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Au rythme de l'année liturgique - Page 6

  • La mémoire du Coeur Immaculé de Marie

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    CŒUR IMMACULÉ de MARIE - Mémoire (source : Evangile au Quotidien)

             La propagation de la dévotion au Cœur de Marie remonte au XVIIe siècle où saint Jean Eudes la propagea en l'unissant à celle du Sacré-Cœur de Jésus.

             Au cours du XIXe siècle, sa sainteté Pie VII d'abord, et Pie IX ensuite, accordèrent à plusieurs églises une fête du Cœur très pur de Marie fixée au dimanche dans l'octave de l'Assomption, puis au samedi suivant la fête du Sacré-Cœur. Le 13 juillet 1917, la Sainte Vierge apparaissait au Portugal pour déclarer aux petits voyants de Fatima que Dieu voulait établir la dévotion à son Cœur immaculé pour le salut du monde. Elle demanda aux chrétiens la pratique du premier samedi du mois par la communion réparatrice et la récitation du chapelet accompagnée de la méditation des mystères du Rosaire.

             Le 31 octobre 1942, le jour de la clôture solennelle du Jubilé des Apparitions de Fatima, le pape Pie XII s'exprimant à la radio, consacra le monde au Cœur immaculé de Marie pour répondre à l'appel de notre Mère du ciel. Il renouvela ce geste important le 8 décembre 1942. En 1944, en pleine guerre mondiale, le même souverain pontife consacrait encore tout le genre humain au Cœur immaculé de Marie pour le mettre sous sa toute-puissante protection. À l'occasion de cette même cérémonie, il décréta que l'Église entière célébrerait chaque année une fête en l'honneur du Cœur immaculé de Marie afin d'obtenir par l'intercession de la Très Sainte Vierge, « la paix des nations, la liberté de l'Église, la conversion des pécheurs, l'amour de la pureté et la pratique des vertus. » Il fixa la date de cette fête au 22 août, jour octave de la fête de l'Assomption.

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  • Le Coeur Immaculé de Marie

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    De Benoît XVI (30/05/2009) via "Evangile au Quotidien" : 

    «Sa mère gardait fidèlement toutes ces choses en son cœur»

          Dans le Nouveau Testament, nous voyons que la foi de Marie « attire », pour ainsi dire, le don de l'Esprit Saint — avant tout dans la conception du Fils de Dieu, mystère que l'archange Gabriel lui-même explique ainsi : « L'Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre » (Lc 1,35)… Le cœur de Marie, en parfaite harmonie avec le Fils divin, est le temple de l'Esprit de vérité (Jn 14,17), où chaque parole et chaque événement sont conservés dans la foi, dans l'espérance et dans la charité. 

          Nous pouvons ainsi être certains que le très saint cœur de Jésus, pendant toute la période de sa vie cachée à Nazareth, a toujours trouvé dans le cœur immaculé de la Mère un foyer toujours ardent de prière et d'attention constante à la voix de l'Esprit. Ce qui s’est passé aux noces de Cana (Jn 2,1s) témoigne de cette harmonie particulière entre mère et fils pour rechercher la volonté de Dieu. Dans une situation chargée de symboles de l'alliance, tel que le banquet nuptial, la Vierge Marie intercède et provoque, pour ainsi dire, un signe de grâce surabondante : le « bon vin », qui renvoie au mystère du Sang du Christ. Cela nous conduit directement au Calvaire, où Marie se tient sous la croix avec les autres femmes et avec l'apôtre Jean. La mère et le disciple recueillent spirituellement le testament de Jésus : ses dernières paroles et son dernier souffle, dans lequel il commence à diffuser l'Esprit, et ils recueillent le cri silencieux de son Sang, entièrement versé pour nous (Jn 19,25s). Marie savait d'où venait ce sang (cf Jn 2,9) : il s'était formé en elle par l'opération de l'Esprit Saint, et elle savait que cette même puissance créatrice allait ressusciter Jésus, comme il l'avait promis. 

          Ainsi, la foi de Marie a soutenu celle des disciples jusqu'à la rencontre avec le Seigneur ressuscité, et a continué à les accompagner également après son ascension au ciel, dans l'attente du « baptême dans l'Esprit Saint » (Ac 1,5)…. Voilà pourquoi Marie est, pour toutes les générations, l'image et le modèle de l'Église qui, avec l'Esprit, avance dans le temps en invoquant le retour glorieux du Christ : « Viens, Seigneur Jésus » (Ap 22,17.20).

  • Le Coeur immaculé de Marie

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    Source

    Le Cœur immaculé de Marie

    Le "Cœur immaculé de Marie" est célébré le samedi de la troisième semaine après la Pentecôte, le lendemain de la solennité du Sacré coeur de Jésus.

    Le "Cœur immaculé de Marie" est une expression qui concerne toute la personne de Marie.

    Les lectures liturgiques sont :
    Is 61, 9- 11
    et Luc 2, 41-51 (Jésus perdu et retrouvé au temple).
    L'Evangile révèle le coeur de Marie parce qu'il montre comment Marie a cherché et suivi Jésus : la pureté du coeur, c'est de suivre Jésus !
    Marie n'a pas compris immédiatement, mais a médité ce qu'elle n'a pas compris, avec un coeur ouvert, attendant de mieux comprendre : son coeur est humble, docile, ouvert à une révélation toujours plus profonde, ouvert à une lumière toujours plus forte.

    Un peu d'histoire :
    La dévotion au Cœur immaculé de Marie est fondée sur la théologie mariale de saint Bernard, les révélations privées à sainte Gertrude et à sainte Mechtilde, les visions de sainte Marguerite-Marie Alacoque au XVII° siècle, et elle fut largement répandue par saint Jean Eudes. Au XIX° siècle, l'ordre des Augustins puis le diocèse de Rome en célèbrent la fête. Et finalement, la fête entre dans le calendrier liturgique universel.

    Après les apparitions de Fatima (1917), la dévotion au cœur immaculé de Marie augmente partout dans le monde. Le pape Pie XII institue une autre fête en 1954, celle de Marie Reine, (initialement prévue le 31 mai puis déplacée par Paul VI au 22 août), en ordonnant que "ce jour-là, on renouvelle la consécration du genre humain au Cœur Immaculé de la Bienheureuse Vierge Marie." (Pie XII, Ad Cœli Reginam § 34).

    On peut donc dire qu'il y a une croissance dans la liturgie de l'attention portée au Cœur Immaculé de Marie.
    Cependant, dans sa réforme liturgique de 1969, Paul VI fait descendre la fête du Cœur Immaculé de Marie au rang de simple mémoire.

    Mais depuis 1986, dans la Messe votive en l'honneur de la Vierge Marie (n°28) « Le cœur immaculé de Marie », la préface eucharistique s'adresse à Dieu le Père en lui rendant gloire car :

    Tu as donné à la Vierge Marie un cœur sage et docile pour qu'elle accomplisse parfaitement ta volonté ;

    un cœur nouveau et doux, où tu pourrais graver la loi de l'Alliance nouvelle ;
    un cœur simple et pur, pour qu'elle puisse concevoir ton Fils en sa virginité et te voir à jamais ;
    un cœur ferme et vigilant pour supporter sans faiblir l'épée de douleur et attendre avec foi la résurrection de ton Fils.

    Voir également : https://p8.storage.canalblog.com/88/90/249840/26242629.pdf

  • "Dans le cœur de Jésus est exprimé le noyau essentiel du christianisme" (Benoît XVI)

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    CÉLÉBRATION DES VÊPRES
    DE LA SOLENNITÉ DU TRÈS SAINT CŒUR DE JÉSUS

    HOMÉLIE DU PAPE BENOÎT XVI

    Basilique Vaticane
    Vendredi 19 juin 2009

    source

    Chers frères et sœurs,

    Dans l'antienne du Magnificat, nous chanterons d'ici peu:  "Le Seigneur nous a accueillis dans son cœur - Suscepit nos Dominus in sinum et cor suum". Dans l'Ancien Testament, il est question 26 fois du cœur de Dieu, considéré comme l'organe de sa volonté:  c'est par rapport au cœur de Dieu que l'homme est jugé. A cause de la douleur que son cœur éprouve pour les péchés de l'homme, Dieu décide le déluge, mais il s'émeut ensuite face à la faiblesse humaine et pardonne. Il y a ensuite un passage vétérotestamentaire dans lequel le thème du cœur de Dieu est exprimé de façon absolument claire:  c'est dans le chapitre 11 du livre du prophète Osée, où les premiers versets décrivent la dimension de l'amour avec lequel le Seigneur s'est adressé à Israël à l'aube de son histoire:  "Quand Israël était jeune, je l'aimais, et d'Egypte j'appelai mon fils" (v. 1). En vérité, à l'inlassable prédilection divine, Israël répond avec indifférence et même ingratitude. "Mais plus je les appelais - est obligé de constater le Seigneur - plus ils s'écartaient de moi" (v. 2). Toutefois, Il n'abandonne jamais Israël aux mains des ennemis, car "mon cœur - observe le Créateur de l'univers - en moi est bouleversé, toutes mes entrailles frémissent" (v. 8).

    Le cœur de Dieu frémit de compassion! Aujourd'hui, en la solennité du Très Saint Cœur de Jésus, l'Eglise offre à notre contemplation ce mystère, le mystère du cœur d'un Dieu qui s'émeut et reverse tout son amour sur l'humanité. Un amour mystérieux, qui dans les textes du Nouveau Testament, nous est révélé comme une passion incommensurable de Dieu pour l'homme. Il ne se rend pas face à l'ingratitude et pas même devant le refus du peuple qu'il a choisi; au contraire, avec une infinie miséricorde, il envoie dans le monde son Fils unique afin qu'il prenne sur lui le destin de l'amour détruit; afin que, vainquant le pouvoir du mal et de la mort, il puisse rendre la dignité de fils aux êtres humains devenus esclaves par le péché. Tout cela a un prix élevé:  le Fils unique du Père s'immole sur la croix:  "Ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, il les aima jusqu'à la fin" (cf. Jn 13, 1). Le symbole de cet amour qui va au-delà de la mort est son côté transpercé par une lance. A cet égard, le témoin oculaire, l'apôtre Jean, affirme:  "L'un des soldats, de sa lance, lui perça le côté et il sortit aussitôt du sang et de l'eau" (cf. Jn 19, 34). (...)

    Chers frères et sœurs, arrêtons-nous ensemble pour contempler le Cœur transpercé du Crucifié. Nous avons entendu à nouveau il y a peu, dans la brève lecture tirée de la Lettre de saint Paul aux Ephésiens, que "Dieu, riche en miséricorde, à cause du grand amour dont il nous a aimés, alors que nous étions morts par suite de nos fautes, nous a fait revivre avec le Christ [...] avec lui Il nous a ressuscités et fait asseoir aux cieux, dans le Christ Jésus" (Ep 2, 4-6). Etre dans le Christ Jésus, c'est déjà être assis dans les Cieux. Dans le cœur de Jésus est exprimé le noyau essentiel du christianisme; dans le Christ nous a été révélée et donnée toute la nouveauté révolutionnaire de l'Evangile:  l'Amour qui nous sauve et nous fait vivre déjà dans l'éternité de Dieu. L'évangéliste Jean écrit:  "Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais ait la vie éternelle" (3, 16). Son cœur divin appelle alors notre cœur; il nous invite à sortir de nous-mêmes, à abandonner nos certitudes humaines pour placer notre confiance en Lui, et, suivant son exemple, à faire de nous-mêmes un don d'amour sans réserve. (...)

  • La Fête du Sacré-Coeur ne serait-elle pas plus ancienne que le XVIIe siècle ?

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    (Le Sacré-Coeur par Georges Rouault)

    "Il n’est plus étrange aujourd’hui que d’affligeants démagogues entretiennent chez les fidèles l’illusion que la dévotion au Sacré Cœur n’est pas plus ancienne que le XVII° siècle. Il faut être bien ignorant de la réalité pour le croire ou essayer de le faire croire, puisque les origines de cette dévotion qui a pris de nos jours un si vaste et si heureux développement, remontent haut dans l'histoire de la piété chrétienne. « Le culte du Cœur de Jésus, écrivait au siècle dernier le cardinal Pie, c'est la quintessence du christianisme, c'est l'abrégé et le sommaire substantiel de toute la religion.» Néanmoins, il ne faudrait pas non plus exagérer démesurément l’histoire de cette dévotion, en lui assignant une origine trop ancienne. Certes, si dès sa naissance, l'Eglise offrit à Dieu un culte d'amour, multipliant les hommages envers l'immense charité du Christ pour nous, cela ne suffit point pour dire que les premiers chrétiens ont honoré le Sacré Cœur, ni même qu'ils ont rendu un culte spécial à l’amour de Jésus. Ce n’est que l'un après l’autre, et même assez lentement, que les éléments de cette dévotion furent mis en lumière."

    Pour lire la suite de cet intéressant historique de la dévotion au Sacré-Coeur, cliquer ICI

  • Les promesses du Sacré Coeur

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    images.jpgLes promesses de Notre-Seigneur à Sainte Marguerite-Marie

    En 1675, Notre-Seigneur déclare à sainte Marguerite-Marie Alacoque, religieuse de l’ordre de la Visitation, à Paray-le-Monial :
    « Voilà ce Coeur qui a tant aimé les hommes qu’il n’a rien épargné, jusqu’à s’épuiser et se consumer pour leur témoigner son amour; et pour reconnaissance, je ne reçois de la plus grande partie que des ingratitudes, par les mépris, irrévérences, sacrilèges et froideurs qu’ils ont pour moi dans ce Sacrement d’amour. Mais, ce qui est encore plus rebutant, c’est que ce sont des coeurs qui me sont consacrés. C’est pour cela que je te demande que le premier vendredi d’après l’octave du Saint Sacrement soit dédié à une fête particulière pour honorer mon Coeur, en lui faisant réparation d’honneur par une amende honorable, communiant ce jour-là pour réparer les indignités qu’il a reçues pendant le temps qu’il a été exposé sur les autels ; et je te promets que mon Coeur se dilatera pour répandre avec abondance les influences de son divin amour sur ceux qui lui rendront cet honneur ».

    Jésus lui apparaît de nombreuses fois, de 1673 à 1675. De ses entretiens avec Notre-Seigneur on extrait classiquement 12 promesses. Voici quelques extraits du message du Sacré-Coeur de Jésus à sainte Marguerite-Marie (cf. Vie et OEuvres de Sainte Marguerite-Marie, publication de la Visitation de Paray, 1920).

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  • Solennité du Sacré Coeur de Jésus

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    Solennité du Sacré-Cœur de Jésus (Source : Evangile au Quotidien)

    Le Christ révèle à sainte Marguerite-Marie Alacoque, le 27 décembre 1673, que « Mon divin Cœur est si passionné d'amour pour les hommes, et pour toi en particulier que, ne pouvant plus contenir en lui-même les flammes de son ardente charité, il faut qu'il les répande par ton moyen, et qu'il se manifeste à eux pour les enrichir de ses précieux trésors que je te découvre... »

    En juin 1675, Il s'adresse à elle en ces termes : « Voilà ce Cœur qui a tant aimé les hommes, qu'il n'a rien épargné, jusqu'à s'épuiser et se consommer, pour leur témoigner son amour. 

    Je te demande que le premier vendredi d'après l'octave du Saint-Sacrement soit dédié à une fête particulière pour honorer mon Cœur, en communiant ce jour là, et en lui faisant réparation d'honneur par une amende honorable, pour réparer les indignités qu'il a reçues pendant le temps qu'il a été exposé sur les autels.

    Je te promets aussi que mon Cœur se dilatera, pour répandre avec abondance les influences de son divin amour sur ceux qui lui rendront cet honneur, et qui procureront qu'il lui soit rendu... 

    Fais savoir au fils ainé de mon Sacré-Cœur (le roi Louis XIV) que, comme sa naissance temporelle a été obtenue par la dévotion aux mérites de ma sainte enfance, de même il obtiendra sa naissance de gloire éternelle par sa consécration à mon Cœur adorable. Mon Cœur veut régner dans son palais, être peint sur ses étendards et gravé dans ses armes pour les rendre victorieuses de tous ses ennemis et de tous ceux de la sainte Église.

    Mon Père veut se servir du roi pour l'exécution de son dessein, qui est la construction d'un édifice public où serait placé le tableau de mon Cœur pour y recevoir les hommages de toute la France ».

    Il faudra attendre 1870 : la guerre éclate entre la France et l'Allemagne ; la défaite militaire française ne tarde pas, suivie de l'occupation d'une partie du pays par les troupes allemandes. Alexandre Legentil, député sous Louis-Philippe, et son beau-frère, Hubert Rohault de Fleury, font vœu de construire une église consacrée au Cœur du Christ, en réparation et pénitence pour les fautes commises par les Français : « Pour faire amende honorable de nos péchés et obtenir de l'infinie miséricorde du Sacré-Cœur de Notre Seigneur Jésus-Christ le pardon de nos fautes, ainsi que les secours extraordinaires qui peuvent seuls délivrer le Souverain Pontife de sa captivité et faire cesser les malheurs de la France, nous promettons de contribuer à l'érection, à Paris, d'un sanctuaire dédié au Sacré-Cœur de Jésus. » Pendant la première guerre mondiale, en réponse à la demande adressée par sainte Marguerite Marie, en 1675, plus de douze millions de drapeaux et fanions français ornés du Sacré Cœur de Jésus furent portés par les soldats, les régiments, etc. En 1917, la République a interdit la consécration individuelle des soldats au Sacré Cœur et le port du Sacré Cœur. Dans une lettre aux pèlerins de Paray, en 1999, saint Jean Paul II « invite tous les fidèles à poursuivre avec piété leur dévotion au culte du Sacré-Cœur de Jésus, en l'adaptant à notre temps, pour qu'ils ne cessent d'accueillir ses insondables richesses, qu'ils y répondent avec joie en aimant Dieu et leurs frères, trouvant ainsi la paix, entrant dans une démarche de réconciliation et affermissant leur espérance de vivre un jour en plénitude auprès de Dieu, dans la compagnie de tous les saints. »

    Neuvaine au Cœur Sacré de Jésus

    Padre Pio disait chaque jour cette neuvaine pour tous ceux qui se recommandaient à ses prières :

    I - Ô Jésus, qui avez dit : « En vérité, je vous le dis, demandez et vous recevrez, cherchez et vous trouverez, frappez et l'on vous ouvrira ! » voici que je frappe, je cherche et je demande la grâce... 

    Pater, Ave, Gloria

    Cœur Sacré de Jésus, j'ai confiance et j'espère en vous.

    II - Ô Jésus, qui avez dit : « En vérité, je vous le dis, tout ce que vous demanderez à mon Père en mon Nom, il vous l'accordera ! » voici qu'en votre Nom je demande la grâce...

    Pater, Ave, Gloria

    Cœur Sacré de Jésus, j'ai confiance et j'espère en vous.

    III - Ô Jésus, qui avez dit : « En vérité, je vous le dis, le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point ! » voici qu'en m'appuyant sur l'infaillibilité de vos saintes paroles je demande la grâce...

    Pater, Ave, Gloria

    Cœur Sacré de Jésus, j'ai confiance et j'espère en vous.

    Prière - Ô Cœur Sacré de Jésus, à qui il est impossible de ne pas avoir compassion des malheureux, ayez pitié de nous, pauvres pécheurs, et accordez-nous la grâce que nous vous demandons, par l'intercession du Cœur Immaculé de Marie, notre tendre Mère.

    Saint Joseph, père adoptif du Sacré-Cœur de Jésus, priez pour nous.

    Salve Regina

    Pour un approfondissement : >>> La dévotion au Sacré-Cœur

  • Il y a 50 ans, saint Josémaria décédait à Rome

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    Du site de l'Opus Dei :

    26 juin 1975 : cinquante ans après

    Il y a 50 ans, saint Josémaria décédait à Rome. Nous proposons une sélection de documents pour commémorer le jour de son départ vers le ciel. Depuis lors, une nouvelle étape a commencé dans l'Opus Dei, où sa vie et son message ont inspiré des milliers de chrétiens déterminés à sanctifier leur quotidien. Il rêvait que cette lumière de Dieu devienne une « grande catéchèse », transmise par la force de l'amitié.

    https://opusdei.org/fr/saint-josemaria/

  • Le pape aux séminaristes : "vous êtes appelés à aimer avec le cœur du Christ !"

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    MÉDITATION DU SAINT-PÈRE LÉON XIV 
    AUX SÉMINARISTES À L'OCCASION DE LEUR JUBILÉ

    Basilique Saint-Pierre, Autel de la Confession
    mardi 24 juin 2025

    Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Que la paix soit avec vous !

    Éminences, Excellences, aux formateurs et surtout à vous tous séminaristes, bonjour à tous !

    Je suis très heureux de vous rencontrer et je vous remercie tous, séminaristes et formateurs, pour votre chaleureuse présence. Merci tout d'abord pour votre joie et votre enthousiasme. Merci parce que, par votre énergie, vous alimentez la flamme de l'espérance dans la vie de l'Église !

    Aujourd'hui, vous n'êtes pas seulement des pèlerins, mais aussi des témoins d'espérance : vous me témoignez, à moi et à tous, parce que vous vous êtes laissés entraîner dans l'aventure fascinante de la vocation sacerdotale en un temps difficile. Vous avez accepté l'appel à devenir des annonciateurs doux et forts de la Parole qui sauve, serviteurs d'une Église ouverte et en marche missionnaire.

    Et je dis aussi un mot en espagnol : merci d’avoir accepté avec courage l’invitation du Seigneur à le suivre, à être disciple, à entrer au séminaire. Qu’ils soient dignes et ne me prennent pas.

    [Et je dis aussi un mot en espagnol : merci d’avoir courageusement accepté l’invitation du Seigneur à le suivre, à être ses disciples, à entrer au séminaire. Il faut être courageux et ne pas avoir peur !]

    Au Christ qui vous appelle, dites « oui », avec humilité et courage ; et ce « me voici » que vous lui adressez germe dans la vie de l’Église et se laisse accompagner par le chemin nécessaire de discernement et de formation.

    Jésus, comme vous le savez, vous appelle avant tout à vivre une expérience d'amitié avec lui et avec vos compagnons de route (cf. Mc 3, 13) ; une expérience destinée à croître durablement même après l'ordination et qui concerne tous les aspects de la vie. En effet, rien en vous ne doit être abandonné, mais tout doit être repris et transfiguré selon la logique du grain de blé, pour devenir des personnes et des prêtres heureux, des « ponts » et non des obstacles à la rencontre avec le Christ pour tous ceux qui s'approchent de vous. Oui, il doit grandir et nous devons diminuer, afin que nous puissions être des bergers selon son Cœur [1] .

    En parlant du Cœur de Jésus-Christ, comment ne pas rappeler l'encyclique Dilexit nos, donnée par le bien-aimé Pape François ? [2] Précisément en ce temps que vous vivez, temps de formation et de discernement, il est important de tourner votre attention vers le centre, vers le « moteur » de tout votre cheminement : le cœur ! Le séminaire, quelle que soit sa conception, doit être une école des affections. Aujourd'hui, de manière particulière, dans un contexte social et culturel marqué par le conflit et le narcissisme, nous devons apprendre à aimer et à le faire comme Jésus [3] .

    Comme le Christ a aimé avec le cœur de l'homme [4] , vous êtes appelés à aimer avec le cœur du Christ ! Aimer avec le cœur de Jésus. Mais pour apprendre cet art, vous devez travailler votre vie intérieure, là où Dieu fait entendre sa voix et d'où naissent les décisions les plus profondes ; mais qui est aussi un lieu de tension et de lutte (cf. Mc 7, 14-23), pour vous convertir afin que toute votre humanité puisse respirer l'Évangile. Le premier travail doit donc être fait sur la vie intérieure. Souvenez-vous bien de l'invitation de saint Augustin à revenir au cœur, car c'est là que se trouvent les traces de Dieu. Descendre dans le cœur peut parfois nous effrayer, car il y a aussi des blessures. N'ayez pas peur d'en prendre soin, laissez-vous aider, car c'est précisément de ces blessures que naîtra la capacité d'être aux côtés de ceux qui souffrent. Sans vie intérieure, même la vie spirituelle est impossible, car Dieu nous parle précisément là, dans le cœur. Dieu nous parle dans notre cœur, nous devons savoir l'écouter. [Dieu nous parle dans notre cœur, nous devons savoir l'écouter]. Une partie de ce travail intérieur consiste aussi à apprendre à reconnaître les mouvements du cœur : non seulement les émotions rapides et immédiates qui caractérisent l'âme des jeunes, mais surtout les sentiments, qui aident à découvrir le sens de sa vie. Si vous apprenez à connaître votre cœur, vous serez de plus en plus authentique et n'aurez plus besoin de porter de masques. Et le chemin privilégié qui nous conduit intérieurement est la prière : à une époque où nous sommes hyperconnectés, il devient de plus en plus difficile de faire l'expérience du silence et de la solitude. Sans la rencontre avec Lui, nous ne pouvons même pas nous connaître vraiment nous-mêmes.

    Je vous invite à invoquer fréquemment l'Esprit Saint, afin qu'il forme en vous un cœur docile, capable de saisir la présence de Dieu, notamment en écoutant les voix de la nature et de l'art, de la poésie, de la littérature [5] et de la musique, ainsi que des sciences humaines [6] . Dans l'engagement rigoureux de l'étude théologique, sachez également écouter avec un esprit et un cœur ouverts les voix de la culture, comme celles des récents défis de l'intelligence artificielle et des réseaux sociaux.[7]. Surtout, comme Jésus l’a fait, sachez écouter le cri souvent silencieux des petits, des pauvres et des opprimés et de tant de personnes, surtout des jeunes, qui cherchent un sens à leur vie.

    Si vous prenez soin de votre cœur, par des moments quotidiens de silence, de méditation et de prière, vous pouvez apprendre l'art du discernement. Apprendre à discerner est également une tâche importante. Jeunes, nous portons en nous de nombreux désirs, rêves et ambitions. Notre cœur est souvent surchargé et nous nous sentons parfois confus. Au contraire, à l'exemple de la Vierge Marie, notre intériorité doit devenir capable de garder et de méditer. Capable de synballein – comme l'écrit l'évangéliste Luc (2, 19.51) : rassembler les fragments [8] . Gardez-vous de la superficialité et rassemblez les fragments de vie dans la prière et la méditation, en vous demandant : qu'est-ce que ce que je vis m'enseigne ? Qu'est-ce que cela dit à mon cheminement ? Où le Seigneur me conduit-il ?

    Très chers, ayez un cœur doux et humble comme celui de Jésus (cf. Mt 11, 29). À l'exemple de l'apôtre Paul (cf. Ph 2, 5ss), puissiez-vous vous imprégner des sentiments du Christ pour progresser en maturité humaine, notamment affective et relationnelle. Il est important, voire nécessaire, depuis le séminaire, de se concentrer sur la maturation humaine, en rejetant tout déguisement et toute hypocrisie. En gardant le regard fixé sur Jésus, nous devons apprendre à donner un nom et une voix à la tristesse, à la peur, à l'angoisse, à l'indignation, en intégrant tout cela dans la relation avec Dieu. Les crises, les limites, les fragilités ne doivent pas être occultées, elles sont plutôt des occasions de grâce et de vivre Pâques.

    Dans un monde où règnent souvent l'ingratitude et la soif de pouvoir, où la logique du gaspillage semble parfois prévaloir, vous êtes appelés à témoigner de la gratitude et de la générosité du Christ, de l'exaltation et de la joie, de la tendresse et de la miséricorde de son Cœur. À pratiquer l'accueil et la proximité, le service généreux et désintéressé, en laissant l'Esprit Saint « oindre » votre humanité avant même l'ordination.

    Le Cœur du Christ est animé d'une immense compassion : il est le Bon Samaritain de l'humanité et il nous dit : « Allez, et vous aussi, faites de même » ( Lc 10, 37). Cette compassion le pousse à rompre le pain de la Parole et du partage pour les foules (cf. Mc 6, 30-44), nous laissant entrevoir le geste du Cénacle et de la Croix, lorsqu'il se serait donné à manger, et il nous dit : « Donnez-leur vous-mêmes à manger » ( Mc 6, 37), c'est-à-dire faites de votre vie un don d'amour.

    Chers séminaristes, la sagesse de l'Église Mère, aidée par l'Esprit Saint, recherche toujours, au fil du temps, les méthodes les plus adaptées à la formation des ministres ordonnés, en fonction des besoins des lieux. Dans cet engagement, quelle est votre tâche ? Ne jamais vous contenter de peu, ne jamais vous contenter de rien, ne jamais être de simples bénéficiaires passifs, mais être passionnés par la vie sacerdotale, vivre le présent et regarder l'avenir avec un cœur prophétique. J'espère que cette rencontre vous aidera chacun à approfondir votre dialogue personnel avec le Seigneur, afin de lui demander d'assimiler toujours davantage les sentiments du Christ, les sentiments de son Cœur. Ce Cœur qui bat d'amour pour vous et pour toute l'humanité. Bon chemin ! Je vous bénis.

    Chers séminaristes,

    Je suis heureux de pouvoir vous accompagner ce matin, à l'occasion de votre Jubilé, avec les prêtres qui vous accompagnent dans votre chemin de formation. Vous venez de diverses Églises du monde et avez des expériences de vie très différentes, mais dans le Seigneur nous formons tous un seul corps. En effet, il n'y a qu'une seule espérance à laquelle vous avez été appelés, celle de votre vocation (cf. Ep 4, 4). Aujourd'hui, sur la tombe de l'apôtre Pierre et avec moi, son successeur, vous renouvelez solennellement la foi de votre baptême. Ce Credo est la racine d'où jaillit le « Me voici » que vous direz avec joie le jour de votre ordination sacerdotale. Que Dieu, qui a commencé son œuvre en vous, la mène à son achèvement.

    [récitation du Credo en latin]

    Prions. Père, en cette année jubilaire, ouvre à ton Église la voie du salut, accueille nos bonnes intentions et exauce notre désir de nous convertir à toi pour devenir d'authentiques témoins de l'Évangile. Avec la grâce de l'Esprit Saint, guide nos pas vers la bienheureuse espérance de rencontrer ton visage dans la Jérusalem céleste, où ton Royaume atteindra son accomplissement complet et parfait et où tout se réalisera dans le Christ, ton Fils. Il vit et règne avec toi et l'Esprit Saint pour les siècles des siècles.

    [bénédiction]

    Meilleurs vœux à tous et bon pèlerinage d’espérance !

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    [1] Cf. Saint Jean-Paul II, Exhortation. Ap. Pastores dabo vobis (25 mars 1992), 43.

    [2] Lettre encyclique Dilexit nos , sur l’amour humain et divin du Cœur de Jésus-Christ (24 octobre 2024).

    [3] Cf. ibid. , 17.

    [4] Concile œcuménique Vatican II, Constitution Gaudium et spes , 22.

    [5] Cf. François, Lettre sur le rôle de la littérature dans l’éducation , 17 juillet 2024.

    [6] Concile œcuménique Vatican II, Constitution Gaudium et spes , 62.

    [7] Congrégation pour le Clergé, Ratio Fundamentalis Institutionis Sacerdotalis , Le don de la vocation sacerdotale (8 décembre 2016), 97.

    [8] Cf. François, Lettre encyclique Dilexit nos, sur l’amour humain et divin du Cœur de Jésus-Christ (24 octobre 2024), 19.

  • La nativité de saint Jean-Baptiste

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    la nativité de Jean-Baptiste par Ghirlandaio (Santa Maria Novella, Florence)

    Méditation et historique (missel.free.fr)

    L'Église célèbre la naissance du Sauveur au solstice d'hiver et celle de Jean-Baptiste au solstice d'été. Ces deux fêtes, séparées l'une de l'autre par un intervalle de six mois, appartiennent au cycle de l'Incarnation ; elles sont, par leur objet, dans une mutuelle dépendance ; à cause de ces relations, on peut leur donner le même titre, c'est en latin : nativitas, naissance ; natalis dies,Noël.

    Pourquoi célébrer la naissance de Jean-Baptiste, se demande saint Augustin, dans un sermon qui se lit à l'office nocturne ? La célébration de l'entrée de Jésus-Christ dans ce monde s'explique fort bien ; mais les hommes - et Jean-Baptiste en est un - sont d'une condition différente ; s'ils deviennent des saints, leur fête est plutôt celle de leur mort : leur labeur est consommé, leurs mérites sont acquis ; après avoir remporté la victoire sur le monde, ils inaugurent une vie nouvelle qui durera toute l'éternité. Saint Jean-Baptiste est le seul à qui soit réservé cet honneur ; et cela dès le cinquième siècle, car la nativité de la Vierge Marie ne fut instituée que beaucoup plus tard. Ce privilège est fondé sur ce fait que Jean a été sanctifié dès le sein de sa mère Élisabeth, quand elle reçut la visite de Marie sa cousine ; il se trouva délivré du péché originel ; sa naissance fut sainte, on peut donc la célébrer. C'est un homme à part, il n'est inférieur à personne, non surrexit inter natos mulierum major Jobanne Baptista. L'ange Gabriel vint annoncer sa naissance, son nom et sa mission, nous dit saint Maxime, dans une leçon de l'octave ; sa naissance merveilleuse a été suivie d'une existence admirable, qu'un glorieux trépas a couronnée ; l'Esprit Saint l'a prophétisé, un ange l'a annoncé, le Seigneur a célébré ses louanges, la gloire éternelle d'une sainte mort l'a consacré. Pour ces motifs, l'Église du Christ se réjouit dans tout l'univers de la naissance du témoin qui signala aux mortels la présence de celui par lequel leur arrivent les joies de l'éternité.

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  • La nativité de saint Jean-Baptiste

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    saint_jean_baptiste.jpgDe Benoît XVI, cette catéchèse sur saint Jean-Baptiste

    ... la vénération de saint Jean-Baptiste est ancienne et profonde. Dans les évangiles, son rôle par rapport à Jésus apparaît très nettement. Saint Luc, en particulier, raconte sa naissance, sa vie dans le désert, sa prédication, et saint Marc nous parle de sa mort dramatique. Jean-Baptiste initie sa prédication sous l’empereur Tibère, en 27-28 après Jésus-Christ, et l’invitation très claire qu’il adresse à la foule accourue pour l’écouter est de préparer le chemin pour accueillir le Seigneur, de rendre droits les sentiers tordus de sa propre vie à travers une conversion du cœur radicale (cf. Luc 3, 4). Pourtant le Baptiste ne se limite pas à prêcher la pénitence et la conversion mais, en reconnaissant que Jésus est « l’Agneau de Dieu » venu pour enlever le péché du monde (Jean 1, 29), il a la profonde humilité de montrer en Jésus le véritable Envoyé de Dieu, en se mettant de côté pour que le Christ puisse grandir, être écouté et suivi. Dans un acte ultime, le Baptiste témoigne par son sang de sa fidélité aux commandements de Dieu, sans céder ni reculer, en accomplissant jusqu’au bout sa mission. Dans ses homélies, saint Bède, moine du IXème siècle, dit ceci : Saint Jean a donné sa vie pour [le Christ], même si on ne lui a pas ordonné de renier Jésus Christ, on lui a ordonné de taire la vérité (cf. Homélies 23 : CCL 122, 354). Et il n’a pas tu la vérité et c’est ainsi qu’il est mort pour le Christ qui est la Vérité. C’est justement par amour de la vérité qu’il ne s’est pas abaissé en se compromettant et qu’il n’a pas eu peur d’adresser des paroles fortes à celui qui s’était éloigné des voies de Dieu.

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  • Homélie pour la nativité de saint Jean-Baptiste

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    Joseph-Marie Verlinde, Homélie en la fête de la Nativité de saint Jean-Baptiste, vendredi 24 juin 2011, homelies.fr.

    L’Eglise ne célèbre que trois naissances : celle du Fils de Dieu, celle de sa mère, et celle de Jean-Baptiste. La nativité de ce dernier fut même célébrée bien avant celle de la Vierge Marie : elle est attestée dès le IVe s.

    De tous les autres saints nous retenons uniquement le jour de leur naissance à la vie définitive au moment du grand passage de ce monde à l’autre. L’exception faite pour saint Jean se fonde sur la parole insistante de l’Ange annonçant la destinée extraordinaire de cet enfant (Lc 1, 13-17), et surtout sur la grâce de sanctification reçue dès le sein de sa mère, lors de la Visitation de Marie à sa cousine Elisabeth (Lc 1, 39-56). Puisque l’enfant fut purifié du péché originel et oint de l’Esprit de sainteté, il est légitime de fêter sa naissance comme la célébration de l’entrée d’un saint dans notre monde.

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