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Politique - Page 375

  • Etats-Unis : les médecins qui refusent de pratiquer l'avortement seront protégés

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    Du site RT France :

    Clause de conscience : Trump va protéger les médecins qui refusent de pratiquer l'avortement

    Aux Etats-Unis, les personnels de santé qui ne souhaitent pas être associés à l'avortement ou encore s'occuper de personnes transgenres seront désormais soutenus par une division ministérielle consacrée aux libertés de conscience et religieuse.

    Le gouvernement américain a annoncé le 18 janvier la création d'une nouvelle division ministérielle consacrée aux libertés de conscience et religieuse, qui soutiendra les médecins et infirmiers refusant d'accomplir certains soins qu'ils estiment contraires à leurs convictions.

    Cette division devrait notamment offrir un appui aux professionnels de santé qui ne veulent pas être associés aux avortements ni s'occuper de personnes transgenres. La nouvelle entité administrative a été fondée au sein du département de la Santé et des services sociaux, dont les responsables et des élus républicains ont pris la parole lors d'une cérémonie.

    «Le président [Donald] Trump a promis aux Américains que son gouvernement défendrait énergiquement les droits relevant de la conscience et de la liberté religieuse. Cette promesse est tenue aujourd'hui», s'est félicité Eric Hargan, secrétaire par intérim.

    Cette initiative inquiète des associations, qui redoutent une discrimination dans l'accès aux traitements médicaux dont pourraient souffrir certaines catégories de la population. «Personne ne devrait se voir refuser des soins, y compris un avortement sûr et légal», a réagi l'organisation de planning familial Planned Parenthood.

    La création de la nouvelle division du département a été annoncée à la veille de la «Marche pour la vie» à Washington, grand rendez-vous annuel des militants opposés à l'avortement. Le président américain s'exprimera, par lien vidéo, lors de ce rassemblement.

    Depuis son arrivée à la Maison Blanche, Donald Trump a pris différentes mesures visant le droit à l'avortement et à la contraception, ainsi que les droits des personnes transgenres. 

  • Bilan de la Marche pour la Vie à Paris

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    D'Odon de Cacqueray sur le site de l'Homme Nouveau :

    Marche pour la Vie, le pari sur l'avenir

    Marche pour la Vie, le pari sur l'avenirPhotos: © Michel Pourny

    Cécile Edel mère de famille et psychologue est également Présidente de l'asociation Choisir la Vie et Vice-Présidente de la Marche pour la Vie, au lendemain de cette manifestation elle a accepté de répondre à nos questions et dresser un bilan ainsi que des objectis.

    Au lendemain de cette 13e Marche pour la Vie, un premier bilan ? 

    Cécile Edel : Le bilan est bon comme chaque année. Mais il est vrai qu’avec les mauvaises conditions météorologiques que nous avons eues, nous étions encore plus heureux de voir qu’il y avait quand même 40 000 participants1. Donc un grand succès, surtout au moment des états généraux de la bioéthique. Cela permet d’ouvrir le débat sur ces sujets-là. 

    Concernant les prises de parole, l’eurodéputé polonais Marek Jurek était présent, nous n’avons pas vu de politiques français monter à la tribune, est-ce une volonté de votre part ou un manque d’engagement de nos hommes politiques ? 

    C’est un manque d’engagement. Je regrette que parmi tous les députés, et il y en a beaucoup en France, il n’y en ait que très peu qui défendent la vie de la conception à la mort naturelle, de manière très faible. Il y a un manque de députés qui respectent la vie, c’est très clair, surtout depuis l’élection d’Emmanuel Macron. Nous avons face à nous plutôt des députés hostiles, voire très hostiles. 

    La menace de représailles judiciaires qui pèse sur les opposants à l’avortement dissuade-t-elle les personnalités de prendre la parole ? 

    Je ne pense pas. Quand nous observons par exemple le délit d’entrave voté l’année dernière, ce délit d’entrave visait principalement les antennes d’écoute aux femmes en difficulté. Ceux qui sont freinés par ces mesures, ce sont surtout les bénévoles qui aimeraient être engagés dans ces antennes d’écoute, mais qui ont peur des représailles. Les politiques ne sont pas réellement impactés, mais certains sont un peu désespérés de voir que le débat a du mal à s’ouvrir. Je regrette qu’il y ait une telle loi du silence, un tel tabou autour des questions sur l’avortement. Ce qui n’est pas du tout le cas aux États-Unis et nous l’avons vu. La différence devient d’ailleurs énorme avec eux surtout depuis que Donald Trump est intervenu à The March for Life quand nous n’avons toujours pas de politiques qui interviennent à La Marche pour la Vie. 

    500 000 personnes défilent aux États-Unis pour la 45e édition, vous annoncez 40 000 marcheurs pour la 13e Marche pour la Vie en France, constatez-vous une progression d’une année sur l’autre ? Quels sont vos objectifs ? 

    Je suis dans l’espérance. J’étais présente pour la première marche en 2005 et je vois la différence entre 2005 et 2018. Cette différence est énorme au niveau des chiffres bien sûr : nous avons commencé à seulement quelques milliers. Cette différence est également frappante au niveau du pourcentage de jeunes. Il y avait cette année presque 80 % de jeunes de moins de 30 ans voire moins de 25. C’est extrêmement encourageant pour l’avenir. Ces jeunes sont très motivés, très déterminés et n’acceptent aucun compromis sur le respect de la vie. Nous avons pris exemple sur le modèle américain lorsque nous avons créé la Marche pour la Vie en France et d’ici quelques années je pense que nous arriverons à avoir un chiffre très important parce qu’on n’a pas encore réussi à mobiliser toutes les communautés, toutes les familles. 

    Notre objectif n’est pas nécessairement d’être énormément, même si le chiffre aide à gagner. Ce qui est le plus important c’est de garder toujours le même discours, qui est un discours très ferme. C’est notre fidélité, notre clarté et notre détermination qui nous feront gagner.

    Comme d’habitude les chiffres sont discutés…

    Nous fonctionnons avec un comptage au clic qui est fiable, la difficulté réside dans le fait que tous les marcheurs ne font pas le parcours en entier. Certains partent avant la fin quand d’autres nous rejoignent en cours de route. Nous en tenons compte. En étant présents à cette marche nous pouvions constater être au minimum autant que l’année dernière, ce qui une fois de plus, au vu de la météo, est une belle réussite. 

    La Marche pour la Vie est désormais une institution rodée. Prévoyez-vous d’autres actions en plus de ce rendez-vous annuel ?

    La Marche pour la Vie est une association qui regroupe plusieurs associations. Toute l’année ces associations œuvrent de leur côté, avec des moyens qui leur sont propres, leurs spécificités, pour le respect de la vie. Toute l’année il y a un continuum d’actions, pas au nom de la Marche pour la Vie mais au nom des associations qui composent en grande partie la Marche pour la Vie. Notre objectif à long terme est d’arriver à être une force de mobilisation toute l’année, avec des opérations coup-de-poing, des mobilisations en dehors du mois de janvier… Si une loi doit passer en milieu d’année, il faut que nous soyons capables de nous mobiliser. Il faut que nous devenions une vraie force de mobilisation. 

    1. Selon les organisateurs.

  • Un chrétien sur douze subit la persécution

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    Du site "Christianisme aujourd'hui" :

    Un chrétien sur douze souffre pour sa foi

    Un chrétien sur douze souffre pour sa foi

    22.01.18 - Depuis vingt ans, l’Index mondial de la persécution des chrétiens permet de visualiser leur situation autour du globe. Quels enseignements tirer de l’Index 2018, publié en janvier? Entretien avec Michel Varton, directeur de Portes Ouvertes (PO) France.

    Remarquez-vous un intérêt accru des médias pour la situation des chrétiens dans le monde?
    Oui très nettement depuis cinq ans. Ce qui s’est passé au Moyen-Orient, le génocide des chrétiens par Daech, a alerté les médias. Il y a dix ans, si je disais à quelqu’un que je travaille pour une mission qui soutient les chrétiens persécutés, on me répondait: «Ah, ça existe?» Aujourd’hui, on me dit: «Ah, vous devez avoir beaucoup de travail.» C’est parce que la situation va mal que les médias s’intéressent et que les gens sont informés. 

    Qu’est-ce qui vous a surpris dans ce nouvel Index?
    Les tendances se réaffirment. Même en faisant abstraction du fait que notre recherche devient plus pointue, il est possible d’affirmer qu’une augmentation de la persécution est présente. 215 millions de chrétiens sont concernés, donc un chrétien sur douze vit dans une situation de persécution forte.


    On note également une tendance au nationalisme religieux. Partout dans le monde, les gens se mettent derrière des murs, considèrent tout ce qui est externe comme une menace. Souvent, les chrétiens sont considérés comme nouveaux dans le paysage, donc une menace, comme en Inde ou au Népal, ce dernier ayant grimpé en flèche dans l’Index 2018.
    Avec 90% des assassinats de chrétiens, l’Afrique reste le continent de la violence la plus importante. Les trois mêmes pays se retrouvent dans le trio de tête (Corée du nord, Afghanistan et Somalie). Une surprise pourtant: malgré la défaite militaire de Daech au Moyen-Orient, la situation reste grave en Irak. Les chrétiennes n’ont pas le droit de sortir sans un voile à Bagdad ou Bassora. C’est le signe d’une intolérance envers l’Eglise, même dans la partie chiite du pays. Par contre, il y a un semblant d’amélioration en Syrie.

    Le Nigéria compte le plus de chrétiens tués (2000) en 2017. Pourquoi se situe-t-il en bas du classement?
    Le Nigéria a reculé de la douzième à la quatorzième place. Boko Haram a été repoussé vers le
    Cameroun, la grande partie nord-est est libérée et les chrétiens rentrent chez eux. Mais le problème vient maintenant des Peuls Fulhani. Ces nomades musulmans considèrent qu’ils ont le droit de faire pâturer leurs animaux partout: ils incendient les Eglises et les maisons, plus ou moins avec la connivence de la police. C’est un nettoyage religieux dans le nord et dans la ceinture centrale. 

    Pas moins de cinq pays d’Asie centrale se trouvent dans l’Index. L’Azerbaïdjan y fait même son entrée. Pourtant, on entend peu parler de ces pays-là...
    Anciennement communistes et encore avant, islamiques, ces pays sont des dictatures qui voient tout ce qui a trait au religieux comme une menace. De ce fait, les chrétiens sont mis dans le même panier que les djihadistes.
    On pourrait appeler ça du nationalisme pragmatique: l’Etat considère que les chrétiens ne lui sont pas soumis, ni n’appartiennent à la culture. Nées après la chute du communisme, les Eglises sont composées à 100% de nouveaux convertis. Tout est fait pour qu’elles ne grandissent plus.

    Comment les chrétiens occidentaux peuvent-ils se mobiliser?
    La prière est très importante, c’est la première chose qu’on nous demande sur le terrain. Ensuite, Portes Ouvertes propose plusieurs possibilités différentes: des voyages dans les pays où sévit la persécution pour prier et apporter un peu de littérature ou rencontrer et encourager les chrétiens.
    On initie régulièrement des pétitions, comme celle présentée récemment aux Nations Unies. C’est un petit geste de signer mais les chrétiens persécutés sont touchés, c’est une façon de leur dire qu’on est à leurs côtés. 
    Il est également possible d’envoyer des cartes, qui peuvent être une aide très précieuse. Puis le soutien par des dons, par le biais parfois de courses sponsorisées. Notre but, c’est d’être sur le terrain et de mettre sur pied des actions qui permettront la fortification de l’Eglise. 

    Propos recueillis par Sandrine Roulet

  • Grand-Duché : mobilisation contre la suppression des fabriques d'églises

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    Du site RTL 5' :

    Le Syfel ne renonce pas et annonce des recours juridiques

    Les discussions autour des fabriques d'église ont souvent été animées et elles risquent de se poursuivre devant les tribunaux.

    La semaine dernière, le projet de loi qui finalise la séparation de l'Eglise et de l'Etat et qui prévoit notamment la fin des fabriques d'église, a été adopté par les députés. Les fabriques d'église sont donc appelées à disparaître dès avril. Mais le Syfel ne renonce pas : le syndicat des fabriques d'église vient encore de publier un communiqué. 

    Selon le Syfel, les débats à la Chambre ont montré à quel point les différents partis politiques du pays se distanciaient en ce qui concerne l'interprétation du projet de loi. Le syndicat s'étonne aussi de ce que signifient les portes ouvertes dans les paroisses telles qu'annoncées par l'Evêché, car "tels que se présentent maintenant le statut provisoire et le règlement interne du fonds, les portes seraient plutôt fermées en matière de démocratie de base et de droit de regard". 

    Il ne serait pas légitime que la loi entre en vigueur dès avril, en vertu de la manière dont l'affaire a été menée car, jusqu'au dernier jour, la majorité politique au Parlement, s'est refusée obstinément à rechercher une solution correcte, selon le Syfel. Il revient à présent aux juges de trancher, précise le syndicat qui veut entamer toutes les démarches juridiques nécessaires.

    De son côté, l'archevêché s'exprime publiquement sur le sujet (source) :

    Fabriques d’église : l’archevêché brise le silence

    Le vicaire général, Leo Wagener, a analysé les tenants et les aboutissants de la transition découlant de l'abolition des fabriques d'église.

    L’abolition des fabriques d’église, votée mercredi à la Chambre, marque la fin d’une ère. Le vicaire général, Leo Wagener, a fait le point, vendredi, sur les conséquences en découlant.

    Révolution de velours ou révolution tout court ? La deuxième option apparaît comme la plus plausible, vu le visage fermé et le ton grave employé par le vicaire général, Leo Wagener. L’abolition des fabriques d’église, entérinée deux jours auparavant au Parlement, a inévitablement laissé des séquelles pour l’éternité.

    Cela étant, bien qu’on assiste à un changement de paradigme, le vicaire général semble avoir pardonné aux instigateurs du processus de séparation entre État et Église. « Les portes du Fonds de gestion des édifices religieux et autres biens relevant du culte catholique restent grandes ouvertes », a en effet déclaré Leo Wagener en préambule de son point presse.

    Appel aux bénévoles

    Soit une manière de témoigner – en façade du moins – du fait que la transition est relativement bien «digérée». Car oui, la vie (catholique) continue.

    Dans ce contexte, l’archevêché de Luxembourg a mis en lumière l’importance du volontariat et appelé les bénévoles à se manifester, car « ils seront plus que jamais indispensables à l’avenir », dixit Leo Wagener, qui estime également que leurs responsabilités respectives n’en seront que plus grandes au cours de la phase transitoire qui aboutira à l’entrée en service effective du fonds précité, en 2019. Concrètement, le vicaire général a rappelé que les 33 paroisses du pays seront à l’avenir chacune gérées par un conseil de gestion, dans lesquels siégeront au minimum sept personnes.

    Ligne identique au Vatican

    Ces instances seront chargées de voter un budget, mais seront également amenées à conclure des transactions immobilières et à organiser des collectes de fonds. Cela étant, Leo Wagener a tenu à souligner qu’il était « exclu que le moindre euro du fonds nouvellement créé soit reversé dans les caisses de l’archevêché ». Une distinction radicale avec la nouvelle structure administrative sera donc de rigueur dans le cadre de cette décentralisation.

    Par ailleurs, au sujet du litige avec le Syndicat des fabriques d’église (Syfel), le vicaire général a joué la carte de la sagesse diplomatique en indiquant simplement que la majorité des fabriques d’église (167 sur 285) n’ont pas intenté d’action en justice. « Cela ne rend pas le contentieux moins pénible, mais il faut le souligner. De même qu’il faut préciser que la nonciature apostolique pour la Belgique et le Luxembourg et le Saint-Siège ont été informés des moindres détails du dossier et se sont positionnés en faveur de l’archevêché de Luxembourg », a tenu à faire savoir Leo Wagener.

    Concernant le traitement des salariés des fabriques d’église abolies, le vicaire général a rappelé qu’ils seront intégralement pris en charge par le Fonds de gestion des édifices religieux et autres biens relevant du culte catholique. Au niveau de la gestion de ce même fonds, il a été indiqué que son conseil d’administration se mettrait progressivement en place.

    Claude Damiani

  • La longue marche de l'Eglise vers une entente entre la Chine et le Vatican

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    Alors qu'un renforcement du contrôle des Eglises est à l'ordre du jour en Chine, le site des Missions Etrangères de Paris propose un éclairage approfondi de la question :

    POUR APPROFONDIR - La longue marche de l’Eglise vers une entente Chine-Vatican (1/3)

    CHINE 22/01/2018

    « Prions pour que les chrétiens, ainsi que les autres minorités religieuses, puissent vivre leur foi en toute liberté dans les pays asiatiques » : telle est l'intention de prière du pape François pour le mois de janvier . A cette occasion, le P. Jean Charbonnier, prêtre des Missions Etrangères de Paris (MEP) et spécialiste du christianisme chinois, revient sur la longue histoire sino-vaticane.

     

    POUR APPROFONDIR - La longue marche de l’Eglise vers une entente Chine-Vatican (2/3)

    CHINE 24/01/2018

    « Prions pour que les chrétiens, ainsi que les autres minorités religieuses, puissent vivre leur foi en toute liberté dans les pays asiatiques » : telle est l'intention de prière du pape François pour le mois de janvier . A cette occasion, le P. Jean Charbonnier, prêtre des Missions Etrangères de Paris (MEP) et spécialiste du christianisme chinois, revient sur la longue histoire sino-vaticane. En voici la deuxième partie.

    POUR APPROFONDIR - La longue marche de l’Eglise vers une entente Chine-Vatican (3/3)

    « Prions pour que les chrétiens, ainsi que les autres minorités religieuses, puissent vivre leur foi en toute liberté dans les pays asiatiques » : telle est l'intention de prière du pape François p...

  • Des milliers de participants ont marché pour la Vie, hier, à Paris

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    De Corinne Laurent sur le site du quotidien La Croix; la journaliste évoque 2000 participants alors que la Préfecture les évalue à 8500 et les organisateurs à 40.000 ! La presse "politiquement et culturellement correcte" parle d'un millier (vous avez dit "désinformation"?).

    Une Marche pour la vie sur fond de débats bioéthiques

    La 12e édition de la Marche pour la vie s’est déroulée hier à Paris, pour réclamer l’interdiction de l’euthanasie et une révision de la législation sur la procréation médicalement assistée.

    Malgré la pluie et le froid, les manifestants arrivent par petites grappes, en famille le plus souvent. Ils se serrent sous des parapluies, arborant les affiches colorées, bleu, rose, orange, du collectif En marche pour la vie, qui réunit la Fondation Jérôme-Lejeune, Renaissance catholique, Choisir la vie, les Éveilleurs d’espérance et les Survivants. De la porte Dauphine au Trocadéro, à Paris, hier, environ 2 000 personnes ont ainsi défilé contre l’avortement, l’euthanasie et l’élargissement de la procréation médicalement assistée (PMA).

    Les organisateurs ont demandé à quelques témoins d’évoquer leur expérience pour tenter de sensibiliser l’opinion à leur combat. Ainsi, Madeleine, 35 ans, infirmière, n’a pas procédé elle-même à une interruption volontaire de grossesse (IVG) mais elle se veut la porte-parole de ses collègues. « Il faut libérer la parole, estime-t-elle, il faut dire que cela ne fait pas souffrir que les mamans mais aussi le personnel médical. Ce ne sont que des histoires tristes, on en fait des cauchemars. »

    Après avoir défilé l’an dernier pour demander, en vain, le retrait de la proposition de loi sur l’extension du délit d’entrave à l’IVG, la Marche pour la vie veut profiter cette année du lancement des états généraux de la bioéthique pour faire entendre ses inquiétudes s’agissant d’une éventuelle extension de la PMA aux couples de femmes et aux célibataires.

    « La PMA va être au cœur de 2018 », relève Victoire de Gubernatis, porte-parole de la Marche pour la vie, soulignant qu’elle pose plusieurs « problèmes éthiques », comme « la production des embryons surnuméraires » ou « la question de la sélection embryonnaire ». Le collectif réclame une révision de la législation actuelle. Parmi les manifestants, Henri et Isabelle, un couple venu de Mayenne, s’inquiètent des projets du président de la République Emmanuel Macron. « Il semble favorable à l’extension de la PMA, et la PMA conduira forcément à la gestation pour autrui et à toutes les dérives »,affirment-ils ensemble. « Sur l’euthanasie, avec la loi Leonetti, on est sur la tangente, cela suffit », ajoute Henri, alors que, sur les affiches du cortège, il est écrit « sédation définitive = euthanasie active ».

    Venue de Belgique où l’euthanasie est légale depuis une quinzaine d’années, Lisa acquiesce : « Dans mon pays, on voit le résultat : le système est en place, ça commence à déraper et maintenant c’est trop tard. » « On ne peut pas être chrétien et ne pas être là », approuve Marie-Noëlle, venue d’Angers avec deux de ses jeunes garçons.

    Les responsables de la Marche pour la vie espèrent changer leur image. « Il faut arrêter les caricatures. On nous présente comme des obscurantistes, des intégristes, des militants extrémistes et violents, alors que nous sommes des témoins pacifiques », assure Nicolas Sevillia, délégué général de la Marche. Hier, le député européen et ancien président de la Diète polonaise, Marek Jurek, est venu leur apporter son soutien. Alors que les ultraconservateurs souhaitent limiter encore les possibilités de recourir à l’IVG en Pologne, il a souhaité que « les peuples d’Europe résistent partout à la contre-culture de la mort ».

  • RDC, ce dimanche: la police de Kabila tire une nouvelle fois à balles réelles sur les marcheurs pacifiques

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    kabila.jpgNouvelle répression, ce dimanche, des tentatives des chrétiens congolais d’organiser des marches pacifiques pour réclamer l’application de l’Accord de la Saint-Sylvestre 2016, qui balise la marche vers des élections consensuelles. Celles-ci, qui auraient dû être organisées en 2016, ne l’ont pas été, ce qui a permis au président Joseph Kabila de se prolonger au pouvoir en dépit de la fin de son dernier mandat constitutionnel.

    A Kinshasa, la police et l’armée n’ont pas hésité à tirer à balles réelles sur les paroissiens pacifiques qui sortaient des églises avec rameaux, bibles et crucifix. C’est ainsi qu’une jeune fille de 16 ans a été tuée par un tir en rafale venu d’une “auto-mitrailleuse” passée “devant la paroisse de St-François-de-Salles, à Kitambo”, un quartier de la capitale, a déclaré à l’AFP le docteur Jean-Baptiste Sondji, 69 ans, ancien ministre de la Santé de Laurent Kabila, qui indique avoir été présent sur les lieux mais n’avoir pu  sauver la victime. Celle-ci se trouvait à la porte latérale de l’église, selon le médecin.

    Plusieurs corps à terre

    Tirs à balles réelles encore à la cathédrale Notre-Dame du Congo, d’où un demi-millier de fidèles sont sortis pour marcher derrière leurs prêtres, brandissant la croix, la bible et des rameaux. Après quelques centaines de  mètres, les marcheurs ont été  arrêtés par un barrage policier. Des tirs de gaz lacrymogènes et à balles réelles ont été entendus et  plusieurs corps à terre ont été vus par un témoin.

    Tirs à balles réelles également, qui ont fait au moins deux blessés lors d’une charge de la police, selon un centre médical près de l’église St-Joseph, quartier populaire central. Une cinquantaine de casques bleus de l’Onu se sont déployés entre l’église – où plusieurs centaines de personnes voulaient marcher – et la police,  appuyée par l’armée. Cela a suscité la plainte d’un responsable de la police, selon qui les casques bleus “empêchaient” ses hommes “de faire correctement (leur) travail”,a rapporté l’AFP.

    Selon Paul Nsapu, secrétaire général pour l’Afrique de la FIDH (Fédération internationale des ligues de défense des droits de l’homme), il y a eu en outre deux morts à Lemba, un autre quartier de Kinshasa. La paroisse St-Augustin y a été le théâtre d’une violente répression et un vicaire a été blessé, alors que ses paroissiens ont dû rester enfermés dans l’église pour se protéger des forces de sécurité.

    Entrés de force dans les maisons

    Nsapu évoque également de nombreux blessés et ajoute qu’à Bandalungwa – quartier animé de la capitale congolaise – des policiers et des militaires entraient de force dans les habitations pour y arrêter des jeunes gens. Il signale enfin qu’une “centaine” de personnes ont été arrêtées avec plusieurs prêtres à St-Christophe par la Garde Républicaine (garde prétorienne du président hors mandat Joseph Kabila) et que les vêtements des prêtres étaient “déchirés”.

    A Lubumbashi, la marche prévue a été annulée “au vu de la très forte présence de militaires armés – non pour encadrer les marcheurs mais prêts à tirer pour tuer”, a indiqué à La Libre Afrique.be Me Hubert Tshiswaka, un des membres du comité laïc de coordination, qui organise ces marches. “Nous ne voulions pas de deuil alors que l’on s’apprête à fêter, la semaine prochaine, les 25 ans  de l’évêque Jean-Pierre Tafunga” à ce poste.

    Ailleurs dans le pays, de fortes tensions ont été signalées dans plusieurs grandes villes.

    A Kinshasa – ainsi que dans d’autres grandes villes du pays, dont Mbuji Mayi – la police avait érigé dès samedi en début d’après-midi une multitude de barrages, créant ainsi de nombreux ralentissements, afin de vérifier papier et téléphones portables des passagers des véhicules.

    Les autorités avaient interdit cette nouvelle marche des chrétiens bien qu’elle soit pacifique. Dans un tweet remarqué, le directeur de cabinet du président hors mandat Joseph Kabila avait indiqué: “En RDC, une marche pacifique, ça veut dire mettre en oeuvre le schéma burkinabè. On n’est pas si bête” – allusion au renversement pas la rue, en 2014, du président du Burkina Faso, Blaise Compaoré, qui voulait que l’assemblée nationale l’autorise à briguer de nouveaux mandats, ce qui avait provoqué une explosion de colère populaire.

    Ref. RDC : La police tire à balles réelles sur les marcheurs pacifiques

    A noter que le gouvernement  belge a pris la décision  de cesser, jusqu’à nouvel ordre, toute coopération bilatérale avec le gouvernement congolais sans suspendre pour autant son aide humanitaire afin de ne pas pénaliser la population congolaise. Concrètement, 25 millions d’euros qui auraient dû être alloués dans des secteurs gérés par les autorités congolaises seront reversés dans des programmes d’aide humanitaire ou de soutien à la société civile congolaise. Un précédent qui inquiète Kinshasa à l’heure où l’argent commence à se faire rare et où le régime congolais tente vainement d’ouvrir des négociations avec le FMI. Pire, les Etats-Unis pourraient dans les prochaines semaines renforcer leurs sanctions individuelles contre la famille et le premier cercle de Joseph Kabila.

    JPSC

  • Le soutien du Président des Etats-Unis à la Marche pour la Vie

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    De Jeanne Smits, sur son blog :

    Historique : le discours de Donald Trump à la 45e Marche pour la Vie aux Etats-Unis (texte intégral)

    “La Marche pour la vie est un mouvement né de l’amour”

    Donald Trump s'est adressé à la Marche pour la Vie de Washington, vendredi, depuis la Roseraie de la Maison Blanche : événement véritablement historique puisque c'est la première fois qu'un président des Etats-Unis a rejoint la manifestation par video en direct. Je vous propose ici ma traduction du texte intégral de son intervention, qui a suivi celle de Mike Pence qui lui-même avait été présenté par son épouse Karen. Ce texte est superbe. Ne nous étonnons plus de voir Donald Trump tellement haï par les grands médias… – J.S.


    Grand merci, c’est tellement gentil. Asseyez-vous, s’il vous plaît.

    Il y a des dizaines de milliers de personnes qui regardent depuis la rue tout à côté, des dizaines de milliers. Et donc, je vous félicite ! Et au moins, nous avons choisi une journée magnifique, impossible d’avoir une journée plus magnifique. Je veux remercier notre vice-président Mike Pence pour cette superbe introduction. Je veux aussi vous remercier, vous et Karen, d’être de vrais champions pour la vie. Merci à vous, et merci à Karen.

    Aujourd’hui, je suis honoré et vraiment fier d’être le premier président à me tenir avec vous ici à la Maison Blanche pour m’adresser à la 45e marche pour la vie – c’est extraordinaire, cela, la 45e Marche pour la vie – et ce groupe est véritablement remarquable. Aujourd’hui des  milliers de familles, d'étudiants et de patriotes, des citoyens extraordinaires, en fait, sont réunis ici au Capitole de notre nation. Vous êtes d’origines et de lieux très divers, mais vous êtes tout cela pour une seule cause, magnifique : pour construire une société où la vie est célébrée, protégée, chérie.

    La Marche pour la vie est un mouvement né de l’amour : vous aimez vos familles ; vous aimez votre prochain ; vous aimez notre nation ; et vous aimez chaque enfant, né ou à naître, parce que vous croyez que chaque vie est sacrée, et que chaque enfant est un don précieux de Dieu.

    Nous savons que la vie est le plus grand des miracles. Nous le voyons dans les yeux de chaque nouvelle mère qui tient son nouveau-né merveilleux, innocent et splendide dans ses bras aimants. je veux remercier chaque personne présente ici aujourd’hui, et tout ce qui à travers notre pays travail de si grand cœur et avec un dévouement inlassable afin d’assurer que les parents reçoivent le soutien bienveillant dont ils ont besoin pour choisir la vie.

    A cause de vous, des dizaines de milliers d’Américains sont nés et ont pu réaliser tout ce potentiel que Dieu leur a donné, à cause de vous. Vous êtes des témoins vivants du thème de la Marche pour la vie de cette année, et ce thème c’est : « L’amour sauve les vies. »

    Comme vous le savez tous, Roe versus Wade  a abouti à mettre en place des lois  sur l’avortement qui sont parmi les plus permissives au monde. Par exemple, les Etats-Unis est l'un des seuls sept pays à permettre l’avortement tardif choisi, ainsi que la Chine, la Corée du Nord et d’autres. A l’heure qu’il est, dans nombre d’Etats, la loi permet qu’un  bébé soit avorté du sein de sa mère au cours du neuvième mois.

     C’est mal. Cela doit changer.

    Les Américains sont de plus en plus pro-vie. on voit cela tout le temps. En réalité, seuls 12 % des Américains sont favorables à l’avortement à la demande à n’importe quel moment de la grossesse.
    Sous mon administration, nous défendrons toujours le tout premier droit de la déclaration d’indépendance, et c’est le « droit à la vie ».

    Demain, cela fera exactement un an que j'ai prêté serment en tant que président. Et je dirais que notre pays se porte vraiment bien. Notre économie est peut-être dans le meilleur état qu’elle ait jamais connu. Regardez les chiffres de l’emploi, les entreprises qui reviennent en masse dans notre pays, voyez la Bourse qui a atteint un niveau record, le chômage est au plus bas depuis 17 ans, le chômage pour les travailleurs africains est à son plus bas dans l’histoire de notre pays, le chômage des Hispaniques a atteint un niveau historiquement bas, le chômage des femmes – pensez-y – est à son plus bas depuis 18 ans.

    Nous sommes vraiment fiés de ce que nous sommes en train de faire.

    Et au cours de ma première semaine de mandat, j’ai rétabli une politique qui avait été d’abord mise en place par le président Ronald Reagan, la politique de Mexico.

    J'ai fortement soutenu la loi sur les enfants à naître capable de ressentir la douleur présentée à la Chambre des représentants, qui cherchait à mettre fin aux avortements tardifs douloureux dans l’ensemble du pays. Et j’appelle le Sénat à adopter cette loi importante et à l’envoyer à mon bureau pour que je la signe.

    Lors de la Journée nationale de la prière, j’ai signé un ordre exécutif afin de protéger la liberté religieuse. Je suis vraiment très fier de cela. Aujourd’hui, j’annonce que nous venons de présenter une nouvelle proposition visant à protéger les droits de la conscience et les libertés religieuses des médecins, des infirmières et des autres professions médicales. C’est tellement important.

    Je viens également  d’inverser la politique de l’administration précédente qui empêchait les Etats  de s’assurer que les fonds Medicaid ne soient pas versés aux avortoirs qui violent la loi.

    Nous protégeons le caractère sacré de la vie et de la famille en tant que fondement de notre société. Mais ce mouvement ne peut réussir qu’avec le cœur et l’âme et la prière du peuple.

    Aujourd’hui, nous avons avec nous Marianne Donadio de Greensboro, Caroline du Nord.  où est Marianne ? Bonjour, venez me rejoindre ici Marianne. Venez. C’est super de vous voir, au fait.

    Marianne avait 17 ans lorsqu’elle a découvert qu’elle était enceinte. Au début, elle avait l’impression de n’avoir nulle part où aller. Mais lorsqu’elle en a parlé à ses parents, ils ont répondu avec un amour total, une affection totale, un soutien total. Des parents géniaux ? Géniaux ? [Marianne acquiesce.] Oui, je pensais bien que vous alliez dire cela. Il fallait bien que je fasse attention…

    Marianne a courageusement choisi la vie et peu après elle a donné naissance à son fils. Elle l'a appelé Benedict, ce qui veut dire bénédiction. Marianne avait tant de gratitude pour ses parents qui l'avaient aimée et soutenue qu’elle s’est sentie appelée à venir en aide à ceux qui n’avaient pas sa chance. Elle s’est réunie avec d’autres personnes de sa communauté pour fonder un foyer maternel afin de prendre soin des femmes enceintes sans domicile. C’est magnifique. Ils l’ont appelé : « De la place à l’auberge ». Aujourd’hui, Marianne et son mari, Don, sont parent de six magnifiques enfants. Et son fils aîné Benedict  et sa fille Maria nous rejoignent ici aujourd’hui. Où sont-ils ? Venez là. Magnifique.

    Tout au long de ces 15 dernières années, « De la place à l’auberge » a offert un abri, des soins aux enfants, des conseils, de l’éducation et des formations à l'emploi à plus de 400 femmes. De manière plus importante encore, le foyer leur a donné l’espérance. Il a  prouvé à chaque femme qu’elle n’est pas oubliée, qu’elle n’est pas seule, et qu’elle a véritablement aujourd'hui toute une famille de gens qui vont l’aider à réussir.

    Cette espérance est le véritable don de ce mouvement incroyable qui nous rassemble ici aujourd’hui.
    C’est le don de l’amitié, le don du parrainage bienveillant, le don de l’encouragement, de l’amour et du soutien. Ce sont des mots magnifiques et ce sont des dons magnifiques.

    Plus important encore, c’est le don de la vie elle-même. C’est pourquoi nous Marchons, c’est pourquoi nous prions, et c’est pourquoi nous déclarons que l'avenir de l'Amérique sera rempli de bonté, de paix, de joie, de dignité et de vie pour chaque enfant de Dieu.

    Merci à la Marche pour la vie, des gens vraiment, vraiment formidables. Nous somment avec vous, à fond. Que Dieu vous bénisse et que Dieu bénisse l’Amérique. Merci. Merci.
  • France : le nombre de naissances et le taux de fécondité sont en déclin

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    FRANCE : NOMBRE DE NAISSANCES ET TAUX DE FÉCONDITÉ TOUJOURS EN BAISSE

     de genethique.org

    L’Insee a rendu public mardi son bilan démographique annuel : « avec plus de 67 millions d’habitants au 1er janvier, la population continue de progresser en France mais à un rythme moins soutenu, en raison notamment d’une nouvelle baisse de la fécondité et d’une augmentation des décès ».

    La natalité baisse, comme en 2015 et 2016 : 767 000 bébés ont vu le jour en 2017, 17 000 de moins que l’année précédente. La fécondité des femmes françaises diminue également pour atteindre 1,88 enfant par femme [1]. Et sans surprise, l’âge moyen à la maternité continue de croître pour atteindre 30,6 ans en 2017. En parallèle, le nombre de décès augmente - 603 000 personnes sont mortes en 2017, et la population française vieillit, les plus de 65 ans représentant 19,6% de la population au 1er janvier 2018. Le bilan démographie fait également état d’une réduction de l’écart entre l’espérance de vie des femmes (85,3 ans) et des celle des hommes (79,5 ans), et recense 228 000 mariages en 2017 dont 7000 de couples de même sexe.

    Pour Gérard-François Dumont, professeur de démographie à l’université Paris-Sorbonne, « les évolutions de la natalité depuis quarante ans suivent celles de la politique familiale. Les effets des mesures prises depuis 2012 ont commencé à se faire sentir en 2016 et cela s’aggrave en 2017. (…) Les difficultés à concilier vie familiale et vie professionnelle sont plus grandes ». Concernant le taux de fécondité, « il n’existe pas de modèle explicatif, explique Laurent Chalard, géographe de la population à l’université Paris Sorbonne. « [Les variations] résultent de décisions personnelles et sont liées aux évolutions des mentalités ». Toutefois, si le taux de fécondité est en baisse, il reste « l’un des plus forts d’Europe ».

    Bilans précédents:

    [1] Cette diminution « s’explique principalement par une baisse de la fécondité des femmes de 25 à 34 ans, les plus fécondes, qui n’est plus compensée par la fécondité des femmes de plus de 35 ans, restée stable ».

    Sources: Le Figaro, Agnès Leclair (16/01/2018); Le Monde, Gaëlle Dupont (16/01/2018)

  • Au Canada, il devient obligatoire d’approuver l’avortement illimité pour obtenir des subventions

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    D'Olivier Bault sur le site "réinformation TV" :

    Les subventions publiques au Canada réservées aux organisations qui déclarent soutenir les « droits reproductifs », c’est-à-dire l’avortement

    Peu importe que l’on soit le Planning familial ou une organisation catholique ou protestante dans le Canada de Justin Trudeau : pour avoir droit aux subventions publiques il faut désormais déclarer adhérer à la culture de mort promue par le Premier ministre. Cela avait déjà été annoncé en décembre aux parlementaires pour la campagne des jobs d’été d’ONG financés par le gouvernement fédéral canadien, et cela a encore été confirmé par la ministre du Travail malgré les critiques des organisations pro-vie et des conservateurs au parlement. L’argumentaire avancé par le gouvernement libéral de Trudeau, c’est que l’Etat n’a pas à financer les organisations qui ne respectent pas les droits inscrits dans la charte canadienne des droits et libertés, parmi lesquels les « droits reproductifs ». Apparemment, se dire opposé à l’avortement serait déjà une atteinte aux « droits reproductifs des femmes ». Et attention : au Canada, l’avortement sur simple demande (IVG) est possible jusqu’à… la naissance de l’enfant.

    « Droit reproductifs » contre liberté d’expression

    S’exprimant lors d’une réunion de travail du gouvernement de Justin Trudeau qui s’est tenue dans l’Ontario jeudi et vendredi dernier, le ministre du Travail Patty Hajdu a défendu les nouveaux formulaires de demande de subventions publiques pour financer les jobs d’été, avec une case par laquelle l’organisation requérante confirme que son « mandat de base » respecte les « droits reproductifs ». Impossible d’envoyer le formulaire si l’on ne coche pas cette case, mais pour le ministre cela n’empêche pas les organisations chrétiennes de demander des subventions… « du moment que leur mandat de base est conforme avec ces droits et libertés durement acquis que les Canadiens veulent que nous défendions ».

    Pour Mme Hajdu, la nuance est dans l’expression « mandat de base » (core mandate) : pas de subventions pour les organisations fondées explicitement pour lutter contre le droit à l’avortement, mais aucun problème si un groupe religieux a des convictions pro-vie. Néanmoins, même dans ce dernier cas, un tel groupe doit signer l’attestation selon laquelle il respecte le droit de mettre fin à la vie d’un enfant en phase prénatale.

    Au Canada, il devient obligatoire d’approuver l’avortement illimité pour obtenir des subventions

    Même son de cloche chez le Premier ministre Justin Trudeau quand un étudiant lui a demandé s’il respectait la liberté d’expression : « Il y a des organisations qui s’abritent derrière la liberté d’expression, la liberté de conscience, ce qui bien sûr permet d’avoir toutes les croyances que l’on veut… Mais quand ces croyances mènent à des actions visant à restreindre le droit d’une femme d’avoir la maîtrise de son propre corps, c’est là, je pense, que nous devons fixer la limite en tant que pays ». En bref : oui à la liberté d’expression tant que vous acceptez que l’avortement est un droit des femmes et que vous ne demandez pas une meilleure protection du droit à la vie des enfants.

    « Il n’y a pas de droit à l’avortement dans la Charte », lui ont rappelé ses opposants, « mais il y a bien un droit à la liberté d’expression, de conscience et de religion ». Pour le dirigeant de l’opposition conservatrice, Andrew Scheer, « imposer les vues personnelles de Justin Trudeau à un large éventail de groupes n’est pas la voie à suivre » et de nombreuses organisations qui offrent un large éventail de services à la société ne pourront plus le faire et ne pourront plus permettre aux jeunes de faire une première expérience professionnelle.

    S’il est des gens qui s’imaginent encore que le libéralisme libertaire est synonyme de liberté, l’évolution rapide du Canada de Justin Trudeau montre une fois de plus qu’il n’en est rien, bien au contraire !

  • "La loi civile prime sur toute loi religieuse" : le débat sur la laïcité est relancé

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    De la revue de presse du service interdiocésain :

    Le Soir


    p. 1: Les libéraux relancent le débat sur la laïcité 

    C’est une petite phrase qui n’a l’air de rien, mais elle rouvre un débat volcanique dans le monde politique. Richard Miller, député fédéral réformateur, propose d’inscrire dans un préambule à la Constitution les mots suivants : « La loi civile prime sur toute loi religieuse. » Par là, et à la suite du chef de groupe VLD Patrick Dewael, il entend relancer le débat sur une laïcité à la belge. … Richard Miller s’explique. Avec cette formulation, il entend permettre à tous de comprendre « que nous évoluons dans un pays où la croyance religieuse ne dicte pas la loi, ceci avec tout le respect que j’ai pour les convictions et les engagements religieux » . Mais la proposition a-t-elle une chance d’aboutir ? Les socialistes sont favorables (les conclusions du Chantier des idées sont explicites) à l’introduction de la laïcité de l’Etat dans la Constitution. Les amarantes de Défi ont également par le passé donné leur aval. Les verts, eux, sont ouverts à la discussion mais craignent un feu de paille, qui ne réglera pas des problèmes plus profonds dans la société. Les centristes-humanistes, eux, se disent ouverts à une révision constitutionnelle sur ce thème. Evidemment, le CD&V est plus réticent, la N-VA faisant preuve de prudence. Les deux partis sont en effet proche du monde catholique au Nord.
     
    p. 1 : Laïcité : il va falloir souder et pas diviser 

    Edito de Béatrice Delvaux : « … sur le fond, on ne peut que saluer la volonté de Patrick Dewael et de Richard Miller de ressortir le dossier « laïcité » du frigo où il a été placé après les attentats de 2016. D’autres priorités plus directement sécuritaires s’étaient imposées mais, face aux polémiques sur le port de signes religieux dans les endroits publics et la montée des radicalismes, la nécessité de réaffirmer le principe de séparation entre les Eglises, les religions et l’Etat s’était imposée à tous les démocrates, inquiets de voir ces acquis des Lumières mis en cause par de nouveaux intégrismes et fanatismes. … Comment réaffirmer la laïcité de l’Etat et la primauté de la loi civile sur toute loi religieuse ? Le sujet, aujourd’hui sorti des radars politiques et médiatiques, a conservé la même urgence pour une société belge en demande de clarification et de réaffirmation des balises du vivre ensemble. Mais il est important qu’un large consensus politique couvre cette manière de réaffirmer un socle de valeurs communes. Il faut éviter que cette réaffirmation ne passe pour l’exercice d’une suprématie ou l’expression d’un rejet, mais soit vue comme une volonté d’inclusion démocratique. »
     
    p. 2: « Une clarification nécessaire mais partielle » 

    Vincent de Coorebyter (ULB) : « Personnellement, je trouve que la formulation qui avait été proposée en 2010 par le groupe de travail mis en place par le gouvernement fédéral était particulièrement fine. Il s’agissait d’un nouveau libellé pour l’article 21 de la Constitution : « Hormis les exceptions de conscience dont l’exercice est prévu par la loi, aucun prescrit convictionnel ne peut être invoqué pour se soustraire à une obligation légale. » Ce qui me paraît intéressant, c’est qu’on admet qu’il puisse y avoir des exceptions à l’application uniforme de la loi civile, mais ces exceptions sont elles-mêmes prévues par la loi civile – c’est ce qu’on appelle les « clauses de conscience » permettant, par exemple, à titre individuel, à un médecin de ne pas pratiquer une euthanasie ou un avortement. » … « Je suis effectivement surpris d’apprendre que le MR renoncerait à l’inscription dans la Constitution de ce principe d’impartialité – notion quand même extrêmement prudente : qui demanderait un État partial ? – pour se satisfaire simplement de cette nécessaire clarification autour des prescrits religieux et de leur contradiction éventuelle avec la loi civile. Avec cette proposition, on règle un type de question mais on n’éclaircit pas la philosophie générale des relations entre l’État et les convictions instituées et personnelles… »
     
    p. 2 : Trois concepts et trois étages 

    Laïcité : En groupe de travail, les parlementaires (de tous les partis) avaient débattu déjà du sujet. Patrick Dewael avait rédigé un rapport intermédiaire en juin 2016. On avait progressé. Mais l’affirmation du concept de « laïcité de l’Etat » ne faisait pas l’unanimité. A savoir, selon le Larousse : « Conception et organisation de la société fondée sur la séparation de l’Église et de l’État et qui exclut les Églises de l’exercice de tout pouvoir politique ou administratif, et, en particulier, de l’organisation de l’enseignement »… / Neutralité : Un étage plus bas, moins « militant », le concept de neutralité de l’Etat avait été accueilli plus favorablement, selon lequel l’Etat doit demeurer neutre par rapport aux religions pour assurer la liberté de religion et de conscience, également pour prévenir toute discrimination fondée sur la religion. / Impartialité : Plus consensuel, peut-être : le concept d’impartialité de l’Etat, un peu plus fourre-tout, moins crispant idéologiquement, avait semblé émerger à la fin. Sans accord, toutefois.

  • COMECE (Bruxelles), 31 janvier : Promouvoir l’Héritage Chrétien de l'Europe

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    Conférence de la COMECE

    "Promouvoir l’Héritage Chrétien de l'Europe"

    dans la cadre de l’Année Européenne de l’héritage culturel

    COMECE, 31 Janvier 2018

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    Suite à la désignation par l’UE de 2018 comme Année Européenne de l’Héritage Culturel, la COMECE organise la conférence «Promouvoir l’héritage chrétien de l’Europe». L'événement aura lieu au Secrétariat de la COMECE, le mercredi 31 janvier 2018.

    L’Année européenne de l’héritage culture est une initiative très positive pour l’Europe qui pourrait représenter une belle opportunité pour l’Eglise de mettre en valeur son patrimoine et d’assurer une meilleure visibilité et une plus grande accessibilité du patrimoine religieux au public.

    Dans un contexte de division et de questionnement au sein de l’Union européenne, l’année du patrimoine culturel pourrait également renforcer le sentiment de communauté entre peuples et nations européennes.

    Parmi les intervenants, le Commissaire européen pour l’éducation, la culture, la jeunesse et le sport, M. Tibor Navracsics, mais aussi le Secrétaire du Conseil Pontifical pour la Culture, S.E. Mgr Paul Tighe.

    Informations pratiques

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    Alessandro Di Maio
    Responsable Presse
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