Célibat des prêtres et pédophilie ? ''Trêve de simplisme'', dit le psychiatre Paul Bensussan
Dans Famille chrétienne (20 mars), trois questions à Paul Bensussan, psychiatre, sexologue, expert national auprès de la cour de cassation :
<< FC - Y a-t-il un rapport entre célibat et pédophilie ?
PB - Trêve de simplisme ! De quoi parlons-nous ? D’actes pédophiles dans l’institution religieuse, aggravés par le fait que leurs auteurs incarnent une autorité morale. On croit y voir une conséquence de la chasteté, du célibat. Comme si cela résultait simplement d’un besoin inassouvi. Mais les choses sont loin d’être aussi simples : c’est bien en amont que les questions se posent.
Dans des familles où les valeurs religieuses sont omniprésentes, l’adolescent découvrant la masturbation, les fantasmes, une sexualité qu’il pressent non conforme à la norme, peut voir dans l’engagement religieux et dans le choix de la chasteté une barrière de protection contre des pulsions, contre une orientation sexuelle qu’il juge inacceptable. Parfois, cela fonctionne, parfois non. Évidemment, il n’y a pas de statistiques. Cela pose avant tout le problème du recrutement, du discernement : de quels moyens dispose-t-on vraiment pour explorer l’imaginaire érogène ou l’orientation sexuelle des futurs prêtres ?
Où se situerait l’incidence de la chasteté dans ces affaires d’abus sexuels ?
Il y a toute une palette de situations et de pathologies à analyser. Il faut différencier la pédophilie du passage à l’acte pédophilique. Quelqu’un qui agresse sexuellement un enfant n’est pas nécessairement un pédophile. Il y a des passages à l’acte opportunistes, facilités par la proximité physique, les confusions autour du désir de prodiguer de l’affection, une pédagogie affective et ambiguë. Ce sont ces agressions opportunistes que la chasteté peut favoriser. Les véritables pédophiles, quant à eux, manifestent une préférence érotique pour les enfants. Ce dernier peut être exclusif (ne ressentir aucune excitation face à un adulte) ou non exclusif (capable de connaître une sexualité adulte). Il recherche délibérément l’acte : la chasteté est ici hors de cause. Quelles que soient les théories qui s’affrontent sur le déterminisme de l’orientation sexuelle (innée ou acquise ?), une chose est sûre : les choses se jouent précocement.
Que peut faire l’Église pour lutter contre ce fléau ?
Le fait que dans notre société, où la délation est de plus en plus répandue, il existe encore un lieu comme le confessionnal où l’on puisse tout dire, même l’inavouable, ne me choque pas. Mais le secret de la confession ne devrait jamais être synonyme d’inaction ou de complaisance. À l’image des sanctions pénales qui interdisent aux vrais pédophiles les professions en contact avec les enfants, l’Église devrait se faire une obligation d’éloigner les auteurs d’agressions sexuelles pédophiliques des enfants, de leur interdire toute fonction pédagogique : protéger les enfants tout en délivrant, en quelque sorte, les prêtres pédophiles d’une orientation et d’une tentation vécues comme une torture morale. >>
Clotilde Hamon
Le happening (devant le Sénat) de l'Alliance pour les droits de la vie – et le succès de sa pétition aux sénateurs : 55 247 signatures (l'objectif était 50 000) :
Certes, aujourd'hui, le désir de succès et de pouvoir à tout prix l'emporte. Mais il ne faut pas généraliser: chez les jeunes, il y a un désir de vie authentique et de réaliser de grands rêves.
Les ventes du livre-entretien de Benoît XVI avec le journaliste allemand Peter Seewald sont un succès, a affirmé Radio Vatican dans son édition du 20 janvier.
Nos "visiteurs" ont constaté qu'un certain nombre de notes, sur ce blog, faisaient référence à l'agence Zénit. Effectivement, cette agence est incontournable lorsque l'on s'intéresse à la vie de l'Eglise et aux valeurs que nous défendons dans différents domaines de la vie morale, sociale, économique, etc.
"La mixité aurait-elle des effets néfastes sur les résultats scolaires de nos élèves? Peut-être bien. C’est ce que pense en tout cas Marie Duru-Bellat, sociologue française et spécialiste de la psychologie sociale. Cette mixité, pourtant tant vantée et obtenue après des années de lutte pour l’égalité des sexes, pourrait-elle générer des inégalités au point que certains puissent la remettre en question? Elle n’est en tout cas plus au-dessus de tout soupçon.
Selon les organisateurs, et un communiqué de presse envoyé par le Collectif « en marche pour la vie », plus de 40 000 manifestants « pro-vie », dont une majorité de familles et de jeunes de moins de 25 ans, ont défilé à Paris ce dimanche dans une atmosphère familiale à l'occasion de la septième Marche pour la Vie. Réunis à l'invitation du Collectif « En marche pour la Vie ! », qui regroupe 15 associations opposées à l'avortement, les sympathisants ont réclamé la protection de toute vie humaine dès la conception, dans une démarche unitaire et apolitique. Partis de la Place de la République, ils ont formé un long cortège à travers les rues de Paris. Défilant derrière une banderole portant l'inscription « Tous unis pour défendre la vie ». L'affluence est en forte croissance par rapport à 2010. Les manifestants ont convergé de toute la France, rejoints par des délégations étrangères de plusieurs pays européen. De nombreux jeunes se sont mobilisés par des réseaux sociaux sur internet, notamment Facebook.