure du grand passage, ne cessent de s'émerveiller, et ses lèvres ne cessent de murmurer ce mot que je vous adresse de tout coeur : « Merci ! ».

    Jean-Pierre Snyers - jpsnyers.blogspot.be

  • 15 août : Assumpta est Maria in caelum

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    EGLISE DU SAINT-SACREMENT À LIÈGE 

    Bd d’Avroy, 132 

    JEUDI 15 AOÛT 2013 A 10 HEURES

    MESSE DE LA

    FÊTE DE L’ASSOMPTION DE LA SAINTE VIERGE 

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     (Guido Reni, école vénitienne, XVIIe s)

    célébrée selon le missel de 1962

    Évangile du Magnificat (Luc, 1, 41-50)  

    Propre grégorien de la messe « Signum Magnum »

    Kyriale IX « Cum Iubilo »

    Motets à Notre-Dame 

    Ave Maria de Franz Schubert (1797-1828), Laudemus Virginem (canon à trois voix extrait du Livre Vermeil de Montserrat, XIVe s.), Magnificat du 8e ton alterné en plain-chant et faux bourdon. 

    par la Schola du Saint-Sacrement  

    A l’orgue, Patrick Wilwerth, professeur au conservatoire de Verviers 

    Livrets à votre disposition sur la table au fond de l’église pour suivre la messe 

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  • Jean Berchmans (13 août)

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    jean_berchmans_1.jpgSaint JEAN BERCHMANS (1599-1621) (source)

    Ce jeune Saint, patron des novices, naquit à Diest le 13 mars 1599, dans le diocèse de Brabant, en Belgique. C'est au sanctuaire de Notre-Dame de Montaigu qu'il fit vœu de chasteté perpétuelle.

    A l'âge de seize ans, une charité anonyme lui permit d'entrer au collège des Jésuites de Malines. En lisant les écrits du bienheureux Pierre Canisius et la vie de saint Louis de Gonzague mort vingt-cinq ans auparavant, Jean Berchmans se sentit attiré vers la Compagnie de Jésus. Il obtint difficilement le consentement de son père.

    Entré au noviciat de Malines, Jean s'y distingua par sa fidélité à observer la Règle et par une singulière amabilité de caractère. Dans le procès de sa canonisation, les témoins ont déclaré ne jamais l'avoir vu enfreindre une seule de ses Règles. « Plutôt mourir, disait-il, que de transgresser la moindre Règle. »

    Son exercice le plus cher était de faire le catéchisme aux petits enfants pauvres. A son édifiante piété, il alliait une gaîté qui charmait tous ceux qui avaient quelques rapports avec lui. Celui qui avait écrit : « Si je ne deviens pas un saint maintenant que je suis jeune, je ne le serai jamais », poursuivit son idéal de sainteté en vivant chaque journée dans un total abandon à Dieu.

    Sa confiance en Marie était sans limite. « Mon frère, confia-t-il un jour à un religieux, dès que j'ai songé à m'avancer dans la perfection, j'ai posé pour fondement de mon édifice, l'amour de la Reine du Ciel... »

    Devenu veuf, son père entra dans les Ordres et fut ordonné prêtre ; vers le même temps, saint Jean Berchmans prononça les vœux traditionnels d'obéissance, pauvreté et chasteté.

    Ses supérieurs l'envoyèrent à Rome à pied, en compagnie d'un confrère, pour y compléter ses études. Arrivé au collège romain, le saint religieux occupa la chambre de saint Louis de Gonzague. Berchmans imita ses vertus tout en se montrant moins austère et plus gracieux.

    C'est à Rome que sonna son départ pour le ciel, à l'âge de vingt-deux ans et cinq mois. « C'est une mort toute divine, mes remèdes n'y peuvent rien », affirmait le médecin impuissant. Saint Jean Berchmans reçut les derniers sacrements avec une indescriptible ferveur. Avant de quitter la terre, le Saint eut à subir une dernière épreuve: le démon l'assaillit à deux reprises à l'article de la mort. Le pieux moribond serra son crucifix dans ses mains défaillantes, son chapelet et son livre des Règles : « Voici mes armes, dit-il, avec ces trois trésors, je me présenterai joyeusement devant Dieu. » Il renouvela ses vœux de religion et recouvra la paix. Prononçant les noms bénis de Jésus et de Marie, saint Jean Berchmans s'endormit paisiblement dans le Seigneur. Le vendredi 13 août 1621, la cloche du collège romain annonçait son départ pour les demeures éternelles. Léon XIII l'a canonisé le 15 janvier 1888.

  • Seigneur, sauve-nous de nos étroitesses d'esprit...

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    L'évangile du jour et l'homélie du Père Joseph-Marie Verlinde (http://homelies.fr/)

    Mt 15, 21-28

    Jésus s'était retiré vers la région de Tyr et de Sidon. Voici qu'une Cananéenne, venue de ces territoires, criait : « Aie pitié de moi, Seigneur, fils de David ! Ma fille est tourmentée par un démon. » Mais il ne lui répondit rien. Les disciples s'approchèrent pour lui demander : « Donne-lui satisfaction, car elle nous poursuit de ses cris ! » Jésus répondit : « Je n'ai été envoyé qu'aux brebis perdues d'Israël. » 

    Mais elle vint se prosterner devant lui : « Seigneur, viens à mon secours ! » Il répondit : « Il n'est pas bien de prendre le pain des enfants pour le donner aux petits chiens. - C'est vrai, Seigneur, reprit-elle ; mais justement, les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres. » Jésus répondit : « Femme, ta foi est grande, que tout se fasse pour toi comme tu le veux ! » Et, à l'heure même, sa fille fut guérie.

    Homélie (Archive 2007)

    Après la controverse musclée avec les pharisiens sur « la tradition des anciens » et sur la notion de « pur et impur » qui a « scandalisé » ses interlocuteurs (15, 12), Jésus se retire prudemment en un lieu où il est sûr que ses détracteurs ne le suivront pas, à savoir dans la région de Tyr et de Sidon, terre « impure » par excellence. Tout porte dès lors à penser que le passage que nous venons d’entendre prolonge l’enseignement précédent qui dénonçait les conceptions légalistes de la pureté.

    Une mère éplorée, qui a entendu parler du Rabbi de Nazareth et des miracles qu’il accomplissait, poursuit Jésus de ses supplications en faveur de sa fille. L’interpellation de cette femme cananéenne témoigne d’une étonnante connaissance de la tradition juive ; peut-être même le titre « Seigneur, fils de David » attribué à Jésus est-il une ébauche de foi, comme semble le confirmer la demande, puisqu’elle attend du « Seigneur » qu’il prenne autorité sur le démon qui tourmente sa fille.

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  • A quoi notre coeur s'attache-t-il ? (18e dimanche du temps ordinaire)

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    timthumb.jpgEvangile de ce dimanche : Lc 12, 13-21

    Du milieu de la foule, un homme demanda à Jésus : « Maître, dis à mon frère de partager avec moi notre héritage. » Jésus lui répondit : « Qui m'a établi pour être votre juge ou pour faire vos partages ? » Puis, s'adressant à la foule : « Gardez-vous bien de toute âpreté au gain ; car la vie d'un homme, fût-il dans l'abondance, ne dépend pas de ses richesses. » 

    Et il leur dit cette parabole : « Il y avait un homme riche, dont les terres avaient beaucoup rapporté. Il se demandait : 'Que vais-je faire ? Je ne sais pas où mettre ma récolte.' Puis il se dit : 'Voici ce que je vais faire : je vais démolir mes greniers, j'en construirai de plus grands et j'y entasserai tout mon blé et tout ce que je possède. Alors je me dirai à moi-même : Te voilà avec des réserves en abondance pour de nombreuses années. Repose-toi, mange, bois, jouis de l'existence.'

    « Mais Dieu lui dit : 'Tu es fou : cette nuit même, on te redemande ta vie. Et ce que tu auras mis de côté, qui l'aura ?' Voilà ce qui arrive à celui qui amasse pour lui-même, au lieu d'être riche en vue de Dieu. »

    Homélie du Père Joseph-Marie Verlinde (http://homelies.fr/(Archive 2010)

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  • Que nous veux-tu ?

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    L'Evangile du jour : Mt 13, 54-58

    Jésus alla dans son pays, et il enseignait les gens dans leur synagogue, de telle manière qu'ils étaient frappés d'étonnement et disaient : « D'où lui viennent cette sagesse et ces miracles ? N'est-il pas le fils du charpentier ? Sa mère ne s'appelle-t-elle pas Marie, et ses frères : Jacques, Joseph, Simon et Jude ? Et ses soeurs ne sont-elles pas toutes chez nous ? Alors, d'où lui vient tout cela ? » Et ils étaient profondément choqués à cause de lui.

    Jésus leur dit : « Un prophète n'est méprisé que dans sa patrie et dans sa propre maison. » Et il ne fit pas beaucoup de miracles à cet endroit-là, à cause de leur manque de foi.

    L'homélie du Père Joseph-Marie Verlinde (archive 2007) :

    « Jésus alla dans “son” pays » : le possessif témoigne de l’enracinement humain de Notre-Seigneur. Certes, par sa résurrection il est « l’Homme Nouveau » (Ep 4, 24), en qui « il n’y a plus ni Juif ni païen, il n’y a plus ni esclave ni homme libre, il n’y a plus l’homme et la femme » (Ga 3, 28) ; mais pour nous élever au-dessus de nos particularismes et faire notre unité sans gommer nos diversités, le Verbe a voulu assumer les conditions de notre humanité : il est né au sein d’une race, d’un peuple, d’une famille bien concrète - « sa mère ne s’appelle-t-elle pas Marie, et ses frères (c’est-à-dire ses cousins) : Jacques, Joseph, Simon et Jude ? Et ses sœurs ne sont-elles pas toutes chez nous ? » Il a « planté sa tente parmi nous » (Jn 1, 14) en un lieu précis, sur la terre de Galilée, dans le village de Nazareth, et à une date précise, qui servira de référence pour nos calendriers ultérieurs. On ne peut dire plus clairement que la Révélation divine, qui s’accomplit dans l’Incarnation rédemptrice, s’inscrit au cœur même de notre histoire.

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  • Sainte Marthe (29 juillet)

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    D'après les écritures, Sainte Marthe est la soeur de de Marie-Madeleine et de Lazare. Saint Jean affirme qu'elle fut témoin de la résurrection de son frère. C'est elle qui dirigeait la maison de Béthanie avec charité et hospitalité envers les pauvres. Si dévouée qu'elle offrait l'hospitalitéau Sauveur et à Ses disciples. Lc 10:38-42: Comme ils faisaient route, il entra dans un village, et une femme, nommée Marthe, le reçut dans sa maison. Celle-ci avait une soeur appelée Marie, qui, s'étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole. Marthe, elle, était absorbée par les multiples soins du service. Intervenant, elle dit : " Seigneur, cela ne te fait rien que ma soeur me laisse servir toute seule ? Dis-lui donc de m'aider. " Mais le Seigneur lui répondit : " Marthe, Marthe, tu te soucies et t'agites pour beaucoup de choses ; pourtant il en faut peu, une seule même. C'est Marie qui a choisi la meilleure part ; elle ne lui sera pas enlevée. " Jn 12:1-2: Six jours avant la Pâque, Jésus vint à Béthanie, où était Lazare, que Jésus avait ressuscité d'entre les morts. On lui fit là un repas. Marthe servait. Lazare était l'un des convives.

    C'est Marthe qui fit prévenir Jésus de la maladie, puis de la mort de son frère Lazare: Jn 11:1-29: Il y avait un malade, Lazare, de Béthanie, le village de Marie et de sa soeur Marthe. Marie était celle qui oignit le Seigneur de parfum et lui essuya les pieds avec ses cheveux ; c'était son frère Lazare qui était malade. Les deux soeurs envoyèrent donc dire à Jésus : " Seigneur, celui que tu aimes est malade. " A cette nouvelle, Jésus dit : " Cette maladie ne mène pas à la mort, elle est pour la gloire de Dieu : afin que le Fils de Dieu soit glorifié par elle. " Or Jésus aimait Marthe et sa soeur et Lazare. Quand il apprit que celui-ci était malade, il demeura deux jours encore dans le lieu où il se trouvait ; alors seulement, il dit aux disciples : " Allons de nouveau en Judée. " Ses disciples lui dirent : " Rabbi, tout récemment les Juifs cherchaient à te lapider, et tu retournes là-bas ! " Jésus répondit : " N'y a-t-il pas douze heures de jour ? Si quelqu'un marche le jour, il ne bute pas, parce qu'il voit la lumière de ce monde ; mais s'il marche la nuit, il bute, parce que la lumière n'est pas en lui. " Il dit cela, et ensuite : " Notre ami Lazare repose, leur dit-il ; mais je vais aller le réveiller. " Les disciples lui dirent : " Seigneur, s'il repose, il sera sauvé. " Jésus avait parlé de sa mort, mais eux pensèrent qu'il parlait du repos du sommeil Alors Jésus leur dit ouvertement : " Lazare est mort, et je me réjouis pour vous de n'avoir pas été là-bas, afin que vous croyiez. Mais allons auprès de lui ! " Alors Thomas, appelé Didyme, dit aux autres disciples : " Allons, nous aussi, pour mourir avec lui ! " A son arrivée, Jésus trouva Lazare dans le tombeau depuis quatre jours déjà. Béthanie était près de Jérusalem, distant d'environ quinze stades, et beaucoup d'entre les Juifs étaient venus auprès de Marthe et de Marie pour les consoler au sujet de leur frère. Quand Marthe apprit que Jésus arrivait, elle alla à sa rencontre, tandis que Marie restait assise à la maison. Marthe dit à Jésus : " Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. Mais maintenant encore, je sais que tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l'accordera. " Jésus lui dit : " Ton frère ressuscitera. " - " Je sais, dit Marthe, qu'il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour. " Jésus lui dit : " Je suis la résurrection. Qui croit en moi, même s'il meurt, vivra ; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Le crois-tu ? " Elle lui dit : " Oui, Seigneur, je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu, qui vient dans le monde. " Ayant dit cela, elle s'en alla appeler sa soeur Marie, lui disant en secret : " Le Maître est là et il t'appelle. " Celle-ci, à cette nouvelle, se leva bien vite et alla vers lui.

  • 22 juillet : Marie-Madeleine, disciple du Seigneur

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    lippo-memmi_saint-marie-madeleine15.jpgSur Missel.free :

    Marie-Madeleine, ainsi nommée en l'évangile selon saint Luc[1] parmi les femmes qui suivent Jésus depuis la Galilée, se retrouve dans les récits de la Passion et de la Résurrection. Son identité avec Marie de Béthanie et la pécheresse[2] est depuis toujours discutée. Si la chose était de nature à pouvoir être parfaitement éclaircie, elle devrait l'être à présent, puisque tant d'habiles personnages l'ont traitée.

    1° La pécheresse

    Invité chez un pharisien, Jésus, la Sagesse de Dieu[3], accueille les pécheurs. Sa parole révèle la puissance de l'amour et la grâce du pardon à l'homme trop préoccupé de soi et peu conscient de son médiocre amour. L'attitude de Simon se caractérise par une triple inaction, alors que la pécheresse multiplie les gestes de repentir et d'amour qui, loin d'être pour Jésus une cause de scandale, manifestent une profonde contrition ; d'elle-même elle dénoue sa chevelure[4] et vénère les pieds du Maître avec une intense émotion. L'onction des pieds est un geste extraordinaire, signe d'un amour d'une intensité exceptionnelle. Le pharisien doute du caractère prophétique de Jésus qui se laisse toucher par une pécheresse au détriment de sa propre pureté, mais Jésus connaît le cœur de cette pénitente et, délicatesse suprême, il ne lui révèle la connaissance de ses péchés qu'au moment de les lui pardonner.

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  • 16 juillet : Notre Dame du Mont Carmel

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    Notre-Dame du Mont Carmel


    1. Ave Maris Stella, Dei Mater alma, 
    Atque semper virgo, felix coeli porta.

    Salut, étoile des mers, Auguste Mère de Dieu, salut, 
    ô toujours Vierge, heureuse porte du Ciel.

     
            
    2. Sumens illud Ave Gabrielis ore, 
    Funda nos in pace, mutans Evae nomen.

    Vous qui avez agréé le salut de Gabriel, 
    daignez en changeant le nom d'Ève nous donner l'Ave de la paix.

          
     

    3. Solve, vincla reis, profer lumen caecis, 
    Mala nostra pelle, bona cuncta posce.

    Délivrez les captifs, éclairez les aveugles, 
    chassez loin tous nos maux, demandez pour nous tous les biens.

     

     

    4. Monstra te esse matrem. Sumat per te preces. 
    Qui pro nobis natus tulit esse tuus.

    Montrez que vous êtes notre Mère, et que par vous reçoive nos prières 
    Celui qui, né pour nous, a bien voulu être votre Fils.

     
     

    5. Virgo singularis, inter omnes mitis, 
    Nos culpis solutos, mites fac et castos.

    O Vierge incomparable, douce entre toutes, obtenez-nous, 
    avec le pardon de nos fautes, la douceur et la chasteté.

     
     

    6. Vitam praesta puram iter para tutum, 
    Ut videntes Iesum, semper collaetemur.

    Obtenez-nous une vie pure. Écartez le danger de notre chemin, 
    afin qu'admis à contempler Jésus, nous goûtions l'éternelle joie.


     

    7. Sit laus Deo Patri, summo Christo decus. 
    Spiritui Sancto, tribus honor unus. Amen.

    Louange à Dieu le Père ! Gloire au Christ souverain ! 
    Louange au Saint-Esprit ! Aux trois, un seul et même hommage. Amen.

  • 15 juillet : saint Bonaventure, un grand docteur de l'Eglise

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    pordenone-saint-bonaventure-NG4038-fm.jpgLe 3 mars 2010, le pape Benoît XVI a consacré sa catéchèse à cette grande figure franciscaine :

    Chers frères et sœurs,

    Aujourd'hui, je voudrais parler de saint Bonaventure de Bagnoregio. Je vous avoue qu'en vous proposant ce thème, je ressens une certaine nostalgie, car je repense aux recherches que, jeune chercheur, j'ai conduites précisément sur cet auteur, qui m'est particulièrement cher. Sa connaissance a beaucoup influencé ma formation. C'est avec une grande joie que je me suis rendu en pèlerinage, il y a quelques mois, sur son lieu de naissance, Bagnoregio, petite ville italienne dans le Latium, qui conserve avec vénération sa mémoire.

    Né probablement aux alentours de 1217 et mort en 1274, il vécut au XIIIe siècle, à une époque où la foi chrétienne, profondément imprégnée dans la culture et dans la société de l'Europe, inspira des œuvres durables dans le domaine de la littérature, des arts visuels, de la philosophie et de la théologie. Parmi les grandes figures chrétiennes qui contribuèrent à la composition de cette harmonie entre foi et culture se distingue précisément Bonaventure, homme d'action et de contemplation, de profonde piété et de prudence dans le gouvernement.

    Il s'appelait Jean de Fidanza. Comme il le raconte lui-même, un épisode qui eut lieu alors qu'il était encore jeune garçon, marqua profondément sa vie. Il avait été frappé d'une grave maladie, et pas même son père, qui était médecin, espérait désormais pouvoir le sauver de la mort. Alors, sa mère eut recours à l'intercession de saint François d'Assise, canonisé depuis peu. Et Jean guérit.

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  • BXL, 16 juillet : solennité de Notre-Dame du Mont Carmel

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    Mardi 16 juillet 2013
    Solennité de Notre-Dame du Mont Carmel
    18h30: Messe solennelle animée par la chorale Mater Amabilis.
     

     

    EGLISE DES CARMES
    Avenue de la Toison d'Or 44-45 
    Proximité Avenue Louise