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Au rythme de l'année liturgique - Page 6

  • La mémoire du Coeur Immaculé de Marie

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    CŒUR IMMACULÉ de MARIE - Mémoire (source : Evangile au Quotidien)

             La propagation de la dévotion au Cœur de Marie remonte au XVIIe siècle où saint Jean Eudes la propagea en l'unissant à celle du Sacré-Cœur de Jésus.

             Au cours du XIXe siècle, sa sainteté Pie VII d'abord, et Pie IX ensuite, accordèrent à plusieurs églises une fête du Cœur très pur de Marie fixée au dimanche dans l'octave de l'Assomption, puis au samedi suivant la fête du Sacré-Cœur. Le 13 juillet 1917, la Sainte Vierge apparaissait au Portugal pour déclarer aux petits voyants de Fatima que Dieu voulait établir la dévotion à son Cœur immaculé pour le salut du monde. Elle demanda aux chrétiens la pratique du premier samedi du mois par la communion réparatrice et la récitation du chapelet accompagnée de la méditation des mystères du Rosaire.

             Le 31 octobre 1942, le jour de la clôture solennelle du Jubilé des Apparitions de Fatima, le pape Pie XII s'exprimant à la radio, consacra le monde au Cœur immaculé de Marie pour répondre à l'appel de notre Mère du ciel. Il renouvela ce geste important le 8 décembre 1942. En 1944, en pleine guerre mondiale, le même souverain pontife consacrait encore tout le genre humain au Cœur immaculé de Marie pour le mettre sous sa toute-puissante protection. À l'occasion de cette même cérémonie, il décréta que l'Église entière célébrerait chaque année une fête en l'honneur du Cœur immaculé de Marie afin d'obtenir par l'intercession de la Très Sainte Vierge, « la paix des nations, la liberté de l'Église, la conversion des pécheurs, l'amour de la pureté et la pratique des vertus. » Il fixa la date de cette fête au 22 août, jour octave de la fête de l'Assomption.

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  • Le Coeur Immaculé de Marie

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    De Benoît XVI (30/05/2009) via "Evangile au Quotidien" : 

    «Sa mère gardait fidèlement toutes ces choses en son cœur»

          Dans le Nouveau Testament, nous voyons que la foi de Marie « attire », pour ainsi dire, le don de l'Esprit Saint — avant tout dans la conception du Fils de Dieu, mystère que l'archange Gabriel lui-même explique ainsi : « L'Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre » (Lc 1,35)… Le cœur de Marie, en parfaite harmonie avec le Fils divin, est le temple de l'Esprit de vérité (Jn 14,17), où chaque parole et chaque événement sont conservés dans la foi, dans l'espérance et dans la charité. 

          Nous pouvons ainsi être certains que le très saint cœur de Jésus, pendant toute la période de sa vie cachée à Nazareth, a toujours trouvé dans le cœur immaculé de la Mère un foyer toujours ardent de prière et d'attention constante à la voix de l'Esprit. Ce qui s’est passé aux noces de Cana (Jn 2,1s) témoigne de cette harmonie particulière entre mère et fils pour rechercher la volonté de Dieu. Dans une situation chargée de symboles de l'alliance, tel que le banquet nuptial, la Vierge Marie intercède et provoque, pour ainsi dire, un signe de grâce surabondante : le « bon vin », qui renvoie au mystère du Sang du Christ. Cela nous conduit directement au Calvaire, où Marie se tient sous la croix avec les autres femmes et avec l'apôtre Jean. La mère et le disciple recueillent spirituellement le testament de Jésus : ses dernières paroles et son dernier souffle, dans lequel il commence à diffuser l'Esprit, et ils recueillent le cri silencieux de son Sang, entièrement versé pour nous (Jn 19,25s). Marie savait d'où venait ce sang (cf Jn 2,9) : il s'était formé en elle par l'opération de l'Esprit Saint, et elle savait que cette même puissance créatrice allait ressusciter Jésus, comme il l'avait promis. 

          Ainsi, la foi de Marie a soutenu celle des disciples jusqu'à la rencontre avec le Seigneur ressuscité, et a continué à les accompagner également après son ascension au ciel, dans l'attente du « baptême dans l'Esprit Saint » (Ac 1,5)…. Voilà pourquoi Marie est, pour toutes les générations, l'image et le modèle de l'Église qui, avec l'Esprit, avance dans le temps en invoquant le retour glorieux du Christ : « Viens, Seigneur Jésus » (Ap 22,17.20).

  • La Fête du Sacré-Coeur

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    (Le Sacré-Coeur par Georges Rouault)

    "Il n’est plus étrange aujourd’hui que d’affligeants démagogues entretiennent chez les fidèles l’illusion que la dévotion au Sacré Cœur n’est pas plus ancienne que le XVII° siècle. Il faut être bien ignorant de la réalité pour le croire ou essayer de le faire croire, puisque les origines de cette dévotion qui a pris de nos jours un si vaste et si heureux développement, remontent haut dans l'histoire de la piété chrétienne. « Le culte du Cœur de Jésus, écrivait au siècle dernier le cardinal Pie, c'est la quintessence du christianisme, c'est l'abrégé et le sommaire substantiel de toute la religion.» Néanmoins, il ne faudrait pas non plus exagérer démesurément l’histoire de cette dévotion, en lui assignant une origine trop ancienne. Certes, si dès sa naissance, l'Eglise offrit à Dieu un culte d'amour, multipliant les hommages envers l'immense charité du Christ pour nous, cela ne suffit point pour dire que les premiers chrétiens ont honoré le Sacré Cœur, ni même qu'ils ont rendu un culte spécial à l’amour de Jésus. Ce n’est que l'un après l’autre, et même assez lentement, que les éléments de cette dévotion furent mis en lumière."

    Pour lire la suite de cet intéressant historique de la dévotion au Sacré-Coeur, cliquer ICI

  • Homélie pour la fête du Sacré-Coeur de Jésus

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    ob_f0f7138f2b90c693a762b79e0a8dae76_sacre-coeur-2.jpgHomélie du Frère Elie (Famille de saint Joseph - homelies.fr) :

    L’Eglise nous invite aujourd’hui à fêter le Sacré-Cœur de Jésus. Cette fête fut instituée pour célébrer la charité divine dans un signe humain : le cœur du Fils de Dieu fait homme. 
    La première lecture nous présente cet Amour de Dieu comme raison et motif de l’élection du peuple d’Israël avec qui Dieu a fait alliance : « Si le Seigneur s’est attaché à vous, s’il vous a choisis, ce n’est pas que vous soyez le plus nombreux de tous les peuples, car vous êtes le plus petit de tous. C’est par amour pour vous, et par fidélité au serment fait à vos pères, que le Seigneur vous a fait sortir par la force de sa main, et vous a délivrés de la maison d’esclavage et de la main de Pharaon, roi d’Egypte. »

    Comme nous le dit la première épître de saint Jean, Dieu, le premier, nous a aimé (1 Jn 4, 19). Notre foi réside d’abord dans ce constat émerveillé : Dieu nous a aimé le premier et ce, gratuitement, sans aucun mérite de notre part, garantie de la vérité de son Amour. Nous pourrions même dire : Dieu m’a aimé le premier. Car Dieu n’aime pas les hommes en vrac mais chacun d’un amour personnel et unique. 
    Dieu m’a aimé le premier parce qu’il « est Amour », amour plein, charité parfaite, comme nous le rappelle la deuxième lecture (1 Jn 4, 8.16). Si Dieu ne nous adressait pas la parole première de son Amour nous n’existerions pas.
    Mais en rester là serait insuffisant. L’Amour de Dieu n’est pas l’amour conceptuel d’un Dieu là-haut dans son ciel mais l’amour d’un Dieu qui a pris chair de notre chair, qui s’est fait homme, l’amour d’un Dieu selon la nature humaine qu’il a assumée : « Voici à quoi se reconnaît l’amour : ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, c’est lui qui nous a aimés, et il a envoyé son Fils qui est la victime offerte pour nos péchés » (Cf. 2ème lecture).

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  • Les promesses du Sacré Coeur

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    images.jpgLes promesses de Notre-Seigneur à Sainte Marguerite-Marie

    En 1675, Notre-Seigneur déclare à sainte Marguerite-Marie Alacoque, religieuse de l’ordre de la Visitation, à Paray-le-Monial :
    « Voilà ce Coeur qui a tant aimé les hommes qu’il n’a rien épargné, jusqu’à s’épuiser et se consumer pour leur témoigner son amour; et pour reconnaissance, je ne reçois de la plus grande partie que des ingratitudes, par les mépris, irrévérences, sacrilèges et froideurs qu’ils ont pour moi dans ce Sacrement d’amour. Mais, ce qui est encore plus rebutant, c’est que ce sont des coeurs qui me sont consacrés. C’est pour cela que je te demande que le premier vendredi d’après l’octave du Saint Sacrement soit dédié à une fête particulière pour honorer mon Coeur, en lui faisant réparation d’honneur par une amende honorable, communiant ce jour-là pour réparer les indignités qu’il a reçues pendant le temps qu’il a été exposé sur les autels ; et je te promets que mon Coeur se dilatera pour répandre avec abondance les influences de son divin amour sur ceux qui lui rendront cet honneur ».

    Jésus lui apparaît de nombreuses fois, de 1673 à 1675. De ses entretiens avec Notre-Seigneur on extrait classiquement 12 promesses. Voici quelques extraits du message du Sacré-Coeur de Jésus à sainte Marguerite-Marie (cf. Vie et OEuvres de Sainte Marguerite-Marie, publication de la Visitation de Paray, 1920).

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  • Solennité du Sacré Coeur de Jésus

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    Solennité du Sacré-Cœur de Jésus (Source : Evangile au Quotidien)

    Le Christ révèle à sainte Marguerite-Marie Alacoque, le 27 décembre 1673, que « Mon divin Cœur est si passionné d'amour pour les hommes, et pour toi en particulier que, ne pouvant plus contenir en lui-même les flammes de son ardente charité, il faut qu'il les répande par ton moyen, et qu'il se manifeste à eux pour les enrichir de ses précieux trésors que je te découvre... »

    En juin 1675, Il s'adresse à elle en ces termes : « Voilà ce Cœur qui a tant aimé les hommes, qu'il n'a rien épargné, jusqu'à s'épuiser et se consommer, pour leur témoigner son amour. 

    Je te demande que le premier vendredi d'après l'octave du Saint-Sacrement soit dédié à une fête particulière pour honorer mon Cœur, en communiant ce jour là, et en lui faisant réparation d'honneur par une amende honorable, pour réparer les indignités qu'il a reçues pendant le temps qu'il a été exposé sur les autels.

    Je te promets aussi que mon Cœur se dilatera, pour répandre avec abondance les influences de son divin amour sur ceux qui lui rendront cet honneur, et qui procureront qu'il lui soit rendu... 

    Fais savoir au fils ainé de mon Sacré-Cœur (le roi Louis XIV) que, comme sa naissance temporelle a été obtenue par la dévotion aux mérites de ma sainte enfance, de même il obtiendra sa naissance de gloire éternelle par sa consécration à mon Cœur adorable. Mon Cœur veut régner dans son palais, être peint sur ses étendards et gravé dans ses armes pour les rendre victorieuses de tous ses ennemis et de tous ceux de la sainte Église.

    Mon Père veut se servir du roi pour l'exécution de son dessein, qui est la construction d'un édifice public où serait placé le tableau de mon Cœur pour y recevoir les hommages de toute la France ».

    Il faudra attendre 1870 : la guerre éclate entre la France et l'Allemagne ; la défaite militaire française ne tarde pas, suivie de l'occupation d'une partie du pays par les troupes allemandes. Alexandre Legentil, député sous Louis-Philippe, et son beau-frère, Hubert Rohault de Fleury, font vœu de construire une église consacrée au Cœur du Christ, en réparation et pénitence pour les fautes commises par les Français : « Pour faire amende honorable de nos péchés et obtenir de l'infinie miséricorde du Sacré-Cœur de Notre Seigneur Jésus-Christ le pardon de nos fautes, ainsi que les secours extraordinaires qui peuvent seuls délivrer le Souverain Pontife de sa captivité et faire cesser les malheurs de la France, nous promettons de contribuer à l'érection, à Paris, d'un sanctuaire dédié au Sacré-Cœur de Jésus. » Pendant la première guerre mondiale, en réponse à la demande adressée par sainte Marguerite Marie, en 1675, plus de douze millions de drapeaux et fanions français ornés du Sacré Cœur de Jésus furent portés par les soldats, les régiments, etc. En 1917, la République a interdit la consécration individuelle des soldats au Sacré Cœur et le port du Sacré Cœur. Dans une lettre aux pèlerins de Paray, en 1999, saint Jean Paul II « invite tous les fidèles à poursuivre avec piété leur dévotion au culte du Sacré-Cœur de Jésus, en l'adaptant à notre temps, pour qu'ils ne cessent d'accueillir ses insondables richesses, qu'ils y répondent avec joie en aimant Dieu et leurs frères, trouvant ainsi la paix, entrant dans une démarche de réconciliation et affermissant leur espérance de vivre un jour en plénitude auprès de Dieu, dans la compagnie de tous les saints. »

    Neuvaine au Cœur Sacré de Jésus

    Padre Pio disait chaque jour cette neuvaine pour tous ceux qui se recommandaient à ses prières :

    I - Ô Jésus, qui avez dit : « En vérité, je vous le dis, demandez et vous recevrez, cherchez et vous trouverez, frappez et l'on vous ouvrira ! » voici que je frappe, je cherche et je demande la grâce... 

    Pater, Ave, Gloria

    Cœur Sacré de Jésus, j'ai confiance et j'espère en vous.

    II - Ô Jésus, qui avez dit : « En vérité, je vous le dis, tout ce que vous demanderez à mon Père en mon Nom, il vous l'accordera ! » voici qu'en votre Nom je demande la grâce...

    Pater, Ave, Gloria

    Cœur Sacré de Jésus, j'ai confiance et j'espère en vous.

    III - Ô Jésus, qui avez dit : « En vérité, je vous le dis, le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point ! » voici qu'en m'appuyant sur l'infaillibilité de vos saintes paroles je demande la grâce...

    Pater, Ave, Gloria

    Cœur Sacré de Jésus, j'ai confiance et j'espère en vous.

    Prière - Ô Cœur Sacré de Jésus, à qui il est impossible de ne pas avoir compassion des malheureux, ayez pitié de nous, pauvres pécheurs, et accordez-nous la grâce que nous vous demandons, par l'intercession du Cœur Immaculé de Marie, notre tendre Mère.

    Saint Joseph, père adoptif du Sacré-Cœur de Jésus, priez pour nous.

    Salve Regina

    Pour un approfondissement : >>> La dévotion au Sacré-Cœur

  • Homélie pour la Fête-Dieu à l’Église du Saint-Sacrement à Liège : par Jean-Pierre Delville, évêque de Liège 1er juin 2024

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    Chers Frères et Sœurs,

    La Fête-Dieu, c’est l’actualisation de la Pâque aujourd’hui, c’est la fête de Pâques pour moi, pour nous, dans la communion au corps du Christ. En effet, Pâque, c’est le Christ qui donne sa vie pour nous et qui ressuscite pour la vie éternelle. C’est la Fête-Dieu, c’est notre communion à ce don de soi et à cette vie nouvelle dans le Christ. Comme le dit Jésus : « Celui qui me mange vivra par moi ; celui qui mange ce pain vivra éternellement » (Jn. 6, 56-58).  

    Ce mystère de vie est aussi un mystère d’amour, l’amour de Dieu pour nous, qui se manifeste dans le don que Jésus nous fait de son Corps et de son Sang, c’est-à-dire le don de toute sa vie. Nous découvrons que nous sommes des gens qui sont aimés, et non pas des gens lancés dans la vie par le hasard des choses. Chacun de nous est aimé par le Christ et nous sommes invités à répondre à cet amour en communiant avec lui et en recevant son Corps. Jésus nous a aimés le premier. Il est mort pour nous, c’est-à-dire qu’il est allé jusqu’au bout de sa vie d’amour, il n’a pas reculé au dernier moment. Mais il a voulu donner un signe du fait qu’il offrait sa vie pour nous. Il a voulu donner un signe qui dure : c’est le saint Sacrement de son Corps et de son Sang. Avant tout, nous le recevons comme un cadeau qui nourrit nos vies ; mais ensuite, nous nous engageons à répondre à ce cadeau par une vie qui répand l’amour autour d’elle.  C’est pourquoi nous conservons le Saint-Sacrement pour contempler en adoration cet amour reçu et pour diffuser cet amour autour de nous. L’Église conserve au tabernacle le sacrement du Corps du Christ pour qu’il soit une nourriture spirituelle perpétuelle.

    Cette année, nous faisons ici mémoire du carme Jean Soreth, pour lequel l’abbé Dor a préparé une exposition au fond de l’église. Le bienheureux Jean Soreth a habité Liège très régulièrement ; en 1451 il est élu supérieur général des carmes jusqu’à sa mort en 1471. Pour nous Liégeois, il est célèbre parce qu’il a tenté de convaincre le duc de Bourgogne Charles le Téméraire de ne pas mettre Liège à feu et à sang en 1468. Malheureusement il n’a pas réussi à apaiser le duc. Dans le sac de la ville, Jean Soreth a assisté à un sacrilège : les hosties consacrées conservées dans le tabernacle d’une église ont été renversée sur le sol. Alors il s’est précipité au péril de sa vie pour les sauver et a réussi à les placer dans le tabernacle de son église. Il croyait de tout son cœur à la présence réelle du Corps du Christ sous les espèces du pain consacré. Cela se passait pas loin d’ici, place des Carmes, au croisement avec la rue Saint-Paul.

    Là il a prêché le carême en 1451 et ses sermons ont été transcrits par un père Croisier ; le manuscrit est encore conservé aujourd’hui à la Bibliothèque du Séminaire. Il insiste dans son premier point sur notre réconciliation avec Dieu  par la communion et il nous invite à nous donner à Dieu. En effet, Jean Soreth insiste sur la recherche personnelle de la purification du cœur, dans une communion continuelle à Dieu[1]. Comme le dit Jean Soreth d’une manière audacieuse, il ne suffit pas de communier au pain reçu du Christ, il nous faut aussi à notre tour offrir au Christ un bon pain, fait de farine bien moulue. En effet, comme Jésus le dit dans l’Apocalypse : «  Voici que je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui ; je prendrai mon repas avec lui, et lui avec moi » (Ap. 3, 20). Si le Seigneur vient prendre son repas chez nous, nous devons lui servir du bon pain.

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  • Mois de juin, mois du Sacré Coeur

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    Mois de juin : mois du Sacré-Coeur

    Du Pape François :

    « Au mois de juin, la piété populaire nous fait prier avec plus de ferveur le Coeur Sacré de Jésus. Que ce Coeur miséricordieux vous enseigne à aimer sans rien demander en échange et qu’il vous soutienne dans les choix de la vie les plus difficiles. »

    Le pape a recommandé la prière au Coeur du Christ spécialement pour son ministère et pour tous les prêtres : « Priez-le aussi pour moi et pour mon ministère mais aussi pour tous les prêtres afin qu’il fortifie leur fidélité à l’appel du Seigneur. »

    « Je vous invite, pendant tout le mois de juin, à prier le Coeur de Jésus et à soutenir vos prêtres par votre proximité et votre affection de façon à ce que les prêtres soient l’image de ce Coeur plein d’amour miséricordieux. »

    Et en s’adressant aux jeunes, aux malades, et aux nouveaux mariés : « Puisez au Coeur de Jésus la nourriture et la boisson spirituelle de votre vie afin que, nourris du Christ vous soyez des personnes nouvelles, profondément transformées par cet amour divin. »

    « La fête du Sacré-Cœur nous rappelle que Dieu nous a aimés en premier : Lui nous attend toujours pour nous accueillir dans son cœur, dans son amour. »

    Pour le pape François, pape jésuite, « le cœur du Christ est le centre de la miséricorde » : il l’a rappelé aux prêtres à l’occasion de leur Jubilé de la miséricorde, le 2 juin 2016, à Sainte-Marie Majeure. Il leur a recommandé de lire l’encyclique de Pie XII « Haurietis Aquas » sur le Cœur du Christ. Il a souligné que « la miséricorde est une question de liberté », de cœur à cœur.

    L’encyclique de Pie XII a été publiée le 15 mai 1956. On peut la trouver en ligne en français dans la traduction du spécialiste du Cœur de Jésus qu’était le P. Edouard Glotin SJ en cliquant ici.

    « Chaque personne a besoin d'un "centre" à sa vie, d'une source de vérité et de bonté, à laquelle puiser dans l'approche de différentes situations et dans la fatigue quotidienne. Lorsqu'on se recueille en silence, chacun de nous a besoin de sentir non seulement le battement de son cœur, mais plus profondément, la pulsation d'une présence fiable, perceptible par les sens de la foi et cependant beaucoup plus réelle : la présence du Christ, cœur du monde. C'est pourquoi j'invite chacun à renouveler pendant le mois de juin sa dévotion au Cœur du Christ, en mettant également en valeur la prière traditionnelle d'offrande de la journée et gardant à l'esprit les intentions que je propose à toute l’Église. »

    Le pape a insisté, lors de son voyage en Equateur, le 9 juillet 2015, sur les fruits de la Consécration au Coeur du Christ – qui est un renouvellement de la grâce du baptême -, en disant: « Cela tournait dans ma tête et je priais. J’ai demandé à Dieu plusieurs fois dans la prière : « Qu’est-ce que ce peuple a de différent ? » Et ce matin, en priant, cela s’est imposé à moi : la consécration au Sacré-Cœur. Je pense que je dois vous le dire comme un message de Jésus. Toute cette richesse que vous avez, la richesse spirituelle de la piété, de la profondeur, viennent d’avoir eu le courage, en dépit de moments très difficiles, de consacrer la nation au Cœur du Christ, ce coeur divin et humain qui nous aime tant. (…) Et ensuite, quelques années après, la consécration au Cœur de Marie. N’oubliez pas que cette consécration est un jalon dans l’histoire du peuple de l’Équateur. Et à propos de cette consécration, je sens que cette grâce que vous avez, cette piété, cette chose qui vous rend différents, vous vient de là. »

  • Norbert, fondateur des Prémontrés (6 juin)

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    szentnorbert_1.jpgNorbert, archevêque, fondateur de l’Ordre des Prémontrés (1080-1134) (source)

    Norbert, né en 1080, près de Cologne, fut engagé dès son jeune âge dans la cléricature ; mais il fréquentait plus la cour que l’Église et reculait devant les Ordres sacrés, afin de suivre la voie des plaisirs.

    Il avait déjà trente-trois ans, quand, traversant à cheval une belle prairie, accompagné d’un seul serviteur, il fut assailli par une soudaine et horrible tempête. La scène de saint Paul sur le chemin de Damas se renouvela ; car Norbert entendit une voix céleste lui dire : "Pourquoi Me fuis-tu ? Je te destinais à édifier Mon Église, et tu scandalises Mon peuple." En même temps, la foudre éclate et le renverse par terre, où il demeure évanoui pendant une heure entière. Quand il eut recouvré ses sens, il dit à Dieu : "Seigneur, que demandez-Vous de moi ?" Et la réponse à sa question lui fit comprendre qu’il devait quitter le monde et vivre dans la pénitence.

    La conversion fut immédiate et complète, et bientôt l’on put voir, non sans étonnement, le brillant gentilhomme échanger ses riches vêtements contre la bure du moine. Il se prépara pendant quarante jours, dans un monastère, à offrir pour la première fois le Saint Sacrifice de la Messe.

    Norbert obtint du Pape les pouvoirs de missionnaire apostolique et commença à prêcher la pénitence. Ses oeuvres étaient plus éloquentes encore que sa prédication : il marchait nu-pieds, même en plein hiver, au milieu de la neige, n’avait pour vêtement qu’un rude cilice en forme de tunique et un manteau de pénitent ; il observait perpétuellement le carême selon la rigueur des premiers siècles, et y ajoutait de ne manger presque point de poisson et de ne boire du vin que très rarement : on eût dit un nouveau Jean-Baptiste, par son zèle et ses austérités.

    Cependant Dieu réservait à Norbert la gloire de fonder l’Ordre des Prémontrés, ainsi nommé parce que le Saint avait eu révélation du lieu où il devait l’établir. Saint Augustin lui ayant apparu, une Règle d’or à la main, il comprit qu’il devait adopter pour son Ordre la règle de ce grand docteur. Il fut lui-même la règle vivante de ses frères.

    En 1126, se réalisa une vision que sa mère avait eue avant sa naissance : Norbert fut obligé d’accepter l’archevêché de Magdebourg, et il eut désormais outre le souci de son Ordre, le soin de son diocèse, où son apostolat fut traversé par de grandes persécutions et couronné d’abondants fruits de salut. Rien du reste, n’avait changé dans sa vie, et jusqu’à sa mort il mena dans son palais la vie d’un moine dans sa cellule.

    Pour aller plus loin, nous vous conseillons de visiter le site web de l'Abbaye Notre-Dame de Leffe.

  • Liège : Église du Saint-Sacrement : messe chantée par les élèves de l’Académie de chant grégorien le samedi 8 juin 2024 à 17h00 (Bd d’Avroy, 132)

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    Pour toute information :  

    Tous renseignements : tel 04.344.10.89 • email : sursumcorda@skynet.be

  • À l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132 à Liège) : concert ultime de la Fête Dieu à Liège le dimanche 9 juin 2024 à 17h00

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    Le chœur de chambre de « Praeludium » et l’ensemble « Ellipse » sous la direction de Patrick Wilwerth présentent le dimanche 9 juin à 17h00 à l’église du Saint-Sacrement un concert d’œuvres de et autour de J.S. Bach : au programme des extraits de cantates de J.S. Bach, de N. Bruhns, de J. Pachelbel et de P. Wilwerth. Au quatuor à cordes se joindront Armand Rahier et Damien Bernard, hautbois ainsi que Jean Bernard Barnabé, flûte. À l’orgue, Patrick Wilwerth.

    Places :15€ / Etudiants – 26 ans : 10 €. Réservations et infos : patrickwilwerth@icloud.com

    Gsm : 0495 79 80 38.

     

     

  • Saint Boniface : un grand évêque martyr

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    225px-St_Boniface_-_Baptising-Martyrdom_-_Sacramentary_of_Fulda_-_11Century.jpgLors de l'audience générale du 11 mars 2009, le pape Benoît XVI a consacré sa catéchèse hebdomadaire à saint Boniface. En voici le texte intégral (ZENIT.org)

    Chers frères et sœurs,

    Nous nous arrêtons aujourd'hui sur un grand missionnaire du VIIIe siècle, qui a diffusé le catéchisme en Europe centrale, et dans ma patrie également : saint Boniface, passé à l'histoire comme l'« apôtre des Germains ». Nous possédons beaucoup d'informations sur sa vie grâce la diligence de ses biographes : il naquit dans une famille anglo-saxonne dans le Wessex autour de 675 et fut baptisé avec le nom de Winfrid. Il entra très jeune au monastère, attiré par l'idéal monastique. Possédant de remarquables capacités intellectuelles, il semblait destiné à une carrière tranquille et brillante d'érudit : il devint enseignant de grammaire latine, écrivit plusieurs traités, composa plusieurs poésies en latin. Ordonné prêtre à l'âge de trente ans environ, il se sentit appelé par l'apostolat auprès des païens du continent. La Grande Bretagne, sa terre, évangélisée à peine cent ans plus tôt par les Bénédictins guidés par saint Augustin, faisait preuve d'une foi si solide et d'une charité si ardente qu'elle envoya des missionnaires en Europe centrale pour y annoncer l'Evangile. En 716, Winfrid, avec quelques compagnons, se rendit en Frise (aujourd'hui la Hollande), mais il buta sur l'opposition du chef local et la tentative d'évangélisation échoua. Rentré dans sa patrie, il ne perdit pas courage, et deux ans plus tard il se rendit à Rome pour s'entretenir avec le pape Grégoire II et en recevoir des directives. Le pape, selon le récit d'un biographe, l'accueillit « avec le visage souriant et le regard empli de douceur », et dans les jours qui suivirent il tint avec lui « des conversations importantes » (Willibald, Vita S. Bonifatii, ed. Levison, pp. 13-14) et enfin, après lui avoir imposé le nouveau nom de Boniface, il lui confia avec des lettres officielles la mission de prêcher l'Evangile parmi les peuples de Germanie. 

    illustration : une miniature illustre le double baptême de Boniface

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