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Au rythme de l'année liturgique - Page 9

  • Notre-Dame des Sept Douleurs (15 septembre)

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    Notre-Dame des Sept-Douleurs

    Mémoire obligatoire

    (source : Evangile au Quotidien)

    Le 15 septembre (depuis la rénovation liturgique du Pape Saint Pie X en 1914), la Liturgie de l'Église nous invite à faire mémoire des douleurs de la Vierge Marie. « Votre peine, Vierge sacrée, a été la plus grande qu'une pure créature ait jamais endurée ; car toutes les cruautés que nous lisons que l'on a fait subir aux martyrs, ont été légères et comme rien en comparaison de Votre douleur. Elle a été si grande et si immense, qu'elle a crucifié toutes Vos entrailles et a pénétré jusque dans les plus secrets replis de Votre Cœur. Pour moi, ma très pieuse Maîtresse, je suis persuadé que Vous n'auriez jamais pu en souffrir la violence sans mourir, si l'esprit de vie de Votre aimable Fils, pour lequel Vous souffriez de si grands tourments, ne Vous avait soutenue et fortifiée par Sa puissance infinie » (Saint Anselme - "De l'exercice de la Vierge", I, 5) 

    La  Mémoire obligatoire  de Notre-Dame des Sept-Douleurs - que l'Église nous invite, en cette Octave de la Nativité de la Vierge, à méditer plus particulièrement - a pour but de nous rappeler le martyre inouï qu'endura l'Auguste Vierge Marie en tant que Co-Rédemptrice du genre humain. L'Église honore en ce jour Ses incomparables douleurs, spécialement celles qu'Elle ressentit au pied de la Croix au moment de la consommation du mystère de notre Rédemption. Après s'être concentré sur le déchirement de l'âme de Marie au jour de la Passion de Son Divin Fils, jour où Ses souffrances atteignirent leur maximum d'intensité, la piété des fidèles s'est étendue à d'autres douleurs que la Divine Mère éprouva à différentes occasions de Sa Très Sainte vie. Pour illustrer les douleurs de la Vierge Mère, les peintres représentent Son Cœur percé de sept glaives, symbole des sept douleurs principales de la Mère de Dieu, qui la couronnèrent comme Reine des Martyrs. Voici la liste de ces sept douleurs dont le souvenir est cher aux vrais enfants de Marie :

    1. La prophétie du Saint Vieillard Syméon (Luc, 2, 34-35) 
    2. La fuite de la Sainte Famille en Égypte (Matthieu, 2, 13-21) 
    3. La disparition de Jésus pendant trois jours au Temple (Luc, 2, 41-51) 
    4. La rencontre de la Vierge Marie et Jésus sur la via dolorosa (Luc, 23, 27-31) 
    5. Marie contemplant la souffrance et la mort de Jésus sur la Croix (Jean, 19, 25-27) 
    6. La Vierge Marie accueille Son Fils mort dans Ses bras lors de la déposition de Croix. 
    7. La Vierge Marie abandonne le Corps de Son Divin Fils lors de la mise au Saint Sépulcre.

    Contemplons donc dans les bras de la Vierge Marie, l'Homme-Dieu crucifié à cause de nos iniquités et compatissons aux douleurs excessives de notre Mère du Ciel. Joignons nos larmes aux Siennes et détestons nos péchés qui ayant provoqué la mort de Son Divin Fils, ont également été la cause de Son intime martyre. Prions-La de nous obtenir du Sauveur les grâces nécessaires pour profiter de Ses exemples et imiter Ses vertus lorsqu'Il Lui plaira de nous faire part de Ses humiliations, de Ses douleurs et de Sa croix.

    Pour un approfondissement :&
    >>> Notre-Dame des douleurs - Missel

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  • Nos autem gloriari oportet in cruce Domini nostri Jesu Christi (Palestrina)

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    Introit de la messe de l'Exaltation de la Sainte Croix

    Nos autem gloriari oportet in cruce Domini nostri Jesu Christi: in quo est salus, vita et resurrectio nostra: per quem salvati et liberati sumus.

    Deus misereatur nostri, et benedicat nobis:

    illuminet vultum suum super nos, et misereatur nostri.

    Pour nous il faut nous glorifier dans la Croix de Notre Seigneur Jésus-Christ, en qui est notre salut, notre vie et notre résurrection, et par qui nous avons été sauvés et délivrés.

    Que Dieu aie pitié de nous et nous bénisse:

    que rayonne son visage sur nous, et qu'Il aie pitié de nous.

  • La Croix glorieuse (14 septembre)

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    Croce gloriosa - Paolo Curtaz

    L'homélie du Père Joseph-Marie Verlinde fsJ pour la fête de la Croix glorieuse :

    Homélie (Archive 2005) (homelies.fr)

    Les reliques de la vraie croix auraient été retrouvées par Sainte Hélène (249-329), mère de l’empereur Constantin, lors d’un pèlerinage en Palestine, qu’elle aurait entrepris en 326. Voici comment Saint Ambroise rapporte sa découverte : « Elle commença par visiter les lieux saints ; l’Esprit lui souffla de chercher le bois de la croix. Elle s’approcha du Golgotha et dit : “Voici le lieu du combat ; où est la victoire ? Je cherche l’étendard du salut et ne le vois pas”. Elle creuse donc le sol, en rejette au loin les décombres. Voici qu’elle trouve pêle-mêle trois gibets sur lesquels la ruine s’était abattue et que l’ennemi avait cachés. Mais le triomphe du Christ peut-il rester dans l’oubli ? Troublée, Hélène hésite, elle hésite comme une femme. Mue par l’Esprit Saint, elle se rappelle alors que deux larrons furent crucifiés avec le Seigneur. Elle cherche donc la croix du milieu. Mais, peut-être, dans la chute, ont-elles été confondues et interverties ? Elle revient à la lecture de l’Evangile et voit que la croix du milieu portait l’inscription : “Jésus de Nazareth, Roi des Juifs”. Par là fut terminée la démonstration de la vérité et, grâce au titre, fut reconnue la croix du salut ». La Sainte impératrice aurait par la même occasion retrouvé les clous par lesquels Notre-Seigneur avait été attaché. Sainte Hélène fit construire une basilique englobant le Calvaire et le Saint Sépulcre ; elle fit également ériger celles du Mont des Oliviers et de Bethléem.

    Pour le trentième anniversaire de son avènement, le 13 septembre 335, l’empereur Constantin invita à Jérusalem les Pères, pour y célébrer la dédicace de la Basilique du Saint Sépulcre. Le lendemain, le dimanche 14, l’évêque de Jérusalem montra pour la première fois la Sainte Croix aux fidèles. Sur l’ordre de Constantin, une célébration annuelle fut décrétée au 14 septembre, portant le nom d’« Exaltation de la précieuse et vivifiante Croix » en raison de son rite principal, qui consistait dans l’ostension solennelle d’une relique de la vraie croix. Le bois de la croix découverte sur le Golgotha fut partagé en trois parts, conservées à Jérusalem, Constantinople et Rome.

    Ce bref rappel ne prétend pas garantir l’historicité des faits rapportés dans leurs détails, mais se veut un témoignage de la dévotion que le peuple de Dieu a toujours porté à l’instrument de supplice de son Seigneur et Sauveur. La fête de la Croix glorieuse nous invite en effet à revenir à cette réalité : Dieu a aimé le monde, jusqu’au sacrifice de son Fils. Dans sa Lettre encyclique sur la miséricorde divine, Jean-Paul II soulignait : « Dans la passion et la mort du Christ, c'est-à-dire dans le fait que le Père n’a pas épargné son Fils, mais “l’a fait péché pour nous”, s’exprime la justice absolue ; car le Christ subit la passion et la croix à cause des péchés de l’humanité. Il y a vraiment là une surabondance de justice, puisque les péchés de l’homme se trouvent “compensés” par le sacrifice de l’Homme-Dieu. Toutefois cette justice divine révélée dans la croix du Christ est à la mesure de Dieu, parce qu’elle naît de l’amour et s’accomplit dans l’amour, en portant des fruits de salut. Croire dans le Fils crucifié signifie donc croire que l’amour est présent dans le monde, et que cet amour est plus puissant que les maux de toutes sortes dans lesquels l’homme, l’humanité et le monde sont plongés. Croire en un tel amour signifie croire dans la miséricorde » (n°7).

    L’« exaltation » de la Sainte Croix n’est pas sans rappeler l’évangile de ce jour : Jésus sur la croix est « élevé » de terre comme le serpent de bronze au désert, « afin que tout homme qui croit obtienne par lui la vie éternelle ». La croix nous confronte simultanément à l’horreur du péché qui conduit à la mort, et à la démesure de l’amour de Notre-Seigneur Jésus-Christ pour nous, lui « qui n’a pas jugé bon de revendiquer son droit d’être traité à l’égal de Dieu, mais qui s’est abaissé lui-même en devenant obéissant jusqu’à mourir, et à mourir sur une croix » (1ère lect.).

    Avant de prier l’Angélus depuis Castelgandolfo, ce 11 septembre, Benoît XVI rappelait que « dans l’Année consacrée à l’Eucharistie, la fête de l’Exaltation de la Sainte Croix prend une signification particulière : elle nous invite à méditer sur le lien profond et indissoluble qui unit la Célébration Eucharistique et le Mystère de la Croix. Chaque Messe en effet rend actuel le sacrifice rédempteur du Christ ». L’Eucharistie nous rappelle quotidiennement que notre salut jaillit de ce mystérieux échange, dans lequel le Fils de Dieu épouse la mort des coupables que nous sommes, pour nous donner gratuitement part à sa vie divine. Aussi était-il juste et bon que celui qui par son sacrifice a réconcilié le ciel et la terre, fût « élevé au dessus de tout et reçoive le Nom qui surpasse tous les noms, afin qu’au Nom de Jésus, aux cieux, sur terre et dans l’abîme, tout être vivant tombe à genoux et que toute langue proclame : “Jésus Christ est le Seigneur”, pour la gloire de Dieu le Père ».

    « Seigneur, Père très saint, Dieu éternel et tout-puissant, nous te rendons gloire et nous t’offrons notre action de grâce toujours et en tout lieu, car tu as attaché au bois de la croix le salut du genre humain, pour que la vie surgisse à nouveau d’un arbre qui donnait la mort, et que l’ennemi, victorieux par le bois, fût lui-même vaincu sur le bois, par Jésus-Christ, notre Seigneur. Aussi nous te supplions humblement : que cette communion au mémorial du Sacrifice rédempteur nous purifie de nos fautes et nous donne part à la gloire de la résurrection de celui qui nous a fait revivre par le bois de sa croix. »

    Père Joseph-Marie

  • La Croix glorieuse (14 septembre)

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    croix_glorieuse1.jpg«  La Croix de Notre-Seigneur Jésus Christ fut double. Le Fils de Dieu a été crucifié visiblement sur la croix, mais invisiblement, sur cette croix, c’est le diable qui a été fixé à la croix avec ses principautés et ses puissances. Cela ne t’apparaîtra-t-il pas vrai, si je t’apporte le témoignage de Paul : Il a dépouillé les principautés et les puissances et les a livrées hardiment en spectacles, en triomphant d’elles par la croix. Il y a donc un double aspect de la croix du Seigneur : l’un, celui dont l’apôtre Pierre dit que le Christ crucifié nous a laissé un exemple, et ce second par laquelle cette croix fut le trophée de sa victoire sur le diable, par lequel il a été à la fois crucifié et glorifié ». (Origène - 3e siècle)

     

    Commentant ce texte, le futur cardinal Daniélou écrit * : « Nous voyons apparaître ici le fond de la doctrine de la rédemption paulinienne bien dégagée par Origène. Le diable et la mort sont une même puissance mauvaise. Elle a cru triompher du Christ son ennemi. Mais sa victoire apparente a été en réalité une défaite. Car le Christ au pouvoir de la mort a fait sauter la puissance de la mort en ressuscitant d’entre les morts. Le Diable a donc été trompé. C’est cette déception du démon sur laquelle les Pères ont mis l’accent. On a beaucoup critiqué cette doctrine. C’est faute d’en avoir compris le sens profond. Elle n’est que l’écho du mot de saint Paul, s’adressant ironiquement à la Mort après qu’elle a été dupée : ‘O mort, où est ta victoire ?’

            

    * Jean Daniélou, ORIGENE, Paris, Cerf, 1948 (p. 266-267)

     

    Lire aussi ce bel extrait d'un sermon de saint Grégoire de Nysse

  • Fête de la Croix Glorieuse (14 septembre)

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    10 MOSAIC NAPLES CRUCIFIX.jpgSur Missel.free.fr :

    Chacun se souvient comment la vraie croix avait été retrouvée par sainte Hélène, mère de l'empereur Constantin[1] (voir au 18 août). En 335, l'empereur Constantin, invite pour le trentième anniversaire de son avènement, les Pères réunis à Tyr à la dédicace des deux basiliques[2] qui doit avoir lieu le 13 septembre à Jérusalem.

    Le lendemain de la dédicace, le dimanche 14 septembre, l'évêque de Jérusalem montre pour la première fois à la foule le bois sacré de la Croix (l'hyposis) et, sur ordre de Constantin, les Pères décrètent la célébration annuelle de la dédicace et de l'exaltation, au 14 septembre. Un morceau de la Croix étant apporté à Constantinople, on y célèbre la même fête avec l'hyposis. Cette fête est répandue dans tout l'Orient dès le VII° siècle, et on la trouve à Rome au plus tard au temps du pape Serge I° (687-701) à la notice duquel, dans le Liber pontificalis, on trouve la mention suivante : En la sacristie du bienheureux apôtre Pierre, se trouve un reliquaire où est renfermée un précieuse et considérable portion du bois salutaire de la croix du Sauveur ... Au jour de l'Exaltation de la sainte croix, le peuple chrétien baise et adore cette relique dans la basilique constantinienne du Saint-Sauveur[3].

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  • Saint Jean Chrysostome, Père et Docteur de l'Eglise (13 septembre)

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    saintjeanchrysostome-e1302593197526.jpgJean Chrysostome est une des plus grandes figures de l'Eglise des premiers siècles. Les chrétiens d'Orient célèbrent la "Divine liturgie de Jean Chrysostome". Il est l'auteur d'une oeuvre considérable qui fait partie du patrimoine commun des chrétiens catholiques et orthodoxes. "Saint Jean Chrysostome, né à Antioche, est un contemporain de Saint Augustin, mais il est un Père éminent de l’Église grecque d’Orient et non pas de l’Église latine. Ce pasteur d’âme, apôtre du service des autres, est aujourd’hui unanimement salué comme docteur de l’Église ; on notera parmi ses œuvres très nombreuses, ses prédications et ses commentaires de livres bibliques. Grand orateur (d’où son nom qui signifie en grec « bouche d’or »), Chrysostome, qui mena une vie d’austérité et d’ascèse, devint patriarche et évêque de Constantinople. Il s’attaqua aux mœurs des prêtres et de la cour ; exilé une première fois par le pouvoir (impératrice Eudoxie), puis rappelé par la vox populi, chassé à nouveau, il mourra finalement en exil." (http://www.evangile-et-liberte.net/article_370_6-Jean-Chrysostome)

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  • Evocation de Jean Chrysostome (fêté aujourd'hui) par Benoît XVI

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    505px-Johnchrysostom.jpgLors de l'audience générale du mercredi 19 septembre 2007, le pape a consacré sa catéchèse à cette grande figure de l'Eglise au IVème siècle : saint Jean Chrysostome (source : Vatican.va):

    Chers frères et sœurs!

    On célèbre cette année le seizième centenaire de la mort de saint Jean Chrysostome (407-2007). Jean d'Antioche, appelé Chrysostome, c'est-à-dire "Bouche d'or" en raison de son éloquence, peut se dire encore vivant aujourd'hui, également en raison de ses œuvres. Un copiste anonyme écrivit que celles-ci "traversent le monde entier comme des éclairs foudroyants". Ses écrits nous permettent également, ainsi qu'aux fidèles de son temps, qui furent à plusieurs reprises privés de sa présence en raison de ses exils, de vivre avec ses livres, malgré son absence. C'est ce qu'il suggérait lui-même dans l'une de ses lettres (cf. A Olympiade, Lettre 8, 45).

    Né autour de 349 à Antioche de Syrie (aujourd'hui Antakya, au sud de la Turquie), il y exerça son ministère pastoral pendant environ onze ans, jusqu'en 397, puis, ayant été nommé Evêque de Constantinople, il exerça le ministère épiscopal dans la capitale de l'Empire avant ses deux exils, qui se suivirent à brève distance l'un de l'autre, entre 403 et 407. Nous nous limitons aujourd'hui à prendre en considération les années de Chrysostome vécues à Antioche.

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  • Saint Jean Chrysostome (13 septembre)

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    De Patristique.org :

    1. Famille et formation intellectuelle

    Jean naît en 344 à Antioche de parents chrétiens. Son père, Secundus, est un officier (princeps militum), peu de temps après la naissance de son fils, il meurt. Sa mère, Anthousa, très pieuse, est une grecque de pure race. Elle demeure veuve à 20 ans, elle perd aussi sa fille aînée et elle se dévoue entièrement à l’éducation de son fils unique. 
    Après avoir parcouru le cycle de la paideia (programme d’éducation classique des jeunes Grecs), Jean étudie sous la direction du célèbre rhéteur Libanios, païen convaincu. Parmi ses condisciples, il faut mentionner Théodore, le futur évêque de Mopsueste. 
    Les empereurs comblaient Libanios d’honneurs ! Jean raconte lui-même qu’un jour son maître fit publiquement l’éloge de sa mère. Apprenant qu’âgée maintenant de 40 ans, elle était veuve depuis 20 ans, il s’était écrié : « Ah ! Quelles femmes il y a chez les chrétiens ! » Devenu vieux, il aurait répondu à quelqu’un qui lui avait demandé qui il désirait avoir pour successeur : « Jean, mais les chrétiens me l’ont enlevé ! »

    2. Baptême, formation théologique et monachisme

    En 369, Jean reçoit le baptême. Il aimerait vivre en moine avec son ami Basile, le futur évêque de Raphanée en Syrie, dans l’école cléricale et monacale de Diodore de Tarse, mais sa mère s’y oppose ! Tandis que Basile devient moine, Jean demeure élève externe ! Pendant trois ans, il s’initie dans cette célèbre école d’Antioche aux côtés de son ami, Théodore de Mopsueste, à l’exégèse littérale et à la théologie. 
    En 370, il est ordonné lecteur par Mélèce, l’évêque d’Antioche. C’est en cette même année qu’à Césarée en Cappadoce, Basile le Grand était élu évêque. 
    En 374, Jean épris de perfection fuit au désert malgré sa répugnance instinctive.

    • Je me demandais d’où me viendraient les provisions nécessaires, s’il me serait encore possible de manger du pain frais du jour, si l’on ne m’obligerait pas à me servir de la même huile pour ma lampe et pour ma nourriture, si l’on ne me réduirait pas au pauvre régime des légumes et si l’on ne m’obligerait pas à un travail pénible comme de bêcher, de porter du bois et de l’eau et de faire toutes sortes de travaux de ce genre. Je me souciais beaucoup de tout ce qui est confortable.
      De compunctione ad Demetrium, 1, 6

    Pendant quatre ans, Jean mène la vie cénobitique. Ensuite, il passe deux ans solitaire dans une caverne. Son austérité, sans être extravagante, est effrayante et sa santé en demeurera marquée.

    • Pendant deux ans, il passa la plus grande partie du temps sans dormir. Il apprit par cœur le Testament du Christ afin de se débarrasser complètement de l’ignorance. Jamais il ne s’est couché ni de jour ni de nuit.
      Palladius, V

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  • Saint Guy d'Anderlecht (12 septembre)

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    Lu sur wikipedia :

    Saint Guidon d'Anderlecht (également connu comme Guy d'Anderlecht), né vers 950 à Anderlecht et mort le 1, parfois surnommé « le pauvre d'Anderlecht », fut sacristain à la chapelle Notre-Dame de Laeken. Il devint marchand, puis pèlerin à Rome et à Jérusalem, avant de revenir enseigner dans son Brabant natal. Liturgiquement il est commémoré le .

    Biographie

    Fils de pauvres paysans brabançons Guidon se fait très tôt remarquer pour sa charité chrétienne, si bien qu'à l'âge de 15 ans, on le surnommait déjà « l'ange du village » (d'Anderlecht). Ce village du duché de Brabant se trouvait à quelques kilomètres à l'ouest de la ville de Bruxelles. Anderlecht est aujourd'hui une commune de Bruxelles.

    D'après des récits dont la valeur historique est incertaine, un riche négociant lui propose, un jour, de le prendre à son service l'assurant qu'avec un travail rétribué il lui serait plus facile d'aider les pauvres. Quelques jours plus tard, la cargaison dont Guy avait la responsabilité est perdue lorsque le bateau qui la transportait coule dans la Senne. Son employeur le chasse.

    Guidon part alors pour un long pèlerinage à Rome, puis à Jérusalem. À Rome, il rencontre le doyen du chapitre d'Anderlecht, Wonedulphe (ou Onulphe), qui le supplie de revenir dans son village pour le faire profiter de ses conseils de piété. Ses compagnons de voyage meurent les uns après les autres au cours du voyage de retour. Guy rentre seul en Brabant.

    Le , Guidon meurt de dysenterie à Anderlecht après de longues années d'enseignement.

    Culte et souvenir

    Dans les années qui suivent sa mort des miracles se produisent sur sa tombe. La vénération des fidèles augmente.

    • Guidon a été canonisé le , sous Odon évêque de Cambrai, ceci explique pourquoi on a fêté longtemps la Saint Guidon le 2, mais liturgiquement il est en fait commémoré le . Les reliques de ce saint homme sont conservées dans la basilique Saint-Servais, à Grimbergen, sous l'autel de saint Servais.
    • Guidon est le saint patron des commerçants, des marchands de bestiaux, des paysans, des domestiques, des sacristains, des carillonneurs et sonneurs de cloches, des pèlerins, des célibataires3 et des transporteurs de marchandises. On l'invoque également contre la dysenterie.
    • À Anderlecht, la collégiale Saints-Pierre-et-Guidon perpétue sa mémoire car elle a donné son nom au quartier populaire du centre d'Anderlecht et à la station de métro qui le dessert.

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    1. Le prénom de Guy se transforme parfois en Guidon.
    2.  Histoire de Saint Guidon [archive]
    3.  « Célibataires, il existe un saint pour vous ! » [archive], sur fr.aleteia.org.
  • Le Saint Nom de Marie (12 septembre)

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    De missel.free.fr :

    La fête du Saint Nom de Marie, disparue aujourd'hui du calendrier liturgique, venait de la ville de Cuenca, en Espagne (Nouvelle-Castille), à qui elle fut concédée en 1513, sous le rite double. Un temps abrogée par saint Pie V (1570), la fête du Saint Nom de Marie fut rétablie par Sixte V (1585-1590) et assignée au 17 septembre. Réservée à Cuenca, au diocèse de Tolède, puis à toute l'Espagne, la fête du Saint Nom de Marie fut ensuite permise par Clément X au royaume de Naples (1671) ; le diocèse de Milan la célébra le 11 septembre et d'autres le 22 septembre. La fête du Saint Nom de Marie ne fut instituée à Rome qu'en 1683, par Innocent XI, en action de grâce pour la délivrance de Vienne assiégée par les Turcs (12 septembre 1683).

    Tandis que la Hongrie se révoltait contre les Habsbourgs, les trois cent mille hommes des armées turques conduites par le grand vizir de Mehmed IV, Kara Mustapha Pacha, et guidées par le comte hongrois et protestant Tököly, bloquaient Vienne depuis le 14 juillet 1683. L'empereur Léopold I° (1640-1705) et son beau-frère, Charles de Lorraine, avaient déserté la ville où treize mille hommes attendaient sous le commandement du comte de Sarhenberg. Innocent XI qui eût voulu former une ligue catholique contre les Turcs, ne put compter que sur l'alliance de Jean III Sobieski  (1624-1696), roi de Pologne depuis 1674, que l'on joignit lors d'un pèlerinage à Chestokowa dont il partit le 15 août. Le dimanche 12 septembre 1683, Jean Sobieski servit la messe, communia, arma son fils chevalier et prit le commandement de l'armée catholique où, en plus de ses troupes polonaises, il y avait celles du duc de Lorraine et du prince de Waldeck ; « Aujourd'hui, s'écria-t-il, il y va tout ensemble de la délivrance de Vienne, de la conservation de la Pologne et du salut de la chrétienté entière ! » Puis, il se mit à la tête des coalisés et chargea en criant : « Non nobis, Domine, non nobis, sed nomini tuo da gloriam ! » Les Ottomans furent battus à Kahlenberg et, dans Vienne délivrée, Jean Sobieski vint se prosterner avec ses généraux devant la statue de Notre-Dame de Lorette vénérée dans l'église des Augustins où l'on chanta un Te Deum ; ce jour-là, on avait fait à Rome une grande procession suivie, malgré sa goutte,  par la pape ; le 24 septembre, le cardinal-vicaire prescrit des sonneries de cloches et des prières d'action de grâces et, le 25 novembre, un décret établissait la fête du Saint Nom de Marie et l'assignait au dimanche dans l'octave de la Nativité de la Bienheureuse Vierge.

    Innocent XIII étendit la fête du Saint Nom de Marie à l'Eglise universelle en 1721. La fête du Saint Nom de Marie fut placée au 12 septembre par Pie X lors de la grande réforme du  Bréviaire romain[1]. La fête du Saint Nom de Marie a disparu lors de la réforme du calendrier par Paul VI (1969), mais lui a laissé une messe votive ce qu'a ratifié Jean-Paul II dans Les messes en l'honneur de la Vierge Marie, publié à Rome le 15 août 1986, où la vingt-et-unième messe est en l'honneur du saint Nom de Marie.


    [1] Pie X : constitution apostolique « Divino afflatu », 1° novembre 1911.

  • Saint Jean-Gabriel Perboyre (1802-1840)

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    19960602_jean-gabriel_perboyre.jpgJean-Gabriel Perboyre (1802-1840) 
    martyr, de la Congrégation de la Mission

    (http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_19960602_perboyre_fr.html) 

    Les années de formation

    Rien n'arrive par hasard. Ni la vie, ni la mort, ni la vocation. JEAN-GABRIEL PERBOYRE naquit à Mongesty, près de Cahors, dans la France méridionale, le 6 janvier 1802, dans une famille qui donna à l'Église trois Lazaristes et deux Filles de la Charité. Dans un tel environnement, il respira la foi, il reçut des valeurs simples et saines et comprit le sens de la vie comme un don.

    Dans l'adolescence, celui " qui appelle chacun par son nom " semblait l'ignorer. Il s'adressa à son frère cadet pour qu'il entre au séminaire. On demanda à Jean-Gabriel d'accompagner le petit frère durant quelque temps, en attendant qu'il s'habitue à son nouveau cadre. Il y était arrivé par hasard et il aurait dû en sortir vite. Mais le hasard révéla aux yeux étonnés du jeune homme des horizons insoupçonnés et que sa voie était ici au séminaire.

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  • Jean-Gabriel Perboyre (1802-1840)  martyr en Chine (11 septembre)

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    Jean-Gabriel Perboyre (1802-1840) 
    martyr, de la Congrégation de la Mission  

     Source

    Les années de formation

    Rien n'arrive par hasard. Ni la vie, ni la mort, ni la vocation. JEAN-GABRIEL PERBOYRE naquit à Mongesty, près de Cahors, dans la France méridionale, le 6 janvier 1802, dans une famille qui donna à l'Église trois Lazaristes et deux Filles de la Charité. Dans un tel environnement, il respira la foi, il reçut des valeurs simples et saines et comprit le sens de la vie comme un don.

    Dans l'adolescence, celui " qui appelle chacun par son nom " semblait l'ignorer. Il s'adressa à son frère cadet pour qu'il entre au séminaire. On demanda à Jean-Gabriel d'accompagner le petit frère durant quelque temps, en attendant qu'il s'habitue à son nouveau cadre. Il y était arrivé par hasard et il aurait dû en sortir vite. Mais le hasard révéla aux yeux étonnés du jeune homme des horizons insoupçonnés et que sa voie était ici au séminaire.

    L'Église de France était alors à peine sortie de l'expérience de la Révolution française, avec les vêtements empourprés du martyre de quelques-uns et avec la souffrance de l'apostasie d'un certain nombre. Le panorama offert par les premières années du XIX` siècle était désolant: édifices détruits, couvents saccagés, âmes sans pasteurs. Ce ne fut donc pas un hasard si l'idéal sacerdotal apparut au jeune homme, non comme un état de vie agréable, mais comme le destin des héros.

    Ses parents, surpris, acceptèrent le choix de leur fils et l'accompagnèrent de leurs encouragements. Ce n'est pas un hasard si l'oncle Jacques était Lazariste. Cela explique qu'en 1818 mûrit chez le jeune Jean-Gabriel l'idéal missionnaire. À cette époque la mission signifiait principalement la Chine.

    Mais la Chine était un mirage lointain. Partir voulait dire ne plus retrouver l'atmosphère de la maison, ni en sentir les parfums, ni en goûter l'affection. Ce fut naturel pour lui de choisir la Congrégation de la Mission, fondée par saint Vincent de Paul en 1625 pour évangéliser les pauvres et former le clergé, mais d'abord pour inciter ses propres membres à la sainteté. La mission n'est pas une propagande. Depuis toujours l'Église a voulu que ceux qui annoncent la Parole soient des personnes intérieures, mortifiées, remplies de Dieu et de la charité. Pour illuminer les ténèbres, il ne suffit pas d'avoir une lampe si l'huile vient à manquer.

    Jean-Gabriel n'y alla pas par demi-mesure. S'il fut martyr, c'est parce qu'il fut saint.

    De 1818 à 1835, il fut missionnaire dans son pays. Tout d'abord, durant le temps de la formation, il fut un modèle de novice et de séminariste. Après l'ordination sacerdotale (1826), il fut chargé de la formation des séminaristes.

    L'attrait pour la mission

    Un fait nouveau, mais non fortuit certes, vint changer le cours de sa vie. Le protagoniste en fut encore une fois son frère Louis. Lui aussi était entré dans la Congrégation de la Mission et il avait demandé à être envoyé en Chine, où, entre temps, les fils de saint Vincent avaient eu un nouveau martyr en la personne du bienheureux François-Régis Clet (18 février 1820). Mais, durant le voyage, le jeune Louis, alors qu'il n'avait que 24 ans, fut appelé à la mission du ciel.

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