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Eglise - Page 1448

  • Ordinations sacerdotales : quand les traditionalistes français font leurs calculs…

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    Du site de Paix Liturgique :

    « Exsangue, l'Église de France a désormais les yeux rivés sur le chiffre de ses ordinations annuelles qui sont délivrés au mois de juin de chaque année. Les chiffres de 2012 confirment une tendance lourde : la diminution du chiffre global des séminaristes et des ordinations avec l'augmentation continue de la proportion de candidats et prêtres pour la forme extraordinaire. Au-delà des chiffres, les analyses montrent aussi quelle tendance de fond le Motu Proprio a confirmée : une traditionalisation du clergé diocésain français ou plus exactement de ce qui va en rester.

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  • Le dialogue n’exclut pas la mission.

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    C’est ce que Benoît XVI a rappelé hier, en rendant visite à la Société du Verbe Divin, comme le rapporte ici le blog du « Salon Beige » :

    « Le pape a effectué hier une visite privée au centre « Ad gentes » de la Société du Verbe Divin, à Nemi, à une dizaine de kilomètres de sa résidence d’été de Castelgandolfo. C’est dans ce centre qu’a travaillé, en 1965, une commission du concile Vatican II chargée d’élaborer le décret « Ad gentes » sur la mission de l’Eglise, et l’abbé Joseph Ratzinger y a participé en tant qu’expert. Hier, Benoît XVI y a déclaré :

    "[...] Pour moi ce fut un enrichissement spirituel, un grand don. C’était un décret sans grandes controverses. Il y avait une controverse que je n’ai jamais comprise entre l’école de Louvain et l’école de Münster : le but principal de la mission est-ce l’implantation de l’Eglise ou l’annonce de l’Evangile ? Mais tout convergeait vers un unique dynamisme : la nécessité d’apporter la lumière de la Parole de Dieu, la lumière de l’amour de Dieu dans le monde, et de donner une joie nouvelle pour cette annonce.

    Et c’est ainsi qu’est né en ces jours-là un décret beau et bon, accepté quasi à l’unanimité par tous les pères conciliaires, et pour moi c’est aussi un très bon complément de Lumen Gentium, parce qu’ nous y trouvons une ecclésiologie trinitaire, qui part surtout de l’idée classique du bonum diffusivum sui : le bien qui a la nécessité interne de se communiquer, de se donner. Il ne peut demeurer en lui-même, la chose bonne, la bonté même est essentiellement communicatio. Et cela apparaît déjà dans le mystère trinitaire, à l’intérieur de Dieu, et il se diffuse dans l’histoire du salut et dans notre nécessité de donner aux autres le bien que nous avons reçu. [...]" Ici :

    L'activité missionnaire est la nécessité de donner aux autres le bien que nous avons reçu

  • Une burqa peut en cacher une autre

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    D’Eric de Beukelaer , à propos d’un documentaire diffusé sur la première chaîne TV de la RTBF :

    « J’ignore si de nombreux lecteurs de cette chronique ont regardé Mirages, le documentaire TV diffusé par la RTBF sur la "Une" les jeudis 14 et 21 juin. La première émission avait surpris et même choqué certains croyants.(…). Je me suis également arrangé pour visionner l’épisode deuxième. En bref, le présentateur est un homme masqué - un peu à la manière du groupe Anonymous, les pirates d’internet. Anonyme - il tient à le rester, car il se fait appeler Lazarus. Son credo est simple : "La croyance enferme, le doute libère". Pour illustrer cela, il s’applique à démonter toutes sortes de phénomènes, dits paranormaux : astrologie, homéopathie, mais aussi miracles de Lourdes, suaire de Turin et statues qui pleurent. Lazarus est un adepte d’une forme radicale de rationalisme, appelée "zététique". En résumé, cette école de pensée stipule que la méthode scientifique peut ou pourra expliquer tous les phénomènes mystérieux. Que leur attribuer une quelconque origine surnaturelle, relève d’un archaïque réflexe infantile, faisant préférer le rêve éveillé à la froide réalité. (…) Ce que j’en pense ?

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  • Un dominicain de Liège donne une conférence sur le péché au Festival Simenon

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    La journaliste Lily Portugaels était au Festival Simenon qui se tient chaque année aux Sables d’Olonne. On sait que Georges Simenon n’a pas toujours été le petit enfant de chœur qu’il fut lorsque, gamin, il servait la messe à la chapelle de Bavière en Outremeuse. Et, naturellement, ses personnages de roman policier moins encore. Est-ce pour cela que, lors de ce festival, on célèbre aussi une messe et qu’un dominicain de Liège, le Fr. Dominique Collin est venu y débattre du péché selon la foi catholique ?

    Voici ce qu’elle note dans la Libre Belgique-Gazette de Liège du 9 juillet :

    « Le frère dominicain liégeois Dominique Collin a évoqué le péché .

    Chronique

    Chaque année depuis 14 ans le Festival Simenon des Sables d’Olonne, en Vendée, auquel participent de nombreux Liégeois, se termine par une messe à l’église Notre-Dame de Bon Port. C’est l’occasion d’une étroite collaboration entre Vendéens et Liégeois. Le drapeau liégeois est présent et Vierge de Delcour et Perron liégeois fraternisent avec les symboles des pêcheurs des Sables d’Olonne.

    Cette année c’est au frère dominicain liégeois Dominique Collin que l’organisateur, Jean-Pierre Quinet, avait fait appel pour cette messe et pour l’homélie. S’inspirant de l’évangile qui, ce jour-là, évoquait la volonté d’Élisabeth et de Zacharie de prénommer Jean l’enfant qu’ils n’espéraient plus, Dominique Collin souligne le mutisme qui frappe notre société. Un mutisme noyé dans une logorrhée de mots. Partout, en ce compris dans le christianisme, on parle pour ne rien dire ou pour mal dire. S’il fallait retenir un mot, ce serait eulogie, c’est-à-dire un échange entre nous, de paroles d’encouragement.

    Le vendredi, au Casino des Sables d’Olonne, le frère dominicain avait présenté une conférence-débat sur le thème "Péché selon la foi catholique au regard du crime organisé" (le thème du festival était le crime organisé). Dominique Collin brosse le portrait de la Galilée au moment où apparaît la "bande à Jésus". Une bande d’hommes et de femmes dont le "meneur" est Jésus de Nazareth. Contrairement à l’attente des foules et même de ses disciples, Jésus n’est pas là pour renverser le pouvoir en place par un coup de force. Il vient révéler que tout pouvoir est inhumain, destructeur s’il veut dominer ceux qui sont sous sa coupe. Celui qui veut être grand, qu’il soit le dernier, au service de tous. Le péché, dit Dominique Collin, n’est pas une faute que l’on expie, c’est une maladie dont on peut guérir. L’antidote, c’est la parole de l’Évangile qui nous apporte une nouvelle manière de vivre nos rapports aux autres.

    Le crime organisé, c’est la collusion terrifiante du religieux et du pouvoir. Jésus en est mort. Cette collusion qui veut garder l’emprise sur les gens est plus terrifiante encore quand elle se couvre des oripeaux de la piété, du bien-pensant et même du col romain ! Dominique Collin, rappelle que les épreuves ne viennent jamais de Dieu. Chacun est éprouvé par sa propre convoitise. Le christianisme n’est pas un humanisme comme un autre, il ne dit pas que l’homme est tel qu’il est, il veut l’homme tel qu’il n’est pas encore. » Référence ici :  Liège aux Sables d’Olonne

    « Le péché n’est pas une faute que l’on expie mais une maladie dont on peut guérir », déclare  Dominique Collin, ce frère prêcheur en charge de la pastorale des jeunes à Liège. Mais encore ? Telle qu’elle est rapportée, son affirmation paraît un peu courte.

    Certes, le Christ a souvent fait le lien entre le péché et la maladie, même physique, la guérison de l’âme comme celle du corps. Non, le pécheur ne s’identifie pas à son mal. Mais qu’en est-il de notions aussi essentielles à notre libre arbitre que la responsabilité de la faute et la pénitence en lien avec le rachat ?

    Miséricorde et Justice : le même soleil de la perfection divine, sans cesser de dispenser ses rayons bienfaisants, fait fondre la cire et durcir la boue. Si notre cœur est de bonne cire, l’amour de Dieu le fera fondre en lui : voilà la miséricorde ; s’il est de boue, il s’endurcira au contraire, et d’autant plus que le même amour divin le pénétrera d’avantage : voilà la justice.

    Par un repentir sincère et les œuvres qui en témoignent, le pécheur s’en remet au Christ qui, chargé de tous nos maux, s’est lui-même exposé pour nous au feu de l’amour du Père, pour qu’en Lui soit détruit tout péché. Et comme c’est bien réellement qu Il a porté nos péchés c’est bien réellement aussi qu’en sa chair, son cœur et son âme, il en a souffert la destruction, au feu de cet amour, à cause de nous. Sans la contrition, notre mal resterait « nous », et ce serait nous alors qui brûlerions dans l’Amour, mais non pas d’amour, ce qui nous serait insupportable, pour notre malheur éternel.

    Puisque le Christ a déjà fait tout le chemin pour nous conduire au bonheur éternel, ne le suivrons nous pas « par sa Passion et par sa Croix, jusqu’en la gloire de sa Résurrection » ? 

  • Chine: lors de son ordination un nouvel évêque désavoue publiquement le schisme imposé par Pékin

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    Lu sur le site de “La Vie”:

    29173_scmnewsbishop10-art1big_440x260.jpgPékin a fait procéder ce week-end à deux ordinations, l'une illicite à Harbin, et la seconde à Shanghaï. Mgr Thaddeus Ma Jaqin, tout nouvel évêque à la fois officiel et légitime de Shanghaï, a montré un courage qui force le respect. Durant la messe, il a refusé l'imposition des mains de la part de Mgr Zhan Silu, évêque officiel de Mindong non reconnu par Rome, avant de refuser également la communion au pain puis au vin de sa part. Enfin, lorsque vint le moment de sa première prise de parole en tant qu'évêque, Mgr Ma Daqin dit ceci: "À la lumière des enseignements de notre mère l'Eglise, que je sers désormais en tant qu'évêque, je dois me concentrer sur le travail pastoral et d'évangélisation. Je prends donc ma part de responsabilité. Pour cette raison, en ce jour de ma consécration, je ne pense pas qu'il soit convenable d'être un membre de l'Association patriotique des catholiques chinois [l'organe de contrôle du régime, NDLR]". Selon AsiaNews, un tonnerre d'applaudissements et de larmes a accompagné cette déclaration. Mgr Ma Daqin a disparu après la cérémonie; on est sans nouvelles de lui depuis,à part un sms envoyé à quelques membres de sa congrégation dans lequel il dit "partir se reposer à cause d'un épuisement physique et moral". Le nouvel évêque a choisi deux devises: "Pour la plus grande gloire de Dieu" et "Que tous soient Un"; c'est le premier évêque officiel à avoir fait un tel geste.

    CHINE:LE COURAGE D'UN EVEQUE

  • Accord avec Rome : la FSSPX plus hésitante que divisée ?

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    Selon le blog « Salon beige », qui se fait notamment l’écho du Journal « La Croix » :

    « Le chapitre général de la FSSPX est en réunion depuis ce matin à Ecône. Les discussions avec la Congrégation pour la Doctrine de la Foi y seront abordées. Aucune élection n'est prévue : Mgr Fellay a été réélu en 2006 pour 12 ans. Il s'agit d'un chapitre de mi-mandat.

    Les médias se penchent sur les oppositions internes à la régularisation. La toile bruisse de rumeurs et d'oppositions diverses. Un tiers de la Fraternité serait actuellement hostile à la régularisation. Mais comme le rapporte La Croix, il y a une marge entre s’opposer à un accord et faire scission

    "Surtout, les questions pratiques et financières risquent de peser lourd. Mgr Fellay, qui fut économe général de la Fraternité Saint-Pie-X pendant douze ans, aurait pris les mesures nécessaires pour que le jour où certains supérieurs de district s’opposeraient à lui, leurs propriétés lui reviennent automatiquement… [...]

    Lorsque l’abbé Philippe Laguérie avait souhaité quitter la Fraternité en 2006, 70 prêtres lui avaient promis de le suivre et moins de 10 avaient finalement franchi le pas. Même l’abbé Xavier Beauvais, curé de Saint-Nicolas-du-Chardonnet à Paris, qui dit haut et fort son opposition à tout accord, aurait confié à son entourage : « Je suis contre, mais je n’irai pas contre. »

    Par ailleurs, la Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre tient actuellement son cinquième Chapitre Général du 3 au 18 juillet.

    Du côté de l'Institut du Bon Pasteur, le chapitre général semble tourner à la confusion. Des médias étrangers ont évoqué l'élection de l'abbé Roch Perrel, actuellement supérieur du séminaire de Courtalain, à la tête de l'Institut. Ce que nie l'abbé Laguérie, actuel supérieur général, sur son blog, dans lequel il cite le droit canon et un extrait d'un ouvrage de l'abbé Aulagnier. L’abbé Laguérie fait un recours pour contester l’élection.

     Ici : Ouverture du chapitre général de la FSSPX

    Ut unum sint…. 

  • Le pape n’a cure des ragots : il écrit une encyclique sur la foi.

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    ratsing.gif« DÉCRYPTAGE - Selon Jean-Marie Guénois, rédacteur en chef adjoint du Figaro, chargé des religions, le Vatican est soumis presque quotidiennement, depuis six mois, à diverses accusations.

    Et maintenant un fils de cardinal! Le Vatican n'a pas tardé à démentir sèchement l'information publiée par l'hebdomadaire italien Panorama qui affirmait, en fin de semaine dernière, qu'un des cardinaux en charge des affaires financières de l'Église aurait un fils âgé aujourd'hui d'une trentaine d'années… «Totalement faux et dénué de tout fondement», affirme le père Lombardi, porte-parole du Saint-Siège, considérant que ce genre d'accusations «sort des frontières légitimes du droit de commentaire» en indiquant que des poursuites seront engagées.

    Le même jour, une perquisition conduite par la magistrature italienne avait lieu à cinq cents mètres de la place Saint-Pierre, dans les locaux de la direction d'un institut médical catholique italien, effectivement soumis à une enquête suite à une perte mal expliquée de 800 millions d'euros…

    Lettre de soutien

    Cette accusation de paternité démentie ou cet acte judiciaire spectaculaire - qui s'est toutefois produit avec la coopération du Saint-Siège - symbolisent, une nouvelle fois depuis six mois, combien le Vatican est soumis presque quotidiennement à une pression médiatique et juridique sans précédent.

    Et c'est toujours la même personne qui se trouve directement ou indirectement visée: le cardinal Tarcisio Bertone, 77 ans, secrétaire d'État, et donc numéro deux du Vatican, premier collaborateur du Pape. Au point qu'avant de quitter la ville de Rome pour sa résidence d'été, à Castel Gandolfo, Benoît XVI lui a adressé, la semaine dernière, une lettre ouverte de soutien en rejetant les «injustes accusations» qui pleuvent de toutes parts sur ce religieux salésien.

    Certains parlent de sa démission, le jour de son 78e anniversaire, en décembre prochain. Mais d'autres répondent que rien n'obligera le Pape à se séparer de son fidèle collaborateur qui fut déjà son numéro deux à la congrégation pour la Doctrine de la foi.

    Autre ombre au tableau, le livre scandale de Gianluigi Nuzzi, qui a publié en mai dernier des courriers privés adressés à Benoît XVI - ce qui a valu l'arrestation du majordome du Pape -, est traduit dans plusieurs langues et va sortir, à la rentrée, dans de nombreux pays, dont la France. M. Nuzzi laisse entendre qu'un second volume pourrait suivre… Bref, la paix n'est pas encore revenue dans les palais pontificaux même si les plus proches collaborateurs du Pape le disent «très serein» et occupé à rédaction d'un troisième tome de son ­Jésus, et par une encyclique sur la foi catholique. »

     Ici : Le Vatican sous la pression de la justice et des ragots

  • Egypte: les “Frères Chrétiens” contestent leur dhimmitude

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    Le site web de “La Vie” y consacre une matinale ce lundi 9 juillet:

    imagesCACIUG6S.jpgC'est la chaîne Al-Arabiya qui l'a annoncé cette semaine: plusieurs activistes de la communauté copte d'Egypte ont décidé de créer, en s'inspirant ouvertement du modèle des Frères musulmans, la confrérie des Frères Chrétiens. Cette association s'est donné pour but de défendre les intérêts des coptes et de lutter pacifiquement contre l'influence des Frères musulmans. L'idée n'est pas nouvelle. En 2005 déjà, à la suite de l'émeute devant l'église Saint-Georges à Alexandrie, durant laquelle trois chrétiens avaient été tués par une foule en colère protestant contre une pièce de théâtre "blasphématoire", certains leaders de la communauté copte avaient envisagé de créer une Fraternité jumelle des Frères musulmans. Devant l'hostilité des autorités de l'Eglise, qui craignaient de s'attirer les foudres du pouvoir - les Frères musulmans étaient interdits sous Moubarak - l'intitiative avait été abandonnée. Mais pour l'un des initiateurs du projet, Mamdouh Nakhla, un avocat copte qui dirige le Centre pour les droits de l'homme au Caire, les conditions sont aujourd'hui réunies, explique-t-il dans une très intéressante interview en ligne du quotidien arabe Asharq  Alawsat. "Quand le processus d'enregistrement sera terminé, nous allons former un parti qui sera l'aile politique des Frères chrétiens, et nous avons l'intention d'appeler ce parti "Parti de la justice et de la liberté", à la manière du groupe politique de la Fraternité musulmane, le Parti de la liberté et de la justice. [...] Notre objectif est de prendre le pouvoir. [...] Les Frères musulmans se sont formés en 1928, ils ont réussi à parvenir au pouvoir en dépit du fait que, pendant une longue période, ils étaient un groupe illégal et ont été poursuivis par les autorités étatiques. Si le modèle des Frères musulmans était un modèle perdant, ils n'auraient pas été en mesure d'atteindre le pouvoir. C'est la chose la plus importante à retenir pour nous, même si cela prend 20 ou 30 ans, d'autant plus que notre groupe va être légal".

    La nouvelle Fraternité veut également, en plus de défendre les chrétiens, se faire la voix de "tous les opprimés" d'Egypte. Et de citer la démocratie-chrétienne européenne, chrétienne de nom, mais qui accueille tout lemonde. Selon Mahmoud Nakhla, des milliers de demandes d'adhésion affluent au siège. Mais l'initiative est accueillie diversement dans le pays. Côté musulmans, le porte-parole du Front de la jeunesse salafiste, Khalid Said, a déclaré que "tant que la Fraternité chrétienne opère dans le respect de la loi et oeuvre dans l'intérêt national, il n'y a pas de problème".

    C'est du côté copte que le bât blesse. Plusieurs intellectuels proches de la hiérarchie de l'Eglise copte ont condamné l'initiative. Pour Medhat Bechay, par exemple, la création de la Confrérie des Frères chrétiens serait "une grave erreur, encouragerait l’idée de l’État religieux et diviserait la patrie sur une base sectaire". Mais la présence au sein de la nouvelle Confrérie du très actif Maspero Youths Union for Free Copts d'Amir Ayad - fondé dans le sang de la répression anti-chrétienne par l'armée au pouvoir en octobre dernier - signe un divorce avant tout générationnel: celui entre une hiérarchie copte âgée, habituée à la diplomatie et aux compromis avec les pouvoirs en place, et une jeunesse copte exaspérée qui accuse ses représentants traditionnels de compromissions et souhaite prendre la main.

     Ici EGYPTE: ACCUEIL MITIGE POUR LA "CONFRERIE DES FRERES CHRETIENS"

    Dix pourcents de la population: la minorité chrétienne d’Egypte, ce n’est pas rien. Des siècles de soumission et de résignation au double langage de l’Islam non plus…

  • Vérité et Espérance/ Pâque Nouvelle

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    Depeches_Cathobel_VeriteEsperance__4152.jpgPâque nouvelle342.jpg

    Vérité et Espérance/Pâque nouvelle: le n° de juin 2012 est disponible

    2eme trimestre 2012

    SOMMAIRE

     EDITORIAL

     AU FIL DU CALENDRIER : BELGIQUE

    Dix ans d’euthanasie légale

    Homophobie : la RTBF manipule l’information

    Cathophobie médiatique ordinaire

    Liège, berceau de la Fête-Dieu

    FORMATION

    Onction des malades ou Extrême-onction ?

    Avortement : que répondre aux arguments courants ?

    AU FIL DU CALENDRIER : ROME ET LE MONDE

    Triste week-end de Pentecôte pour le pape

    Vers la fin des échanges sans fin entre Benoît XVI et les intégristes ?

    DANS VOTRE BIBLIOTHÈQUE

    L’hérésie du XXIe siècle : le démocratisme

    L’écho du silence

    Fête-Dieu à Liège : une parution bienvenue

    Magazine trimestriel illustré (24 pp. in quarto, quadrichromie) de l’asbl Sursum Corda, Vinâve d’île, 20 bte 64 à B-4000 Liège

    Exemplaire gratuit disponible sur simple demande au secrétariat de rédaction. Renseignements : sursumcorda@skynet.be ou téléphone (+32) (0) 4.3441089 

  • ONU: le Saint-Siège défend les femmes

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    Source : ZENIT.ORG

    Le Saint-Siège plaide à l'ONU pour des structures de défense des femmes, particulièrement importantes lors des périodes de bouleversements politiques.

    Mgr Silvano M. Tomasi, observateur permanent du Saint-Siège aux Nations-Unies à Genève, est intervenu, le 26 juin 2012, au cours de la 20e session du Conseil des droits de l’homme, portant sur la « violence contre les femmes » (18 juin-6 juillet 2012).

    Le Saint-Siège rappelle, en citant Benoît XVI, que là où « la femme est discriminée et sous-évaluée pour le seul fait d'être femme », les chrétiens doivent se faire « les promoteurs d'une culture qui reconnaisse à la femme, dans le droit et dans la réalité des faits, la dignité qui lui revient ». Le pape a bordé cetet question dans son discours aux participants au congrès international intitulé "Femme et homme, l’humanum dans son intégrité", le 9 février 2008).

    Déplorant que « la violence contre les femmes reste une réalité inéluctable en de trop nombreux endroits » de la planète – notamment le viol, ou encore l’avortement sélectif en fonction du sexe – Mgr Tomasi appelle à « établir des mécanismes pour la protection des femmes ».

    Meilleure autonomie des femmes

    « Il est nécessaire, déclare-t-il, de construire une réalité où les hommes et les femmes sont traités de manière égale, regardés de façon égale et libérés des traitements indignes des pratiques discriminatoires ».

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  • Vatican, affaires économiques: l'opération transparence continue

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    Le Vatican prend l'initiative de sa communication

    Source : ZENIT.ORG

    L’activité de la fameuse Préfecture pour les Affaires économiques du Saint-Siège et son statut seront présentés à la presse à l’automne prochain, a indiqué le P. Lombardi, le 5 juillet, lors d’une rencontre avec la presse au Vatican.

    Le directeur de la salle de presse du Saint-Siège, le P. Federico Lombardi, sj, a en effet annoncé que le Vatican donnera à cette occasion des informations « plus précises » sur la tâche de cet organisme du Saint-Siège et sur ses nouveaux responsables de nomination récente.

    Le pape Benoît XVI a en effet nommé, le 21 septembre 2011, comme nouveau président de la Préfecture des affaires économiques du Saint-Siège (APSA), Mgr Giuseppe Versaldi.

    Une mesure qui signifie à la fois que dans le domaine de la communication, le Vatican prend l’initiative et veut cesser de jouer en défense, et que l’opération de transparence voulue par le pape continue, après la visite – historique - des murs de l’Institut pour les oeuvres de religion (IOR), le 28 juin, par une soixantaine de journalistes italiens et étrangers et la conférence de presse présidée par Paolo Cipriani, directeur général de l’Institut, et 4 membres du Conseil de direction.

    Le P. Lombardi a ajouté, à propos de la réunion des cardinaux qui a fait l’objet, hier, d’un communiqué, que les 15 cardinaux étaient présents, ainsi que tous les membres du conseil, et qu’il constitue une « belle représentation internationale ».

    Pour ce qui est du déficit enregistré par le budget 2011 du Saint-Siège, il a souligné qu’en dépit de la « crise » de nombreuses contributions sont arrivées du monde entier, dont de nombreux dons « anonymes ».

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  • France: hommage à 25 "Justes" arméniens

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    Cérémonie au Mémorial de la Shoah de Paris

    Source : ZENIT.ORG

    Un hommage à vingt-cinq « Justes Arméniens » de France et du monde, qui, aux heures sombres de la Shoah, ont, au péril de leur vie, sauvé des Juifs, a eu lieu, le 5 juillet à Paris, au Mémorial de la Shoah.

    La cérémonie était organisée par l'Aumônerie israélite des armées sous l'autorité du Grand rabbin Haïm Korsia et par l’Association Nationale des Anciens Combattants et Résistants Arméniens (ANACRA), présidée par Antoine Bagdidian, indique le Conseil représentatif des institutions juive de France (CRIF).

    Mgr Norvan Zakarian, premier primat du diocèse de l'Église Apostolique arménienne de France a lu le nom des « Justes Arméniens » parmi lesquels Yervante, Elbis et Alfred-François Beurkdjian, de Colombes, Vincent et Ursule Dallian, Georges et André-Gustave Dilsizian et Albert, Makhrouhi et Berthe Hougassian, de Paris.

    La cérémonie qui a été ponctuée de discours, de chants et de prières, en hébreu et en arménien s'est achevée par le chant de l’hymne national français, la « Marseillaise ».

    De nombreuses personnalités étaient présentes parmi lesquelles l'ambassadeur d'Arménie, S.E. Viguen Tchitetchian, Elad Ratson, représentant l'ambassade d'Israël, Pierre Shapira, représentant le maire de Paris, Jean-Raphaël Hirsch, président de Yad Vashem France, Jacky Fredj, directeur du Mémorial et Alexis Govciyan, président du CCAF, Conseil de Coordination des Associations Arméniennes de France. Le CRIF était représenté par Jean-Pierre Allali, membre du Bureau Exécutif.