Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Au rythme de l'année liturgique - Page 6

  • Marie Noël : Le don de Dieu au péril des abandons (6e conférence de Carême de N-D de Paris 2024)

    IMPRIMER

    De KTO télévision :

    Conférence de Carême de N-D de Paris 2024 (6/6) - Marie Noël : Le don de Dieu au péril des abandons

    24/03/2024

    « Marie Noël : Le don de Dieu au péril des abandons », sixième conférence de Carême de Notre-Dame de Paris du cycle 2024 « La mystérieuse musique des sacrements - Littérature et spiritualité », par Arnaud Montoux, professeur de théologie et d’histoire de l’art médiéval à l’Institut catholique de Paris et auteur de « Regards croisés sur la petite voie de poésie de Marie Noël ».

  • Une prière de la liturgie gallicane pour ce lundi saint

    IMPRIMER

    Une antique et belle prière de la liturgie gallicane, de circonstance en ce début de "peineuse semaine" (source abbaye-saint-benoit.ch/gueranger/anneliturgique/):

    "O Christ! ô Dieu, souverain Seigneur, crucifiez-nous comme vous même à ce monde; que votre vie soit en nous. Mettez sur vous nos péchés, afin qu'ils soient, eux aussi, par vous attachés à la Croix. Vous qui avez été élevé de terre afin de nous soustraire au joug de l'impur tyran, attirez-nous à vous. Nous sommes, il est vrai, exposés aux insultes du diable; à cause de notre chair et de ses convoitises; mais ce n'est pas lui, c'est vous que nous voulons servir. Nous voulons vivre sous vos lois; nous vous prions de nous gouverner, vous qui, par la mort de la Croix, avez daigné nous délivrer, nous mortels et envahis par la mort. Aujourd'hui donc, pour cet immense bienfait, nous vous présentons notre très humble service ; nous vous adorons, nous vous implorons, nous vous supplions de venir promptement vers nous, ô Dieu éternellement puissant ! Que votre Croix, par sa vertu souveraine, triomphe en nous des attraits du monde; que votre bonté rétablisse nos âmes dans leur état primitif de vertu et de grâce. Vous accomplit ce qui jusqu'alors n'était que possible ; vous devant qui le passé et le présent sont unis, faites que votre Passion nous soit salutaire en ce moment, comme si elle avait lieu aujourd'hui; qu'une goutte de votre sang divin épanché un jour sur la terre soit aujourd'hui notre salut; qu'elle lave tous les péchés et notre nature terrestre; qu'elle se mêle à la terre de notre corps; et qu'elle nous rende tout vôtres, étant redevenus votre corps par notre réconciliation avec vous, notre Chef, qui vivez et régnez avec le Père et le Saint-Esprit. Maintenant donc commencez à régner sur nous, Homme-Dieu, Christ Jésus, Roi dans les siècles des siècles!"

  • La fête de l'Annonciation (25 mars) est reportée au 8 avril. Voici pourquoi :

    IMPRIMER

    Du site d'Aleteia.org :

    Cette année l’Annonciation est reportée au 8 avril

    24/03/24

    Habituellement célébrée le 25 mars, soit neuf mois avant Noël, l'Annonciation tombera cette année le lundi saint, entre les Rameaux et Pâques. L'Église a donc décalé sa célébration liturgique au 8 avril. Aleteia vous explique pourquoi.

    « L’ange entra chez elle et dit : ‘Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi’. À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation. L’ange lui dit alors : ‘Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu’. » (Lc 1, 28-30). L’Église célèbre ordinairement neuf mois avant Noël la venue de l’ange Gabriel qui annonce à Marie la naissance prochaine de Jésus. Cette année, pourtant, l’Annonciation ne sera pas commémorée le 25 mars, mais une semaine plus tard, le 8 avril.

    Comme le veut l’usage, les saints sont en grande majorité fêtés le jour de leur naissance au Ciel, c’est-à-dire le jour de leur mort ici-bas. C’est au martyrologe que les saints sont inscrits, du nom de ce livre qui contient la liste des saints et bienheureux dont Église fait mémoire. Il ne faut pas le confondre avec le calendrier liturgique, ordre plus restreint qui n’oblige que 105 jours de célébrations de fêtes religieuses et de solennités. La décision d’inscrire un saint au calendrier liturgique est émise par la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements qui inscrit par un décret la célébration du saint dans le calendrier romain général. 

    Une règle l’emporte cependant pour donner lieu à quelques habiles manipulations calendaires : le dimanche l’emporte toujours sur les fêtes et les mémoires. C’est en effet la Résurrection qui prime. Les saints dont la mémoire ordinaire tombe un dimanche ne sont donc pas célébrés. Les solennités, en revanche, peuvent être célébrées les dimanches, à condition qu’elles ne tombent pas sur les dimanche du Carême, de Pâques et de l’Avent. La semaine sainte prime également : en 2024, le 25 mars correspondant au lundi saint qui mène de la Crucifixion à la Résurrection, l’Église a reporté sa commémoration au 8 avril.

  • "Vivre la Semaine sainte sans routine"; le témoignage de Mère Marie-Anne, prieure bénédictine

    IMPRIMER

    De KTO Télevision ("Un coeur qui écoute") :

    En Pays de la Loire, le monastère des bénédictines de Craon a la particularité de pratiquer l'adoration perpétuelle du Saint-Sacrement. À la veille de la Semaine sainte, le magazine « Un cœur qui écoute » reçoit Mère Marie-Anne, la prieure du couvent. Le regard clair, le sourire généreux, elle raconte simplement ses rencontres quotidiennes avec le Christ qui a offert sa vie pour chacun de nous et partage la façon dont elle lutte contre une possible routine qui pourrait endormir notre foi. Elle revient aussi sur le sacré combat spirituel qu'elle a eu avant de se laisser attirer par une vie au jour le jour auprès du Christ, son aimé. « Seigneur, qui es-tu pour m'aspirer vers Toi ? Qui es-tu donc pour combler mon cœur ? ».

  • Comment obtenir une indulgence plénière pendant la semaine sainte 2024 ?

    IMPRIMER

    De Catholic News Agency :

    Comment obtenir une indulgence plénière pendant la semaine sainte 2024 ?

    23 mars 2024

    Une indulgence plénière est une grâce accordée par l'Église catholique grâce aux mérites de Jésus-Christ pour supprimer la peine temporelle due au péché.

    L'indulgence s'applique aux péchés déjà pardonnés. L'indulgence plénière purifie l'âme comme si la personne venait d'être baptisée.

    Une indulgence plénière peut être obtenue pendant la Semaine sainte pour soi-même ou pour une personne décédée si l'une des œuvres suivantes établies par l'Église est accomplie.

    Jeudi saint - 28 mars 2024
    1. Si, au cours de la réservation solennelle du Saint-Sacrement (généralement sur un autel latéral), qui suit la Messe de la Cène, vous récitez ou chantez l'hymne eucharistique "Tantum Ergo".

    2. Si vous adorez le Saint-Sacrement solennellement réservé pendant une demi-heure.

    Vendredi saint - 29 mars 2024
    1. Si vous vénérez la croix dans la célébration solennelle de la Passion du Seigneur.

    2. Si vous participez pieusement au Chemin de Croix.

    Samedi Saint - 30 mars 2024
    1. Si deux personnes ou plus prient le saint rosaire.

    2. Si vous assistez à la célébration de la Veillée Pascale nocturne et renouvelez les promesses de votre baptême, ce qui fait partie de la liturgie de cette Messe.

    Conditions dans tous les cas
    Pour obtenir l'indulgence plénière, outre l'exécution des œuvres spécifiques mentionnées ci-dessus, les conditions suivantes doivent être remplies :

    1. Se détacher de tout péché, même véniel.

    2. Confession sacramentelle, sainte communion et prière aux intentions du pape. Ces trois conditions peuvent être remplies quelques jours avant ou après l'accomplissement des œuvres pour obtenir l'indulgence, mais il convient que la communion et la prière aient lieu le jour même de l'accomplissement de l'œuvre.

    Une seule confession sacramentelle suffit pour obtenir plusieurs indulgences plénières, mais une confession sacramentelle fréquente est encouragée afin d'obtenir la grâce d'une conversion plus profonde et de la pureté du cœur.

    Pour chaque indulgence plénière demandée, il faut cependant une sainte communion séparée et une prière séparée aux intentions du Saint-Père.

    La prière aux intentions du Saint-Père est laissée au choix de l'individu, mais un Notre Père et un Je vous salue Marie sont suggérés.

  • Chronologie de la Semaine Sainte, de ces jours qui ont fondé le christianisme

    IMPRIMER

    D'Eugénie Boilait sur le site du Figaro (23 mars) :

    La Semaine sainte, chronologie de ces jours qui ont fondé le christianisme

    RÉCIT - Les chrétiens du monde entier s’apprêtent à entrer dans une semaine de célébrations retraçant les derniers jours de Jésus à Jérusalem, période fondamentale dans leur religion. Mais que fêtent-ils précisément ?

    «La foule nombreuse étendit ses manteaux sur le chemin, d'autres coupaient des branches des arbres et les étendaient sur le chemin»Jésus de Nazareth entre dans Jérusalem entouré d’une foule en liesse, raconte Saint Matthieu dans le chapitre 21 de son Évangile : «Hosanna au Fils de David ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur !», crie la foule, qui acclame celui qu’elle voit comme le Messie.

    Près de 2000 ans plus tard, les chrétiens du monde entier célèbrent encore l’«entrée triomphale» de Jésus dans la Ville sainte, durant le dimanche des Rameaux. Ils rentrent ainsi dans la Semaine sainte, dernière partie du Carême, un temps liturgique de 40 jours consacré à Dieu. Ce dernier s’achève avec la Vigile pascale, dans la nuit du samedi au dimanche suivant, nuit durant laquelle les chrétiens célèbrent la résurrection du Christ. Ces quelques jours sont le centre «de l’année chrétienne et de sa liturgie», avance d’emblée Jean-Marie Salamito, historien spécialiste de l'histoire antique du christianisme.

    Et pour cause, les événements qui se sont écoulés autour de l’année 30 de notre ère ont posé les fondations du christianisme tel qu’il est encore pratiqué aujourd’hui. «On est au cœur du mystère chrétien, avec cette particularité que la Passion et la Résurrection sont des événements uniques mais réactivés chaque année dans la célébration», résume le professeur à la Sorbonne.

    L’entrée dans Jérusalem

    Cette semaine particulière commence ainsi par la commémoration d’une entrée remarquée. Jésus est accueilli par une foule importante aux portes de Jérusalem. D’abord car c’est un homme très «populaire», rapportent de nombreuses sources historiques, y compris non chrétiennes. Mais aussi car la Pâque juive [période juste avant laquelle Jésus arrive dans la cité, NDLR] était une grande fête de pèlerinage, durant laquelle la ville attirait habituellement du monde. «C’est donc une scène assez spectaculaire», commente Jean-Marie Salamito.

    Le Nazaréen fait son entrée sur un âne, animal qui est d’abord un symbole de paix. «Entrer sur un cheval aurait été le fait d’un chef de guerre», analyse l’universitaire. Mais cela renvoie surtout à la prophétie de Zacharie qui déclarait, chapitre 9, que le roi d’Israël arriverait sur un âne. «Pousse des cris de joie, fille de Jérusalem ! Voici, ton roi vient à toi ; Il est juste et victorieux, Il est humble et monté sur un âne » (Livre de Zacharie‬ ‭9,‭9).

    Aujourd’hui encore, cette fête n'a pas perdu de sa célébrité : «C'est un dimanche de très grande influence dans les églises de France car beaucoup de gens qui ne viennent pas à l'église d'habitude s'y rendent pour cette célébration, avec la volonté d'avoir des rameaux bénis par les prêtres», explique le professeur à la Sorbonne. Qui poursuit : «On est donc bien dans cette logique chrétienne que le centre de toute l'Histoire est la vie de Jésus, et que le centre de la vie de Jésus est cette Semaine sainte».

    Si la scène est belle, Jésus est pourtant grave, relatent les textes bibliques. Car le Nazaréen a déjà affirmé à ses disciples qu’il mourrait dans cette ville : «Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés» (Luc 13, 34). Pour l’évangéliste, le regard de Jésus est même différent : «Jésus, le visage déterminé, prit la route de Jérusalem» (Luc 9,51). D’autant qu’il n’a pas pour habitude de se rendre dans les grandes villes, note Jean-Marie Salamito. «Jésus a toujours une action qui se situe en contexte rural. C’est un homme qui a vécu à Nazarethmais aussi à Capharnaüm, deux villages. C’est une manière d’être proche du peuple des campagnes.»

    Lire la suite

  • Qui est ce Roi de gloire ?

    IMPRIMER

    rameau10.jpgSermon XIII, pour la fête des Rameaux et sur l’ânon (Saint Cyrille d'Alexandrie sur Missel.free)

    Voici le mystère caché de l'économie du salut qui correspond à cet événement : lorsque dans les enfers le Christ met en émoi la prison d'en bas, les puissances supérieures crient aux inférieures : «Portes levez vos frontons[1] », afin qu'entre celui qui dit « Je suis la porte[2] ». Et les puissances adverses répliquent, frappées de stupeur : « Qui est ce roi de gloire ? »

    Les hôtes de la Jérusalem terrestre s'inquiétèrent : « Qui est ce roi de gloire ? » Et lorsque le Christ monte vers la Jérusalem d'en haut, les puissances spirituelles, le voyant incarné (alors qu'elles ne l'ont jamais vu du fait de sa nature incorporelle), s'étonnent du mode surprenant de son ascension et, intriguées, se demande les unes aux autres : « Qui est celui-là qui se présente incarné dans les espaces incorporels ? »

    Lire la suite

  • Homélie de Benoît XVI pour le Dimanche des Rameaux

    IMPRIMER

    Giotto._Christ_Entering_Jerusalem._1304-1306._Fresco._Capella_degli_Scrovegni_Padua_Italy._jpeg.jpgLe dimanche 5 avril 2009, sur la place Saint-Pierre, le pape Benoît XVI a prononcé cette homélie; c'était aussi la XXIVe Journée Mondiale de la Jeunesse.

    Chers frères et sœurs,
    Chers jeunes,

    Uni à une foule grossissante de pèlerins, Jésus était monté à Jérusalem pour la Pâques. Au cours de la dernière étape de son périple, près de Jéricho, Il avait guéri l’aveugle Barthimée qui, lui demandant pitié, l’avait invoqué comme Fils de David. À présent – étant désormais capable de voir – il s’était avec gratitude mêlé au groupe des pèlerins. Quand, aux portes de Jérusalem, Jésus monte sur un âne - l’animal symbole de la royauté davidique - la joyeuse certitude éclate spontanément au milieu des pèlerins : C’est Lui, le Fils de David ! C’est pourquoi ils saluent Jésus avec l’acclamation messianique : « Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! », et ils ajoutent : « Béni le Règne qui vient, celui de notre Père David. Hosanna au plus haut des cieux ! » (Mc 11, 9s). Nous ne savons pas précisément comment les pèlerins enthousiastes pouvaient imaginer ce que fut le Règne de David à venir. Mais nous, avons-nous vraiment compris le message de Jésus, Fils de David ? Avons-nous compris ce qu’est le Règne dont Il a parlé au cours de l’interrogatoire devant Pilate ? Comprenons-nous ce que cela signifie que ce Royaume n’est pas de ce monde ? Ou bien désirerions-nous à l’inverse qu’il soit de ce monde ?

    Lire la suite

  • Contemplez en ce jour le Roi des Cieux

    IMPRIMER

    Aux laudes byzantines du dimanche des Rameaux :

    En grand nombre, Seigneur, * les gens étendaient sur ta route leurs manteaux; * d'autres coupaient des branches pour en joncher le chemin; * les foules qui marchaient devant toi * et celles qui te suivaient chantaient en ta compagnie: * Hosanna au Fils de David, * béni soit celui qui vient * et qui reviendra au nom du Seigneur!

    Pour ton Entrée dans la ville sainte, Seigneur, * les foules portaient des rameaux, * te chantant comme le Maître de l'univers * et, te voyant siéger sur l'ânon * comme sur le trône des Chérubins, * elles te chantèrent en disant: * Hosanna au Fils de David, * béni soit celui qui vient et qui reviendra au nom du Seigneur!

    Venez, peuples et nations, * contemplez en ce jour le Roi des cieux: * humblement, sur l'ânon, il gagne Jérusalem, * comme sur un trône élevé; * peuples, contemplez le Seigneur qui s'incarne pour nous sauver, * selon la vision du prophète Isaïe; * voici l'Epoux de la nouvelle Sion * et, pour ces noces pures et immaculées, * la multitude innocente des Enfants * accourt en chantant; * et nous aussi, comme les Anges, nous chanterons: * Hosanna au plus haut des cieux, * béni soit celui * qui nous apporte le salut!

    Pour affermir avant ta Passion * la croyance en la commune résurrection, * ô Christ notre Dieu, par ta puissance tu ressuscitas Lazare à Béthanie, * le quatrième jour, * et tu rendis la vue aux aveugles, Sauveur, source de clarté; * puis, avec tes Disciples tu entras * dans la Ville sainte, Seigneur, * assis sur l'ânon comme sur le trône des Chérubins, * pour accomplir les prophéties; * et les enfants des Hébreux, * portant des palmes, t'accompagnaient; * nous aussi, portant des rameaux, * dans l'action de grâces nous chantons: * Hosanna au plus haut des cieux, * béni soit celui qui vient au nom du Seigneur!

  • Quatre chants du répertoire grégorien pour le Dimanche des Rameaux

    IMPRIMER

    00:00 Antiphona Hosanna filio David

    01:38 Antienne Pueri hebraeorum

    02:45 Himno Gloria laus

    05:42 Responsorio Ingrediente

    Chœur des moines de l'abbaye Saint-Pierre de Solesmes dirigé par Dom Gajard.

    Picture: Pietro Lorenzetti, Entry of Christ in Jerusalem.

  • Saint Joseph, le plus grand saint après Marie

    IMPRIMER

    Le Père Joseph-Marie Verlinde nous confie :

    "Je vais vous faire une confidence : j’aime Saint Joseph !

    J’en vois quelques-uns qui sourient malicieusement ! Mais savez-vous que l’opinion commune des théologiens, des saints et des papes est que Saint Joseph est le plus grand saint après Marie ?

    Dès le IVe siècle, saint Grégoire de Nazianze écrivait :

    « Le Seigneur a réuni en Joseph, comme dans un soleil, tout ce que les saints ont ensemble de lumière et de splendeur ».

    Si telle est la dignité et la grandeur de Joseph, on reste perplexe devant la discrétion de la dévotion à ce saint patriarche ! Le plus glorieux semble le plus caché ; le pape Pie XI écrivait le 19 mars 1928 :

    « Là où est plus profond le mystère, plus épaisse la nuit qui le recouvre et plus grand le silence, c’est justement là qu’est plus haute la mission et plus brillant le cortège des vertus requises ainsi que des mérites qui en découlent. Mission unique, très haute, celle de garder la virginité et la sainteté de Marie, celle d’entrer en participation du grand mystère caché aux yeux des siècles et de coopérer ainsi à l’incarnation et à la rédemption. »

    Lire la suite

  • Prière à saint Joseph (saint François de Sales)

    IMPRIMER

    SAINT JOSEPH

    Glorieux Saint Joseph - Saint François de Sales

    Glorieux saint Joseph,
    époux de Marie,
    accordez-nous votre protection paternelle,
    nous vous en supplions par le Cœur de Jésus-Christ.
    O vous dont la puissance infinie
    s'étend à toutes nos nécessités
    et sait nous rendre possibles
    les choses les plus impossibles,
    ouvrez vos yeux de père
    sur les intérêts de vos enfants.
    Dans l'embarras et la peine
    qui nous pressent,
    nous recourons à vous avec confiance ;
    daignez nous prendre sous votre charitable conduite
    et réglez pour nous
    cette affaire si importante et si difficile, (l'exprimer)
    cause de toutes nos inquiétudes.
    Faites que son heureuse issue
    tourne à la gloire de Dieu
    et au bien de ses dévoués serviteurs

    Ainsi soit-il.

    "Saint Joseph donc est au Ciel en corps et en âme, c’est sans doute. Ah! combien serions-nous heureux si nous pouvions mériter d’avoir part en ses saintes intercessions! Car rien ne lui sera refusé, ni de Notre-Dame, ni de son Fils glorieux. Il nous obtiendra, si nous avons confiance en lui, un grand accroissement en toutes sortes de vertus, mais spécialement en celles que nous avons trouvé qu’il avait en plus haut degré que toutes autres, qui sont: la grande pureté de corps et d’esprit, la très aimable vertu d’humilité et la constance, vaillance et persévérance qui nous rendront victorieux en cette vie de nos ennemis, et nous feront mériter la grâce d’aller jouir en la vie éternelle des récompenses qui sont préparées à ceux qui imiteront l’exemple que saint Joseph leur a donné étant en cette vie; récompense qui ne sera rien moins que la félicité éternelle, en laquelle nous jouirons de la claire vision du Père, du Fils et du Saint-Esprit."

    SAINT FRANÇOIS DE SALES, VINGTIÈME ENTRETIEN, PRÉDICATION DE NOTRE BIENHEUREUX PÈRE, POUR LE JOUR DE SAINT JOSEPH