Au rythme de l'année liturgique - Page 7
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La vie de sainte Thérèse d’Avila, Docteur mystique de l’Eglise (1515-1582), par Arnaud Dumouch
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Les 522 bienheureux martyrs de la guerre civile espagnole (13 octobre)
BBx 522 martyrs de la guerre d’Espagne († 1936-1939)
Fête Le 13 Octobre
Commémoration commune : le 13 octobre (jour de la béatification)
Quand nous parlons des martyrs espagnols des années 1930, nous les appelons par erreur « les martyrs de la guerre civile ». Ce n’est pas le cas, car les premiers martyrs nous les trouvons en octobre 1934, au cours de la révolution des Asturies (neuf d'entre eux furent canonisés par St Jean-Paul II en 1999). Il manquait, alors, près de deux ans au début de la guerre civile, avec laquelle ces témoins n’avaient rien à voir.
Dans ces années terribles beaucoup de membres du clergé et de consacrés furent assassinés simplement parce qu’ils appartenaient à l’Église ; et le martyre des hommes et des femmes de l’Action Catholique et d’autres mouvements ecclésiaux était de même nature. Mais aucun d’eux ne fut impliqué dans des luttes politiques ou idéologiques.
Il est attesté que la persécution a commencé bien avant la guerre civile et qu’elle n’était pas la conséquence d’une prise de position de l’Église qui, seulement à partir de juillet 1937, appuya ouvertement une des parties en conflit parce l’autre avait cessé d’exister et on continuait de tuer les ecclésiastiques et les catholiques pratiquants.
Le dimanche 13 octobre 2013, le cardinal Angelo Amato s.d.b., préfet de la congrégation pour les causes des saints, a béatifié cinq cent vingt-deux nouveaux martyrs au cours d'une messe célébrée à Tarragone en Catalogne. Une cérémonie exceptionnelle à laquelle ont participé de très nombreux prêtres, religieux et religieuses, des familles des martyrs et près de 25.000 personnes.
Parmi ces martyrs figurent trois évêques, 97 prêtres, 3 séminaristes, 412 consacrés et 7 laïcs provenant de différents diocèses espagnols. Ils ont été tués pour la plupart entre 1936 et 1939 par les forces républicaines. Sept d'entre eux étaient étrangers: trois Français, un Cubain, un Colombien, un Philippin et un Portugais... « Louons le Seigneur pour leurs courageux témoignages, et par leur intercession, supplions-le de libérer le monde de toute violence » a dit le pape François à l'issue de l'angélus ; il a également enregistré un message vidéo qui a été retransmis au cours de la cérémonie espagnole dans lequel il demande aux nouveaux martyrs d’intercéder pour que nous ne soyons pas des chrétiens « sans substance », eux qui étaient des chrétiens « jusqu’au bout ».
Liste des 522 martyrs selon les 33 causes de béatification (en bleu entre parenthèses) et par nom ou groupe avec en tête (par ordre alphabétique) le premier membre du groupe.
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Si iniquitates observaveris (Introit du 28e dimanche du temps ordinaire)
Si iniquitates observaveris Domine,
Domine quis sustinebit?
Quia apud te propitiatio est, Deus Israel.Si vous examinez les iniquités, Seigneur,
Seigneur, qui subsistera?
Car près de vous est le pardon, Dieu d'Israël.Ps. 1De profundis clamavi ad te, Domine:
Domine, exaudi vocem meam.Des profondeurs j’ai lancé vers vous mon appel, Seigneur:
Seigneur, exaucez ma voix. -
Qu'attendons-nous de Dieu ? Homélie pour le 28e dimanche du temps ordinaire
Homélie de l'abbé Christophe Cossement pour le 28e dimanche du temps ordinaire (année C) (source)
Nous demandons le maximum
C’est étonnant que Jésus dise à un seul des lépreux : ta foi t’a sauvé ! Car en fait tous les dix ont été purifiés de leur lèpre suite à leur prière à Jésus ; ne pourrait-on pas dire de tous que leur foi les a sauvés ? Eh bien non, un seul s’entend dire cela, celui qui est revenu à Jésus pour initier une relation plus personnelle avec lui, pour « rendre gloire à Dieu ».
Cet événement nous pose la question : qu’attendons-nous de Dieu ? Chez les croyants, une tendance majoritaire fait de Dieu celui qui peut nous préserver des malheurs et rendre notre vie plus belle. Dans cette perspective on lui demandera telle ou telle amélioration pour notre vie ou celle de ceux que nous aimons. Un jour, dans l’évangile, un homme vient demander la guérison pour son fils et il s’entend dire : « Génération incrédule, jusqu’à quand serai-je auprès de vous ? Jusqu’à quand aurai-je à vous supporter ? » (Mc 9,19). À d’autres moments, Jésus se cache et ne veut pas faire de miracle (Mc 1,35-38). S’il est venu du Père jusque dans le monde, ce n’est pas pour contenter nos attentes, même les plus légitimes, mais pour proclamer le règne de Dieu et le réaliser.
Les 10 lépreux ont obtenu leur guérison mais un seul a été sauvé, un seul est entré en relation avec le Christ, un seul s’est mis à vivre avec le Père sur le mode de l’action de grâce, de la reconnaissance. Lui, le Samaritain, celui que l’on n’attendait pas, à l’image du Syrien Naaman, a commencé d’accueillir Dieu dans sa vie, plutôt que de simplement mettre Dieu à son service. Désormais sa vie a un sens, elle est orientée vers le cœur du Père. Et le Père le comblera au-delà de toute espérance, il lui ouvrira la vie éternelle au moment venu. Pour lui retentit l’annonce que fait Paul à son disciple Timothée, celle du « salut qui est dans le Christ Jésus, avec la gloire éternelle. » (2 Tm 2,10)
Souvent je me demande : pourquoi n’y a-t-il plus de miracle dans l’Église aujourd’hui, ou alors si peu ? L’Esprit ne s’est pourtant pas éteint. La puissance de Dieu n’a pas été exténuée. Mais notre monde est devenu si matérialiste qu’il ne comprendrait plus le sens du miracle, il se focaliserait sur la réussite et ne trouverait pas l’occasion de lever la tête vers Dieu et vers la vie éternelle. Ce n’est pas 1 sur 10 qui se mettrait à chercher Dieu, mais encore bien moins. Et d’abord parce que nous non plus, les chrétiens, ne levons plus nos regards vers Dieu et vers la vie éternelle. Le christianisme est devenu si souvent un christianisme des valeurs chrétiennes plutôt que du Christ. La relation avec Dieu — ce que l’on appelle savamment la mystique — est devenue un passe-temps pour ceux qui s’ennuient. Prier chaque jour est désuet. Du coup, pour nous aussi, le salut c’est la santé et la réussite. Et quand quelqu’un va mourir, nous faisons tout pour qu’il ne s’en aperçoive pas plutôt que de l’aider à se tourner vers Dieu.
Hier je célébrais un mariage, et dans la bénédiction nuptiale on ose dire : donne-leur, Père, la joie d’être un jour tes convives au festin de ton Royaume. C’est ça la foi chrétienne, oser penser, un jour de mariage, au moment où nous quitterons cette terre pour rejoindre le Seigneur. Quelle liberté ! Quelle audace ! Remplissons-nous d’espérance afin que notre regard sur la vie change et que notre foi soit vraiment un désir de vivre avec le Seigneur !
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10 martyrs du déferlement anti-chrétien des années 30' en Espagne (9 octobre)
De vatican.va :

L'Église reconnaît aujourd'hui la sainteté de neuf Frères des Écoles chrétiennes et d'un Père Passionniste. Huit de ces Frères formaient une communauté qui tenait une école à Turôn, au centre d'une vallée minière des Asturies, au nord-est de l'Espagne; ils furent martyrisés en 1934. Le neuvième Frère était de Catalogne et fut tué en 1937 près de Tarragone. Le Père Passionniste était venu à l'école de Turôn confesser les enfants. L'Église les glorifie tous les dix parce qu'ils sont restés fidèles à leur consécration jusqu'à donner leur vie pour la foi et leur mission évangélisatrice.
La reconnaissance officielle de leur sainteté exalte en même temps la mission, que nous savons délicate et difficile, des éducateurs chrétiens de la jeunesse. Et le fait que les huit Frères de Turôn soient canonisés en communauté peut être un stimulant puissant pour nos communautés éducatives.
C'étaient pour la plupart de jeunes religieux: quatre avaient moins de 26 ans, et le plus âgé arrivait à peine à 46. Voici leurs noms et quelques renseignements sur chacun d'eux.
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Fêtons Notre Dame du Rosaire (7 octobre)
La fête de Notre-Dame du Rosaire se célébrait déjà, en 1547, à Tortosa (Espagne), le troisième dimanche d'avril, quand fut instituée par Pie V la fête de Notre-Dame de la Victoire (1572) au premier dimanche d'octobre, en action de grâces pour la victoire de Lépante où, à l'entrée du golfe de Corinthe, la flotte chrétienne fournie par le Saint-Siège, l'Espagne, Venise, la Savoie, Mantoue, Ferrare, Gênes et Lucques, sous le commandement de don Juan d'Autriche, avait écrasé la flotte turque d'Ali Pacha (7 octobre 1571). C'est à cette occasion qu'on ajouta aux litanies de la Sainte Vierge l'invocation Secours des Chrétiens, priez pour nous ! Grégoire XIII qui attribuait la victoire de Lépante aux processions faites à Rome par les confréries du Saint-Rosaire, changea la fête de Notre-Dame de la Victoire en celle du Saint Rosaire et la fixa au premier dimanche d'octobre (1573) ; elle ne fut alors obligatoire que pour les églises romaines qui possédaient une chapelle ou une confrérie du Saint-Rosaire.
Clément X concéda cette fête à l'Espagne (1671) avant que Clément XI l'étendît à l'Eglise universelle et l'élevât au rit double-majeur (1716), célébrée le jour de l'octave de l'Assomption, à la suite de la victoire de Peterwaradin que le prince Eugène de Savoie avait remportée sur les Turcs (5 août 1716). Léon XIII en fit une fête de seconde classe et adopta l'office et le propre de la messe en usage chez les Dominicains (1887). Pie X la fixa au 7 octobre (1913).
« Réjouissons-nous tous dans le Seigneur ! Nous célébrons ce jour de fête en l’honneur de la bienheureuse Vierge Marie. Les anges prennent part à la joie de cette solennité, et ils acclament en chœur le Fils de Dieu. Mon cœur est tout vibrant de paroles de choix; c’est pour un roi que je dis mon poème. »
« Dieu dont le Fils unique, par sa vie, sa mort et sa résurrection, nous a mérité le bienfait du salut éternel, faites que, méditant ces mystères dans le très saint rosaire de la bienheureuse Vierge Marie, nous imitions ce qu’ils contiennent afin d’obtenir ce qu’ils promettent. » (Textes de la Messe en l’honneur de Notre Dame du Saint Rosaire)
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7 octobre : fête du Rosaire de la Vierge Marie
LETTRE APOSTOLIQUE
ROSARIUM VIRGINIS MARIAE
DU PAPE JEAN-PAUL II
À L'ÉPISCOPAT, AU CLERGÉ ET AUX FIDÈLES SUR LE ROSAIRE (16 octobre 2002)INTRODUCTION
1. Le Rosaire de la Vierge Marie, qui s'est développé progressivement au coursdu deuxième millénaire sous l'inspiration de l'Esprit de Dieu, est une prière aimée de nombreux saints et encouragée par le Magistère. Dans sa simplicité et dans sa profondeur, il reste, même dans le troisième millénaire commençant, une prière d'une grande signification, destinée à porter des fruits de sainteté. Elle se situe bien dans la ligne spirituelle d'un christianisme qui, après deux mille ans, n'a rien perdu de la fraîcheur des origines et qui se sent poussé par l'Esprit de Dieu à « avancer au large » (Duc in altum!) pour redire, et même pour “crier” au monde, que le Christ est Seigneur et Sauveur, qu'il est « le chemin, la vérité et la vie » (Jn 14, 6), qu'il est « la fin de l'histoire humaine, le point vers lequel convergent les désirs de l'histoire et de la civilisation ».1
En effet, tout en ayant une caractéristique mariale, le Rosaire est une prière dont le centre est christologique. Dans la sobriété de ses éléments, il concentre en lui la profondeur de tout le message évangélique, dont il est presque un résumé.2 En lui résonne à nouveau la prière de Marie, son Magnificat permanent pour l'œuvre de l'Incarnation rédemptrice qui a commencé dans son sein virginal. Avec lui, le peuple chrétien se met à l'école de Marie, pour se laisser introduire dans la contemplation de la beauté du visage du Christ et dans l'expérience de la profondeur de son amour. Par le Rosaire, le croyant puise d'abondantes grâces, les recevant presque des mains mêmes de la Mère du Rédempteur.
Les Pontifes romains et le Rosaire
2. Beaucoup de mes prédécesseurs ont accordé une grande importance à cette prière. À ce sujet, des mérites particuliers reviennent à Léon XIII qui, le 1erseptembre 1883, promulgua l'encyclique Supremi apostolatus officio,3 paroles fortes par lesquelles il inaugurait une série de nombreuses autres interventions concernant cette prière, qu'il présente comme un instrument spirituel efficace face aux maux de la société. Parmi les Papes les plus récents qui, dans la période conciliaire, se sont illustrés dans la promotion du Rosaire, je désire rappeler le bienheureux Jean XXIII4 et surtout Paul VI qui, dans l'exhortation apostoliqueMarialis cultus, souligna, en harmonie avec l'inspiration du Concile Vatican II, le caractère évangélique du Rosaire et son orientation christologique.
Puis, moi-même, je n'ai négligé aucune occasion pour exhorter à la récitation fréquente du Rosaire. Depuis mes plus jeunes années, cette prière a eu une place importante dans ma vie spirituelle. Mon récent voyage en Pologne me l'a rappelé avec force, et surtout la visite au sanctuaire de Kalwaria. Le Rosaire m'a accompagné dans les temps de joie et dans les temps d'épreuve. Je lui ai confié de nombreuses préoccupations. En lui, j'ai toujours trouvé le réconfort. Il y a vingt-quatre ans, le 29 octobre 1978, deux semaines à peine après mon élection au Siège de Pierre, laissant entrevoir quelque chose de mon âme, je m'exprimais ainsi: « Le Rosaire est ma prière préférée. C'est une prière merveilleuse. Merveilleuse de simplicité et de profondeur. [...] On peut dire que le Rosaire est, d'une certaine manière, une prière-commentaire du dernier chapitre de la Constitution Lumen gentium du deuxième Concile du Vatican, chapitre qui traite de l'admirable présence de la Mère de Dieu dans le mystère du Christ et de l'Église. En effet, sur l'arrière-fond des Ave Maria défilent les principaux épisodes de la vie de Jésus Christ. Réunis en mystères joyeux, douloureux et glorieux, ils (1961), pp.641-647: La Documentation catholique 58 (1961), col. 1265-1271.nous mettent en communion vivante avec Jésus à travers le cœur de sa Mère, pourrions-nous dire. En même temps, nous pouvons rassembler dans ces dizaines du Rosaire tous les événements de notre vie individuelle ou familiale, de la vie de notre pays, de l'Église, de l'humanité, c'est-à-dire nos événements personnels ou ceux de notre prochain, et en particulier de ceux qui nous sont les plus proches, qui nous tiennent le plus à cœur. C'est ainsi que la simple prière du Rosaire s'écoule au rythme de la vie humaine ».5
Par ces paroles, chers frères et sœurs, je mettais dans le rythme quotidien du Rosaire ma première année de Pontificat. Aujourd'hui, au début de ma vingt-cinquième année de service comme Successeur de Pierre, je désire faire de même. Que de grâces n'ai-je pas reçues de la Vierge Sainte à travers le rosaire au cours de ces années: Magnificat anima mea Dominum!Je désire faire monter mon action de grâce vers le Seigneur avec les paroles de sa très sainte Mère, sous la protection de laquelle j'ai placé mon ministère pétrinien: Totus tuus!
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Affichez Noël à vos fenêtres!
Du site de l'Aide à l'Eglise en Détresse (Belgique) :
Chers amis de l’Aide à l’Église en Détresse,
L'image ci-dessus est notre affiche de Noël 2025 avec une peinture de l'artiste Bradi Barth. Chaque année, nous distribuons une affiche de vitrine de Bradi Barth en mettant l'accent sur le véritable événement de Noël.
Ce projet d'évangélisation soutient le pilier de la prière et de l'évangélisation, l'un des trois piliers importants avec lesquels nous réalisons notre mission pastorale pour l'Église mondiale (information, prière et action). Participez à l’évangélisation et accrochez l’affiche de fenêtre dans un endroit visible.
Vous pouvez commander l'affiche de Noël 2025 via le bouton rouge ci-dessous. Veuillez envoyer votre commande dès que possible.
Les affiches de Noël seront envoyées uniquement en Belgique et au Luxembourg. Pour les autres pays, veuillez contacter le secrétariat national d'Aide à l'Église en Détresse de votre pays.
Si vous souhaitez soutenir ce projet d'évangélisation, vous pouvez verser un don sur le compte BE25 1960 0933 4182 de l'asbl Aide à l’Église en Détresse, avec la communication « Affiche de Noël 2025 ».
Une contribution aux frais de port est toujours la bienvenue, afin de réduire nos frais de fonctionnement. Grâce à votre aide, nous pouvons soutenir les chrétiens dans le besoin dans l'Église mondiale.
En vous remerciant, veuillez agréer l'expression de nos salutations distinguées,
Au nom de tous les collaborateurs et membres du Conseil d'Aide à l'Église en Détresse Belgique/Luxembourg
P.S. Fin octobre, notre offre pour l'Avent et Noël apparaîtra dans notre boutique en ligne et dans la brochure de Noël.
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Saint Bruno, fondateur des chartreux
SAINT BRUNO - Fondateur de l'Ordre des Chartreux - (1035-1101)
« À la louange de la gloire de Dieu, Le Christ, Verbe du Père, depuis toujours a choisi par l'Esprit Saint des hommes pour les mener en solitude et se les unir dans un amour intime. Répondant à cet appel, maître Bruno, l'an du Seigneur 1084, entra avec six compagnons au désert de Chartreuse et s'y établit. » Statuts I.1 de l'ordre des Chartreux.
Né à Cologne vers 1030 Bruno vient de bonne heure étudier à l'école cathédrale de Reims. Promu docteur, Chanoine du Chapitre cathédral, il est nommé en 1056 écolâtre, c'est-à-dire Recteur de l'Université. Il fut un des maîtres les plus remarquables de son temps : « ...un homme prudent, à la parole profonde. »
Il se trouve de moins en moins à l'aise dans une cité où les motifs de scandale ne font pas défaut du côté du haut clergé et de l'Évêque lui-même. Après avoir lutté, non sans succès, contre ces désordres, Bruno ressent le désir d'une vie plus totalement donnée à Dieu seul.Lien permanent Catégories : Au rythme de l'année liturgique, Eglise, Foi, Histoire, Spiritualité 0 commentaire -
Saint Bruno (6 octobre)

De Benoît XVI (6 octobre 2006) :
La mission de saint Bruno, le saint du jour, apparaît avec clarté, elle est - pouvons-nous dire - interprétée dans la prière de ce jour qui, même si elle est assez différente dans le texte italien, nous rappelle que sa mission fut faite de silence et de contemplation. Mais silence et contemplation ont un but: ils servent à conserver, dans la dispersion de la vie quotidienne, une union permanente avec Dieu. Tel est le but: que dans notre âme soit toujours présente l'union avec Dieu et qu'elle transforme tout notre être.
Silence et contemplation - une caractéristique de saint Bruno - servent à pouvoir trouver dans la dispersion de chaque jour cette union profonde, continuelle, avec Dieu. Silence et contemplation: la belle vocation du théologien est de parler. Telle est sa mission: dans la logorée de notre époque, et d'autres époques, dans l'inflation des paroles, rendre présentes les paroles essentielles. Dans les paroles, rendre présente la Parole, la Parole qui vient de Dieu, la Parole qui est Dieu.
Sur le site de la Famille monastique de Bethléem :
Qui est Bruno ?
Bruno est né à Cologne vers 1035.
REIMS
Dès ses jeunes années, il quitte la Germanie pour entreprendre des études à l’école cathédrale de Reims, la plus réputée à son époque en Europe.
Vers l’âge de vingt ans, il devient membre du chapitre des chanoines séculiers qui suivent la règle de saint Augustin en étant rattachés à la cathédrale de Reims. De l’initiateur de la vie canoniale qu’est Augustin, le chanoine Bruno reçoit non seulement la pensée mais aussi sa sagesse de vie tout évangélique, ecclésiale, théologique, liturgique, fraternelle, qu’il a instaurée et léguée comme charisme à l’Église.
A cette même période, Bruno est maître en théologie et lui, l’humble chanoine, dirige l’école cathédrale de Reims où il exerce une grande influence et dont il devient l’écolâtre renommé. Homme de Lumière il sait puiser dans les sources variées de la Tradition vivante de l’Église. Chercheur de la Vérité, qu’il transmet dans son enseignement pendant de longues années, Bruno ne s’arrête pas dans sa course vers la Lumière. Il est l’homme selon Dieu, parce qu’il est par-dessus les choses du monde, attaché à Celui qui a fait le monde. Ce n’était pas seulement son érudition, la profondeur de sa science, la sûreté de sa pensée, qui attiraient la jeunesse de l’école de Reims vers Bruno. C’était son rayonnement spirituel. Unifié en son intelligence et en son cœur, Bruno a cette science qui se tourne à aimer. Toute cette science, ce succès, cette gloire, s’allient en Bruno avec une grande bonté dont il rayonne, si bien que « Bonus » deviendra, après sa mort, son surnom. Sa riche personnalité pourrait se résumer dans ce témoignage du légat Hugues de Die :Maître Bruno est maître en tout ce qui honore l’homme dans l’homme.Voici qu’un jour il se trouve dans un jardin avec deux amis, Raoul le Verd et Foulcoie le Borgne. Bruno reçoit la grâce de brûler d’Amour divin d’une manière nouvelle. A la fin de sa vie, il rappelle à son ami Raoul cette rencontre : « Tu te souviens du jour où nous étions tous les deux dans le jardin d’Adam, avec un troisième ami, Foulcoie. Notre conversation avait évoqué les plaisirs de la vie qui trompent l’homme, les richesses de ce monde qui sont périssables, et enfin, la joie de la gloire de Dieu qui n’a pas de fin. Soudain, tu te souviens ? Brûlants d’Amour divin, nous avons promis, nous avons fait vœu, nous avons décidé de quitter prochainement les ombres fugitives du monde, afin de nous mettre en quête des biens éternels en recevant l’habit monastique. »
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L'introit "in voluntate tua" du 27ème dimanche du temps ordinaire
Introitus
In voluntate tua, Domine, universa sunt posita,
et non est qui possit resistere voluntati tuae:
tu enim fecisti omnia, caelum et terram,
et universa quae caeli ambitu continentur:
Dominus universorum tu es.En votre volonté, Seigneur, toutes choses sont placées,
et il n’est personne qui puisse résister à votre volonté:
car c’est vous qui avez tout créé, le ciel et la terre,
et tout ce qui est contenu sous la voûte du ciel:
le Seigneur de toutes choses, c’est vous.Ps. 1Beati immaculati in via:
qui ambulant in lege Domini.Heureux les immaculés sur la voie:
ceux qui marchent dans la loi du Seigneur ! -
Sur le pont, le Christ est notre capitaine (27ème dimanche du Temps ordinaire)
Lectures du 27ème dimanche du temps ordinaire : l'evangileauquotidien
L'homélie du Père Joseph-Marie Verlinde (homelies.fr)
Voilà une liturgie de la Parole qui nous rejoint certes dans nos questionnements, mais dont les réponses nous laissent plutôt perplexes.
Qui d’entre nous un jour de détresse n’a pas crié vers Dieu avec les paroles du prophète Habacuc ? La première partie de la réponse du Seigneur semble laisser annoncer une prochaine intervention divine spectaculaire, qui rétablirait le bon droit de l’opprimé. Mais le discours de Dieu change de ton et débouche sur une parole énigmatique : « Celui qui est insolent n’a pas l’âme droite, mais le juste vivra par sa fidélité ».
Difficile de ne pas entendre dans ce verset une pointe de reproche. Disons que le Seigneur nous remet à notre place : accuser Dieu de ne pas intervenir en notre faveur est en effet à la limite de l’insolence. « L’âme droite » n’exige pas qu’on lui fasse justice, mais manifeste qu’elle est « juste » en demeurant fidèle contre vents et marées. L’âme droite n’est-elle pas celle qui peut dire avec Esther : « Tout dépend de ta volonté, Seigneur, et rien ne peut lui résister : c’est toi qui as fait le ciel et la terre et les merveilles qu’ils contiennent. Tu es le Maître de l’univers » (Ant. d’ouv.) ? Nous n’avons pas à attendre de Dieu qu’il change le cours des événements ; par contre nous sommes invités à changer notre manière de les appréhender et de les vivre. Comment pouvons-nous imaginer, ne fût-ce qu’un instant, que nous sommes livrés, impuissants, au hasard des événements ou à la malice des hommes ? Ce serait faire mentir le Christ qui nous assure que nos vies sont dans la main du Père, et que nul ne peut rien arracher de sa main (cf. Jn 10, 29).
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