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Eglise - Page 1449

  • Budget du Saint-Siège dans le rouge, du Vatican dans le vert

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    Source : ZENIT.ORG

    « Le budget du Saint-Siège dans le rouge, celui du Vatican dans le vert »: on pourrait résumer ainsi le bilan des budgets du Saint-Siège et du Vatican pour 2011 qui a été présenté, comme chaque année début juillet, ce 5 juillet. On note que la générosité des catholiques dans le monde est en augmentation, en dépit de la crise.

    Naguère, l’exposé donnait lieu à une conférence de presse, mais désormais les cardinaux communiquent le bilan par la salle de presse du Saint-Siège.

    Le conseil cardinalice pour l’étude des problèmes concernant l’organisation et l’économique du Saint-Siège, est présidé, rappelons-le, par le cardinal secrétaire d’Etat Tarcisio Bertone.

    Il se compose de quinze cardinaux, et il s’est réuni ces mardi 3 et mercredi 4 juillet 2012 au Vatican. Il rend donc public aujourd’hui les bilans financiers du Saint-Siège et de l’Etat de la Cité du Vatican.

    Les comptes du Saint-Siège sont dans le rouge, et ceci en dépit de l'année 2010 qui avait enregistré, après trois années de déficit, un solde positif de près de 10 millions d'euros. Ce déficit est dû, ad extra, du fait de la crise boursière et financière mondiale, mais aussi, ad intra, du fait du coût des media du Saint-Siège.

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  • Magis amica Veritas

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    A271110_8.jpgAmbassadeur de France à Rome en 1828, Chateaubriand parlait déjà des « zelanti » et des « politicanti » peuplant la curie pontificale. Benoît XVI appartient incontestablement à la race des premiers. Si son gouvernement provoque, depuis le début, autant de chocs ce n’est pas que le Saint-Père soit inapte à gouverner l’Eglise mais que, loin des visions planétaires qui habitaient un Jean-Paul II, son regard clair projette plutôt au cœur même du réel unelumière qui fait fondre la cire et durcir la boue.

    Dans une note publiée aujourd’hui sur son site « Chiesa » à propos des « mutins de la barque de Pierre », Sandro Magister n’est pas loin de partager ce point de vue, que nous avions nous-mêmes précédemment exprimé.

    Extraits :

    (…) Le pape Joseph Ratzinger ne se laisse pas intimider par la contestation. Il ne la subit pas ; au contraire, dans les affaires cruciales, il la provoque, volontairement. Et il ne recule pas d’un pas, même lorsque la réaction se fait aiguë et féroce, au-delà des prévisions.

    Le mémorable discours de Ratisbonne en a été la première démonstration. Benoît XVI y avait mis en évidence la charge de violence contenue dans l’islam, avec une netteté qui étonna le monde et scandalisa, au sein de l’Église, les partisans du rapprochement entre les religions. Il avait souhaité que les musulmans vivent la révolution des Lumières que le christianisme avait déjà connue. Plusieurs années plus tard, le printemps de liberté qui est né sur les places publiques des pays arabes avant de dépérir tout de suite a confirmé qu’il avait vu juste, que c’est sur ce point que se joue l’avenir de l’islam.

    Les abus sexuels commis par des prêtres sur des enfants et des adolescents sont un autre domaine dans lequel Benoît XVI a agi à contre-courant, avant même d’être élu pape. Il a introduit dans l’organisation de l’Église des procédures caractéristiques de l’état d’exception. Parce qu’il l’a voulu, depuis une dizaine d’années, trois affaires sur quatre ont été traitées et résolues non pas par les voies du droit canonique mais par celles, plus directes, du décret extrajudiciaire pris par une autorité de niveau supérieur. C’est cette façon-là que Marcial Maciel, le diabolique fondateur des Légionnaires du Christ, a été sanctionné alors qu’il était encore universellement révéré et admiré, qu’il n’avait été jamais pris en défaut et qu’il avait tout ce qu’il fallait pour sortir indemne d’un procès normal non seulement canonique mais civil. Toute l’Église d’un pays, l’Irlande, a été mise en pénitence par le pape. Un certain nombre d’évêques incapables ont été destitués. C’est un fait qu’il n’existe pas, dans le monde, de gouvernement ou d’institution qui aille plus loin que l’Église du pape Benoît XVI dans la lutte contre ce scandale et dans la protection des mineurs contre les abus sexuels.

    Il y a eu aussi la levée de l’excommunication des évêques lefebvristes et les efforts faits pour les ramener au bercail ; la libéralisation de l’usage de la messe selon l’ancien rite ; l’admission dans l’Église des communautés anglicanes proches du catholicisme, avec leurs évêques, leurs prêtres et leurs fidèles. Dans ces domaines aussi, Benoît XVI a créé, en connaissance de cause, des conflits qui sont encore actuellement très violents, s’attirant des avalanches de critiques. Celles-ci viennent non seulement de la gauche mais aussi de la droite, comme lorsque, dans son livre-entretien "Lumière du monde", il a laissé entrevoir la possibilité d’une utilisation licite du préservatif.

    C’est une erreur que de prendre la douceur de ce pape pour de la soumission ou pour un manque d’intérêt pour les décisions de gouvernement. Même la tempête qui agite l’Institut pour les Œuvres de Religion, IOR, la "banque" du Vatican, trouve son origine dans l’ordre qu’il a donné d’assurer un maximum de transparence financière.

    Il n’y a pas de gouvernement au monde dont les décisions ne soient pas discutées et combattues, publiquement ou confidentiellement, avant et après leur transformation en lois. Le pape Benoît XVI veut qu’il en soit ainsi pour l’Église aussi. Les conflits internes mis en évidence par les documents ayant fait l’objet de fuites au Vatican font partie de la physiologie de toute institution appelée à prendre des décisions (…) Les procédures pour un changement de gouvernement à la curie du Vatican sont déjà lancées (…).

    L’article est ici :Les mutins de la barque de Pierre

    Benoît XVI n’est ni un politique, ni un révolutionnaire. Seulement un ami, à la fois doux et résolu, de Celui qui a dit « Je suis la Voie, la Vérité et la Vie ».

  • Programme officiel de Benoît XVI au Liban

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    Source : http://www.radiovaticana.org/fr1/Articolo.asp?c=601641

    Le Vatican a publié ce mardi 3 juillet le programme officiel du voyage de Benoît XVI au Liban, du 14 au 16 septembre prochain. Ce voyage au Moyen-Orient sera l’occasion de signer et de remettre l’Exhortation apostolique issue du Synode des évêques pour le Moyen-Orient, qui s’est déroulé en octobre 2010, à Rome. L’avion papal de la compagnie italienne Alitalia quittera l’aéroport romain de Ciampino à 9h30, le vendredi 14 septembre. Après 3h15 de vol, il atterrira à 13h45 à l’aéroport international Rafiq Hariri de Beyrouth. Benoît XVI y prononcera le premier de ses cinq discours.

    A 18h, Benoît XVI se rendra dans la basilique Saint-Paul à Harissa, près du sanctuaire de Notre-Dame du Liban. Il y signera l’Exhortation apostolique post-synodale et prononcera un discours.


    Samedi 15 Septembre

    Le samedi 15 septembre, après la messe célébrée en privé, le pape rencontrera à 10h le président de la République libanais, Michel Sleiman, ainsi que le président du Conseil des ministres, Nagib Mikati, dans la salle des ambassadeurs du palais présidentiel de Baabda. Il s’agit d’une rencontre individuelle et privée.
    A 10h50, au même endroit, Benoît XVI participera à une rencontre avec les chefs des communautés musulmanes.

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  • Benoît XVI renouvelle sa confiance au Cardinal Bertone

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    Source : http://www.la-croix.com/Religion/Urbi-Orbi/Rome/Benoit-XVI-renouvelle-sa-confiance-au-cardinal-Bertone-_NG_-2012-07-04-827033

     

    Le pape a envoyé lundi 2 juillet un message personnel à son Secrétaire d’État, le défendant contre les « attaques injustes » dont il est l’objet.

    Juste avant de quitter ses appartements du Vatican pour sa résidence d’été de Castel Gandolfo, lundi 2 juillet, le pape a tenu à faire savoir, d’une manière particulière, toute la confiance qu’il avait conservée pour le cardinal Tarcisio Bertone, son Secrétaire d’État.

    Ce dernier avait été en effet au centre des critiques après l’affaire des fuites de documents secrets du bureau du pape (Vatileaks). Dans la presse italienne notamment, mais aussi de la part de certains responsables des Églises locales, il était désigné comme « le » responsable, accusé de ne pas savoir gérer la Curie romaine, et de ne pas avoir su assurer le fonctionnement des rouages administratifs. Au point que certains avaient même demandé sa démission.

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  • Père André Marananche: la crise des vocations est liée à la fragilité et à l'ignorance

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    Source : http://www.famillechretienne.fr/celebrer/autres-sacrements/pere-andre-manaranche-la-crise-des-vocations-est-liee-a-la-fragilite-et-a-lignorance_t12_s79_d61223.html

    Cent neuf prêtres diocésains sont ordonnés cette année en France. À cette occasion, le Père André Manaranche, jésuite, qui fête cette année ses 60 ans de sacerdoce, estime que la crise des vocations touche tout le monde, notamment en raison de la fragilité des personnes et du schéma libéral qui prévaut souvent au plan théologique. Une vision sans concession.

    Considérez-vous que nous sommes encore en crise, du point de vue du sacerdoce ?

    Je ne suis pas le bon Dieu. Je ne suis pas pessimiste, car je suis sûr que l’Esprit-Saint travaille et qu’il n’a pas dit son dernier mot. Mais il est vrai que confronté aux faits - la chute ininterrompue des vocations sacerdotales depuis 1947 – on a de quoi s’inquiéter… [Ndlr : En 1947, il y avait 1649 ordinations en France. En 2011, 109...]

    Ce n’est pourtant pas la même crise que dans les années 70. En 1968, on a voulu la sécularisation du sacerdoce. Il fallait que les prêtres fassent un boulot séculier. Les prêtres-ouvriers sont donc devenus de bons syndicalistes, ce qu’ils n’étaient pas au début : c’était vraiment des prêtres ! Aujourd’hui, la crise est différente, et elle touche tout le monde, même dans les milieux « classiques » ou tradis, parce que les fragilités sont les mêmes partout : nous respirons le même air et nous avons tous ces schémas en tête.

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  • L’inquisition pour les nuls

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    La saga de l’été télévisuel sur France 2 Inquisitio a débuté mercredi 4 juillet. Des jeunes cathos réagissent. Commentaire d’Anne-Laure Fihol sur le site web de “La Vie” (extrait):

    “Cette série, sorte de thriller médiéval sur fond de Grand Schisme et d'Inquisition sera diffusée tous les mercredis à 20h40, à raison de huit épisodes. Raccourcis historiques, clichés redondants, mise en scène proche de la science-fiction...

    Quelques blogeurs cathos, se sont emparés du web pour s’en moquer gentiment. Leur arme : l’autodérision.

    "Qui a éteint la lumière ? On n’y voit plus rien… Bon. Passez-moi un hérétique, je vais rallumer." "J’aurais bien passé une petite soirée tranquille, mais j’ai encore plein de travail sur le feu…". "Vient de se faire poker par un réformé. Cherche un châtiment à la hauteur de l’outrage".  @SaturniNapator. Plus de 150 tweets depuis dimanche soir, près de 200 abonnés. L'inquisiteur du pape Clément VII a également sa page Facebook, fleurie des mêmes posts empreints de cynisme. Et ça fonctionne : la page de Saturnin a davantage d’amis que celle officielle de la saga de France 2, Inquisitio.

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  • Belgique: mise en place de la Commission interdiocésaine pour la protection des enfants

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    C’est la dernière étape d’un processus lancé par l’Eglise de Belgique il y a plusieurs mois et qui avait culminé avec la publication en janvier 2012 d’une brochure intitulée « Une souffrance cachée » : le 1er juillet la Commission interdiocésaine pour la protection des enfants et des jeunes a été officiellement instaurée par les évêques belges. Composée de personnalités laïcs et d’ecclésiastiques, elle a pour objectif de rassembler l’ensemble des lignes de conduite déjà en usage, et de soutenir les dix points de contact existant à travers le pays, tout en harmonisant leur travail. Cette commission aura pour tache, entre autre, de voir si des institutions de la société civile peuvent aider l’Eglise et ses institutions dans sa lutte contre les abus sexuels et dans sa volonté d’aider les victimes. Elle aura aussi pour rôle de détecter les situations à risques au sein des établissements sous la responsabilité de l’Eglise.
    Afin d’être transparente, la Commission publiera un rapport annuel de toutes les plaintes reçues par les points de contact et par elle-même.
    La commission interdiocésaine belge n’a cependant pas de pouvoir de sanction. Elle ne traitera par ailleurs que des affaires prescrites par la justice, et transmettra toute plainte sur un dossier en cours à la justice civile.
    Parmi les deux évêques référents, Mgr Harpigny évêque de Tournai. Il revient sur la raison d’être de la Commission: 
     http://www.belgicatho.be/media/02/00/3922147540.RM

    (Propos recueillis par Xavier Sartre. http://www.radiovaticana.org/fr1/Articolo.asp?c=601256)

  • Liège : cinquante ans de prêtrise

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    A Liège, ce dimanche 8 juillet, la communauté de l’église du Saint-Sacrement rendra hommage à son chapelain, l’abbé Jean Schoonbroodt, et à l’auxiliaire de celui-ci, l’abbé Claude Germeau, en commémorant dans la foi et la prière le cinquantième anniversaire de leur ordination sacerdotale (en fait, le 51e, pour l’abbé Germeau).

    Deux icônes, réalisées par Dimitri Malcev, l’actuel professeur des cours de l’atelier Saint-Séraphin de Sarov (fondé à Liège en 1989, par Annette Gottschalkmesse-017.jpg), leur seront offertes à la fin de leurs célébrations respectives.  Elles illustrent la dévotion de ces deux prêtres liégeois traditionnels, humbles et fidèles, envers la Mère de Dieu et la Sainte Face du Sauveur.

    Horaires de ces messes dominicales inchangé :

    Eglise du Saint-Sacrement, Boulevard d’Avroy, 132 à Liège

    10h, messe célébrée selon le missel de 1962 par l’abbé Jean Schoonbroodt (photo)

    Kyriale et Propre grégorien du VIe dimanche après la Pentecôte. Cantate (extrait) « Mein Jesu, ziehe mich noch dir » (Jean-Sébastien Bach, 1685-1750). À l’orgue, œuvres de Johann Pachelbel (1653-1706)

    11h15, messe célébrée selon le missel de 1970 par l’abbé Claude Germeau (photo)

    Kyriale grégorien et Motet « Exaltabo Te, Domine » d’André Campra (1660-1744).925DSC_3139.JPG

    Avec le concours de la schola grégorienne,

    de Patricia Moulan (alto solo)

    et des organistes Patrick Wilwerth (10h) et Mutien-Omer Houziaux (11h15).

    Tous les amis des jubilaires sont invités à se joindre à l’une ou l’autre de ces célébrations. Livrets à votre disposition sur la table au fond de l’église pour suivre la messe 

  • A deux mois de la visite du pape au pays des cèdres : l’imboglio syrien s’exporte au Liban

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    D’Annie Laurent, une des meilleures spécialistes chrétiennes du monde arabe, ce billet sur le site du bimensuel « L’Homme Nouveau » :

    Le conflit qui oppose le président Bachar El-Assad à une partie de son peuple, et plus largement au monde arabo-sunnite, se prolonge en effet sur le territoire libanais, aggravant les divisions au sein de sa population, notamment entre sunnites et chiites et leurs alliés respectifs (des chrétiens se trouvent dans les deux camps). Sur le terrain, c’est surtout le nord (Tripoli et l’Akkar) qui subit les retombées de la tourmente. Les habitants sunnites de cette région, où ils sont majoritaires, cohabitent difficilement avec leurs compatriotes alaouites, lesquels affichent nettement leur solidarité avec Assad dont ils partagent les croyances religieuses. Depuis le mois de juin 2011, des affrontements armés opposent par intermittence les deux communautés. Il y a déjà eu plusieurs dizaines de victimes. En outre, le Liban, séparé de son voisin par une frontière au tracé non défini, voit arriver chez lui de nombreux Syriens (ils seraient actuellement 24 000). Certains y viennent en famille pour fuir les violences, des blessés se font soigner dans ses hôpitaux ; d’autres s’y installent avec des armes pour aider la rébellion, profitant pour ­cela de complicités locales et arabes, sunnites pour la plupart. Pour sa part, le régime de Damas dépêche sur place des agents chargés de traquer, voire de tuer, les opposants, soldats dissidents et militants salafistes, tandis que l’armée syrienne a entrepris de miner certains points de passage frontaliers.

    Car il n’est pas question pour Assad d’accepter que le pays du Cèdre devienne un sanctuaire pour ses opposants. Mais il ne peut pas compter sur la coopération du chef de l’État libanais, Michel Sleiman, et de son Premier ministre, Najib Mikati, qui ont opté pour une « neutralité positive » en vue de préserver un minimum d’unité nationale, attitude que le pouvoir syrien ne cesse de fustiger. Damas s’appuie donc sur le Hezbollah, le parti chiite pro-iranien qui lui est inféodé. Or ce dernier, qui dispose d’une milice surarmée, domine largement le gouvernement libanais et exerce une réelle influence sur une partie de l’armée, dont la troupe est à majorité chiite. Plusieurs initiatives récentes prises par des militaires pourraient avoir été suscitées par le Hezbollah : dans le port de Tripoli, saisie de trois conteneurs d’armes destinées à la rébellion syrienne à bord d’un navire en provenance de Libye (28 avril) ; dans cette ville, arrestation sans mandat par la Sûreté générale d’un salafiste connu pour son soutien à la révolution syrienne (12 mai) ; à Halba, deux dignitaires religieux sunnites notoirement anti-syriens abattus dans leur voiture à un barrage de l’armée (20 mai). Depuis lors, les rapts à base confessionnelle se multiplient au Liban.

    Les chiites paient cependant le prix de leur engagement pro-syrien. Le 22 mai, onze de leurs membres ont été enlevés près d’Alep, en Syrie, vraisemblablement par des insurgés sunnites, alors qu’ils revenaient d’un pèlerinage en Iran.

    « La situation est effrayante », a déclaré le 11 juin dernier le Président Michel Sleiman en accueillant dans son palais présidentiel les participants à la conférence de dialogue national qu’il avait convoquée en vue de susciter un consensus par rapport à la crise syrienne. Mais en l’absence du principal représentant du sunnisme politique, Saad Hariri, et de son allié maronite Samir Geagea, qui refusent de cautionner l’hégémonie du Hezbollah, la rencontre n’a débouché que sur des résolutions inconsistantes.

    Ce billet est extrait du dernier numéro de L'Homme Nouveau que vous pouvez commander en ses bureaux (10 rue Rosenwald, 75015 Paris. Tél. : 01 53 68 99 77, au prix de 4 euros), ou télécharger directement sur ce site en cliquant sur le lien ci-dessous.

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    Disponible dans la boutique :
    Journal n°1521 du 30-06-2012

  • Déjà un « effet Burke » au Vatican ?

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    Il ne s’agit pas du cardinal qui se promène en « cappa magna », mais de l’autre Burke, celui de l’Opus Dei : un journaliste américain appelé à la rescousse après le  « Vatileaks » pour mettre au point une stratégie de communication vaticane. Sur le site web de « France Catholique », Natalia Bottineau écrit (extraits) :

    « On croit rêver ! Une communication de la Doctrine de la foi sur une nomination à la curie, un cardinal éminent qui annonce des « surprises » dans l’enquête qu’il dirige, et crée lui-même le suspense, une visite des journalistes à l’institut financier du Vatican. 

    Du jamais vu dans la « comm » du Vatican, qui cesse ainsi de jouer « en défense » sur des sujets sensibles : est-ce l’effet « Greg Burke » ? Par définition le nouveau — et premier — « stratège » de la communication du Vatican travaille en coulisses. Mais il semble bien que ces trois événements, cette semaine, marquent un tournant, sinon une révolution, voulue, dans la manière de communiquer du centre névralgique responsable d’un milliard de catholiques. Charisme personnel, expérience de terrain, vision « américaine », autant d’atouts.

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  • Us et abus de l’argument de la liberté religieuse

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    De quelques sophismes publiés sous ce titre par « La Libre Belgique » le 28 juin dernier et  qu’il eut été plus judicieux d’intituler « us et abus de la liberté académique… » (extraits) :

     

    (…) Le Parti néerlandais pour les Animaux, le seul parti militant pour le droit animal représenté au sein d’un parlement national, a proposé une loi exigeant que tous les animaux soient assommés avant l’abattage. Cette proposition a réuni les dirigeants musulmans et juifs dans un combat contre ce qu’ils considèrent comme une menace pour leur liberté de culte, dans la mesure où leur doctrine religieuse interdit de consommer la viande de bêtes qui n’auraient pas été conscientes au moment de leur mise à mort. Le parlement néerlandais a laissé un an à ces dirigeants pour prouver que les méthodes d’abattage prescrites par leur religion ne causent pas davantage de souffrance qu’une mise à mort précédée d’un assommage. S’ils n’y parviennent pas, l’exigence d’assommage avant l’abattage entrera en vigueur. Pendant ce temps, aux Etats-Unis, plusieurs évêques catholiques font valoir que le président Barack Obama viole leur liberté religieuse en exigeant que tous les grands employeurs, comme les hôpitaux ou les universités catholiques, proposent à leurs employés une assurance santé couvrant la contraception. Enfin, en Israël, les ultra-orthodoxes, qui interprètent la loi juive comme interdisant aux hommes d’entrer en contact physique avec des femmes étrangères à leur famille ou avec lesquelles ils ne seraient pas mariés, sont partisans de sièges séparés pour les hommes et les femmes dans les bus, et s’élèvent contre le projet gouvernemental consistant à cesser d’exempter de service militaire les étudiants religieux à plein temps (63 000 en 2010). (…). Restreindre la défense légitime de la liberté de religion à un rejet des propositions susceptibles d’empêcher les croyants de pratiquer leur culte nous permet de répondre à bien d’autres questions dans le cadre desquelles il est affirmé que la liberté de religion est en jeu. Par exemple, le fait de permettre aux hommes et aux femmes de s’asseoir n’importe où dans le bus ne viole nullement la liberté de religion des juifs orthodoxes, dans la mesure où la loi juive n’impose à personne d’utiliser les transports publics. Il s’agit seulement d’une commodité dont il est possible de se passer - et les juifs orthodoxes ont du mal à croire que les lois auxquelles ils adhèrent ont été façonnées pour rendre la vie aussi commode que possible. De même, le choix de l’administration Obama de fournir une couverture santé qui couvre la contraception n’empêche nullement les catholiques de pratiquer leur religion. Le catholicisme n’impose pas à ses fidèles de diriger des hôpitaux ou des universités (le gouvernement en dispense déjà les paroisses et les diocèses, établissant ainsi une distinction entre les institutions qui s’inscrivent au centre la liberté de culte et celles qui s’en trouvent à la périphérie.) Bien évidemment, l’Eglise catholique serait, de manière compréhensible, réticente à abandonner ses vastes réseaux d’hôpitaux et d’universités. J’imagine qu’avant de le faire, elle accepterait le fait que la couverture santé de la contraception soit compatible avec ses enseignements religieux. En revanche, si l’Eglise faisait le choix inverse, et cédait ses hôpitaux et universités à des entités favorables à cette couverture santé, les catholiques seraient toujours libres de pratiquer leur culte et de suivre les préceptes de leur religion.(…) .

    Peter SINGER, Professeur de bioéthique à l’Université de Princeton et professeur émérite à l’Université de Melbourne.  

    Tout l'article ici:  Us et abus de l’argument de la liberté religieuse

    C’est là ce qui s’appelle ouvrir des fausses fenêtres. Comment peut-on, de bonne foi,  amalgamer des questions rituelles, des privilèges religieux  et  celle d’une législation qui oblige des institutions hospitalières chrétiennes à participer au  financement  des  contraceptifs et, ce que le professeur de Princeton omet de dire, de l’avortement ? Il s’agit-là d’enjeux de natures bien différentes, dans l’ordre des libertés et des droits fondamentaux concernant la vie humaine.

  • Mensuel La Nef juillet-août 2012

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    SOMMAIRE DU N°239 DE JUILLET-AOÛT 2012

    ÉDITORIAUX
    Abandonner le politique ?, par Christophe Geffroy
    La pornographie, par Jacques de Guillebon

    ACTUALITÉ
    Rome recadre la théologie, par l’abbé Christian Gouyaud
    Développement durable : Rio ne répond plus, par Falk van Gaver
    « Vatileaks » : esquisse de bilan, par Pierre Mayrant
    Milan, capitale de la famille, par Robert Chermignac
    Vie de l’Église : Un pape serein, par Loïc Mérian
    Syrie et Égypte : vers le chaos ?, par Annie Laurent
    Série Vatican II (7) : Le concile et les clercs, par l’abbé Laurent Spriet
    Chronique : Lady Gaga et l’islam, par Marc Fromager
    Chronique Vie : Dieu et la bioéthique, par Pierre-Olivier Arduin

    ENTRETIEN
    « La foi doit être fortifiée »,
    entretien avec le Père Dominique-M. de Saint Laumer

    DOSSIER : RÉFLEXIONS POST-ÉLECTORALES
    L’impuissance du politique, par Jacques de Guillebon
    Une classe politique usée, par Thomas Hude
    Un cœur intelligent, par François-Xavier Bellamy
    Une forme supérieure de la charité, par Falk van Gaver
    Chrétiens et postmodernité, entretien avec le P. Thierry-D. Humbrecht, op
    La droite fantôme, par Michel Toda

    VIE CHRÉTIENNE
    « Tu ne voleras pas », par Guillaume de Lacoste Lareymondie
    Proclamer l’Évangile, par le Père Pavel Syssoev, op
    Question de foi : « Combinazioni », par l’abbé Hervé Benoît

    CULTURE
    Gustave Thibon, mystique et réaliste, par Jacques de Guillebon
    Au fil des livres : P.D. James, par Philippe Maxence
    Notes de lecture, chroniques musique, cinéma, sortir
    Internet, livres jeunes
    Un livre, un auteur : abbé Gérald de Servigny

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