D'Anita Bourdin sur zenit.org :
Liturgie: approbation d’une « Messe votive en temps de pandémie »
« Bénis ton peuple, garde-le sain et sauf, sois pour lui un défenseur »
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D'Anita Bourdin sur zenit.org :
Liturgie: approbation d’une « Messe votive en temps de pandémie »
« Bénis ton peuple, garde-le sain et sauf, sois pour lui un défenseur »
Le régime chinois et sa culpabilité morale face à la contagion mondiale - COVID
Déclaration du Cardinal Charles Bo - Archevêque de Yangon Myanmar
Vendredi dernier, le pape François se tenait face à une place Saint-Pierre vide, s'adressant à des millions de personnes dans le monde qui regardaient les écrans ou le suivaient en ligne. La place était vide mais partout le cœur était plein non seulement de peur et de chagrin, mais aussi d'amour. Dans sa belle homélie Urbi et Orbi, il nous a rappelé que la pandémie de coronavirus a uni notre humanité commune. "Nous avons réalisé que nous sommes sur le même bateau, nous tous fragiles et désorientés, mais en même temps importants et nécessaires, nous sommes tous appelés à ramer ensemble", a-t-il déclaré.
Aucun coin du monde n'est épargné par cette pandémie, aucune vie n'est à l'abri. Selon l'Organisation mondiale de la santé, près d'un million de personnes ont été infectées jusqu'à présent et plus de 40 000 sont décédées. D'ici à la fin, le nombre de morts dans le monde devrait s'élever à des millions.
Des voix internationales s'élèvent contre l'attitude négligente de la Chine, en particulier de son despotique Parti communiste chinois (PCC) dirigé par son homme fort XI. Le London Telegraph (29 mars 2020) a déclaré que le ministre local de la Santé a accusé la Chine de cacher la véritable ampleur du coronavirus. Sous le choc, il a signalé la réouverture des marchés «humides» qui ont été identifiés comme la cause de la propagation du virus. James Kraska, un professeur de droit estimé, écrivant dans le dernier numéro de War on Rocks, dit que la Chine est légalement responsable de COVID 19 et que des réclamations pourraient être faites en milliers de milliards. (War on the Rocks, 23 mars 2020).
Un modèle épidémiologique de l'Université de Southampton a révélé que si la Chine avait agi de manière responsable une, deux ou trois semaines plus rapidement, le nombre de personnes infectées par le virus aurait été réduit de 66%, 86% et 95% respectivement. Son échec a déclenché une contagion mondiale tuant des milliers de personnes.
Dans mon propre pays, le Myanmar, nous sommes extrêmement vulnérables. Bordant la Chine, où le COVID-19 a commencé, nous sommes une nation pauvre, sans les ressources sanitaires et sociales dont disposent les nations plus développées. Des centaines de milliers de personnes au Myanmar sont déplacées par le conflit, vivant dans des camps dans le pays ou à nos frontières sans installations sanitaires, médicaments ou soins adéquats. Dans ces camps surpeuplés, les mesures de «distanciation sociale» mises en œuvre par de nombreux pays sont impossibles à appliquer. Les systèmes de santé dans les pays les plus avancés du monde sont débordés, alors imaginez les dangers dans un pays pauvre et en proie aux conflits comme le Myanmar.
De La Sélection du Jour :
UNE SUPPLIQUE POUR LA CONSÉCRATION DE LA FRANCE
2 avril 2020
Hier, 1er avril (mais ce n'était pas un poisson d'avril !) plusieurs associations de laïcs catholiques ont lancé collectivement une supplique pour la consécration de la France au Sacré-Cœur de Jésus et au Cœur Immaculé de Marie. Cette initiative intervient dans le contexte d’un monde « aujourd’hui ébranlé par une crise inédite, crise sanitaire, sociale, économique et plus fondamentalement, crise de civilisation » et elle se réfère à « un acte spirituel particulièrement fort posé le 25 mars dernier par 24 conférences épiscopales du monde pour invoquer la protection du Seigneur et de la Vierge Marie (…) à la demande d’un groupe de laïcs qui avait recueilli des milliers de signatures » comme l’indique un site du Vatican.
L’argumentaire, que vous trouverez dans le lien ci-dessous sélectionné aujourd’hui par LSDJ, indique que dans des contextes particuliers, comme celui particulièrement dramatique d’aujourd’hui, les chrétiens « ressentent le besoin de se tourner tout spécialement vers Dieu, et de se confier à Jésus, Marie et Joseph » et que « dans l’Histoire, de telles initiatives ne sont jamais restées sans réponse ».
C’est historiquement vérifiable, à condition que l'acte prononcé s'accompagne d'un engagement réel, et l’on peut se référer notamment à quelques cas bien connus :
- Le 10 février 1638, par un acte juridique enregistré par le Parlement et ayant force de loi, le roi Louis XIII consacre officiellement la France à Marie et institue la fête de l’Assomption, le 15 août, comme nouvelle fête nationale. C’est un moment clé, dont Louis XIV fixera la mémoire par une statue de Louis XIII offrant sa couronne à la Vierge dans le chœur de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Comme le rapporte Mgr René Laurentin dans l’étude qu’il réalise, en 1988, pour le 350ème anniversaire du vœu de Louis XIII, les contemporains sont stupéfaits de la joie du peuple et du déluge de grâces qui comble alors la France, à la suite de ce vœu : « Jamais aucun peuple, dans aucune occasion, n’a montré plus d’allégresse : c’est une grande et sûre preuve d’amour des sujets pour leur roi quand ils accueillent avec de tels transports d’être gouvernés par sa postérité », écrit Grotius, ambassadeur de la Suède protestante en 1638. « Depuis ce vœu, la France a ressenti les effets de cette puissante protection. Toutes nos affaires reprirent avec tant de bonheur qu’il semble que ce soit un songe, ou que nos ennemis aient perdu cette haute estime qu’ils se donnaient de vouloir faire la loi à toutes les nations et surtout d’humilier la nôtre », s’étonne l’historien Lepré-Balain en 1647.
Parole d'évêque ! de Dieu, on ne se moque pas ! Mgr Ramón Castro évêque de Cuernavaca,
2 Avril 2020

Des membres de la communauté LGBTTI demandent à l'évêque Ramón Castro Castro d’arrêter son message de haine. !!!!
De l'abbé Claude Barthe dans Res Novae sur le site de l'Homme Nouveau :
![La « conversion écologique », une énième tentative <br>de se concilier le monde [fr, eng, it]](https://www.hommenouveau.fr/medias/moyenne/images/blog/billets-2015/Res_Novae_carre.jpg)
La « conversion écologique », une énième tentative de se concilier le monde
Depuis qu’ils sont confrontés au monde né de la Révolution, les catholiques ont souvent mis en œuvre des tentatives dite de « contournement » ou de conciliation, consistant à adopter des thématiques propres à des idéologies laïques et à les « baptiser ». Ceux qui s’y livrent espèrent désarmer en quelque manière l’hostilité du monde et ainsi légitimer vis-à-vis de lui le message propre de l’Église, au risque, souvent assumé, d’affaiblir ce message. Dans l’article « Pour une Église verte », l’abbé Perrot analyse l’une des dernières en date, qui pousse fort loin l’atténuation de la spécificité évangélique.
Auparavant, Jean-Paul II, comme le rappelle Jean-Marie Perrot, avait tenté de catholiciser les droits de l’homme. Dans une perspective un peu semblable, il avait aussi présenté une défense risquée de l’encyclique Humanæ vitæ, s’inscrivant dans le courant de la pensée personnaliste, en développant une « théologie du corps » (1).
On pourrait énumérer bien d’autres exemples plus anciens, comme celui de ces prêtres et évêques – pas nécessairement les plus « progressistes » de l’époque (2) – qui en 1848, animés d’une pieuse illusion, bénissaient les arbres de la liberté en expliquant avec une naïveté confondante que la devise républicaine de « liberté, égalité, fraternité » était d’abord chrétienne.
La période contemporaine présente cependant une caractéristique qui aggrave considérablement ce phénomène de conciliation : il est en somme devenu un être nouveau pour le catholicisme. En effet, les textes fondateurs de ce qu’on a appelé « l’esprit du Concile », à savoir la déclaration Dignitatis humanæ sur la liberté religieuse, le décret Unitatis redintegratio sur l’œcuménisme et la déclaration Nostra ætate sur les religions non chrétiennes laissent entendre que les sociétés religieuses autres que l’Église bénéficient d’une certaine existence surnaturelle imparfaite, voire très imparfaite, mais réelle.
Ces conciliations sont mortifères : ce sacrifice au relativisme moderne (qui se voulait cependant « modéré »), s’est accompagné logiquement d’un relativisme interne. Par l’abandon de la « rigidité » des formulations du Credo au profit d’un enseignement pastoral, c’est le mode même de penser la foi qui a été ébranlé dans ses fondations. Et tout naturellement, de la liberté religieuse posée en principe ad extra, on en est venu à la résurgence interne de ce que Léon XIII avait condamné dans la lettre Testem benevolentiae (1899), à savoir l’introduction « d’une certaine liberté dans l’Église » sur le modèle de la « liberté moderne ». Car en acceptant comme légitime le fondement de la société moderne (« Il faut observer la règle générale de la pleine liberté dans la société, selon laquelle on doit reconnaître à l’homme le maximum de liberté et ne restreindre celle-ci que lorsque c’est nécessaire et dans la mesure où c’est nécessaire », Dignitatis humanae n. 7), l’Église ne peut pas le refuser à ses membres.
De fait, l’indifférence moderne concernant le poids de la vérité a été intériorisé jusqu’à un certain point par le catholicisme. À parler la langue que veulent entendre les hommes, il cesse de parler celle qui pourrait les sauver. Les actes le démontrent : hier, le 27 octobre 1986, la journée d’Assise, où toutes les religions du monde se sont trouvées comme à égalité à prier pour la paix ; aujourd’hui, le 15 octobre 2020, le rassemblement à Rome de tous les participants d’un « pacte éducatif mondial », vague entreprise humaniste, sans référence chrétienne, pour « une éducation plus ouverte et plus inclusive, capable d’une écoute patiente, d’un dialogue constructif et d’une compréhension mutuelle », dans le but de former des personnes « capables de surmonter les morcellements et les oppositions, et recoudre le tissu des relations en vue d’une humanité plus fraternelle ». Humanisme ou néant verbal ?
Car non seulement l’histoire de ces tentatives de « contournement » a été une longue histoire d’échecs, mais elle débouche logiquement dans l’insignifiance, ce dont on pourrait se réjouir si le message de l’Évangile n’en était pas, par le fait, rendu insignifiant.
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1. Laurent Jestin, « Tentative de conciliation. Les catéchèses sur la “théologie du corps” » (Tu es Petrus, printemps 2018, n. XVIII, pp. 3-10), lequel, parmi les difficultés soulevées par cette tentative, relève ce sophisme : « l’antériorité instrumentale (l’union charnelle donnant la procréation) est transformée en priorité de valeur, de fin. Là encore, la méthode descriptive montre ses limites. Elle rend plus difficile de définir la hiérarchie des fins du mariage : engendrement et éducation des enfants (fin première), soutien mutuel des époux, et grâce du sacrement qui permet aux époux de vaincre les mouvements désordonnés de la chair dans son exercice (fin seconde). »
2. Le futur cardinal Pie, grand vicaire de Chartres, a appelé à bénir l’arbre de la liberté de cette ville.
Il y a quinze ans, le 2 avril 2005 à 21h37, Jean Paul II nous quittait après une longue maladie. Cloué dans son fauteuil quelques jours avant sa mort, il suivait le Chemin de croix du Vendredi saint à la télévision en priant. Jusqu’à son dernier souffle, il a choisi de témoigner de sa souffrance et apporter l’espérance. Un message puissant qui peut réconforter en particulier cette année tous ceux qui vont célébrer Pâques à l’heure de l’épidémie de coronavirus. De Marzena Devoud sur le site web « aleteia »:
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L’image symbolique du pape Jean Paul II très malade, crucifix en main, suivant à la télévision le Chemin de Croix du Vendredi saint quelques jours avant sa mort, refait surface dans la mémoire collective de nombreux croyants aujourd’hui, quinze ans après sa mort. Une image réconfortante avec un message plein d’espérance pour tous ceux qui sont confrontés à la peur de la souffrance, de la maladie et aussi de la mort en ce temps de l’épidémie Covid-19.
C’était il y a quinze ans, jour pour jour, le samedi 2 avril 2005 à 21h37, Jean Paul II rendait son dernier souffle à l’âge de 84 ans, après une longue maladie et douloureuse agonie. Des milliers de fidèles rassemblés spontanément depuis deux jours place Saint-Pierre priaient, veillaient et chantaient. Ils voulaient l’accompagner dans ses dernières heures. Lui qui avait témoigné pendant ses dernières années du sens profond de sa souffrance. Atteint de la maladie de Parkinson et souffrant de graves séquelles de l’attentat dont il avait été victime place Saint-Pierre le 13 mai 1981, l’état de santé de Jean Paul II s’était brusquement dégradé en deux mois. Au cours de ses dernières apparitions à la fenêtre de ses appartements privés, le dimanche de Pâques (27 mars) et le mercredi suivant (30 mars), le pape polonais très affaibli n’avait pas pu parler aux fidèles qu’il avait toutefois béni.
«Jusqu’au dernier instant de sa vie Jean Paul II n’a pas souhaité cacher son face-à-face avec la mort.»
Le 31 mars, il recevait le sacrement des malades, le lendemain au matin, il parvenait encore à dire la messe et à méditer la Passion du Christ, avant d’entrer en agonie dans le huis-clos de sa chambre, entouré de quelques proches. Jusqu’au dernier instant de sa vie Jean Paul II n’a pas souhaité cacher son face-à-face avec la mort. Au contraire, il a tenu à montrer que la souffrance était une des voies qui permettent la rencontre avec Dieu. Et le Triduum pascal de l’année de sa mort en est un signe saisissant. Retour en arrière sur un temps historique :
Nous sommes le Vendredi saint, 25 mars 2005. Pour la première fois, depuis vingt-six ans, Jean Paul II ne peut pas présider les cérémonies du Triduum pascal, même s’il le désire ardemment. Il cherche alors à se rendre présent auprès des fidèles en leur transmettant de brèves méditations, qui sont lues lors de la liturgie de la Semaine sainte. « Je suis spirituellement avec vous au Colisée », écrit-il dans son message adressé à ceux qui participent ce Vendredi saint au Chemin de Croix. Il y décrit l’attitude intérieure avec laquelle il affronte toutes ses souffrances :
« L’adoration de la Croix nous renvoie à un engagement auquel nous ne pouvons nous soustraire, à la mission que saint Paul exprimait par ces paroles : «Ce qui manque aux détresses du Christ, je l’achève dans ma chair en faveur de son corps qui est l’Église.» (Colossiens 1, 24). J’offre moi aussi mes souffrances, afin que le dessein de Dieu s’accomplisse et que sa Parole fasse son chemin parmi les hommes. Je suis à mon tour proche de ceux qui, en ce moment, sont éprouvés par la souffrance. Je prie pour chacun d’eux. En ce jour, mémorial du Christ crucifié, je regarde et j’adore avec vous la Croix et je répète les paroles de la liturgie : Ô Croix, unique espérance, donne-nous patience et courage et obtiens au monde la paix ! », conclue le pape polonais.
Assis devant l’autel dans sa chapelle privée, il suit la célébration à la télévision, en méditant les différentes stations de la Passion du Christ. À la quatorzième station, il prend dans ses mains le Crucifix qu’il serre longuement contre son visage marqué par la souffrance. « Dans cette photo, – explique dans une interview visiblement ému Arturo Mari son photographe officiel, se référant au cliché mémorisant cet instant du Vendredi saint 2005 – il y a toute sa vie. Le Saint-Père ne pouvait aller en procession, mais il a pris part à la Via Crucis entièrement. Il priait devant l’écran ».
Cette image, critiquée d’ailleurs par certains comme « ostentation de la souffrance » résume le véritable sens de la souffrance pour chaque chrétien. Comme le Christ n’est pas descendu de la Croix, ainsi celui qu’il a choisi pour son vicaire y restera cloué, jusqu’à la fin.
«Son geste d’impuissance, de souffrance et d’amour à la fois comme son silence imposé bouleverse l’assistance, en direct et sous les caméras du monde entier.»
Mais l’amour du Christ est plus fort que la mort. C’est ce que le Pape veut dire le dimanche de la Résurrection, quand il apparaît à midi à la fenêtre de sa bibliothèque privée pour donner aux foules massées place Saint-Pierre et aux téléspectateurs du monde entier la bénédiction Urbi et orbi. La douleur qui paralyse son visage l’empêche de dire un seul mot. Il fait alors juste le signe de croix et tente de répondre d’un geste aux saluts des foules. Son geste d’impuissance, de souffrance et d’amour à la fois comme son silence imposé bouleverse l’assistance, en direct et sous les caméras du monde entier. Pourtant ce face-à-face avec la souffrance est profondément paisible. Jean Paul II témoigne de la signification rédemptrice de la souffrance.
Lire aussi :
Covid-19 : la prière d’abandon de saint Jean Paul II pour les personnes âgées
Il l’avait d’ailleurs décryptée quelques années auparavant, dans sa Lettre apostolique Salvifici Doloris : « unie à celle du Christ, la souffrance humaine devient un moyen de Salut ». Jean Paul II n’avait pas peur de la mort. Uni au Christ, il savait qu’il allait vers Lui. Il a écrit ces lignes dans son testament : « Je Lui demande de vouloir me rappeler lorsqu’Il le voudra. Dans la vie comme dans la mort, nous appartenons au Seigneur… nous sommes au Seigneur » (Romains 14, 8).
«Pour Jean Paul II, l’homme au terme de son pèlerinage sur la Terre n’est pas condamné à tomber « dans les ténèbres (…) mais il est appelé à rencontrer le meilleur des pères, qui accueille avec amour son propre fils dans ses bras.»
Pour le Saint-Père, l’homme au terme de son pèlerinage sur la Terre n’est pas condamné à tomber « dans les ténèbres, dans un vide existentiel ou dans l’abîme du néant, mais il est appelé à rencontrer le meilleur des pères, qui accueille avec amour son propre fils dans ses bras, pour lui donner la plénitude de la vie, au sein de la Trinité » comme le rappelle dans son ouvrage Laissez moi m’en allez celui qui a accompagné Jean Paul II au plus près tout le long de son pontificat en tant que secrétaire particulier, Mgr Stanislaw Dziwisz.
Sachant qu’approchait pour lui le moment de passer à l’éternité, le pape a décidé, en accord avec ses médecins, de ne pas retourner à l’hôpital mais de rester au Vatican. Il voulait souffrir et mourir près de la tombe de l’apôtre Pierre et en communion de prière avec ses proches comme avec les foules rassemblées place Saint- Pierre. Il a rejoint la maison du Père dans la soirée du 2 avril 2005, la veille de la fête de la Miséricorde qu’il avait instaurée lui-même.
Ref. décès de Jean Paul II, témoin de la souffrance, pèlerin de l’espérance
JPSC
À vos côtés, chaque jour, en ces temps inédits
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Chers amis, |
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La messe du jour célébrée par les frères assomptionnistes de la communauté de Cachan, diocèse de Créteil, en direct sur notre page Facebook, du lundi au vendredi à 7h30, le samedi à 9h, la messe anticipée du dimanche à 18h le samedi; et visible ensuite toute la journée sur notre site internet. |
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Un espace prière spécial |
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En union de prière avec vous, pour les personnes malades, les familles en deuil, le personnel soignant et tous ceux qui doivent prendre des décisions pour assurer notre bien-être commun, |
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En association avec 'Une Minute avec Marie' et les Questions de fond d'Aleteia
Pourquoi Dieu permet-il tant de souffrances ?

Il est difficile de parler de la souffrance, impossible de la comprendre et parfois très dur de la vivre mais la lumière de la Révélation nous éclaire sur son lien avec le péché, sur la solidarité qui nous unit et sur le dépassement de tout mal qui est possible - et souvent vécu - par la grâce du Christ.1. La souffrance est un sujet bien délicat à traiter par écrit car pour tous ceux qui souffrent, que l'épreuve accable, anéantit même, nos pauvres mots humains sont d'un bien faible réconfort. En face d'une très grande souffrance, le silence s'impose et nous nous sentons impuissants. En savoir +
2. Souvent, la souffrance suscite un cri de révolte, même pour ceux dont la foi est solide : « Comment le Dieu d'amour peut-il permettre cela ? » - « Pourquoi moi ? » - « Je ne le méritais pas, ce n'est pas possible, Dieu ne m'aime pas ». Et pourtant Dieu est là qui nous aime. Nous ne comprenons pas car la souffrance est un défi pour l’intelligence humaine. Aucune explication rationnelle ne saurait nous satisfaire pleinement. C'est d’ailleurs ce que Dieu a répondu à Job. En savoir +
3. La Révélation cependant nous apporte une lumière nouvelle. Elle nous apprend tout d'abord que la souffrance est entrée dans le monde avec le péché. Dieu a voulu l'homme heureux, et il l’a créé libre, parce qu'Il nous aime et que l'amour ne s'impose pas. La souffrance n’est pas une punition de Dieu, mais en nous détournant de Dieu, nous nous punissons nous-mêmes. Et si nous réfléchissons bien, nous devons reconnaître qu’à l'origine de la souffrance, il y a bien souvent notre faute. En savoir +
4. La Révélation nous apprend également l’existence de ce principe de solidarité humaine qui fait que, d’Adam au Christ, nous nous communiquons le bien et le mal. C'est ainsi que de pauvres innocents souffrent de fautes qu'ils n'ont pas commises. En savoir +
5. La Révélation nous apprend enfin que la souffrance n'est pas jamais voulue par Dieu, qu’elle est un sabotage de son plan mais que ce Dieu qui tient tant à la liberté des hommes et à leur solidarité, n’est pas resté impuissant devant la souffrance humaine, il a envoyé son Fils, absolument innocent, souffrir du péché et du mal des hommes et en porter les plus terribles conséquences, pour restaurer le contact entre l’homme et Dieu et vaincre ainsi le péché dans le cœur de l’homme. En savoir +
6. Suivre l’exemple du Christ, c'est ne pas rester impassible, ni insensible devant la souffrance, mais c'est d’abord tout mettre en œuvre pour la faire cesser et ensuite, avec la grâce du Christ, essayer de la transformer en une occasion d’aimer davantage. Souffrir sans aimer est certainement la chose la plus atroce, mais comprendre qu'à travers elle, en luttant contre elle, on rejoint l'amour du Christ, peut permettre de tout changer. En savoir +
7. Dieu sait notre faiblesse, Il ne nous a pas caché les difficultés du chemin à parcourir sur cette terre. Il nous a même enjoint de porter notre croix et de le suivre, mais tout tunnel débouche sur la lumière. Dieu peut toujours aider et nous devons compter sur lui : même si nous n'avons plus la force de prier, laissons-nous porter par la prière des autres, jusqu'à ce que nous soyons capables de prier avec eux et pour eux et nous verrons le fruit de notre prière. En savoir +
Abraham, père d’une multitude de nations
Célébration du jeudi 2 avril 19h00 de cette 5ème semaine de carême, célébrée par l'Abbé Vincent Jemine, curé de l'Unité Pastorale Notre-Dame aux Portes du Condroz. Cette messe est retransmise en direct depuis les studios de RCF Liège en bord de Meuse.
Lectures AELF : https://www.aelf.org/2020-04-02/romain/messe
Les intentions de prière envoyées à intentions@rcf.be seront mentionnées durant la messe.
Vous pouvez nous suivre :
Publication de l’annonce Facebook à relayer :
https://www.facebook.com/photo/?fbid=2707251195990667&set=a.634543253261482
Une nouvelle étape va être franchie dans le processus de désertification spirituelle de Bruxelles avec le départ d'une communauté qui animait un des hauts lieux du patrimoine religieux de la capitale. C'est ce que rapporte un article paru hier sur cathobel qui ne dit rien sur les raisons concrètes qui ont conduit à cette décision :
La communauté des Prémontrés va quitter La Cambre

Dans un communiqué conjoint, Mgr Jean Kockerols, évêque auxiliaire pour Bruxelles, et le Père Abbé de l’Abbaye de Leffe, Benoît Carniaux O. Praem, ont annoncé ce jour la nouvelle. Ils rappellent qu’il y a sept ans, la communauté des Chanoines Prémontrés de l’abbaye Notre-Dame de Leffe avait répondu favorablement à la demande de l’Eglise de Bruxelles d’envoyer quelques-uns de ses membres à la Cambre. « C’était une façon de réinstaurer une vie religieuse régulière dans ce site incomparable. C’était aussi une façon originale d’inscrire cette église dans la dynamique de l’Unité pastorale de Ste Croix, avec ses autres clochers : Ste Croix, S. Boniface et S. Adrien », stipule le texte..
« C’est ainsi que les PP. Hugues Bada et Tanguy Rivière sont venus vivre et prier à la cure de l’abbaye et ont animé avec beaucoup de cœur la pastorale locale. Les célébrations ont attiré de plus en plus de personnes », précisent encore Mgr Kockerols et le Père Abbé de Leffe. Mais ils ajoutent: « Il était cependant devenu de plus en plus difficile, vu les défis pastoraux de l’Eglise de Bruxelles d’une part, et les enjeux propres à l’abbaye de Leffe d’autre part, de maintenir telle quelle cette présence. »
Face à cette situation, une réflexion conjointe a eu lieu avec les principales personnes concernées. Et même si des alternatives ont bien sûr été envisagée, le constat a été qu’au terme de cette réflexion, la collaboration telle que mise en œuvre depuis sept ans, ne pouvait plus se poursuivre. Une décision qui a été prise « avec infiniment de peine et de regret » tant du côté de l’abbaye de Leffe que de l’Eglise de Bruxelles.
Dès lors les Chanoines Prémontrés de Leffe quitteront la Cambre vers la fin de l’été. « Nous savons combien ce départ suscitera de l’émoi et de la tristesse. Mais nous vous invitons surtout à rendre grâce pour tous les fruits reçus de Dieu et partagés ensemble », concluent le Père Abbé Benoît Carniaux O. Praem et Mgr Jean Kockerols, qui se confient à la prière des fidèles, ajoutant: « Il n’est pas facile d’exercer une responsabilité dans l’Eglise en ces temps exigeants. Nous avons d’autant plus besoin de votre soutien et de votre collaboration. Que le Seigneur nous guide et nous accompagne ».
Cette décision a suscité de vives réactions dont celle-ci :
Communication de la part de paroissiens de La Cambre
Une nouvelle congrégation religieuse, à savoir les Prémontrés, vient d’être mise à la porte de Bruxelles ce mercredi 1er avril. Deux de ses membres animaient avec zèle l’église de la Cambre depuis leur arrivée il y a sept ans. Les chanoines avaient vite fait exploser le nombre de leurs fidèles, ces derniers étant très heureux de retrouver de vrais pasteurs dans une atmosphère de prière, avec une liturgie de toute beauté et un soin pastoral hors pair.
Mais pour Mgr Kockerols, « il était cependant difficile , vu les défis pastoraux de l’Eglise de Bruxelles, d’une part, et les enjeux propres à l’abbaye de Leffe d’autre part, de maintenir telle quelle cette présence ».
Pourtant, nous savons de bonne source que l'abbaye de Leffe n'avait pas d'objection à ce que les chanoines continuent à animer l'Église de La Cambre.
Alors, que penser?
On entend dire qu'en réalité, ces pasteurs ne convenaient plus à l'Evêque auxiliaire parce qu'ils "s'intégraient mal" dans la nouvelle structure d'Unités Pastorales. En effet, le nouveau système des "UP" veut que les prêtres n'aient plus de paroisse propre, mais circulent dans un certain nombre de paroisses regroupées.
Or, les Pères Prémontrés, avec leur vocation de vie régulière de prière, avec la liturgie des heures, assuraient une présence quasi constante sur place, alors que l'Evêque aurait aimé les dépêcher à sa guise aux quatre coins de l'Unité Pastorale. Cependant, c'est justement grâce à cette présence que les chanoines avaient établi une véritable Communauté à la Cambre. Quel cadeau en effet pour les fidèles, assurés des prières continues de leurs pasteurs, connus personnellement pour presque chacun d'entre eux, émerveillés de retrouver une liturgie magnifique, et de former une réelle communauté vivante! Il fallait voir l'atmosphère familiale et joyeuse à La Cambre lors des nombreux événements organisés de main de maître par les Pères! Combien n'ont pas retrouvé la foi à l'écoute des homélies sublimes ou émerveillés par la beauté des offices? Combien n'ont pas trouvé une oreille constante, présente jour après jour, et un réconfort dans les peines? Combien n'ont pas retrouvé tout simplement la joie d'appartenir à une Communauté ouverte et tournée vers le chemin du Ciel?
On entend dire aussi que notre Evêque auxiliaire préférerait donner une vocation plus culturelle et moins cultuelle à la Cambre. Il nous semble que la culture doit être au service des Communautés et non le contraire. Une église n'est-elle pas d'abord un lieu de prière? L'art dans une église a-t-il pour objectif de soutenir la prière ou de prendre la place des chrétiens en les jetant dehors?
S'agit-il aussi, comme on l'entend, d'une question immobilière?
Ne vivons-nous pas ici un exemple désolant de ce cléricalisme tant décrié par le Pape François? Ne voyons-nous pas notre Evêque auxiliaire essayer de formater notre Église de Bruxelles selon son opinion et son idéologie plutôt que de laisser s'épanouir une diversité voulue par le Seigneur et permettant au plus grand nombre de retrouver chacun sa sensibilité?
Ne s'agit-il pas par ailleurs d'un écrasant abus de pouvoir, d'une décision affectant la vie spirituelle de milliers de paroissiens, et prise sans aucune consultation de ceux-ci?
En tant que paroissiens, nous sommes complètement anéantis par cette décision qui tombe comme un couperet. Les Pères Hugues et Tanguy étaient de vrais pasteurs, de bons pasteurs. Ils étaient un immense soutien pour la plupart d'entre nous. Nous sommes complètement désemparés, comme des enfants ayant perdu leur père, comme des brebis sans leur berger et repensons au chagrin de Jésus qui, "voyant la foule, fut pris de pitié pour elle, parce qu'elle était fatiguée et abattue, comme des brebis qui n'ont pas de berger."
En quoi ces "défis pastoraux" sont-ils réglés en expulsant deux prêtres de leur église bondée? Quels sont les défis pastoraux d'une Eglise, si ce n'est pas d'annoncer le Christ, de convertir à l'Evangile le plus grand nombre, et de faire grandir la foi?
Au contraire, nous sommes dans notre diocèse les témoins impuissants de cette « sentence de mort » qu'une fois de plus, l’évêque auxiliaire dit prendre « avec peine et regret ». Celle-ci ne semble être qu'un maillon d'une politique active de diminution du nombre de prêtres, de messes, de sacrements, d’églises, de fidèles. Nous voyons congédier les une après les autres les communautés vivantes qui portent du fruit. On dit que notre Evêque souhaiterait habituer les fidèles à ce qu'il n'y ait plus de prêtres.
Tout cela semble être le fruit d'une idéologie morbide et absurde, voulant imposer un modèle et détruire ce qui ne s'y accorde pas, dans une logique irrémédiable de déclin. Nous refusons ce modèle programmé de destruction de l'Église. Après la Fraternité des Saints Apôtres, les Fraternités de Jérusalem, les Prémontrés, qui seront les prochains à être expulsés?
Les paroissiens de La Cambre réagissent à une décision incompréhensible de l'évêque de Bruxelles
AMERIQUE - Consécration de l'Amérique latine et des Caraïbes à Notre-Dame de Guadalupe en la Solennité de Pâques
Mexico (Agence Fides) – La Présidence du Conseil épiscopal latino-américain (CELAM), conjointement aux Evêques du Mexique célébrera, le Dimanche de Pâques, 12 avril, à midi, heure du Mexique, l'Acte de consécration de l'Amérique latine et des Caraïbes à Notre-Dame de Guadalupe, « pour lui demander la santé et la fin de la pandémie ». Ainsi que l'écrit l'Archevêque de Trujillo et Président du CELAM, S.Exc. Mgr Miguel Cabrejos Vidarte, en annonçant l'initiative, « le moment présent exige de nous en tant que Pasteurs, de voir et d'écouter les afflictions de nos peuples afin d'insuffler l'espérance en tournant les yeux vers notre Mère du ciel ». Il invite par suite tous les pays du continent à s'unir, au travers des moyens de communication, à la célébration qui aura lieu en la Basilique nationale mexicaine. A midi, ce 12 avril, les cloches de toutes les églises d'Amérique latine et des Caraïbes sonneront, marquant le début de la récitation du Rosaire missionnaire, offert pour la santé des personnes des cinq continents, auquel suivra la Messe de Pâques, qui se conclura par l'Acte de consécration à Notre-Dame de Guadalupe. (SL) (Agence Fides 01/04/2020)