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Eglise - Page 957

  • Communauté Saint-Martin : ordinations 2017

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    JPSC

  • Retirer les statues des saints pour ne pas heurter les élèves incroyants ?

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    De Jala Kebbe sur aleteia.org :

    Californie : une école catholique retire ses statues de saints

    L'école San Dominico vante une démarche "inclusive" visant à ne pas heurter les élèves incroyants.

    La plus ancienne des écoles privées catholiques américaines, l’école Saint-Dominique de San Anselmo (Californie) a décidé de retirer les statues de saints et autres symboles catholiques présents dans ses murs. À ce jour, 18 statues sur 180 ont déjà été escamotées.

    L’école, fondée en 1850, n’est plus placée sous la tutelle de l’enseignement catholique local, même si des sœurs dominicaines de San Rafael y sont toujours présentes. Désormais, seulement 20% des élèves se déclarent catholiques. C’est cette réalité administrative et démographique qui aurait poussé la direction à retirer les statues de saints, au risque de créer une nouvelle polémique aux États-Unis, où l’on déboulonne beaucoup de statues en ce moment.

    Des parents catholiques s’opposent en effet à cette décision de la direction qui dénaturerait selon eux l’identité de l’école Saint-Dominique, 167 ans après sa fondation. Certains parents ont ainsi retiré leurs enfants dès le retrait d’une Vierge à l’enfant, reléguée de la cour à la cave : un symbole particulièrement marquant puisqu’il était toujours de coutumes, pour les écoliers croyants, de l’orner régulièrement de couronnes de fleurs. Au-delà des parents d’élèves, ce retrait des statuts est en train de créer une vive controverse sur les réseaux sociaux américains. Elle n’est sans doute pas près de s’éteindre.

  • Liberté de conscience : le Conseil national des évangéliques de France (Cnef) a remis au Conseil des droits de l’homme de l’ONU un rapport alternatif sur la liberté de conscience dans l’Hexagone

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    De Pierre Jova sur le site de Famille Chrétienne :

    Liberté de conscience : le rapport musclé des évangéliques à l’ONU

    Le Conseil national des évangéliques de France (Cnef) a remis au Conseil des droits de l’homme de l’ONU un rapport alternatif sur la liberté de conscience dans l’Hexagone. Les conséquences du « mariage pour tous » et la clause de conscience des personnels soignants sont particulièrement évoquées.

    « Je ne rougis pas de l’Évangile ». Les protestants évangéliques prennent au sérieux la parole de saint Paul, citée de l’épître aux Romains (Rm 1,16). Représentant près de 70 % des Églises françaises de cette mouvance, le Cnef (Conseil national des évangéliques de France) vient de déposer au Conseil des droits de l’homme de l’ONU, basé à Genève, un rapport sur la liberté de pensée, de conscience et de religion et la liberté d’expression, en vue de l’examen périodique universel de la France en 2018. « Cet organe des Nations Unies examine tous les pays à tour de rôle, de manière régulière, pour veiller au respect de la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 », explique Romain Choisnet, directeur de la communication du Cnef. « Toute institution ou association peut fournir des éléments pour cet examen, dans le cadre d’un rapport alternatif  ». À la fois concis et détaillé, le rapport que soumet le Cnef a été réalisé en partenariat avec plusieurs associations protestantes évangéliques, comme le Comité protestant pour la dignité humaine, vieux compagnon de combat d’Alliance Vita sur les sujets bioéthiques, et Portes Ouvertes, défendant la liberté religieuse. 

    L’objection de conscience des maires et des personnels soignants

    Le rapport revient sur la loi Taubira, légalisant le mariage des couples de même sexe, en déplorant que la circulaire du 13 mai 2013, émanant du ministère de l’Intérieur, impose aux maires de célébrer ces unions, sans qu’une clause de conscience ne soit possible. Porté par Franck Meyer, maire de Sotteville-sous-le-Val (Seine-Maritime) et lui-même de confession évangélique, le Collectif des maires pour l’enfance a saisi la Cour européenne des droits de l’homme en 2016, pour réclamer une telle clause. Une revendication reprise dans le rapport du Cnef, qui préconise d'« amender » la loi Taubira, pour permettre aux élus « de ne pas célébrer de mariages de couples de personnes de même sexe lorsque leurs convictions s’y opposent ». Le Cnef préconise également d’ajouter une clause de conscience dans le Code de la santé publique, « notamment dans les domaines de la procréation et de la fin de vie », pour tous les personnels soignants (infirmiers, sages-femmes, médecins, aides-soignants, pharmaciens, thérapeutes). Une possibilité qui est pour le moment extrêmement limitée par la loi.

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  • Un dialogue inédit ou quand le pape se dévoile

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    D'Anne Kurian sur zenit.org :

    France : livre d’entretien du chercheur Dominique Wolton avec le pape

    Politique Et Société – Pape François Et Dominique Wolton, Editions De L'Observatoire

    Politique et société – Pape François et Dominique Wolton, Editions de L'Observatoire

    « Pape François : rencontres avec Dominique Wolton : politique et société ». C’est le titre du livre-entretien que publie le chercheur français, fondateur de l’Institut des sciences de la communication du CNRS, qui a conversé avec le pape au cours d’une douzaine d’audiences privées au Vatican.

    L’ouvrage du sociologue de 70 ans, dont la publication est prévue le 6 septembre 2017 en France (Editions de L’Observatoire), a été présenté le 30 août au journal télévisé de France2. Il est le fruit d’une année de rencontres entre l’intellectuel et le pape argentin.

    Le pape y évoque notamment son enfance, les figures de sa mère et de ses deux grands-mères : « Je remercie Dieu d’avoir connu ces vraies femmes dans ma vie. »

    Il confie qu’il a suivi une psychanalyse à l’âge de 42 ans : « Cela m’a beaucoup aidé à un moment de ma vie où j’ai eu besoin de consulter (…) pour éclaircir les choses. »

    Quant à son pontificat, il répète qu’il n’est pas « un professeur » mais « un pasteur ». « Je n’ai jamais pensé finir dans cette cage mais je reste libre intérieurement », assure-t-il.

    Au fil des pages, le pape aborde diverses thématiques qui lui tiennent à cœur, comme celle des migrants, dénonçant l’attitude du Vieux continent : « L’Europe en ce moment a peur, elle ferme, ferme, ferme. »

    Autres sujets de ce livre de plus de 400 pages : la paix et la guerre, la politique et les religions, la mondialisation et la diversité culturelle, les fondamentalismes et la laïcité, l’écologie, les inégalités dans le monde, l’œcuménisme et le dialogue interreligieux, l’individu, la famille, l’altérité, le temps, la confiance et la joie.

    Après ses rencontres avec le pape latino-américain, Dominique Wolton témoigne de son sourire, de sa douceur, de ses yeux « extrêmement vifs », de son intelligence.

    Dominique Wolton est directeur de recherche au CNRS. Il est le fondateur et le directeur de la revue internationale Hermès (CNRS Éditions) depuis 1988. Il est l’auteur d’une trentaine d’ouvrages dont le livre d’entretien Le Choix de Dieu, avec Mgr Jean-Marie Lustiger, ancien archevêque de Paris.

    De larges extraits de ce livre sont reproduits ICI

  • Une bonne hygiène intellectuelle pour recevoir les paroles du pape sur les sujets de portée temporelle

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    De Philippe de Saint-Germain sur son blog :

    Le pape et l’immigration : à chacun ses responsabilités

    Pourquoi les propos du pape sur le phénomène migratoire sont toujours compris de travers. La responsabilité de l’Église ne se substitue pas à celle des États.

    LE GAGNANT de la petite phrase provocation de l’été est à nouveau le pape François. Mais la provocation est moins dans ses propos, constants dans leur appel à l’accueil généreux des migrants, que dans l’indignation qu’elle suscite sur la foi d’une erreur tout aussi constante sur la nature de son autorité.

    Le propos qui fâche est extrait du message pontifical pour la Journée mondiale du migrant et du réfugié 2018, rendu public le 21 août. « Le principe de centralité de la personne humaine, dit-il, nous oblige à toujours faire passer la sécurité personnelle avant la sécurité nationale. » Considérer que le pape méprise le droit des nations à se protéger est absurde.

    Tout d’abord, il n’entre pas dans la confusion malheureuse chez de nombreux chrétiens entre l’universel religieux (eschatologique) et l’universel politique. Tout simplement parce que son message n’est pas politique : il est pastoral, comme il l’indique, et relève du devoir de charité de l’Église, même s’il invoque la nécessité d’une « contribution » de la communauté politique et de la société civile.

    Une question éthique pas religieuse

    Le message du pape n’est pas eschatologique au sens où le religieux aurait autorité sur le politique. L’Église n’a pas pour mission d’organiser le monde politique, et la politique n’est pas appelée à réaliser le Royaume de Dieu. Ce serait dans les deux cas du totalitarisme obtus, païen et mythologique. Son message est d’ordre spirituel pour les chrétiens et moral pour tous. Or la morale procède de la raison.

    « Le royaume de Dieu n’est pas une norme ‘politique’ de l’action politique, mais une règle ‘morale’ de cette action, expliquait le théologien Ratzinger [1]. Le politique est soumis à des règles morales, même si la morale comme telle n’est pas la politique, ni inversement si le politique comme telle n’est pas la morale. Autrement dit : le message du royaume de Dieu a une signification pour le politique, non sur le plan de l’eschatologie, mais sur le plan de l’éthique politique. »

    Or par définition, la morale ne remet pas en cause la souveraineté du politique qui a ses contraintes propres et elle appelle la prudence.

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  • L’âme de la Pologne dans l’Union européenne

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    Pologne Christ Roi bis.jpgD’Yves Daoudal, dans le mensuel  « La Nef » n°295 de septembre 2017, sous le titre : « La Pologne, une oasis catholique en Europe » (en accès libre sur le net) :  

    « L’animosité croissante des institutions européennes à l’égard de la Pologne, au-delà des motifs ou des prétextes, est essentiellement due au fossé qui se creuse sur les « valeurs » : celles de la décadence ultime, que promeut l’UE, et celles de la religion catholique vécue. Brève rétrospective d’événements polonais qui donnent toute la mesure du phénomène.

    Le 28 mai dernier, un jeune prêtre en soutane et surplis, Tymoteusz Szydlo, marchait sur les chemins de Przecieszyn, dans la campagne polonaise. De chaque côté du jeune prêtre, des petites filles vêtues de blanc et couronnées de fleurs portaient une tresse de feuillage. Derrière le prêtre, ses parents. Puis le reste des villageois, avec le maire. Le reste, parce que la procession commençait loin devant. Par le crucifix, bien sûr, qu’escortaient dix enfants de chœur. Suivi par les pompiers en grande tenue, les mineurs en vêtements d’apparat avec leurs casoars à plumet, la guilde des apiculteurs, veste blanche, chapeau blanc, le cercle des ménagères rurales, toutes en vêtement traditionnel, chaque groupe ayant sa bannière… Cette procession était celle par laquelle tout le village de Przecieszyn accompagnait le nouveau prêtre depuis son domicile familial jusqu’à l’église où il allait célébrer sa première messe. Ce spectacle, insolite pour nous, est en fait banal en Pologne. Car toutes les premières messes sont précédées par une telle procession, et, en ce dernier dimanche de mai, dans le petit diocèse de Bielsko-Ziwiec, il y en avait pas moins de treize. La seule particularité de la procession de Przecieszyn est que la mère du jeune prêtre, Beata Szydlo, est Premier ministre de Pologne. Une autre particularité, concernant ce prêtre, est que le dimanche suivant il allait célébrer sa première messe selon la « forme extraordinaire » dans l’église de Cracovie desservie par la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre.

    On ne comprend rien à la Pologne si l’on ne prend pas la mesure du « fait religieux ». Et si l’on ne prend pas la mesure du patriotisme irrigué par la foi. La Pologne avait été un grand pays d’Europe, et elle avait disparu de la carte politique pendant plus d’un siècle. C’est le clergé qui était le mieux à même de maintenir la flamme polonaise. Et quand la Pologne ressuscita, notamment par les efforts du grand pianiste Paderewski (cela aussi, c’est polonais…) elle fut bientôt soumise au joug soviétique, et c’est encore le clergé qui maintint la flamme.

    Cela culmina avec la célébration du millénaire du baptême de la Pologne, en 1966. Le pouvoir communiste avait lui aussi organisé des célébrations, et tout tenté pour réduire celles de l’Église. Peine perdue. Au milieu des innombrables manifestations, il apparut de façon spectaculaire que la personne qui représentait véritablement la nation polonaise était le primat de Pologne, le cardinal Wyszynski. D’ailleurs on ne le désigna plus, à partir de ce moment-là, que sous le titre de « Primat du Millénaire ».

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  • La Communauté de l’Emmanuel : une clarification bienvenue

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    Les explications sur KTO

    ... et sur Famille Chrétienne : http://www.famillechretienne.fr/eglise/vie-de-l-eglise/rome-innove-en-creant-une-association-clericale-au-sein-de-la-communaute-de-l-emmanuel-223593

    JPSC

  • Le "pape au sourire" bientôt proposé à la vénération des fidèles ?

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    Lu sur le site de Famille Chrétienne :

    Le pape Jean-Paul Ier pourrait bientôt être proclamé vénérable

    Jean-Paul Ier

    Le pape Jean-Paul Ier

    Les vertus héroïques du pape Jean Paul 1er (août-septembre 1978), Albino Luciani, pourraient bientôt être proclamées, a révélé le quotidien Avvenire le 26 août 2017, jour du 39e anniversaire de son élection pontificale.

    Selon la vice-postulatrice de la cause de canonisation du pape Jean Paul 1er, Stefania Falasca, une lettre jusqu’ici inédite témoigne de son implication dans la promotion de la paix. Il s’agit d’un message adressé au président américain Jimmy Carter, au moment où celui-ci recevait à Camp David (Etats-Unis) le président égyptien Anouar el-Sadate et le premier ministre israélien Menahem Begin.

    Par cette missive le pape Jean Paul 1er avait encouragé le chef d’Etat américain à obtenir un accord de paix entre Israël et l’Egypte. Après deux semaines d’intenses négociations et l’adoption d’un traité de paix, Jimmy Carter avait répondu au pape, lui assurant avoir été “grandement inspiré“ par ses prières.

    La cause de sa béatification "dans sa phase finale"

    Ce nouveau document a contribué à ce que les théologiens expriment en juin dernier un avis positif, a expliqué Stefania Falasca. Reste maintenant aux évêques et cardinaux à s’exprimer à leur tour vers la fin de l’année 2017, a-t-elle précisé.

    En septembre 2016, à l’occasion de l’anniversaire de la mort du ‘pape au sourire’, le cardinal Beniamino Stella, préfet de la Congrégation pour le clergé et postulateur, avait annoncé que la cause de la béatification du pape Luciani était “maintenant dans sa phase finale“.

    Officiellement ouvert en 2003, le processus de béatification de Jean-Paul 1er a connu une pause d’avril 2015 à juillet 2016 : la Congrégation des causes des saints n’avait pas reconnu le caractère miraculeux de la guérison d’un Italien.

    Un "catéchiste incomparable"

    Le cardinal Albino Luciani a été élu pape le 26 août 1978. Il est décédé subitement d’un infarctus le 28 septembre suivant, après un pontificat de 33 jours marqué par son sourire et ses catéchèses. Il était âgé de 65 ans. "L'humilité peut être considérée comme son testament spirituel", avait déclaré Benoît XVI, lui rendant hommage en septembre 2008.

    "C'est justement grâce à cette vertu que 33 jours suffiront pour que le pape Luciani entre dans le coeur des gens", avait-il estimé. "Sa simplicité véhiculait un enseignement solide et riche. Grâce à une mémoire exceptionnelle et à une vaste culture, il improvisait avec de nombreuses citations d'écrivains ecclésiastiques et profanes", avait-il encore souligné, saluant ce "catéchiste incomparable".

  • "La responsabilité du pape est d'abord le développement humain intégral"; vraiment ?

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    L'abbé de Tanoüarn, sur son blog, réagit au propos du père Stalla-Bourdillon que nous avons relayé hier :

    Qu'est-ce qu'un Christ humanitaire

    En cette fête de saint Augustin légèrement dépassée, je tombe, en lisant La Vie, sur une formule du Père Stalla-Bourdillon, responsable du Service pastoral d'étude politique, qui me semble révélatrice, c'est-à-dire porteuse de vérités. Nous sommes en plein dans le débat sur les migrants, sur ce droit opposable universel que le pape François, au nom de la Personne humaine, veut voir conféré aux migrants, qui déferlent sur l'Europe depuis la Syrie, l'Afghanistan, l'Irak, la Somalie, le Tchad et toute l'Afrique sub-saharienne. Loyalement le Père Stalla-Bourdillon fait son métier, en défense de la parole pontificale.

    Son premier argument ? Une nouvelle définition de la fonction pontificale. Pour lui, il faut reconnaître, je cite, que "la responsabilité du pape est d'abord le développement humain intégral, tel qu'il est apparu dans la personne [divine] du Christ".

    On peut rapprocher cet essai pour la délimitation d'un rôle qui soit propre au Successeur de Pierre, mais qui touche en même temps à l'univers et à l'universel, de cette belle appellation, qui resurgit depuis Vatican II : "pasteur universel". Le pasteur est celui auquel le Christ a confié solennellement ses brebis, après sa résurrection (Jean 20). Quant aux brebis, elles ne sont pas toutes explicitement de "ce" bercail (Jean 10). Le pape-monde a une fonction qui dépasse cette confession particulière qu’est le catholicisme. "Doux Christ en terre" disait Catherine de Sienne, chargé, au nom du Christ, du salut du monde, il est bien le pasteur universel. On peut dire que la personne de Jean-Paul II a illustré, pour la première fois depuis les grands papes du Moyen âge, cette fonction du pape-monde, qui dépasse toutes les limites humaines, comme l'Eglise dont il a la charge, parce qu'elle est à la fois l'Eglise visible et l'Eglise invisible. Nous avons trop tendance à juger le pape en tant que chef de l'Eglise catholique (par quoi nous entendons de façon humaine, trop humaine le catholicisme). Or il est beaucoup plus que cela, puisqu'il est le pasteur universel, pour qui le salut ou la damnation d'une âme quelle qu'elle soit ne peut pas être un événement indifférent.

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  • Le pape François veut-il rallumer la guerre liturgique ?

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    Belgicatho s’est fait l’écho ici de l’affirmation récente du pape François excipant de son autorité magistérielle pour déclarer « irréversibles » les réformes liturgiques mises en œuvre suite au Concile Vatican II: une affirmation qui a suscité sur son blog quelques « posts » et commentaires en réponse à un argument d’autorité que démentent l’histoire et le bon sens lui-même. Notre collègue  « Diakonos.be » publie à son tour la réaction que voici (elle émane du vaticaniste Sandro Magister) :   

    « Il est évident que le discours que le Pape François a lu le 25 août aux participants de la semaine annuelle du Centre d’Action Liturgique italienne n’était pas de son cru. Il s’agissait d’un discours truffé de références historiques et de citations savantes avec leurs notes respectives, tout cela sur une matière qu’il n’a jamais maîtrisée.

    On n’aura pourtant pas manqué de remarquer les silences et les mots qui reflètent parfaitement le fond de sa pensée.

    Ce qui a fait le plus de bruit, c’est cette déclaration solennelle qu’il a prononcée au sujet de la réforme liturgique initiée par le Concile Vatican II :

    « Après ce long chemin, nous pouvons affirmer avec sécurité et avec autorité magistérielle que la réforme liturgique est irréversible ».

    Cette déclaration a été interprétée par la plupart comme un coup d’arrêt intimé par le Pape François à la présumée marche arrière que Benoît XVI avait amorcée avec le motu proprio « Summorum pontificum » de 2007 qui rendait entièrement droit de cité à la forme préconciliaire de la messe en rite romain, en autorisant qu’elle soit célébrée librement en tant que seconde forme « extraordinaire » d’un même rite.

    Et de fait, dans le long discours lu par le Pape François, on fait abondamment référence à Pie X, Pie XII et Paul VI. Mais pas une fois l’immense expert de la liturgie qu’est Benoît XVI n’a été cité.  Et encore moins son motu proprio, malgré que cette année en marquait le dixième anniversaire.

    Le Pape n’a fait référence que de façon très marginale aux énormes abus dans lesquels s’est malheureusement empêtrée la réforme liturgique postconciliaire, se bornant à mentionner des « réceptions partielles et des pratiques qui la défigurent ».

    Silence radio également sur le cardinal Robert Sarah, le préfet de la Congrégation pour le culte divin et surtout pour son combat boycotté pour une « réforme de la réforme » visant à restituer à la liturgie latine sa nature authentique.

    Ce qui suit est justement le contre-rapport sur l’état de la liturgie dans l’Eglise qui le cardinal Sarah a publié cet été, peu avant le discours du Pape François. Un contre-rapport justement focalisé sur Benoît XVI et sur le motu proprio « Summorum pontificum ».

    Le texte intégral peut être consulté sur le numéro de juillet-août du mensuel catholique français « La Nef » :

    > Pour une réconciliation liturgique

    En voici un extrait ci-dessous.

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  • Mgr Kockerols présidera le grand pardon de Sainte-Anne-La-Palud

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    Mgr Jean Kockerols au grand pardon de Sainte-Anne-La-Palud (source : Riposte catholique)

    Le grand pardon de Sainte-Anne-La-Palud dure quatre jours, du 26 au 29 août, sur le sanctuaire des dunes du Porzay. C’est le dernier dimanche d’août que se déroule le grand pardon de La Palud à Plonévez-Porzay. On attend à cette occasion près de 20 000 pèlerins. C’est l’un des plus importants pardons de Bretagne.

    Il est présidé par Mgr Jean Kockerols, évêque catholique belge, auxiliaire de l’archidiocèse de Malines-Bruxelles en Belgique, en présence de Mgr Laurent Dognin, l’évêque du diocèse de Quimper et Léon.

    Ils évoqueront la vie de Jeanne Jugan, religieux, née à Cancale et canonisée par Benoit XVI en 2009. Le moment fort du pardon reste la grande procession du dimanche après-midi avec plus de 550 porteurs de croix, bannières et statues, dans leurs beaux habits bretons.