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Eglise - Page 1445

  • Une lecture instructive en ce temps de vacances...

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    index.jpgQui instrumentalise l’Eglise ?

    Comment certains lobbies tentent d'asservir Rome au politiquement correct, par Martin Peltier, [318 p., 28€]

    Présentation de l'éditeur :

    Staline croyait plus aux chars qu’à l’esprit. Il demandait avec ironie : « L’Eglise, combien de divisions ? » Beaucoup, pourrait-on répondre, hélas, aujourd’hui ! Depuis Vatican II, la tunique sans couture craque et décline de partout. Le but de ses ennemis n’est plus de l’abattre mais de se servir d’elle. Avec la complicité de fidèles désorientés, d’évêques très particuliers, de « théologiens » hallucinés et des médias internationaux, ils organisent des campagnes de diffamation afin de l’asservir par la peur. Ils espèrent ainsi changer sa discipline et sa doctrine pour en faire la supplétive du politiquement correct. Qui instrumentalise l’Eglise démonte les mensonges antiromains dominants, leurs auteurs et leur stratégie. Les controverses abracadabrantes sur le sida, la capote, la pédophilie, le célibat des prêtres ou la béatification de Pie XII visent à obtenir la soumission du siège de Pierre au Nouvel ordre mondial et à ses invasions, en même temps qu’à une religion nouvelle.

  • Un témoin comme il nous en faudrait beaucoup...

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    Un pasteur qui a suscité de nombreuses vocations sacerdotales et qui a réorienté opportunément le Conseil pontifical "Justice et Paix" :

    Source : ZENIT.org / Anne Kurian

    Dix ans après le décès du cardinal Van Thuân, M. Waldery Hilgeman, postulateur de sa cause de béatification, fait le point pour Zenit sur la phase diocésaine du procès, promue par le Conseil pontifical « Justice et paix » et ouverte depuis le 22 octobre 2010 (cf. Zenit du 24 octobre 2010). Des propos recueillis par José Antonio Varela Vidal.

    Le cardinal vietnamien François-Xavier Nguyên Van Thuân, décédé à Rome à l'âge de 74 ans, en 2002, a été vice-président du Conseil pontifical « Justice et Paix » de 1994 à 1998 puis président de 1998 à 2002.

    Avant d’être accueilli à Rome en 1991 par Jean-Paul II, le cardinal a été évêque auxiliaire à Ho Chi Min Ville (Saïgon), où il a été arrêté par le régime communiste et a passé 13 ans en prison, de 1975 à 1988, sans aucun procès.

    Le procès de béatification ayant été ouvert dans le diocèse de Rome, il se déroule au tribunal du vicariat de Rome. Etant donné que le cardinal a « beaucoup voyagé », sur tous les continents, le travail est « immense », affirme Waldery Hilgeman en évoquant les nombreux déplacements de l’enquête : en Australie, aux Etats-Unis, en Allemagne, en France.

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  • La livraison de La Nef de juillet-août

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    Voici le sommaire de cette excellente publication; certains articles en lignes sont accessibles (cliquer sur les liens) :

    SOMMAIRE DU N°239 DE JUILLET-AOÛT 2012

    ÉDITORIAUX
    Abandonner le politique ?, par Christophe Geffroy
    La pornographie, par Jacques de Guillebon

    ACTUALITÉ
    Rome recadre la théologie, par l’abbé Christian Gouyaud
    Développement durable : Rio ne répond plus, par Falk van Gaver
    « Vatileaks » : esquisse de bilan, par Pierre Mayrant
    Milan, capitale de la famille, par Robert Chermignac
    Vie de l’Église : Un pape serein, par Loïc Mérian
    Syrie et Égypte : vers le chaos ?, par Annie Laurent
    Série Vatican II (7) : Le concile et les clercs, par l’abbé Laurent Spriet
    Chronique : Lady Gaga et l’islam, par Marc Fromager
    Chronique Vie : Dieu et la bioéthique, par Pierre-Olivier Arduin

    ENTRETIEN
    « La foi doit être fortifiée »,
    entretien avec le Père Dominique-M. de Saint Laumer

    DOSSIER : RÉFLEXIONS POST-ÉLECTORALES
    L’impuissance du politique, par Jacques de Guillebon
    Une classe politique usée, par Thomas Hude
    Un cœur intelligent, par François-Xavier Bellamy
    Une forme supérieure de la charité, par Falk van Gaver
    Chrétiens et postmodernité, entretien avec le P. Thierry-D. Humbrecht, op
    La droite fantôme, par Michel Toda

    VIE CHRÉTIENNE
    « Tu ne voleras pas », par Guillaume de Lacoste Lareymondie
    Proclamer l’Évangile, par le Père Pavel Syssoev, op
    Question de foi : « Combinazioni », par l’abbé Hervé Benoît

    CULTURE
    Gustave Thibon, mystique et réaliste, par Jacques de Guillebon
    Au fil des livres : P.D. James, par Philippe Maxence
    Notes de lecture, chroniques musique, cinéma, sortir
    Internet, livres jeunes
    Un livre, un auteur : abbé Gérald de Servigny

    BRÈVES
    Toutes nos annonces du mois en ligne

  • Aux calendes grecques…

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    On aura lu ici  Une réconciliation bien difficile la « déclaration commune » publiée par le Chapitre de la Fraternité Saint-Pie X ce 19 juillet en conclusion de ses assises. Qu’en retenir ? Ce que nous avons toujours pensé: même sans claquer la porte, la FSSPX et la Rome « conciliaire » sont durablement éloignées l’une de l’autre et les parties ne sont pas prêtes à démordre de leurs positions. C’est ce que confirme l’analyse de l’agence Apic :

    « Le ton de l’ensemble du texte et l’absence de tout élément concret concernant les démarches de rapprochement avec Rome laissent nettement entendre que la FSSPX ne compte plus sur une régularisation à court terme et préfère le maintien de la situation actuelle. "En attendant qu’un débat ouvert et sérieux, visant à un retour des autorités ecclésiastiques à la Tradition, soit rendu possible" la Fraternité "trouve son guide dans la Tradition constante de l’Eglise qui transmet et transmettra jusqu’à la fin des temps l’ensemble des enseignements nécessaires au maintien de la foi et au salut." De fait, la posture générale de la FSSPX n’a pas évolué depuis Mgr Lefebvre et le schisme de 1988. A la seule différence qu’il n’est plus question aujourd’hui de latin ni de messe.

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  • La loi belge sur l’avortement n’est pas un tabou

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    Un de nos correspondants revient sur la question de l’avortement que nous avions traitée, notamment ici Sur le blog de Jeanne Smits :L’avortement : un droit humain ? et là : Avortement : jeunes socialistes et jeunes MR, même combat, en  nous demandant de faire écho au post qu’il vient de publier sur facebook. Voici :

    « La question de l'avortement est revenue discrètement dans les journaux depuis un avis du Conseil de la Jeunesse qui suscite la colère des Jeunes Socialistes et des Jeunes MR et, partant, de la ministre écolo, Evelyne Huytebroeck .

    Observant l'évolution de la question ces dernières années sur le plan purement politique, je ne résiste pas à écrire ici deux remarques :

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  • Une réconciliation bien difficile

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    Comme nous le disions il y a peu (tant-de-bruit-pour...), il ne semble pas que les choses risquent de s'arranger entre Rome et Ecône. Le communiqué qui suit, et la réaction du Vatican, le confirment :

    Déclaration du chapitre général de la Fraternité Saint-Pie X du 14 juillet 2012 (SOURCE)


    Comme l’annonçait le communiqué de la Maison générale de la Fraternité Saint-Pie X, du 14 juillet 2012, les membres du Chapitre général ont adressé à Rome une déclaration commune. Elle est rendue publique aujourd’hui.
    Lors de l’entretien paru dans DICI, le 16 juillet, Mgr Bernard Fellay, indiquait que ce document était « l’occasion de préciser la feuille de route (de la Fraternité Saint-Pie X) en insistant sur la conservation de (son) identité, seul moyen efficace pour aider l’Eglise à restaurer la Chrétienté ». « Car, ajoutait-il, le mutisme doctrinal n’est pas la réponse à cette ‘apostasie silencieuse’ que même Jean-Paul II constatait, en 2003. »
    A la fin du Chapitre général de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X, réunis auprès du tombeau de son fondateur vénéré Mgr Marcel Lefebvre, et unis à son Supérieur général, nous les participants, évêques, supérieurs et anciens de cette Fraternité, tenons à faire monter vers le ciel nos actions de grâce les plus vives pour les quarante-deux ans de protection divine si merveilleuse sur notre œuvre au milieu d’une Eglise en pleine crise et d’un monde qui s’éloigne de jour en jour de Dieu et de sa loi.

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  • « Pourquoi le nombre des catholiques diminue-t-il au Brésil? »

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    Réponse du Père Piero Gheddo, missionnaire au Brésil,  sur le site de l’agence Zenit :

    (…) Le 29 juin 2012, un communiqué de l’Institut brésilien de géographie et de statistiques (IGBE) a suscité un vaste écho dans la presse brésilienne et internationale. D’après le recensement de 2010, le pourcentage de catholiques, sur 190 millions de Brésiliens, est aujourd’hui de 64,6 % (123 millions). Lors du premier recensement brésilien de 1872, les catholiques étaient de 99,7 %, en 1972 ils représentaient 91,8 % et en 2000 73,6 %. Le Brésil risque de laisser en quelques années la palme du ‘premier pays catholique dans le monde’ au Mexique, qui a 112 millions d’habitants, dont 88 % se déclaraient catholiques en 2010.

    Les catholiques qui quittent l’Eglise suivent les Eglises protestantes traditionnelles ou les diverses dénominations évangéliques qui, en 1980, comptaient 6,6% des Brésiliens, 9% en 1991, 15,4% en 2000 et 22,2% en 2010 sur un total de 42,6% millions de croyants.  Dans le monde « évangélique » brésilien, les dénominations « pentecôtistes » attirent la majorité des fidèles, environ 25 millions, et sont en pleine croissance. Le nombre des athées, des agnostiques et des personnes sans religion définie augmente aussi ; il est passé de 4,7% à 8% sur un total d’environ 15 millions de personnes. La très grande majorité d’entre eux se déclarent sans religion spécifique, alors que les athées sont 615.096 et les agnostiques 124.436. En revanche, le nombre des Brésiliens qui se déclarent adeptes de la religion « spiritiste » est en baisse, tandis que seulement 0,3% adhèrent à des religions d’origine africaine comme le candomblé ou l’umbanda.

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  • Diocèses belges : ordinations sacerdotales 2012

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    La Belgique peut compter sur 7 nouveaux prêtres ordonnés le dimanche 24 juin 2012, jour de la fête de saint Jean-Baptiste. Arnaud Ngouedi, Christophe Malisoux et Cyrille Mattiuzzo, ont été ordonnés par l’évêque de Namur, Mgr Rémy Vancottem. A la cathédrale des Saint Michel et Gudule à Bruxelles, c’est Mgr André-Joseph Léonard archevêque de Malines-Bruxelles qui a ordonné les trois séminaristes, Henry Haas, Mario Rosas et Benoît Menten. A Liège, Désiré van Ass, diacre permanent depuis 1986, veuf, père et grand-père, a été ordonné des mains de Mgr Aloys Jousten. A Tournai, il n’y a pas d’ordination presbytérale cette année et dans le diocèse de Bruges, un séminariste sera ordonné au mois de septembre. Référence :  Sept jeunes nouveaux prêtres en Belgique

     Bref, toujours moins nombreux. Sept plus un égale huit : trois pour le diocèse de Namur, trois pour l’archevêché de Malines-Bruxelles, un pour le diocèse de Liège, un pour le diocèse de Bruges, zéro pour les diocèses de Tournai, Gand, Anvers et Hasselt. En Flandre, on approche du zéro absolu. Mais la Belgique francophone n’a pas de quoi se vanter non plus. Quant à la jeunesse et la nationalité belge,  c’est à voir…

    Vous avez dit : un synode sur la nouvelle évangélisation, à Rome en octobre pour lancer une « Année de la foi » ?  Oui, mais  pour paraphraser un de nos évêques, « Rome, c’est loin ». En effet. Et puis, suffit-t-il d’exalter le cinquantenaire de Vatican II  et de relire  les actes de ce concile infructueux pour en sortir ?

  • Le festival marial des familles à Banneux

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    Paul Vaute, dans la Gazette de Liège, nous informe au sujet du festival des familles à Banneux :

    Les familles ont aussi leur festival

    Il est organisé pour la deuxième fois sur le site de la Vierge des pauvres. Tous sont conviés par la Communauté Saint-Jean, y compris les blessés de la vie

    Le premier avait eu lieu en 2010 avec l’intention, du côté des organisateurs, de recommencer tous les deux ans si le succès était au rendez-vous. Ce fut le cas. Le Festival marial des familles, deuxième édition, se déroulera à Banneux du 8 au 12 août prochains, avec un fil rouge tiré de l’Evangile : "Pour que vous ayez la vie en abondance" (Jean 10:10). "On était 500 participants il y a deux ans, nous dit Bernard de la Croix, en charge de la communication et de la coordination. Il y avait des Belges, des Luxembourgeois, des Français, mais des Liégeois avant tout. Cette année, nous avons davantage de personnes qui sont en difficulté financière et que nous aidons".

    Cette fois encore, des frères, des sœurs et des laïcs de Saint Jean, héritiers spirituels du père Marie-Dominique Philippe, encadreront les temps de formation, de ressourcement, de recueillement, comme le font aussi, les années impaires, leurs homologues en France, à Pellevoisin (Indre). Installés chez nous à Libramont, à Banneux et à Jette, ils se définissent comme voulant "répondre à l’appel du Christ à la suite du disciple bien-aimé" et se mettre à l’école de Marie.

    Quelles activités pendant ces cinq jours ? Des moments de prière et des célébrations ainsi que des conférences, bien sûr, mais aussi des divertissements avec, pour les enfants et adolescents, des programmes spécifiques adaptés aux différents âges (ateliers, catéchèse, chants, jeux, sports ). Des bébés aux grands-parents, chacun doit en principe pouvoir trouver sa "niche".

    Les principaux intervenants seront le frère Thomas, prieur général des frères de Saint Jean, l’abbé Leo Palm, recteur du sanctuaire de Banneux, Emmanuel Tourpe, philosophe, et le frère Stéphane Marie, médecin, philosophe et théologien. La messe d’envoi, le dimanche 12 août, sera présidée par Mgr Warin, évêque auxiliaire de Namur.

    Bien sûr, l’invitation adressée aux familles n’omet pas celles qui sont dans l’épreuve, en échec, recomposées "Les familles qui s’inscrivent ne sont pas toujours des familles catholiques modèles pour le dire comme cela, explique Bernard de la Croix. Nous avons évidemment plus de familles nombreuses que la moyenne sociétale, mais quand on compare avec le festival français, c’est ici beaucoup plus un patchwork".

    A noter qu’on peut aussi venir pour une seule activité et que des camps de préparation sont organisés pour les jeunes désireux de se mettre au service du Festival.

    Inscriptions : 30 euros (> 18 ans) ou 20 (> 4 ans) ou 15 (0-3 ans) ou gratuit (4è enfant et plus). Rue de la Sapinière 50, 4141 Banneux, tél. 0471.68.90.70, www.festivaldesfamilles.be.

  • Prêcher sur les septs péchés capitaux pour relancer l'évangélisation ? Ca marche!

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    Une idée pour la nouvelle évangélisation (Source : l'Osservatore Romano)

    Quand les prédications ont du succès

    Cette année, avant chaque spectacle présenté au festival de Spolète, dans les théâtres et les salles de concert, la voix qui présentait le programme de la journée alternait l’annonce de spectacles de théâtre, de musique et de danse avec celle de sept prédications sur les sept péchés capitaux. Oui, des prédications, ces sermons ennuyeux que tous fuient comme la peste et qui en revanche, presque inexplicablement, ont attiré des centaines de personnes dans l’église Saint-Dominique. Un public nombreux, et en augmentation constante malgré la chaleur de l’après-midi. Et ce n’était pas seulement pour la curiosité de voir de près et d’écouter des personnalités célèbres, comme le cardinal Gianfranco Ravasi ou frère Enzo Bianchi, parce que des figures moins connues ont elles aussi rencontré un beau succès, comme Mgr Andrea Lonardo, qui a parlé du péché de gourmandise.

    lire la suite : www.osservatoreromano.va

  • Une si petite médaille...

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    Dans la nuit du 18 au 19 juillet 1830 la Vierge demandait à Catherine Labouré de frapper la médaille aujourd’hui diffusée dans le monde entier (source : L'Osservatore Romano)

    "Le grand  dans le petit"

    Dans la première apparition du XIXe siècle de la Mère de Jésus, le signe de la modernité de Marie

    Une très petite taille – deux centimètres de longueur sur un de large – pour un message infini, car il s’agit du message salvifique. Cela ne devrait pas surprendre, car contempler ce qui est grand dans ce qui est petit est caractéristique de la dynamique chrétienne. Pourtant la Médaille miraculeuse suscite toujours l’émerveillement.  Elle mobilisa immédiatement La médaille reproduite sur la couverture du livre de Gino Ragozzinoles masses, qui lui attribuèrent le titre de « miraculeuse » précisément en raison des grâces qui se déversaient comme fruit de la dévotion mariale.

    C’est dans la nuit du 18 au 19 juillet que la Vierge apparut à Catherine Labouré, dans la chapelle parisienne de la rue du Bac, lui préannonçant la mission qui lui aurait été confiée : frapper une médaille selon le modèle que la Vierge lui avait montré. Dans l’ensemble, l’apparition mariale signifia également une prévision maternelle, un réconfort et un ancrage dans la foi, dans la mesure où elle avertissait des tourments que devrait traverser la France, dont les rues et les places se seraient teintées de sang, comme pour souligner la modernité de Marie.

    La médaille fut frappée en suivant fidèlement ce qui était demandé par la Vierge à la novice des Filles de la Charité lors de l’apparition suivante, le 27 novembre. Exemple de communication très efficace, l’ensemble iconographique de la médaille est complètement étranger à la prétendue cryptographie de l’occulte et de l’énigme. Marie révèle, elle ne cache pas ; « avec une sagesse suprême elle a placé sur la médaille les signes les plus adaptés pour dire beaucoup de choses dans très peu d’espace », observe Gino Ragozzino dans La Medaglia Miracolosa. Una lettura esegetica (Padoue, Messaggero, 2012, 70 p., 6 euros), un petit livre – de nouveau le grand dans le petit – qui reparcourt en l’interprétant chacun des douze signes inspirateurs. Une authentique road map documentée de manière appropriée afin que le lecteur, avec une préparation théologique plus ou moins grande, pénètre dans le mystère de la rédemption avec la sérénité et l’attente de celui qui entreprend un voyage important. Un voyage qui est précisément de l’esprit et de la foi ; c’est-à-dire de la connaissance à la contemplation.

    Marta Lago

  • Le décollage d'un nouveau prêtre

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    François, 28 ans, a été ordonné prêtre le 13 mai 2012. Pour Jeunes Cathos Blog, il écrit le « Journal d’un jeune séminariste », devenu « Journal d’un jeune prêtre ».

    Il y a deux mois, j’ai été ordonné prêtre ; je souhaite aujourd’hui revenir avec vous sur ce WE d’ordination.

    Tout a commencé le samedi 12 mai matin, quand j’ai pris la direction de l’aérodrome de Valenciennes en compagnie de Jean (qui a également été ordonné prêtre le 13 mai) et Matthieu (qui a été ordonné diacre en vue du sacerdoce le 13 mai). A l’aérodrome nous attendait Philippe, un paroissien de Valenciennes, qui a mis son avion et ses talents de pilote au service du diocèse de Cambrai pour nous emmener le survoler.

    Durant plus d’une heure et demie, nous avons survolé le diocèse et nos différentes paroisses (paroisses familiale, paroisses de stage, et futurs paroisses…) où nous avons aperçu des paroissiens présents au pied de chaque église pour guetter le passage de l’avion. (Ce fut l’occasion pour plusieurs paroisses d’organiser après le passage de l’avion un temps de prière pour les vocations ou des expositions sur les vocations…) En prenant de la « hauteur », nous avons pu voir la grande diversité de notre diocèse, avec ses bocages, ses villes, ses villages, ses usines, son bassin minier,…

    Nous avons atterri à l’aérodrome de Cambrai où le vicaire général nous attendait pour nous emmener à l’archevêché pour un déjeuner avec Mgr Garnier. Après ce repas et ce temps de partage sur les divers réalités de notre diocèse, nous nous sommes rendus à la cathédrale pour une « répétition. »

    En fin de journée, un pique-nique avec les ordinands été organisé dans ma paroisse avant une veillée de témoignage, de louange et de prière pour les vocations qui a rassemblé de nombreux jeunes et moins jeunes autour des ordinands ; cette prière pour les ordinands et pour les vocations s’est prolongée toute la nuit par une nuit d’adoration.

    Le dimanche 13 mai, jour de l’ordination, nous entrons à 15h30 dans une cathédrale comble.

    La liturgie commence. Après l’homélie, vient la liturgie d’ordination avec la prostration durant la litanie des Saints puis l’imposition des mains par l’archevêque et l’ensemble des prêtres, la prière d’ordination, la remise de l’étole et de la chasuble, l’onction des mains, la remise du calice et de la patène. Viendra ensuite la première concélébration.

    L’ordination fut un moment de grâce et aussi un moment où l’on se sent petit, où l’on s’abandonne totalement à la grâce de Dieu.

    A la fin de l’ordination, Mgr Garnier nous a donné nos nouvelles missions pour les années à venir : je suis envoyé à partir de septembre comme vicaire au service des deux paroisses de la ville de Cambrai, et plus particulièrement au service des jeunes de ces deux paroisses. (Enseignement public, enseignement catholique, et mouvements…)

    J’ai choisi comme devise d’ordination une phrase du vénérable Père Sevin .sj : « Me donner et non me prêter. » C’est dans cet esprit que je souhaite vivre mon ministère de prêtre.

    Me confiant à votre prière.

    Père François Triquet