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  • Rester au balcon ?

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    ReneMagrittePerspectiveLeBalconDeManet1950.pngLancer un blog est une aventure.

    Et effectivement, lorsqu'on s'aperçoit que tant de gens viennent le visiter, on en reste pantois.

    On se dit que ça répond à un réel besoin, que beaucoup de gens aspirent à entendre un autre son de cloche que celui dispensé par la grande presse.

    Alors, on s'attend à ce qu'ils réagissent, qu'ils vous interpellent, qu'ils vous suggèrent telle ou telle chose...

    Mais c'est là qu'on se trompe!

    En effet, malgré des appels réitérés, des mails envoyés tous azimuts, le plus grand nombre préfère rester au balcon, quitte à émettre en aparté des appréciations plus ou moins encourageantes.

    C'est qu'on a autre chose à faire que d'alimenter un blog ou de soutenir ceux qui l'animent!

    Pourtant, la semaine dernière, La Croix soulignait la vitalité des réseaux catholiques sur le web, citant des blogs qui ont pignon sur rue et qui reçoivent la visite de très nombreux visiteurs, au point de susciter une certaine inquiétude dans le monde des médias traditionnels. Et le pape d'en ajouter lors de la journée mondiale des moyens de communication sociale, se félicitant de ces nouveaux modes de communication, tout en émettant une série de recommandations où il est question d'authenticité, de vérité, d'honnêteté...

    Alors, nous aimerions tellement que nos amis, encouragés de si haut, descendent de leurs balcons et investissent peu à peu ces espaces de communication pour la meilleure des causes, puisqu'il s'agit de rétablir la vérité face à la désinformation, de s'indigner face à des réalités qui abiment l'homme, de s'extasier devant des choses belles et susceptibles de nous faire grandir en humanité, de compatir avec ceux qui sont victimes des persécutions et des oppressions, de partager des informations qui peuvent enrichir autrui, etc.

    Cet appel sera-t-il entendu? Peut-être, chi lo sa?

  • Quand Bachelet chante l'homme en blanc...

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    En marge d'une prochaine béatification,

    on peut écouter sur youtube


    on peut ne pas aimer...

  • Quand les hommes s'assument de moins en moins...

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    Selon un Sondage Ifop-Famille Chrétienne - 59 % des Français veulent que les hommes s’assument plus. Des essayistes comme Éric Zemmour en sont convaincus : dans une société ultraféminisée, l’estime de soi des mâles aurait du plomb dans l’aile. Est-ce que les hommes sont aussi déboussolés que cela dans la France de 2011? 59 % des Français voudraient en effet que les hommes s'assument davantage, selon le résultat du sondage exclusif Ifop pour Famille Chrétienne.

    En savoir plus sur le site de "Famille Chrétienne"

    Consulter les résultats du sondage

    Tout cela ne résulterait-il pas de l'indifférenciation des sexes, d'une mixité qui ne réserve plus guère d'espace à des activités spécifiques à chacun des deux sexes (l'école en particulier), d'une féminisation de plus en plus marquée de la société? Autant de questions qui méritent d'être examinées, car s'il n'y a plus d'hommes, il n'y a plus de pères et la carence paternelle se fait sentir cruellement. Les femmes, en particulier les jeunes femmes, sont les première à pâtir de cette situation où les hommes vraiment responsables, capables notamment de s'engager et d'assumer leur paternité, se font de plus en plus rares. C'est peut-être pourquoi "les propositions ecclésiales spécifiques aux hommes ont de beaux jours devant elles – ce n’est sûrement pas un hasard si les pèlerinages de pères de famille et les retraites pour hommes cartonnent."

  • De l'Inde à l'Indonésie, pas de répit pour les chrétiens

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    En Indonésie, la bonne nouvelle serait que les chrétiens de Bogor (West Java), contraints à Noël de renoncer aux célébrations religieuses faute d’un local pour les organiser, ont enfin obtenu l’autorisation de la Cour Suprême d’utiliser l’édifice dont la construction avait été suspendue en 2008 sous la pression de la « Bogor Islamic Community Association ». Mais les extrémistes musulmans, qui les accusent de pratiquer des conversions forcées, se sont opposés à la sentence et, à la faveur d’une administration locale peu portée à poursuivre les cas d’intolérance religieuse, font circuler un appel à tous les musulmans pour qu’ils se rassemblent autour de l’église, le dimanche, et fassent obstacle à la célébration de la messe.


    En Chine, des dizaines de millions de chrétiens pratiquent leur foi dans la clandestinité, en petits groupes constituant des « églises domestiques », pour éviter les persécutions. Le 18 janvier, Wang Yi, le leader de l’une de ces églises, a été arrêté en même temps que trois autres  fidèles alors qu’à l’aéroport de Chedgu (Etat du Sichuan), ils attendaient leur départ pour Hong Kong où ils devaient participer à une assemblée de chrétiens évangéliques. Relâchés quelques heures plus tard, ils ont tenté de regagner l’aéroport, mais ils ont encore été arrêtés par la police et ramenés dans la caserne où ils avaient déjà été détenus.

    Mauvaises nouvelles encore en provenance de l’Iran où, depuis Noël, 70 fidèles ont été arrêtés, eux aussi membres de communautés domestiques, et ont été soumis à des interrogatoires violents et à des intimidations. L’agence de presse AsiaNews rapporte les déclarations du gouverneur de Téhéran, Morteza Tamadon, qui, le 14 janvier, annonçait de nouvelles arrestations imminentes de ‘missionnaires’ – c’est ainsi que Tamadon désigne les chrétiens – ; à ses eux, ce sont « des parasites coupables d’avoir créé un mouvement dissident et corrompu avec l’appui de la Grande- Bretagne sous couvert de christianisme, mais leur complot a échoué ».

    En Inde, les violences des extrémistes hindous contre les chrétiens n’arrêtent pas. Les autorités des états dans lesquelles se concentrent les agressions sont à vrai dire peu disposés à poursuivre les responsables. C’est le cas de l’Etat de l’Orissa duquel, durant ces dernières années, plus de 50.000 chrétiens ont dû s’enfuir, apeurés par le développement d’un climat antichrétien et par l’impunité dont jouissent habituellement les agresseurs. Un exemple de ce climat d’insécurité dans lequel les fidèles sont contraints de vivre est l’arrestation de deux jeunes chrétiens, victimes d’un brigand hindou, arrivé dans le village de Bodimunda,  le 10 janvier dernier. Ce brigand, après avoir arraché à l’un de ces deux jeunes hommes une médaille d’or représentant la Croce, a commencé à crier en accusant ces jeunes d’avoir tenté de le convertir. La police a procédé à l’arrestation de ces deux chrétiens en se fondant sur la version des faits donnée par le provcateur.

    Au Pakistan, ce sont deux chrétiennes de Lahore qui ont été les dernières victimes de l’intolérance religieuse. Suite à de fausses accusations de blasphème lancées à leur encontre par des proches, elles ont été agressées le 16 janvier, battues et humiliées par une foule d’extrémistes musulmans qui les ont souillées, chargées sur des ânes et tournées en dérision à travers les rues de leur quartier. Depuis lors, elles vivent cachées dans un lieu secret. Ce qui a déclenché cette violence, c’est un débat familial à propos de l’éducation religieuse de la fille du frère chrétien d’une de ces deux femmes qui a épousé une musulmane.

    Au Pakistan encore, à Karachi, les femmes du mouvement Jamat-e-Islami ont organisé le 29 janvier une marche de soutien à la loi sur le blasphème et, le jour suivant, les fondamentalistes musulmans se sont mobilisés en grand nombre pour défendre cette loi inique, menaçant de prendre d’autres initiatives au cas où Asia Bibi, condamnée à la peine capitale bénéficierait d’une remise de peine. Cette femme est en prison depuis des semaines, condamnée à mort pour blasphème, et a suscité un mouvement de mobilisation dans le monde occidental pour demander l’abolition de cette loi sur le blasphème.

    Le 24 janvier, aux Philippines s’est produit un épisode de violence antichrétienne encore plus grave. Le journaliste catholique Gerry Ortega, connu par ses campagnes pour la défense des droits de l’homme, a été assassiné à Puerto Princesa, sur l’île de Parawan. Les derniers temps, il s’était voué à la cause des tribus indigènes de l’île dont la survie est menacée par des projets inconsidérés d’exploitation minière.

    Anna Bono, Bussola Quotidiana, 31 janvier (traduction par nos soins)

  • Afriques : les chemins de la démocratie ?

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    Révolution en Tunisie, émeutes en Égypte, scrutin embrouillé en Côte d'Ivoire, naissance d'un nouvel État au Sud-Soudan...

    "L'Afrique bouge. Nul ne s'est soucié de célébrer l'an dernier le cinquantenaire de l'indépendance de la moitié de l'Afrique subsaharienne, car le bilan de ces premières décennies n'inclinait guère aux congratulations.

    Les élections présidentielles organisées en octobre 2010 en Côte d'Ivoire par le président sortant Laurent Nbagbo, sous la pression de la «communauté internationale», n'offrent pas de motif de réconfort.

    Dans le même temps, l'organisation d'un référendum d'autodétermination au sud du Soudan et la prochaine naissance d'un nouvel État dans cette région ont laissé de marbre les commentateurs. Pourtant, il s'agit de la première remise en cause officielle des frontières héritées de la colonisation.

    Et voilà que l'Histoire s'est mise à avancer là où l'on ne l'attendait pas, dans la Tunisie réputée paisible et stable. Cette révolution démocratique est la première dans le monde arabe et même dans l'ensemble des pays à majorité musulmane. Il n'est pas étonnant qu'elle ait donné des idées aux Égyptiens de la classe moyenne mais rien ne dit que la démocratie avance sur les bords du Nil comme en Tunisie."

    voir la suite de l'analyse d'André Larané sur Hérodote.net

  • Le Caire : Un document pour le renouvellement du discours religieux

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    Sandro Magister 

    "Le 24 janvier, la version en ligne de la revue égyptienne "Yawm al-Sâbi" (Le Septième Jour) a publié un texte intitulé "Document pour le renouvellement du discours religieux". Avant la fin de ce jour-là, le texte en question était déjà présent sur plus de 12 000 autres sites arabes.

    C’est un jésuite islamologue, Samir Khalil Samir, Égyptien de naissance, très apprécié par Benoît XVI, qui l’a signalé en dehors du monde arabe et en a souligné l'importance. Il a traduit et commenté les passages essentiels du document dans deux articles qui ont été publiés sur le site de l'agence de presse en ligne "Asia News" de l’Institut Pontifical des Missions Étrangères.

    Le texte original du document, en arabe, se trouve sur cette page web de "Yawm al-Sâbi" :

    > "Document pour le renouvellement du discours religieux"

    Il est expliqué sur cette page que ce document a été écrit en suivant les indications fournies par 23 penseurs musulmans égyptiens, dont les noms sont indiqués un par un.

    D’après le père Samir, ce sont tous des intellectuels et des croyants renommés. On trouve parmi eux Nasr Farid Wasel, ancien grand mufti d’Égypte ; Gamal al-Banna, frère du fondateur des Frères Musulmans ; l’imam Safwat Hegazi ; les professeurs Malakah Zirâr et Âminah Noseir ; le célèbre écrivain islamiste Fahmi Huweidi ; les prédicateurs de la mission musulmane Khalid al-Gindi, Muhammad Hedâyah, Mustafa Husni. Trois d’entre eux figurent, au début du document, sur la photo qui est reproduite sur cette page.

    Le document est composé de 22 points rédigés en style télégraphique, qui dessinent un programme de réforme de l'islam : passer d’une pratique superficielle et extérieure de cette religion à une pratique qui soit plus authentique et plus essentielle.

    Le voici, sur la base d’une traduction "à chaud" du texte en arabe effectuée par le père Samir :

    * DOCUMENT POUR LE RENOUVELLEMENT DU DISCOURS RELIGIEUX
    Le Caire, le 24 janvier 2011


    1. Réexaminer les recueils de Hadiths [phrases attribuées à Mahomet par la tradition] et les commentaires du Coran, pour les purifier.
    2. Soumettre à une vérification le vocabulaire politico-religieux musulman, comme par exemple la jizya [impôt spécial demandé aux dhimmis, les minorités non musulmanes soumises à des restrictions].
    3. Trouver une nouvelle formulation du concept de fraternisation entre les sexes.
    4. Mettre au point la vision musulmane de la femme et trouver des formes convenables pour le droit du mariage.
    5. L’islam est une religion de la créativité.
    6. Expliquer le concept musulman de djihâd [la guerre sainte intérieure et extérieure] et clarifier les normes et obligations qui la régissent.
    7. Bloquer les attaques contre les manifestations extérieures de piété et les pratiques étrangères provenant d’états voisins.
    8. Séparer la religion et l’état.
    9. Purifier le patrimoine des premiers siècles de l’islam (salafisme), en écartant les mythes et les attaques contre la religion.
    10. Donner une formation adéquate aux prédicateurs missionnaires et, dans ce domaine, ouvrir les portes à ceux qui n’ont pas étudié à l’université Al-Azhar, selon des critères bien clairs.
    11. Formuler les vertus communes aux trois religions révélées.
    12. Donner des orientations en ce qui concerne les us et coutumes occidentaux et éliminer les comportements erronés.
    13. Préciser la relation qui doit exister entre les membres des religions à travers l’école, la mosquée et l’église.
    14. Rédiger de manière adaptée à l’Occident la présentation de la biographie du Prophète.
    15. Ne pas éloigner les gens des systèmes économiques par l’interdiction de traiter avec les banques.
    16. Reconnaître le droit des femmes à accéder à la présidence de la république.
    17. Combattre les prétentions sectaires, [en soulignant] que la bannière de l’islam [doit être] unique.
    18. Inviter les gens à aller vers Dieu par la gratitude et la sagesse, et pas par les menaces.
    19. Faire évoluer l’enseignement d’Al-Azhar.
    20. Reconnaître le droit des chrétiens à accéder à des fonctions importantes et [même] à la présidence de la république.
    21. Séparer le discours religieux et le pouvoir et rétablir son lien avec les besoins de la société.
    22. Améliorer le lien entre la dawah [l’appel à se convertir à l’islam] et la technologie moderne, les chaînes satellitaires et le marché des cassettes musulmanes.

    Ces 22 points sont suivis d’autant de paragraphes de commentaires. Qui, d’après le père Samir, laissent entrevoir une véritable révolution par rapport aux manières traditionalistes et puritaines de vivre l'islam qui ont été introduites dernièrement en Égypte et qui proviennent surtout d'Arabie Saoudite.

    Dans son analyse publiée par "Asia News", le père Samir considère comme important le point 8, qui propose de séparer la religion et la politique. Dans le commentaire joint – souligne-t-il – figure le mot "almaniyyah", laïcité. Un mot qui, dans les pays arabes, est généralement compris comme signifiant athéisme et qui est donc condamné par principe. C’est tellement vrai que, pendant le synode consacré au Moyen-Orient qui a eu lieu à Rome en octobre dernier, les évêques ont évité de l’utiliser.

    Dans le cas présent, au contraire, les auteurs du document écrivent dans leur commentaire que la laïcité ne doit pas être considérée comme une ennemie de la religion, mais plutôt comme une protection contre l'utilisation politique ou commerciale de la religion. "Dans ce contexte – écrivent-ils – la laïcité se trouve en harmonie avec l'islam et par conséquent elle est juridiquement acceptable". Mais elle ne l’est pas si elle se transforme en un contrôle exercé par l’État sur les activités musulmanes.

    Commentaire du père Samir :

    "Ce point, même s’il a fait l’objet de beaucoup de débats, est la preuve du fait qu’est en train de naître en Égypte le concept de société civile, qui ne coïncide pas immédiatement avec la communauté musulmane".

    Le point 6 concernant la guerre sainte est également remarquable. Les auteurs du document n’admettent celle-ci que si elle est défensive et uniquement en terre musulmane. Il n’est jamais permis de tuer des gens désarmés, des femmes, des personnes âgées, des enfants, des prêtres, des moines. Il n’est jamais permis d’attaquer des lieux de prière. Les auteurs soulignent que cette doctrine est celle de l'islam depuis 1 400 ans et que ceux qui la violent la trahissent gravement.

    Le signal qui est émis par ce document est faible. Cependant il ne faut pas le négliger. Lorsque ces sujets ont été traités – c’est arrivé plusieurs fois jusqu’à maintenant – lors de discussions entre personnalités de l’Église catholique et de l'islam, il n’est jamais arrivé qu’ils soient repris et diffusés dans l'opinion publique musulmane.

    Ce document du Caire, au contraire, est né chez les musulmans et il a immédiatement été diffusé dans un cercle d’opinion plus vaste. Il provoque de très nombreux commentaires sur différents sites internet, opposés et hostiles pour la plupart, mais qui constituent néanmoins, en tout cas, la preuve d’une volonté d’en discuter.

  • Le King's School de Canterbury à Verviers

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    Quand les voix du King’s School de Canterbury s’unissent aux cordes du Conservatoire de Verviers


    Le 11 février prochain a 20H00, l’église Sainte-Julienne (Verviers) accueillera l’ensemble « Madrigalia » du King’s School  de Canterbury (http://www.kings-school.co.uk/) pour un concert unique, en collaboration avec l’ensemble « Scorzando » du Conservatoire de Verviers. Des jeunes musiciens d’un talent exceptionnel présenteront ainsi un programme varié de musique de la Renaissance et de la Période Baroque.

    Au programme :

    • Prélude et Fugue pour cordes  de Joseph Gilet
    • Madrigaux de Monteverdi
    • Concerto pour cordes de Vivaldi
    • Motet – Lugebat David Absalom de Gombert
    • Concerto en si mineur de Vivaldi
    • Motet – Die mit Traenen Saen de Schütz
    • Extraits de la Passion selon St Jean de J S Bach

    Institution dont l’origine (597) remonte à saint Augustin de Canterbury, the King’s School a reçu cette dénomination après la dissolution des monastères, sous le règne d’Henri VIII. Actuellement, le niveau musical de cet établissement jouit d’une très haute réputation.

    L’ensemble Madrigalia, dirigé par Nicholas Todd, est un chœur du King’s School  qui se concentre sur la musique de la Renaissance et des siècles qui la précèdent. Depuis sa fondation en 2006, Madrigalia voyage à l’étranger. En 2009, les choristes ont chanté le Requiem de Tomas Luis de Victoria dans le monastère de Santo Tomás  où le compositeur lui-même avait été élève ; l’année dernière, à l’Abbaye du Bec-Helloin en Normandie, la chorale a interprété les Lamentations pour le Vendredi Saint de Roland de Lassus.

    Scorzando est un ensemble de cordes composé de jeunes musiciens issus du Conservatoire de Verviers, qui se préparent a une carrière professionnelle, tandis que d’autres sont toujours aux études ou que d’autres, diplômés, prennent plaisir à y rester associés. Scorzando prépare activement une tournée dans le sud de la France pendant une semaine au mois de mars. Il y aura sept animations programmées, à Vidauban, Saint-Raphaël et Draguignan.

    Ce concert d’une qualité qui promet d’être exceptionnelle bénéficiera de la très bonne acoustique de l’église Sainte-Julienne.

    église Sainte-Julienne (adresse et plan)

  • Amorce d'une nouvelle campagne médiatique contre le célibat des prêtres

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    En septembre prochain, le pape doit effectuer une visite pastorale en Allemagne. Certains médias sont déjà occupés à miner le terrain sur lequel Benoît XVI sera amené à poser ses pas. C'est ainsi que le Suddeutsche Zeitung exhume une pétition qui a circulé en Allemagne, en 1970, en faveur de la modification de la règle du célibat sacerdotal et que l'abbé Ratzinger aurait signée. Cette information, aussitôt reprise par le Figaro et Europe I, le sera, n'en doutons pas, par les médias de notre petite terre d'héroïsme. En Allemagne, les journalistes appuient ainsi les politiciens, dont la chancelière, qui s'immiscent dans cette question de discipline ecclésiastique et qui voient dans le mariage des prêtres une réponse adéquate aux problèmes de pédophilie.

    Nous avons déjà posté sur ce blog une note qui dénonçait le simplisme d'une telle vision.

    Il ne s'agit pas d'une question dogmatique mais bien d'une question de discipline ecclésiastique qui diffère de la perception qu'en ont d'autres églises. Il faut cependant rappeler que dans les églises d'orient (mêmes catholiques), si on ordonne des hommes mariés, il n'est pas question d'ouvrir le mariage à des prêtres célibataires.

    On lit beaucoup d'âneries dans la presse et dans les réactions des lecteurs influencés par le battage médiatique à ce propos. Certains n'hésitent pas à dénoncer le caractère tardif de l'introduction de la discipline du célibat alors que le Père Cochini, dans une étude scientifique consacrée aux origines apostoliques du célibat sacerdotal tord le cou à ces inepties. Interrogé en 2006, lors de la publication de son ouvrage, il déclarait :

    "L’ouvrage publié aujourd’hui aux éditions Ad Solem est la réédition, augmentée d’une préface du cardinal Castrillon Hoyos, de mon livre sur Les Origines apostoliques du célibat ecclésiastique, publié pour la première fois en 1981 chez Lethielleux. Il a été jugé utile de le republier parce que la question des origines, c’est-à-dire la question historique, est aujourd’hui au centre du débat. Il est frappant, en effet, de voir la quantité de livres ou d’articles qui contestent la discipline de l’Eglise latine concernant le célibat obligatoire des clercs en arguant de l’origine tardive de la loi. Certains, comme vous le dites, y voient une invention médiévale, en se référant au 2ème concile du Latran de 1139, mais ils sont de moins en moins nombreux, car l’argument ne résiste pas à une simple lecture du texte conciliaire : le document du Latran n’établit pas l’obligation du célibat, mais frappe de nullité tout mariage contracté par un clerc déjà ordonné. En revanche, la critique basée sur le concile d’Elvire des années 300, le premier en date des synodes faisant état d’une obligation de continence parfaite pour les membres du clergé supérieur, ainsi que sur l’existence de nombreux évêques, prêtres et diacres mariés au cours des premiers siècles de l’Eglise, est certainement à prendre en compte."

    On le voit, tant sur le fond de la question où il est simpliste de croire que le mariage résoudrait le problème de la pédophilie (alors que tant d'hommes mariés sont pédophiles), que sur sa dimension historique, il y a une véritable entreprise de désinformation qui est à l'oeuvre. Quant à Joseph Ratzinger, on peut imaginer qu'il a évolué et qu'ayant souscrit à certaines positions qui étaient dans l'air du temps conciliaire et post-conciliaire, il a eu le temps et l'accès à d'autres données qui lui ont permis de rectifier certaines de ses positions.

  • Etre chrétien à l’ère de Facebook, mode d’emploi

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    images.jpgInterview avec le spécialiste Guillaume Anselin

    ROME, Dimanche 30 janvier 2011 (ZENIT.org) - La vérité et l'authenticité sont le mode d'emploi offert par Benoît XVI aux chrétiens présents sur Internet et les réseaux sociaux, explique Guillaume Anselin, spécialiste de la communication des marques et des institutions.

    Dans cet entretien, Guillaume Anselin, qui a travaillé dans l'édition et dans des groupes de communication tels que McCann Erickson, Ogilvy et Publicis commente pour ZENIT le message de Benoît XVI pour la Journée mondiale des communications 2011.

    La suite sur Zenit

  • Vatican II, un concile hors-norme

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    Voici bientôt 50 ans, le pape Jean XXIII convoquait (1961) le XXIe concile œcuménique de l’histoire chrétienne : à l'origine de tous les maux de l'Eglise pour les uns, concile nécessaire et fondateur pour les autres, Vatican II (1962-1965), 50 ans après,  fait toujours couler beaucoup d'encre. Pourquoi un tel concile ? Comment s'est il déroulé ? quelles en sont les conséquences aujourd'hui ? Pour en parler, « Dieu merci ! », la première émission religieuse de la TNT, a reçu, ce vendredi 28 janvier 2011 sur Direct 8, Philippe Maxence, rédacteur en chef du journal bi-mensuel  français « L’Homme Nouveau » 

     

    Retrouvez à tout moment cette émission sur le blog Dieumerci.Direct8

  • La pilule du lendemain en vente libre favorise les maladies sexuellement transmissibles

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    Ce n'est ni le Pape, ni même l'Osservatore Romano, qui divulguent cette information. Elle nous vient tout droit d'Angleterre où cela figure aujourd'hui même dans le Sunday Times qui annonce la publication dans le Journal of Health Economics.
    "Le nombre de grossesses chez les adolescentes ne diminue pas lorsque la pilule du lendemain est en vente libre, mais le nombre de maladies sexuellement transmissibles augmente, affirment des professeurs de l’Université de Nottingham. Ils ont comparé les régions britanniques où la pilule du lendemain est en vente libre dans les pharmacies avec d’autres régions où une prescription est nécessaire. Ils sont arrivés à la conclusion que le nombre de grossesses chez les jeunes filles de moins de 16 ans n’a pas diminué ces dix dernières années mais que le nombre de MST a au contraire augmenté. « La vente libre et gratuite de la pilule du lendemain rate son objectif de limiter les grossesses chez les jeunes », commente le professeur David Paton. « La hausse des MST comme effet secondaire est liée à la plus grande prise de risques lors des relations sexuelles ». Les résultats de leurs recherches révèlent que le nombre de MST chez les adolescents de moins de 16 ans a connu une hausse de 12 % en dix ans dans les régions où la pilule du lendemain est en vente libre."

    (dépêche de belga, relayée par Le Soir, La Libre, 7/7, etc.)

    En Belgique, la pilule du lendemain est en vente libre (sans prescription). Elle est disponible dans les centres de Planning Familiaux, chez un médecin, et, depuis septembre 2000, en pharmacie.

    N.B. : Le 31 octobre 2000, l'Académie pontificale pour la vie a publié un communiqué au sujet de la pilule du lendemain et de ses effets potentiellement abortifs. 

  • "Le fanatisme ne bénéficie à personne"

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    Chrétiens et musulmans ensemble contre le fanatisme

    Cathobel : "Chrétiens et musulmans ont été invités par la Ligue arabe à participer à une rencontre interreligieuse sur Jérusalem et sur le fanatisme religieux, les 2 et 3 février, à Doha, capitale du Qatar.

    L'idée de cette rencontre, explique le patriarche latin de Jérusalem, Mgr Fouad Twal, est due à la vague de terreur et de condamnation qui a suivi les massacres de Bagdad, en Irak, et d'Alexandrie en Egypte ». Selon le patriarche, qui participera aux discussions, ces massacres « ont réveillé » la conscience des chefs religieux musulmans sur « les dangers » que représente le radicalisme. Depuis l'attentat d'Alexandrie, relève Mgr Twal, « hommes politiques, chefs arabes, musulmans et chrétiens ont une conscience accrue que le fanatisme aveugle ne bénéfice à personne ». « C'est la raison pour laquelle ils ont organisé une rencontre de deux jours au Qatar », souligne-t-il.

    Parmi les gestes positifs apparus dans le monde musulman après les attentats, Mgr Twal signale celui de divers intellectuels écrivant dans les journaux pour mettre en garde contre les risques du fanatisme religieux, et celui de nombreux musulmans venus donner leur sang aux chrétiens hospitalisés après l'attentat d'Alexandrie. « Dans ces événements dramatiques, conclut-il, jaillit tout le sens d'humanité des croyants, sur lequel nous sommes appelés à bâtir ensemble un monde convivial et tolérant ».

    Le patriarche catholique copte d'Alexandrie, le cardinal Antonios Naguib, espère "revenir à un dialogue plus profond et fructueux" entre chrétiens et musulmans. C'est ce qu'il a confié le 27 janvier 2011, quelques jours après que l'université musulmane égyptienne Al-Azhar eut décidé de suspendre ses relations avec le Vatican suite aux appels lancés par le pape aux gouvernants du Moyen-Orient à défendre les minorités chrétiennes, cibles de récents attentats en Egypte et en Irak. Ce cardinal égyptien, qui a assuré croire "fermement au dialogue, non seulement au dialogue officiel, mais surtout au dialogue de vie, de tous les jours", a également espéré que l'université Al-Azhar participe à la rencontre d' Assise en octobre 2011.
    Quant au cardinal Jean-Louis Tauran, président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, il a assuré que le Vatican restait ouvert au dialogue et était toujours disponible pour participer à la réunion programmée avec l'université Al-Azhar les 23 et 24 février prochains."

    Ctb/zenit/apic-imedia/bl